« Ceux qui ne respectent pas les règles sont considérés comme des moins que rien mais ceux qui abandonnent leurs amis sont encore pires. »
 
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 Miroir tranchant

Kumo no Shinobi
Kurayami Akumo
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Nindô : Devenir fort pour préserver la paix dans un monde de guerre
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Kurayami Akumo
MessageSujet: Miroir tranchant   Miroir tranchant EmptyMar 7 Fév - 13:55
    ~ Flash-back ~

    Tout commença lors d’une banale mission de rang D. J’avais été envoyé dans l’armurerie du village afin d’aider à la fabrication d’armes. J’avais, d’ailleurs, contribué ce jour-là à un projet qui était de fournir du chakra raïton dans les équipements, dès qu’ils étaient en train d’être forgés. Bref, tout commença ce jour-là puisque, un homme affirmant avoir connu mon frère m’offrit une arme qui lui appartenait auparavant. La joie m’envahissait à chaque fois que je la tenais dans mes mains. Ce cadeau avait une constitution bien particulière. Imaginez-vous deux poignards reliés par un seul et unique manche. Les lames étaient parfaitement identiques, que ce soit en forme, en couleur ou en tranchant. Le soir même, je l’essayai. Je ne savais pas encore la maîtriser et je tentai un coup sur un arbre qui s’entailla légèrement… Cependant, autre chose se produisit : le choc fit casser les doubles lames d’une façon particulière, le manche s’était, en quelque sorte, séparé en deux, formant alors deux parties totalement égales…

    ~ Fin Flash-back ~

    Premier jour : Kagami no Ken.

    Ce qui s’était passé lors de mon dernier entraînement m’avait laissé perplexe, je savais que cette arme n’était pas si faible que ça, que cela cachait bien évidemment quelque chose d’autre. Déjà, les deux extrémités des deux manches, ou plutôt les deux extrémités des deux moitiés de manche, étaient visuellement fait pour s’assembler. Mais cela ne tenait pas, j’avais beau essayer de les réassembler mais rien ne marchait. Si cet objet avait appartenu à mon frère, alors je ne connaissais pas encore l’étendue de ses capacités. N’y avait-il pas un moyen de se renseigner sur cette mystérieuse arme ? Peut être bien. J’avais pensé à aller me renseigner auprès du Jônin qui travaillait à l’armurerie, après tout c’était lui qui me l’avait donné. J’allai de ce pas vers l’armurerie, mais je constatai avec tristesse que celle-ci était fermée pour cause de manque de personnel. J’enroulai, autour de mon index, la chaîne que je portais au cou, cette manie revenait souvent lorsque je réfléchissais. En effet, il fallait trouver un moyen de me renseigner sur cette arme. Je regardai un peu au tour de moi jusqu'à fixer la bibliothèque du village… Mon visage se décomposa immédiatement. Je n’avais pas le choix, c’était le seul endroit où je pouvais trouver ce que je cherchais, je m’y hâtai alors. Cela faisait longtemps que je n’avais plus vu cette bibliothèque, au point d’avoir oublié à quel point elle était grande. Des centaines de libres y était exposés. Je sentais bien que j’allai y passer la journée, mais j’avais tout mon temps devant moi. Il y avait plusieurs rayons sur les équipements, j’ignorais qu’autant d’armes existaient, mais après avoir pris un premier livre afin de voir comment cela était organisé, je compris que ces livres ne listaient pas chaque style d’arme, mais bel et bien chaque arme nommée qui existe dans ce monde. Dont peut être celle que j’avais reçue. Le livre que j’avais pris comme exemple regroupait une partie des katanas existants, il y avait donc plusieurs volumes selon les armes. Je parcourrai les rayons consacrés à mes recherches jusqu'à tomber nez à nez avec une série de dix livres nommés « Armes spécifiques ». Mon cadeau n’était pas une arme que l’on voyait tout les jours, ainsi je pensai donc qu’il était possible de le retrouver dans cette pile de dix livres. Je commençai la lecture alors que l’après-midi était déjà bien entamée. Des armes ressemblant à celle que je possédais, j’en trouvais plein ! Mais aucune jusqu’à là n’était la mienne. Je désespérai à trouver, après au moins deux heures de recherches, j’avais l’esprit ailleurs. Ma concentration se dissipa et je tournai les pages sans bien trop regarder… A vrai dire je commençais à m’endormir. Cependant, une image me réveilla d’un seul coup. Je pris mes deux poignards et la compara à celle du livre. C’était exactement elle ! Je lisais alors attentivement, ce qui était inscrit au sujet de ceux-ci.


