Hôtobi Shintô Iwa no Shinobi
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Localisation : Dans le monde imaginaire
Nindô : Les erreurs du passées forgent notre futur ...
Date d'inscription : 05/01/2011
Passeport Ninja
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 |  Sujet: Une mission jamais achevée ? [En cours][Archive de NNG] Jeu 13 Oct - 10:06 | ![]() |  - Le temps qui passait si vite qu’on ne comptait même plus les gouttes de pluie s’écrasant sur le sol d’Ame Gakure no satô, dans ce décor sinistre & morbide se leurrait un jeune homme couché sur les toits métalliques du village. La brume automnale l’entourait, le cachant également des habitants au mauvais regard. Il venait de passer depuis peu un examen de sélection pour devenir moyenne classe et, malgré toutes les difficultés, il avait réussi à décrocher ce titre avec brio non sans l’aide de sa coéquipière du village de la feuille cependant. Ce fut la première fois depuis bien longtemps que l’entraide avait triomphée entre ces deux pays, la première fois depuis des années que deux personnes de ces deux villages s’étaient entraidés. L’air glacial de l’extérieur laissait le garçon peinard plutôt perplexe, la semaine passée, il faisait plutôt une bonne température et maintenant, voyez le résultat ! Enfin, ce n’est pas si grave, ce n’était pas comme s’il n’était pas habitué à ses températures devenant hivernales au beau milieu du mois d’octobre, un mois particulièrement pluvieux et venteux. Il laissa échapper un léger soupir avant de se gratter le dos avec ennui, ces derniers temps, tout était calme, bien trop calme pour lui qui aimait l’action. D’un revers de manche, il dégaina un kunaï de sa poche et passa l’arme sur ses lèvres, le métal était encore plus glacé que l’atmosphère et cela ne réjouissait guère le soldat. Il était lassé de sa vie sans but, il s’était lassé d’être seul et plaint par les gens, il voulait une nouvelle famille même s’il ne s’agissait que de famille dite d’âme.
La solitude pouvait corrompre totalement un homme et ça, il voulait absolument l’éviter. Ses cheveux noirs volaient au gré du vent alors qu’il regardait au loin, la seule chose qu’il voyait, c’était de grands tours grises métalliques ou encore quelques lumières voir des publicités pour un nouveau déodorant, tout ce qu’il y avait de plus futile dans ce monde. Il toussa en se redressant ainsi qu’en se retroussant les manches, le temps du village le rendait malade parfois, ces averses interminables ne faisaient que l’ennuyer encore plus. Il décida alors de sortir un peu du village pour changer d’air, rester tout le temps au même endroit le rendait aigri et vil envers les autres, autant qu’il passe sa mauvaise humeur dehors. Sautant de toits en toits tout en passant de temps en temps sur les rares branches d’arbres qu’il trouvait, il sortit en franchissement les grandes portes métalliques. Où allait-il aller ? Il n’en savait strictement rien, qu’allait-il faire ? Encore une énigme…
Ses sandales s’enfonçaient dans cette boue marécageuse qui ralentissait son rythme de course, son itinéraire ? En avait-il un en tête ? Oui, l’ancienne résidence des Hôtobi, lieu solennel où il se recueillait de temps à autre pour faire un hommage aux grands hommes de son défunt clan, en particulier son père qui lui manquait souvent. Il faisait semblant d’être dur, d’avoir oublié toute trace de son passé mais au final, il était toujours là il ressasser le passé. La pluie fine tombait sur son grand corps mince, il était trempé de la tête aux pieds, on ne savait pas très bien s’il pleurait ou si c’était les gouttes qui faisaient cet effet là, en tout cas, de l’eau ruisselait sur ses pommettes saillantes, il humait l’air humide que dégageait la verdure à ses pieds. Les mains le long du corps, il était plongé dans des souvenirs qui lui paraissaient lointain, oui effectivement, cela faisait une éternité qu’il n’avait plus eut de famille à ses côtés. Une fois sa prière achevée auprès de la stèle du clan forgée par un quelconque Ninja, d’ailleurs, il ne s’était jamais posé la question mais…Qui au village avait pu construire une pierre tombale pour un sinistre clan de traîtres ? Il s’approcha des ruines de la bâtisse où il logeait il y a maintenant près de six ans à quelques jours près, cet endroit où il avait passé tant d’heureux moments, cet endroit où désormais, il se sentait si seul. Marchant sur les débris de bois brûlés ou cendres craquantes, il sentit une rafale de vent le percuter en plein fouet, n’empêche…Cette brise matinale n’était pas ce qu’il y avait de plus ordinaire dans cette région. Il passa rapidement sur l’ancien plancher qui représentait le reste du rez-de-chaussée. Un craquement retentir alors, un morceau de bois restant était creux…Après tant d’années, il devait être rongé par les vers et tout ce qui va avec. Mais, qu’était ce bout de papier coincé entre deux lattes ? Il ne l’avait jamais remarqué avant, pourtant, il y venait assez régulièrement ces derniers temps. Le garçon se pencha et attrapa le petit bout de papier où étaient griffonnés quelques mots dessus, apparemment, ce parchemin avait été utilisé recto-verso, étrange. Il commença à lire les écrits malgré les quelques lettres effacées par le temps :
