Ce jour était un jour plutôt animé à Suna. En effet, aujourd’hui il y avait dans le village caché du sable des stands d’attractions tout le long de la rue commerçante. La rue était pleine de monde qui cherchait à jouer ou à regarder les différents stands. Moi-même je traversais cette rue, mais je n’avais pas vraiment l’intention de ‘visiter’ aucun stand, j’avais autre chose en tête. Puis je fus sorti de mes pensées en voyant un passant trébucher et commencer à tomber. Je le récupérai avant qu’il n’atteigne le sol.
Merci, désolé, j’ai trébuché…
Ce n’est pas grave. Bonne journée !
Heu… oui, à vous aussi.
J’étais reparti comme si de rien n’était, et je décidai de regarder à la va-vite les stands tout en continuant mon chemin. Mais je finis par m’arrêter, intrigué par l’une des attractions. Celle-ci était un jeu de fléchette avec une cible tournante. Mais ce qui m’intriguait, c’était la roue. J’avais eu une idée. Une idée de technique, une originale, mais surtout… je me rappelai de mon duel d’entrainement face à Nariwen, qui m’avait bloqué dans le sol, une main prisonnière de sa technique qui m’empêchait de la bouger. Ce duel qui m’avait dit de trouver une technique utilisable sans signe incantatoire, et qui me demandait qu’une main… Si mon idée est bonne, peut-être y arriverais-je ainsi. Je me précipitais ainsi vers l’un des terrains d’entrainement afin de commencer l’apprentissage de la nouvelle technique dont j’avais l’idée.
La première étape était de pouvoir faire tourner un pan du sol proche de moi. Je pensais alors que c’était à peu près la même chose que lorsque je créai mes tornades, la rotation du chakra dans la paume de ma main, sauf qu’au lieu que mes mains soient à la verticale, ils sont à l’horizontale. Peut-être je devais commencer par faire tourner la terre qui se trouvait en-dessous de ma main… J’essayais ainsi. J’approchai donc ma main droite vers le sol, et concentrai mon chakra afin de réaliser un petit tourbillon de chakra dans celle-ci. Je sentais le vent s’engouffrer dedans, puis je mis ma main à quelques millimètres du sol, ‘écrasant’ le tourbillon sur le sol. L’effet que cela produisit entraina la terre suivant le tourbillon, mais ce dernier fut rempli de terre. Je coupai alors la circulation du chakra dans ma main. J’avais bien trouvé la façon de m’y prendre, mais j’allais être obligé de plaquer la main au sol, car le tourbillon arrachait la terre du sol, et ce n’était pas le but que je recherchais. Je retentai alors en mettant bien ma main sur le sol. J’enlevai par la suite ma main dès que je sentis le sol tourner sur lui-même.
Maintenant, je devais faire tourner le sol autre part qu’en-dessous de ma main. Je devais donc disperser mon chakra dans le sol, là où je le voulais, et le regrouper pour faire tourner la terre sur un axe. Cette étape ressemblait au moment où j’utilisai le Boufuu no Jutsu, quand je devais placer ma tornade entre mon adversaire et moi. Je mis alors de nouveau ma main sur le sol, concentra mon chakra dans ma paume puis je tentai de le disperser vers un seul endroit, proche. Ceci fait, je tentai de reconstituer un tourbillon et de l’écraser sur le sol afin qu’il entraine la terre avec la circulation du chakra. Mais je dû m’y reprendre maintes fois pour réussir. Et lorsque j’y arrivai, je vis le sol se mettre à tourner sur lui-même sur un diamètre d’un demi-mètre. Content de moi, je tentai de contrôler le tourbillon en me concentrant, comme pour le Boufuu, cependant le mouvement circulaire de la terre ralentit pour finalement s’arrêter.
Je vois… Je ne peux pas contrôler un flux de chakra que je ne peux pas voir… je vais être obligé de garder ma main au sol pour que ma technique continu de fonctionner.