      « Kagami no Ken, Epée du Miroir.
      L’Epée du Miroir est une arme peu commune, possédant des capacités qui lui sont bien particulières. Elle est souvent représentée de la même façon : un manche noir, reliant deux lames aux couleurs du yin et du yang. Etant parfaitement symétrique, cette arme n’est à l’origine que le résultat de l’assemblage de deux poignards identiques. Il est possible de passer d’un état à un autre sans bien trop de difficultés, tout est une question de chakra. En effet, la forme finale de cette arme ne peut s’obtenir sans lui fournir continuellement du chakra, l’assemblage des deux poignards est incomplet sans cela. Si le flux de chakra est rompu, l’assemblage sera détruit sans le moindre problème, rien que tirer sur les deux extrémités peut entraîner le retour au stade normal. La première forme, celle des poignards, permet de porter des coups plus puissants que des coups basiques, mais leur structure ne permet pas d’adopter un style de combat particulier. Le seul avantage de cette forme et qu’il n’y a pas de chakra à dépenser même si la vitesse des coups est diminuée par rapport à des attaques à mains nues. La seconde forme, ou la forme finale, est encore plus puissante, mais demande une grande maîtrise d’un Taijutsu basé sur l’agilité et la gestuelle. C’est ce qu’on appelle un art martial. Bien moins prévisible que son prédécesseur, cette forme lie puissance et vitesse tout en dépensant plus d’énergie et de chakra. L’avantage de cette arme, c’est qu’elle peut s’adapter selon la situation. »


    La suite n’était qu’un éternel blabla sur ses origines, sa conception et plein d’autre choses que je n’avais pas eu le courage de lire. Au pire, je reviendrais voir, je me rappelais que cette arme se trouvait au volume numéro huit des armes spécifiques, à la page cent cinquante trois. Je comprenais maintenant ce qui s’était passé lorsque la double lame s’était brisée, il fallait tout simplement lui fournir du chakra. Mais à quelle dose ? Je ne le savais pas, je devais commencer par là pour mon entraînement, après tout c’était la base. Ensuite, je voulais essayer de m’habituer à jongler entre ces deux formes, et ensuite m’entraîner avec ces deux-là. Personnellement, j’étais bien plus attiré par la forme des deux lames que l’autre, mais je devais maîtriser les deux. Je sortis de la bibliothèque et je remarquai que la nuit commençait à tomber. Je n’allais pas me lancer dans mon entraînement en pleine soirée, il valait mieux que je me repose un maximum et de l’entamer dès le zénith. A l’aube, je serai déjà sur place et c’est ce que je voulais.


    Deuxième jour : Maîtriser son chakra.

    J’avais respecté ce que je m’étais dit, le soleil se levait à peine et j’étais déjà sur place. Le long des montagnes de Kaminari no Kuni se dressait devant moi, à côté, je n’étais qu’un tout petit être au vu de la taille de ces dernières. Je tenais à effectuer cet entraînement en dehors du village, la sérénité du paysage m’avait comblé dans mon choix. Ce n’était pas souvent que je me rendais ici, j’aurais dû depuis tout ce temps. Bref. J’avais acheté, avant de venir ici, deux étuis pour les poignards que j’avais attachés par une ceinture. Cela ne me gênait pas du tout lors de mes déplacements, tant mieux. Je pris mes deux poignards et m’installai au pied d’un arbre, à l’ombre. De là je tenais les deux manches avec mes deux mains et je les rapprochais de façon à ce qu’ils se touchent. Enfin, pour finir, je leur transmettais continuellement du chakra en variant progressivement la dose afin de trouver le juste milieu. J’avais compris qu’il ne suffisait pas de transmettre du chakra tout bêtement, mais qu’il fallait garder la bonne et même dose continuellement, même en combat. Il fallait être donc très habile avec son chakra, chose qui ne m’a jamais trop posé de problème, mais là, le niveau était plus relevé que les banales techniques que je maîtrisais déjà. Autant dire que cela allait me demander beaucoup de concentration. J’avais beau transmettre du chakra, rien de concret ne se produisit. Je fermai les yeux tout en continuant à m’exercer.


