Une catastrophe pas très naturelle

Mon apprentissage venait tout juste de terminer que j'étais déjà excité à l'idée de montrer mon nouveau pouvoir à mes amis ! Je suis sûr que même la vieille Tsunade ne ferait plus le poids face à moi ! Assis en tailleur au milieu de la cour, je méditais afin d'accumuler un peu d'énergie naturelle. Le Senjutsu n'étant basé que sur la force provenant de la Nature, c'était comme une seconde réserve de Chakra mais différente. Je me remémorai aussi les évènements qui venaient de passés, serein. Tout d'abord la mort de mon senseï et de mon Parrain, Jirayia. Penser à lui me rendait triste, nostalgique. Il n'avait pas mérité une telle mort ; et même au borde de l'agonie il avait encore réussit à nous envoyer un messaga ayant pour but de contrer les actions de Pein. Je repensais aussi à mon entraînement afin de maîtriser cette nouvelle energie. Effectivement, Fukasaku avait dû se reposer à maintes reprises, ne pouvant pas suivre mon rythme. Ma motivation légendaire ne me faisait apparemment pas défaut.

Bien sûr, je n'étais en ce moment même pas seul. Deux clones m'entouraient, absorbant eux aussi l'énergie des alentours. J'avais dernièrement remarqué que je pouvais ainsi maintenir deux clones au maximum et que l'explosion de l'un d'eux me permettait d'emmagasiner l'énergie qu'il avait stocké. Songeant à ce que j'allais faire après cette longue absence une fois à Konoha, je repensai à tous les lieux que je devais revoir. En premier lieu, Ichiraku. Ses ramens m'avaient tellement manquées ! Il ne fallait pas que j'oublie la boutique de fleur d'Ino, la falaise des Hokage ... et la stelle de mon parrain. Faisant le vide à l'intérieur de ma tête, je trouvai l'endroit très calme. Etrangement tranquille d'ailleurs. D'habitude, j'entendais toujours Fukasaku se chamailler avec sa femme. Ouvrant les yeux, je vis en sondant les alentours qu'il n'était pas là. Pourtant son devoir était de me surveiller au cas ou je me transformerai encore. Bien que je maîtrisais correctement la technique pour me changer, je n'étais pas à l'abri d'une erreur. Me levant alors mais laissant quand même mes clones travailler, je me dirigeai vers le centre du mont Myobokou. La-bas se tenaient P'pa et une autre grenouille qui m'était étrangère. M'approchant des deux énergumènes, j'affichai un sourire content. Après tout, mon calvaire allait bientôt se terminer ici.

Grenouille : « Kosouke, la grenouille messagère, a été tuée. Son nom a disparu de la liste. »

Fukusaki : « Ca voudrait dire qu'il s'est passé quelque chose à Konoha ! M'man est resté à Konoha. Je compte sur toi pour lui dire de lancer l'invocation. »

Grenouille : « Oui ! »

Uzumaki Naruto : « Hein ? »

Je n'avais pas compris ce qu'il se passait là, mais si Konoha était en danger, mon devoir était d'aller défendre mon village ! Fukasaku m'arrêta tout de suite m'expliqua alors le plan. Il n'était pas compliqué : M'man allait m'invoquer à Konoha.

Uzumaki Naruto : « Il faut que je passe en mode ermite .. »

Fukasaku : « Oui, c'est notre seule chance. Fonce, gamin ! »

Fermant les yeux quelques secondes, le contour de ceux-ci devint rouge. Aussitôt, mes pupilles se dilatèrent à l'horizontale ne formant plus qu'un ovale noir entouré de jaune. Prêt à partir, je restai droit, me préparant à apparaître à Konoha. De la fumée se matérialisa alors autour de moi, signe que j'allais être téléporté. Lorsque mes pieds quittèrent le sol quelques instants, j'eus l'impression que le voyage s'éternisa durant des années tandis qu'il ne dura qu'une ou deux secondes. Regardant le sol, la terre était rouge vive. Je pris quelque secondes pour comprendre que M'man m'avait invoquée sur un crapaud. Gamakichi pour être exacte. Pourtant, lui-même se situait sur son père, Gamabunta. Fier de posséder des alliés aussi puissants, je croisai les bras, attendant que mon ennemi se dévoile même si je me doutais déjà de qui ça allait être.

