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Aujourd’hui allait être un jour très spéciale dans ma vie. Je me lève comme à chaque matin, avides de nouvelles expériences et la joie se lit sur mon visage. Je descends dire bonjour à ma mère qui est seule, mon père étant parti en mission la veille. Elle venait de terminer la sienne il y a quelques jours mais pensait qu’on lui assignerait une autre dans les semaines qui viennent. Quant à moi, j’attends toujours. Depuis que je suis devenue chûnin je n’ai pas encore était appelé pour accomplir une ou l’autre mission. Ma patience est sans limite, je sais qu’un jour je serais récompensé. Et ce jour arriva sans vraiment que je le prévoie. Je suis donc en train de finir mon repas du matin et un ninja de rang Jûnin vient frapper à la porte. Ma mère surprise mais convaincu qu’on venait pour elle, enlève son tablier et affiche un air sérieux. Elle parle un temps avec lui me mettant hors de la conversation, ce qui me met un peu en rogne. J’essaye de tendre l’oreille mais ils parlent si bas que j’ai dû mal à n’entendre ne serait-ce qu’un mot. Ah ! Je crois avoir entendu mon prénom. J’espère que ce n’est pas mon imagination qui me donne de faux espoirs. Ma génitrice revient vers moi et me demande de me lever en présence d’un ninja plus haut gradé que moi. Je me baisse pour le saluer et il m’annonce que je dois vite préparer mes affaires. Ce n’était donc pas une blague, j’avais une mission à accomplir ! Tentant de cacher ma joie et de prendre le même état d’esprit que ma parente, je monte dans ma chambre. J’avoue être pris au dépourvue et j’ai un peu honte de prendre autant de temps. Alors je prends vite mon armature, ma pochette avec mes kunaîs, mes shurikens en bref ce qui me sera très utile. Je fais un passage éclair dans la salle de bain et reste bloqué sur un détail qui m’agace ; j’attache mes cheveux ou je les laisse ainsi ? J’emporte un élastique que je mets à mon poignet.

Je ferme la porte derrière moi et j’enfile mes chaussures pour suivre le Jûnin. J’adresse un dernier regard accompagné d’un sourire à génitrice, elle a un air inquiet mais elle doit avoir confiance en moi désormais. Dans la rue je me laisse guider par le shinobi, il m’emmène surement au bureau du Tsuchikage. Sur le coup j’ai tord, nous prenons un chemin différent de celui qui mène à la tour. Je comprends qu’il m’emmène vers la porte du village. Quelqu’un m’attend surement. Même si le rang de la mission me crée une boule au ventre, le stresse gagne mon esprit mais je ne dois pas me laisser abattre, n’est-ce pas ? Je ne sais pas avec qui je serais, en espérant que je le connaisse, car malgré mes relations peu nombreuses, je ne reste pas une ignorante. Il se stoppe, je fais de même. Je me mets de côté pour découvrir le visage de mon accompagnateur. C’est Uteko-senseï ! Si j’aurais su je me serrais un peu plus dépêché. Je remercie le ninja et me dirige, non sans courir, vers mon ancien maître. Apparemment les marchandises sont déjà sur place, je m’attèle au travail sans perdre une minute. C’est une façon de rattraper mon retard. Je ne sais pas s’il m’a remarqué, il faut croire que non mais ce n’est pas grave. Le voir aussi sérieux m’avait manqué, sur cette pensée je rigole et me fais légèrement sermonner par un des Iwajins. Sur cette remarque j’accélère le pas. Je prends alors une caisse qu’on me tend et la pose à l’endroit voulu. J’ai du mal dû à la masse de cette charge mais je me dépêche en faisant de grands pas pour vite m’en débarrasser. Celui qui était sur mon dos avant, se tait et m’en passe un autre. Je fais le même parcours pendant un temps avant d’entendre la voix d’Uteko-senseî qui nous appelle. Il nous cite notre mission. Toujours attentive j’acquiesce quand il nous demande si tout est compris. Alors qu’il allait finir sa phrase un autre shinobi venant de nulle part apparut. Que voulait-il ? Sur le coup j’ai peur qu’un imprévu soit arrivé et que la situation bascule. Je me calme car je deviens paranoïaque.