« Kaiten,
L’heure est grave, chaque jour, le village sombre de plus en plus dans la pénombre, les autres villages lanceront bientôt le dernier assaut, j’ai peur, pour moi ainsi que ma famille, je ne sais pas quoi faire à l’heure où je t’écris. S’il-te plait, aide moi…Je n’aurais jamais dû rester au village, j’aurais dû te suivre mon frère, j’ai peur pour le clan, je sais que bientôt, le nom Hôtobi n’existera plus… »
Kaiten ? N’était-ce pas le nom de son paternel ? Et qui était ce mystérieux homme qui appelait le géniteur de notre héros « mon frère » ? Y avait-il encore un dernier héritier mâle dans sa famille ? Non, c’était tout bonnement impossible, ce n’était pas conforme à la réalité ! Ses mains bleutées par le froid tremblèrent, il ne tremblait pas à cause de la température mais bien à cause de ses frayeurs, quel était cet étrange sentiment de trahison qui montait en lui ? Pourquoi lui avait-on caché ça ? Il retourna avec effroi la lettre pour y voir la réponse donnée par son père, c’était bien son écriture, il la reconnaissait encore maintenant. Il se replongea dans l’histoire racontée par son défunt paternel pour ainsi mieux comprendre le sen de l’autre lettre :
« Washirô,
Je peux dire que je te comprends, moi-même, je ne comprends plus trop comment fonctionne la politique du village, entre trahisons et coups d’état, Ame est devenu un Enfer pour ses habitants, une dictature que je ne voulais pas pour mon fils unique, je voulais qu’il connaisse la paix au moins durant sa jeunesse, j’ignore encore quand devrais-je signer mon arrêt de mort mais je ferais tout pour protéger le clan, ne t’inquiète pas, on mourra en héros, je suis heureux que tu aies enfin reconnu tes erreurs. »
En dessous, quelques mots étaient encore griffonnés à la va vite, quelques tâches de sang ornaient encore la bordure du morceau de parchemin, il se hâta de lire la suite qui lui paraissait bien plus croustillante :
« J’ai appris ta mort, je sais que tu ne me répondras plus, cependant je vis encore caché avec ma fille et mon fils, Rima & Yôichi…Aussi, je tiens à te dire que nos pouvoirs seront préservés jusqu’à la toute fin mon frère, j’ai découvert un sceau permettant de transférer les capacités médicinales du clan grâce à un pacte de sang, seulement, il faut qu’un Hôtobi prête son sang et le mélange à celui du réceptable, la combinaison est très simple, il suffit de composer les signes incantatoires en concentrant le chakra dans sa main et de l’appliquer, bref, de toute façon, tu es mort grand frère… »
Malgré le temps, on pouvait encore distinguer quelques larmes sur le papier, pendant ce temps là, le jeune homme restait abasourdi par les révélations dont il venait de prendre conscience, de milliers de questions trottaient dans sa tête encore, qu’advenait-il alors du clan ? Cela voudrait dire…Qu’on lui avait mentit ? Non, ça ne pouvait pas être possible ! Et pourtant, il se pourrait bien que ces enfants existent réellement, il se pourrait bien que ces adolescents, il les côtoyait chaque jour mais il ne s’en rendait même pas compte. Dans un moment de détresse, il commença à courir comme un possédé en hurlant sa peine tout en se dirigeant vers les portes du village, c’était trop dur à avaler et à comprendre, lui qui s’était placardé qu’il était seul durant tant d’années, lui qui avait crû en ce mensonge, pourquoi ? Cette fois ci, il ne retint pas ses larmes, le liquide salé qui coulait lorsque l’on était triste était réellement présent. Il arriva devant les portes métalliques et constata que la foule était en pleine panique, qu’arrivait-il ? Oubliant un peu sa tristesse, il se retourna vers le premier Ninja venu et lui hurla dans les oreilles :
« C’quoi l’problème là ? »
Le gringalet se retourna vers son futur interlocuteur, c’était un jeune homme châtain un peu plus âgé que lui, il aurait dû s’en douter, qu’un jour, leur chemin devait se recroiser, laissons ensuite Kid nous montrer la suite de l’histoire, on ne pouvait qu’espérer le mieux, dans ces temps de troubles…
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