Quelque chose attira quand même mon attention. La zone était entourée d'une fumée épaisse et étendue. A côté de moi se trouvaient deux autres crapauds de la taille d'un immeuble. Ces alliées allaient m'être d'une grande aide! Soudainement, je compris ce qui n'allait pas. M'man ne nous avait pas invoqué au bon endroit ; cette zone n'était que ravage et désolace. Des bâtiments étaient effondrés, les habitations étaient éparpillés à même le sol. Je ne pouvais pas croire que c'était Konoha. Je ne pouvais pas croire que c'était mon village ! C'était tout bonnement impossible.

Mais devinez qui se trouvait en face de moi à ce moment là. Bon, certes, P'pa aussi était devant moi, mais il était bien trop petit pour que j'y fasse attention. Je parle bien sûr de Pein, chef de l'Akatsuki, en quelques sortes. Celui-ci était tombé du ciel à vive allure parmis le raz-de-marée de poussière qui nous entourait. Nous perdâmes rapidement de vue notre adversaire. Il fallait balayer toute cette poussière ! Pendant que nous cherchions du regard l'utilisateur du Rinnegan, quelque chose attira mon regard : Je portais un long manteau noir orné de flammes rouges. Ainsi, telle était la forme de mon mode Sennin lorsque j'entrais en combat. La première vision que j'eus alors était celui du Yondaime qui portait une cape similaire. Simple coïncidence, me dis-je. M'man et P'pa discutaient à côté de moi et cette dernière me confirma alors que c'était bien Konoha. Tétanisé par la peur, par l'angoisse, je ne pouvais plus bouger. Un flot d'émotion me traversa. Tout d'abord la terreur de ne plus voir mes amis m'envahit. L'ire prit ensuite le contrôle de mon corps lorsque M'man me confirma que mon adversaire était celui qui avait tué mon parrain. Pris de panique, je fis, grâce à mon Senjutsu, l'inventaire de toutes les personnes présentes qui comptaient pour moi. Sakura, Tsunade, Iruka-senseï. Tous étaient présents. Tous sauf un.

Pein : « Plus besoin de chercher on dirait. »

Les six corps de Pein apparurent alors devant moi chacun leur tour.

Tsunade : « Tu vas me le payer ! En tant que Hokage je vais mettre fin à tout ça ! »

Pein : « On dirait que la notion de douleur te parle un peu plus. ... Mais .. sache que ce n'est pas toi qui m'interesse. Celui que je veux .. »

Faisant un mouvement soudain, un des corps fit un bond vers Tsunade, tendant une main ornée d'armes vers son cou. Ni une ni deux, je disparus du champs de vision de Pein, rasengan à la main, et le plaqua contre le dos de l'attaquant.

Uzumaki Naruto : « C'est moi! »

S'écrasant alors au sol en milliers de petites pièces mécaniques, son corps avait été réduit en bouillis.

Uzumaki Naruto : « Inutile que l'Hokage de Konoha se dérange pour ces types. Vous pouvez aller boire une tasse de thé, mémé ... »

Tsunade : « Naruto ... »

Uzumaki Naruto : « Il est temps d'en finir !! Gamakichi, occupe toi de mettre mamie Tsunade à l'abri quelque part. »

Hochant sa tête, le crapaud prit Tsunade dans ses bras. En même temps, Fukasaku transféra un des clones de Katsuyu dans la poche de ma veste. C'était une bonne idée qu'elle venait d'exprimer là. Profitant du calme qui régnait à ce moment là, je posai la question qui me brûlait les lèvres ..