Un silence se fait quand mon ancien senseï est plongé dans sa lecture, non pas un seul bruit de la part des jûnins alors je fais de même. Quelques secondes passent ou peut-être une minute, le messager avait déjà disparu depuis le début de la lecture de ce qu’il avait apporté. Il nous annonça une nouvelle qui en premier lieu semblait ne pas lui plaire ; le Tsuchikage a décidé de venir avec nous. Pour une surprise c’en était une et je suis sûre alors que cette mission sera intéressante, même si toute mission l’est celle-ci le sera d’autant plus par sa présence. A m’entendre penser j’arrête de m’emporter et je lance un regard vers les autres comme pour voir leur réaction. C’est aussi pour voir si je suis la seule à réagir ainsi. En y réfléchissant de plus près, je n’ai jamais vu celui qui occupe le poste de Kage d’Iwa. C’était une première et je pense être unique sur ce coup là. Nous attendions alors ce dernier pour partir. Le chargement était fait, tout est prêt, le chemin que nous allions prendre est déjà tout tracé. Voilà une mission qui ne semble pas avoir de compromis. – Pendant que les ninjas de haut rang discutent entre eux, je m’approche de Girachi. « Je suis très heureuse de faire cette mission avec vous ! Et puis Tsuchikage-sama fait parti du voyage. » avec mes paroles j’affiche un large sourire pour tourner le regard vers le sol. Je change vite de direction pour regarder le ciel, aucun nuage et le soleil est présent.

Tout est parfait aujourd’hui. Mais j’ai peur que le temps se gatte car justement il fait chaud voir trop chaud. D’un côté je suis rassurée, il y a les arbres pour nous protéger et en cas d’extrême urgence je pense qu’une sorte d’abris sera sur notre chemin pour nous abriter. Des voix me font sortir de mes pensées, je sais alors que le Kage est en train de s’avancer vers nous. Mes yeux sont tournés vers la silhouette qui se dessine au loin, je passe un coup sur mon bandeau, qui se trouve à ma taille, comme pour le dépoussiérer et j’en profite pour le resserrer. Je recule d’un pas pour me trouver derrière Girachi. Tous laissent entendre une salutation digne de ce nom, puisqu’ils se trouvaient devant le chef du village. Le ninja qui était alors le plus puissant du village caché de la roche. Pour ne pas me retrouver à être en retard, je me dépêche vite pour lui dire bonjour et les portes du village e sont qu’à quelques mètres de nous. La mission alors pouvait commencer, un dernier coup d’œil au chargement. Le pays de la cascade…je ne l’avais jamais visité et donc j’avais hâte de voir à quoi il ressemble, certains disent que quelques endroits sont magnifiques. Cependant je ne pense pas qu’on ait le temps de jouer les touristes. J’ose dire « On y va ? » alors que je sais que c’est le dirigeant de la mission qui devait le dire, c’est sorti tout seul. Impatience quand tu nous tiens.

La silhouette de Tsuchikage-Sama m’est plus visible, il s’avance sans plus attendre vers mon ancien senseï . Tous deux mènent alors une conversation sans que l’on puisse entendre un seul mot. D’un côté c’est frustrant de ne pas savoir ce qu’ils se disent mais d’un autre côté je pense qu’il y a malheureusement des choses que nous n’avons pas droit de savoir. Nous autres comprenons parfaitement et se mettons devant le convoi d’armes. Je ne sais pas si on va avoir des ordres pour comment se placer ; il y a surement des ninjas qui devront se mettre à l’arrière pour assurer la surveillance et la défense en cas de besoin. Avant que l’on fasse un seul pas, une voix nous interpelle sans qu’on s’y attende vraiment. C’est notre Kage. Va-t-il simplement nous annoncer que la mission commençait ? Et bien et c’est une nouvelle bien différente qui sortie de sa bouche. Un changement de plan ou plutôt de rang, une mission de rang B était déjà assez pour moi mais des inconvénients ont fait qu’elle passa au rang A. Je ne suis pas que surprise mais également paniquée. Je le sais comme les autres qu’il faut se montrer forts et continuer la mission avec confiance. J’entends Girachi tentant de calmer cette peur. Je souffle un coup et me tourne vers la porte. Le voyage peut commencer. On quitte le village et emprunt le chemin qui été prévu, je suis les ninjas. Je suis la seule Chûnin tandis que les autres sont Jûnins et bien sur Kage, ils ont surement plus d’expérience et ce sera une façon d’apprendre, à côté d’eux.