      * La même quantité… Dans les deux mains... Concentre-toi Aku ! *


    Oui, j’avais la fâcheuse manie de me parler à moi-même de temps en temps. Ca arrive à pas mal de gens quand même et je me sentais moins seul du coup. Faire varier la quantité de chakra tout en conservant cette même dose dans les deux mains était relativement compliqué. Je lâchai les deux poignards, je m’étais vidé d’une part considérable de mon chakra rien qu’en faisant des tests. J’étais essoufflé comme si j’avais couru pendant des heures et des heures alors que je n’étais resté qu’assis. Quelques temps passèrent, à vrai dire une heure. Je m’étais reposé afin de récupérer un maximum et pouvoir reprendre là où je m’en étais arrêté. Cette scène se répéta pendant une bonne partie de la journée, sauf que je mettais plus de temps à récupérer. Je ne m’épuisais pas totalement et c’était pour ça que j’arrivais à bien me reposer, mais en fin de journée la fatigue commençait à se faire ressentir. A nouveau je retentai l’opération quand je vis mon chakra bleuté qui se rassemblait entre les deux manches afin de les assembler. J’y étais ! Enfin presque, je n’étais pas parvenu à conserver cette transmission de chakra et l’assemblage qui était en cours s’interrompu. Au bout de mes forces, je m’endormis au pied de l’arbre où j’étais. J’avais réussi à trouver la fameuse dose de chakra avant de ne plus avoir de force et j’en étais fier.


    Troisième jour : Pratique.

    D’un sursaut je me réveillai en pleine nuit, je n’étais pas habitué à faire des nuits à la belle étoile et les bruits nocturnes comme le vent sur les feuilles ou encore le hululement des hiboux m’empêchait de dormir. Pourtant c’était bien plus pratique que de rentrer au village à chaque fois, même si je ne l’avais pas fait exprès de m’y endormir. La nuit ne me dérangeait pas pour m’entraîner, au contraire, cela créait une ambiance encore plus calme qu’en journée. Cependant, avant de reprendre là où je m’étais arrêté, j’avais envie de tenter quelque chose : pourquoi se casser la tête à transmettre la même quantité de chakra par les deux mains ? Il m’était venu l’idée de n’utiliser qu’une seule main, positionnée de façon à recouvrir l’endroit où les deux manches devaient s’assembler et ainsi transmettre le chakra d’ici. J’aurais dû y penser plus tôt, j’ai été trop concentré par les instructions qui m’ont été bêtement données, c’était une faille à exploiter. Je pris mes deux poignards, les collai par leur extrémité de manche puis je mis ma main droite par-dessus tout en concentrant mon chakra. J’avais à peu près mémorisé la dose nécessaire, cela me ferait gagner pas mal de temps. Je me relevai et je transmettais tout le chakra que j’avais concentré avec le maximum de précision que je pouvais. Une lueur dans la nuit se forma entre les deux manches qui finissent par n’en n’être plus qu’un seul. Un grand sourire se dessina sur mes lèvres. Maintenant il fallait rester concentré pour transmettre ce chakra continuellement. Je fis plusieurs tests et je constatai qu’après création, je pouvais varier la dose de chakra transmise sans interruption de cette forme. Mais je réalisai aussi que, plus la dose transmise se rapprochait de la valeur initiale, plus la solidité et la puissance étaient importante. Bien, c’était l’heure de la pratique. Je créai plusieurs clones afin de m’en servir comme « défouloirs » on peut dire. Je m’élançai vers eux, armé de la Kagami no Ken dans sa forme double lames.

    Je donnai les premiers coups et je constatai que je ne parvenais pas à correctement à la manier. Dans le livre de la bibliothèque, il était inscrit qu’il y avait un style de combat spécial, un art martial me semblait-il. J’allais devoir improviser, j’avais en tête des mouvements qui pourraient s’adapter mais cela demandait beaucoup d’agilité. Comme si on était léger comme une plume… Enfin je n’en étais pas encore là, mon objectif était pour l’instant de parvenir à me battre tout en maintenant mon chakra et en me concentrant sur le combat. Je repris un enchaînement, certes peu élaboré, mais suffisant pour l’entraînement. J’intervertissais entre les deux formes afin de m’y habituer le plus possible. Les heures passèrent et j’étais toujours là, à m’entraîner au mieux que je le pouvais. J’étais devenu assez habile pour changer entre les deux formes facilement, ce n’était pas vraiment difficile, au final, il suffisait d’attraper le coup et le tour était joué. Entre chaque clone je stoppai le flux de chakra afin de ne pas faire des dépenses inutiles et je le refaisais avant chaque coup. Ainsi je pouvais tenir bien plus longtemps.

      - Ca a l’air d’être bon ce coup-ci.


    Oui, j’étais enfin parvenu à mon objectif pour cet entraînement, je savais utiliser la Kagami no Ken dans ses deux formes et alterner entre celles-ci à mon bon vouloir. Je n’avais pas encore abordé les techniques et le style de combat qui y était lié mais c’était dans mes intentions, la prochaine fois je m’en occuperais. Cependant, j'aurai encore besoin d'entraînement pour bien utiliser cette arme, mais je compte bien y parvenir.
 

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