Uzumaki Naruto : « Je sais pas si c'est le bon moment pour ce genre de questions mais ... je suis aussi capable de ressentir le chakra de n'importe qui ... Est-ce que Kakashi-senseï est en mission loin du village ? »

Tsunade : « ... »

Uzumaki Naruto : « ... Ah ... »

Prit d'un semblait de tristesse, il fallait que je mette mes émotions de côté afin de combattre Pein. La haine qui m'animait était minime face à celle que les autres devaient ressentir. Etant descendu du crapaud, je fixai le sol, empêchant mes larmes de couler. Utilisant ce moment pour attaquer, mon adversaire invoqua un rhinocéros géant qui se contenta de foncer sur moi. Je n'avais pas du tout envie de rigoler. Levant les yeux vers la bête, j'attrapai sa corne à deux mains et l'envoya valser dans les airs, bien trop haut pour qu'il puisse survivre à sa chute. Aussitôt, deux autres bêtes invoquées par Pein foncèrent sur moi. Un loup ailé et un taureau à corne. M'ma et P'pa utilisèrent alors en même temps le Senpou – Kawazu Naki. Les ondes sonores immobilisèrent alors les deux invocations et j'en profitai pour passer à l'attaque.

Créant deux clones à mes côtés, je me mis à courir en direction de mon ennemi. Tendant mes bras en arrière, mes clones me frabiquèrent chacun un rasengan que je maintenai dans chacune de mes mains. Puis les clones injectèrent plus de chakra dedans, les transformant en Odama Rasengan que je laissai entre leurs mains. Les plaquant donc contre les invocations, celles-ci partirent dans les airs et se firent tranchées par les crapauds qui m'accompagnaient. Fonçant vers le corps de Pein qui était le plus proche, Katsuyu m'interrompit dans ma course, prévenant qu'il absorbait le Ninjutsu.

Uzumaki Naruto : « Alors place au Kawazu Kumite ! »

Esquivant le coup de lance qui avait pour but de me tranche la gorge, je mis par la même occasion un coup de poing à mon adversaire. Enfin pas exactement. Ma main passa à quelques centimètres de son visage, mais l'énergie naturelle accumulée dans celle-ci explosa et frappa de plein fouet sa joue gauche ; il fut immédiatement expulsé plus loin et mis hors d'état de nuire.
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Pein : « Je suis sûr de l'avoir évité ... »

Uzumaki Naruto : « Je vais en finir avec ma nouvelle technique ! Kage Bunshin no Jutsu ! »

Deux clones apparurent alors à nouveau à mes côtés. Tendant un bras, chacun m'aida à compacter le chakra en une sphère entourée d'un shuriken d'énergie.

Pein : « Jirayia a aussi jadis été mon maître. Il m'a aussi enseigné des techniques. Tu devrais donc comprendre à quel point notre senseï aspirait à la paix.. »

Uzumaki Naruto : « Te fous pas de moi !! Regarde ce que tu as fait .. C'est ça que tu appeles la paix !!? »

Pein : « Rends-toi sans faire d'histoire .. ta mort nous apportera cette paix. »

Uzumaki Naruto : « Je t'ai dit ... d'arrêter de te foutre de moi !! »

Ce qu'il disait me mettait hors de moi. Chacune de ses paroles agissaient comme un kunaî qu'on me plantait dans le coeur. Prenant un certain élan avec ma main, je balançai alors de toutes mes forces mon Fûton Rasenshuriken en direction de ses corps. Le rasengan entouré d'un Shuriken allait directement percuter deux de ses corps. L'un des deux attrapa l'autre et le propulsa en l'air, le tirant d'une mort certaine. Le rayon d'action du Shuriken s'agrandit alors et le corps fut pulverisé. Profitant d'un moment d'inattention, il invoqua à nouveau. Mais cette fois, ce fut une sorte de corbeau qui fonça directement sur moi. Sautant juste à temps, celui-ci se planta dans le sol où il ne frappa que la poussière et les cailloux. Aussitôt, une vague de sable se leva. Je reconnus tout de suite le Jutsu de M'ma. Profitant de la cécité de mon ennemi, je sortis de la bouche du crapaud dans laquelle je m'étais caché et utilisai le Rasenrengan, un double rasengan, que je plaquai contre le torse d'un des corps de Pein. Celui-ci tomba lourdement sur le sol, signe qu'il était bel et bien mort. Transpirant à grosses gouttes, je ne pus plus maintenir le mode Senjutsu.