La première partie du voyage est facile, il n’y a pas d’obstacles qui empêchent notre passage, ou pas d’attaque. Car pour que la mission change, il doit surement y avoir des personnes qui ont prévu de nous attaquer. Mais où et quand, c’est ce que je me demande, c’est aussi ce qui me stresse. Je reste sur mes gardes quoi qu’il advienne pour ne pas laisser une quelconque ouverture aux attaquants, je regarde autour de moi et tous sont dans le même état d’esprit. Je ne sais pas combien de temps le trajet qui nous mène à notre destination dure, j’en déduis que ça durera quand même plus qu’un jour ce qui est normal au vu des chemins que nous devons emprunter. Il m’arrive de jeter des coups d’œil vers le convoi, histoire de me rassurer intérieurement. Le Tsuchikage, lui, surveillait par les airs. C’est d’autant plus pratique qu’il a un champ de vision plus « large ». – Le soleil était déjà haut quand nous arrivons devant un premier point qui doit être important du parcours. Je suis fatiguée, enfin un peu mais je suis heureuse quand on nous annonce une pause. Je me pose près d’un arbre et admire les cols qui s’offrent à nous. J’en garderais un bon souvenir je lève mes yeux jusqu’au sommet. Girachi expliqua les futures procédures et je découvre que je serais de garde pour en premier lieu. Je vérifie cette fois-ci ma pochette d’armes personnelles pour voir si tout est correct. Après ce temps de pause dont on a tous tiré profit, nous nous engageons dans la seconde partie de la mission. Je voyais les visages se crispaient, ce ne sera donc pas aussi simple qu’avant ? Tout le monde est préparé et est en pleine forme. Pendant notre marche le vent se lève légèrement sans grand risque. Sans changer mes habitudes je laisse divaguer mon regard un peu partout, mais l’atmosphère semble changer…Je me rapproche d’autant plus des caisses entreposées par instinct, je sens que nous ne sommes plus aussi seuls que nous l’étions au début. Je tente d’appeler le Kage ou mon ancien senseï mais j’ai peur que cela soit une mauvaise alerte et que les autres Jûnins se mettent sur leur garde inutilement. Mais une voix me fait lever brusquement la tête, je sors automatiquement un kunaï face à l’endroit d’où me paraissaient venir les bruits. J’en suis sûre désormais alors je n’ai pas peur de l’annoncer à haute voix car de toute façon le combat va être engagé.

« Attention ! »

Et après mon annonce, un groupe de ninja surgit. C’est sur qu’ils ne sont pas venu nous dire bonjour. Je vois les Jûnins prêts à lancer leur technique. Les ennemis eux n’attendent pas, un se met déjà en avant pour attaquer en premier et nous faire découvrir une de ses affinités, le Suiton. Et au vu de la puissance de son jutsu, j’en conclu qu’il est de rang supérieur au mien. J’essaye de compter, de découvrir combien ils sont mais cela ne m’est pas permis. Le combat au corps à corps n’est pas au rendez-vous, alors je range mon arme. La technique précédente se voit parer par une d’un des dix ninjas qui étaient avec moi. J’en profite que touts le monde s’occupe de quelqu’un pour choisir une cible. Je fais signe à un des shinobi d’être prêt pour partir lors de mon attaque. Je me baisse pour plaquer mes mains au sol, l’air confiant même si je sais que cela risque d’être très dur pour le blesser ne serait-ce qu’un peu ; « Dôton Retsudo Tenshuyou ! ». Les pierres se soulèvent tel un séisme. Comme je l’avais prévu celui que j’avais choisi comme victime réagit sans plus attendre. J’ai au moins essayé. Mais les représailles viennent vite, j’hésite vraiment de justesse, j’en remercie ma vitesse mais aussi un autre Iwajin qui l’avait de suite re-attaqué dès que ma première tentative fut un échec.

Pendant mon évitation en bondissant vers le haut je me positionne à côté de Girachi. Avons-nous des informations sur eux, leur type de jutsus. Seuls leurs bandeaux qui montraient quels villages ils avaient désertés permettaient d’en savoir un peu. Le convoi reste protégé, car leurs intentions sont vite devinées. Je change de place n’hésitant pas à me mettre près de l’objet de notre mission. Et je ne suis pas la seule à le faire, à y avoir pensé. Y’a-t-il un chef de ce groupe de nukenin, c’était ce que je me demande. Je ressens une peur, et si il y en aurait d’autres qui se cachent dans l’ombre pour attaquer après que ces ninjas nous a affaiblit ? J’aimerais des réponses à mes interrogations et je les aurais peut-être après. En attendant je devais me concentrée sur le combat ou sinon je risquerais d’être blessé. Même si parmi tous j’ai l’impression que mon aide n’apportera pas grand-chose, car malheureusement pour moi mes techniques ne sont pas d’un niveau assez haut. Mais je restais déterminée.