Gardant cet inconvénient en tête, je décidai de passer à la deuxième étape, réaliser ma technique bien plus loin. Ainsi, comme pour l’étape précédente, je mis ma main sur le sol et commença à guider mon chakra afin de le regrouper dix mètres plus loin. Mais ce n’était pas facile, et je dû le refaire plusieurs fois pour y arriver. Puis je tentai toujours plus loin, augmentant de dizaine en dizaine, avec à chaque fois quelques essais. Au bout de cinquante mètres, je m’arrêtai là en me disant que c’était inutile d’aller plus loin que ça. Je décidai ensuite de le refaire, mais avec mon autre main, puis avec les deux en même temps. Et je dû faire seulement deux essais avant de réussir. Il ne me restait plus qu’une seule étape : la vitesse. Mais je ne pouvais vérifier ça seul.
Je rentrai alors chez moi afin d’aller chercher mon père. Je lui expliquai ce que je voulais, et il accepta de m’aider. Nous nous mîmes alors en position, puis je lançai ma technique. La terre se mit à tourner en-dessous de lui et l’emporta dans son mouvement. Mon père était maintenant en train de tourner sur lui-même, mais ce n’était pas assez rapide pour le déséquilibrer. Je me concentrai alors un peu plus afin d’augmenter la vitesse de rotation du tourbillon, et finalement mon paternel fut éjecté sur le côté, déséquilibré.
Houlà, ça a de quoi donner le tournis… ce n’est pas mal du tout, mais si jamais ton adversaire se met à courir, il pourra facilement enjamber ta technique.
Je m’en doute…
Alors tu vas recommencer, mais je veux que la technique prenne de la vitesse directement. Je veux être à terre dans la seconde qui suit l’activation de ta technique.
Mon père était de bon conseil, j’acceptai donc sa demande. Au bout de la troisième fois, je fini par réussir. Content de voir que j’avais réussi, mon paternel décida de m’entrainer sur le mouvement, c’est-à-dire qu’il allait courir vers moi et que je devrais l’avoir avec ma technique pendant son déplacement. Mais là, il ne s’agissait que de voir à quel endroit il fallait que j’active ma technique, selon la vitesse et le mouvement de mon adversaire. Il se mit alors à courir et j’activai ma technique avec l’une de mes mains. Mon père regarda au sol et j’en profitai pour l’activai une deuxième fois simultanément. Mon père allongea alors l’un de ses pas pour éviter mon premier coup.
Raté, il faut que ce soit plus surpr… Argh !
Il s’était pris mon deuxième coup sans s’en rendre compte et s’était du coup écrasé par terre. Il se releva ensuite, l’air souriant, en me voyant mes deux mains au sol.
Deux fois simultanément ? J’ai rien dit, c’est surprenant. Ta technique aura l’avantage d’être pleines de dilemmes.
Comment ça ?
C’est simple : si ton adversaire ne la connait pas, il se fera sûrement prendre. Et s’il la connait, il va devoir hésiter entre espérer de ne pas tomber dessus ou de regarder où elle se trouve, mais de se risquer à un autre danger de type projectile.
Je réfléchissais à ses paroles. En effet, c’était complètement juste. Finalement, mon idée allait se révéler très bonne. Mais il suffirait que cette adversaire arrive à vérifier les deux très rapidement ou simultanément pour esquiver facilement la technique. Mais ce genre de personne n’est pas monnaie courante, heureusement.
Tu as donné un nom à ta technique ? me demanda mon paternel.
Ah, c’est vrai qu’il en faut un… je pensais à Tourbillon de la Terre, mais ça ne me semble pas très approprié… Hum… En tout cas, c’est une technique Doton… J’ai trouvé ! Sutōndansu !
Le nom semblait avoir mis perplexe mon vieux, car il me regardait bizarrement.
La Pierre Dansante ? C’est vraiment bizarre comme nom… mais peut-être approprié à une technique tout aussi bizarre.
Je souris alors, amusé. Mais content en tout cas, car j’avais enfin trouvé une technique originale !