Pein : « Fini le Senjutsu ... ? A moi de jouer maintenant ! »

Fonçant vers moi à vive allure, le corps principale de Pein était plutôt rapide. Attrapant le rouleau dans mon dos, je prévoyais de le dérouler rapidement afin d'invoquer un de mes clones. En attendant, le crapaud qui supportait M'man sur son dos planta un large sabre devant mon adversaire. Me mettant à courir, il fallait que je fuis la zone de combat afin d'avoir le temps de me préparer.

Fukusaki : « Lance-le par ici Naruto-chan, je m'en occupe ! »

D'un geste sec, je balançai la marchandise qui fut largement interceptée par P'pa.

Uzumaki Naruto : « Amène-toi ! »

Une longue séance de Taijutsu débuta alors ; Esquivant ses coups et contre-attaquant, j'avais de plus en plus de mal à tenir la cadance. Gamabunta me demanda de m'écarter, ce que je ne fis pas. J'avais bien trop peur de le blesser avec mon Rasenshuriken une fois transformé. Sautant alors dans le tas, il plaqua son sabre sur nous deux. Bien sûr, le coup ne me toucha pas mais obligea Pein à reculer.

Fukusaki : « Et de un ! Annule ta technique ! »

Le clone explosa alors en fumée et je sentis immédiatement le mode Sennin revenir. Explosant la lance noire qu'il tenait en main, je réussis à décocher un formidable coup de pied qui explosa la tronche de mon ennemi. Je préparai alors immédiatement un second Rasenshuriken que je balançai sur le corps de Pein encore à terre. Malheureusement, le corps que j'avais mis à terre avant s'interposa et aspira mon Jutsu. Comment était-ce possible ? Il était pourtant mort ! Tournant la tête, je vis alors une tête sortir du sol. Une sorte de monstre bizarre possédant les même yeux qu'eux. Ce devait être lui qui réssucitait tout le monde. Voilà pourquoi c'était le corps le plus en arrière dans leur formation. Préparant un Rasenrengan, je plaquai ceux-ci contre le sol afin de former une sorte de fumigène. La fumée entoura alors la zone, empêchant mon ennemi de voir correctement. Utilisant un clone que je transformai en Rasenshuriken, je balançai celui-ci contre mon ennemi. Sortant de la poussière comme une surprise d'un cadeau, Pein se fit largement avoir. Mon clone se remétamorphosa alors à nouveau et plaqua le corps qui absorbait le ninjutsu au sol. Aussitôt mon second Rasenshuriken s'extirpa de la fumée et fonçait vers le corps principale de Pein. C'est clair que ma tactique avait bien fonctionnée !

Uzumaki Naruto : « Evite ça pour voir ! Je t'ai bien eu ! »

Soudainement, une onde de choc sortit de son corps et annhila mon Jutsu. Etait-ce le pouvoir qui avait si facilement rasé Konoha ? Apparemment celui-ci ne pouvait s'activer que toutes les X minutes. Ce qu'il n'avait pourtant pas prévu, c'est que le vrai "moi" était passé par les airs ! Retombant alors sur son corps qui pouvait réssuciter avec un Rasenrengan, j'explosai celui-ci contre le sol. Sautant immédiatement contre son corps principale, je fus néanmoins repoussé par la même onde de choc qu'avant. Je m'étais donc trompé ; il pouvait l'utiliser quand il le voulait. Katsuyu m'expliqua ensuite le principe de cette technique. Apparemment plus il la rendait puissante, plus il avait besoin d'attendre avant de l'utiliser. D'après ses dires, cinq secondes suffisaient à ce qu'il en retrouve l'usage après uen avoir usé. Les trois crapauds géants qui s'étaient, entre temps précipités sur lui furent tout de suite éjectés par la même technique. A présent, quatre de ses corps étaient K.O, mais il m'en restait deux à contrer. L'un absorbant le Ninjutsu, l'autre étant le principal. Il tendit alors une main vers moi et je me sentis comme aspiré par celle-ci. Je fus alors immobilisé par son second corps qui en profitait pour absorber mon chakra. Ainsi, il pouvait aussi vider ses victimes de son énergie ! Laissant alors le Chakra couler de mon corps au sien, j'abandonnai toutes mes forces pour les lui céder. Il ne fallut que quelques secondes pour que celui-ci se change en crapaud de pierre. En attendant, étant immobile, j'avais pu emmagasiner à nouveau de l'énergie naturelle. Brisant alors ses bras par la simple force, j'étais à présent libéré de mon étreinte. Il ne restait plus qu'un ennemi – et sûrement le plus redoutable de tous – en face de moi.