On jette un coup d’œil à gauche, les ninjas sont prêts à lancer une technique. On regarde de l’autre côté, on s’aperçoit que c’est la même chose. C’est donc ça une mission de haut rang. Loin, bien loin de celle portant la lettre D ou C. Je ne dois cependant pas me laisser aller par les évènements. Même si je prends conscience que l’action ne s’arrête pas, nous n’avons un instant où il nous est accordé de souffler, de reprendre nos esprits après un coup qui a put nous faire plus mal qu’on ne l’aurait prédis. En pensant ça, j’observe mon ancien senseï qui ne lâche pas du regard son adversaire. Encore un qui a surgit pendant que j’étais préoccupé par l’autre s’étant montré en premier dans mon champ de vision. Cela faisait surement parti de leur plan, l’effet de surprise. Sauf que le choc attendu n’eu pas lieu, bien sur que s’attaquer à des ninjas dont on ignorait le grade c’était du suicide. Mais la stupidité les guider et l’envie de faire leur loi également. Le Tsuchikage aussi ne relâcher pas ses efforts, je me dis que ça doit être un peu un jeu d’enfants pour lui et les autres, de combattre ce genre de shinobi. Je recule d’un pas, voyant que je risque de gêner un de mes confrères alors qu’il menait un combat, accompagné d’un autre, contre ses déserteurs. Tandis que je reprends en main trois shurikens, je les lance dans une direction précise. N’ayant aucun but d’en toucher un mais d’attirer l’attention. Mon petit « plan » est de le faire lever les yeux vers mes armes, il devrait penser qu’elles sont là pour les toucher et donc sera prêt à les stopper. De ce fait, le Junin de mon groupe se verra avoir le champ libre pour l’attaquer, rapidement certes. Que ça ait marché, je ne le sais pas, je suis bien trop occuper à surveiller les marchandises. Mais j’entends un cri venant de derrière mon dos, je me laisse croire que cela a fonctionné. En parlant de voix, celle de Suijin parvînt à mes oreilles, ou plutôt à tous. J’allais passer du mode acteur principal à secondaire. Ce qui était préférable voyant mon niveau par rapport aux attaquants.

Sans attendre je vis un flot de personnes se déplacer, laissant la place à Girachi et au Kage et je fis de même. Les commerçants sont tout sauf à l’aise, je fis l’éloge des deux shinobis pour les rassurer et leur montrer que la mort des ninjas ennemis n’était qu’une question de temps. Je savais au même moment que j’allais assister à un moment pouvant être qualifié d’unique. Non que l’enlèvement d’une vie me surprenne, mais la technique du chef du village attire mon attention. Même Uteko-senseï, de par ses yeux, avait de suite compris la phrase ou plutôt le message qui lui avait été adressé par Yunokawa-sama. Ces derniers s’activèrent, les minutes ne sont pas compter mais il n’est jamais bon de laisser en vie de mauvaises personnes. C’est pour quoi suivant l’énonciation de la technique par Girachi, des flammes jaillirent pour endosser l’un de leur rôle de bouclier. Je compris quel était le second ; permettre à Suijin de se concentrer pour que toutes les chances de réussite de sa fameuse technique soit de son côté. Pas de doute possible quant à la puissance et les effets de celle-ci. Tantôt les gens se regardèrent dans les yeux, leur imagination devait leur jouer des tours. « Que va-t-il se passer ? » - « Que va-t-on voir ? » - « J’espère que ça va fonctionner ! ». Autant les deux premières réflexions me paressent normal, humain devrais-je dire et je me les poser aussi. Autant l’une des dernières me laisse échapper un soupir qui montre mon agacement. Bon, je ne peux expliquer à ses innocentes personnes ce qu’est vraiment la force d’une technique quand on possède le rang de meilleur ninja d’un village. Moi-même je manquerais alors de mots bien précis, pour être sûr qu’après mon explication ils n’aient plus rien à ajouter. Malgré tout, la petite kunoichi que je suis ne faille pas à ses obligations et protège les hommes qui, de par leur âge, s’étalaient sur quelques générations parce que je veux me montrer utile. Je peux remercier le bon dieu de n’avoir aucunes plaies amenant à être soigner de toute urgence sur mon corps. L’avantage ou plutôt ce qui ma sauver était l’attention des Nukenins que capturaient les shinobis d’Iwa, me laissant le pouvoir de m’occuper de ce qui n’entraînera pas de prise de risque pour ma personne.

Les secondes s’écoulent par dizaine, l’instant vint alors pour nous, aussi bien partisans du bien que du mal, de découvrir l’ultime jutsu. Ce qui permet à Uteko-san de stopper le sien, manquant presque de chakra pour pouvoir continuer plus longtemps, le timing est parfait. La première chose que je vis est une incroyablement lumière, égalant et dépassant peut-être celle du feu. La brillance de couleur violette ne m’est pas familière et je ne perds pas une miette du spectacle qui se joue devant mes pupilles. Ebahies serait un bon adjectif pour les décrire. Les conséquences ne tardèrent à se montrer. Le visage des aspirants du côté obscur, deviennent beaucoup plus dur. Leur tremblements trahissent ce qui semblait être du sérieux, puisqu’on peut désormais le remplacer par de la peur. Dans leurs petites têtes, il doit se passer beaucoup de choses, se dire des phrases qui dévoileraient leur impuissance et le manque d’intelligence lors de la prise de la décision pour attaquer notre convoi. Je ne peux empêcher l’apparition d’un léger rictus. Suis-je la seule à être aussi heureuse et satisfaite de ce qui en découle, je n’en suis pas si sûre. Un bruit sourd, un choc les frappant de plein fouet et le sang qui coule. Je compris pourquoi la vue de cette technique me laisser porter croire qu’il ne la montre que dans des cas extrêmes. Mais également, je m’aperçois de mon emportement, je suis tellement avide de connaissances ninja que chaque nouvelle démonstration qui m’est à ma portée de voir, me laisse sans voix. Bref. Je me retourne vers ces commerçants, l’air de leur dire « Vous voyez ? Pas lieu de s’inquiéter. » Et je les découvre soulager, comme si la mort les avait alors frôlée de justesse. Tandis que je regagnais ma place pour finir le voyage, les corps gisants au sol me laissaient un goût amer. Ma gorge se noua un peu, pleins de voyageurs passent et surtout en cette période. « Que faisons-nous des corps ? ». Ma question est stupide mais, on les brûle, les emmène pour les jeter autre part ? Je n’en ai aucune idée. D'ailleurs je ne crois pas que j'attends une réponse particulière à mon interrogation.

Je tourne ma tête quand je vois que l’on repart, un peu comme si de rien n’était. La lune montrant son plus bel éclat. Mes yeux me piquent après l’avoir fixée, vivement qu’on rentre ou du moins que l’on s’arrête. Je prends encore sur moi pour ne pas laisser la fatigue prendre le dessus. Pour cela, j’engage la conversation avec la personne qui se trouve à mes côtés, je ne la connais pas et je la vois encore moins. Si nous passons à côté d’une lumière émanant d’un lieu d’habitation, son visage me sera surement dévoilé. Le terminus est proche, on dépose les caisses. Ils règlent quelques trucs dont j’ai du mal à prêter attention. Moi je préfère me poser sur un rocher et respirer un bon coup. La faim me gagne mais je suis bien contente que le sommeil ne vienne pas en même temps. Je remarque par la même occasion que je ne suis pas la seule atteinte par le syndrome. J’ai encore la force de rire. Je m’appuie sur mes cuisses pour me relever, je m’étire de tout mon long. J’aimerais m’arrêter à un bon vendeur de nourriture mais je sais que la route est un peu longue et que nous ne devons pas perdre de temps. Heureusement pour moi et les autres affamés, des réserves de bonnes choses avaient été faîtes. Je ne me retiens pas et me sers, tout en marchant vers le village caché de la roche. Ne reste que le rapport à faire de cette mission, l’action qui venait de tous les côtés. Un jour je serais tenir l’un des rôles importants et je sais que la seule chose à faire pour y parvenir c’était de m’entraîner sans relâche, de faire des missions pour obtenir de l’expérience dans le domaine. La vue des portes d’Iwa se fit voir au petit jour et la joie s’empara de moi. Mais pas que, la fierté aussi d’avoir accompagné mon ancien senseï, le Tsuchikage et de nombreux ninja dans cette mission.

[J'ai "finis" la mission mais si Sui' veut écrire pour les ressentis de son personnage, accentuer l'effet de sa technique etc, il le peut =3]