Il tendit alors à nouveau son bras, mais pas vers moi. Papy fut aussitôt attiré vers le Pein en question . Sautant immédiatement pour le sauver, j'avais réagit un poil trop tard puisque la lance de mon ennemi venait de le transpercer de part en part. Après avoir hôter la vie à Jirayia, il fallait qu'il s'en prenne au reste de sa famille ! Je sentis tout de suite la haine monter en moi et fonçai tête baissée et poing levé vers lui. Pris de court, il me lança P'pa dessus et en même temps m'attira à l'aide son Jutsu. M'attrapant par la gorge, il me plaqua par terre. Prêt à me relever, l'envie disparut lorsque je sentis ses lances se planter dans mes mains. Accroché au sol, j'étais à présent immobilisé.

Pein : « Kyuubi, vas-tu enfin rester tranquille ? »

Uzumaki Naruto : « Qui es-tu !! Dis-moi qui tu es bon sang !! Pourquoi fais-tu ça ? »

Hors de moi, à défaut de pouvoir me défouler sur lui, j'hurlais tout mon ire, espérant en apprendre plus sur ses motivations. Me racontant alors une partie de son passé, j'arrivai à comprendre ses motivations ; mais pas son plan. Pour lui l'entière soumission du monde instaurerait la paix. Et ma mort en faisait partie. Prêt à me défendre, il me prit de court et planta d'autres lances dans mon corps. Je sentis alors une douleur vive et constante déferler en moi ; le chakra de Pein se répendait dans mon corps tel un poison qu'on administrait à son adversaire. M'man se mit alors à crier ; elle hurlait comme elle ne l'avait jamais fait, me disant de ne pas abandonner. Elle tentait de me faire reprendre espoir mais ça n'avait pas marché. Il fallait que je le tue, mais à présent j'étais pieds et poings liés. Tendant un main vers elle, il l'attira à nouveau. Non, je n'étais pas prêt à voir autant de gens mourir pour moi ; je n'étais pas prêt à voir ma famille disparaître pour moi ; et je n'étais pas prêt à voir Hinana débouler pour le frapper.

Hyûga Hinata : « Je t'interdis de toucher à Naruto ! »

Uzumaki Naruto : « Sauve toi Hinata, tu n'es pas de taille à ... »

Hyûga Hinata : « Il fallait que je vienne. Je suis là parce que j'en ai envie. J'ai toujours été une pleurnicharde abandonnée, faisant les choses qu'il ne faut pas faire ... Jusqu'à ce que tu me montres le chemin à suivre Naruto-kun. J'ai marché dans tes pas dans l'espoir de te rattraper. Si j'ai changé c'est grâce à toi ! Grâce à ton sourire ! Voilà pourquoi je suis prête à mourir pour te protéger !! Parce que je t'aime ... de tout mon coeur, Naruto !! »

Impossible. C'était tout bonnement impossible. Cette fille qui restait toujours dans l'ombre de ses alliés. Cette fille qui ne serait-ce que pour un sourire s'évanouissait. Cette fille qui ne cessait de m'éviter m'aimait ! Tremblant de tous mes membres, je ne pouvais rien faire. Je la vis alors se battre avec un tel acharnement que j'en fus choqué. Mon coeur ne faisait plus ce que je voulais ; il s'emballait, battant de plus en plus vite. Elle se fit bien sûr repoussée sans le moindre effort.

Uzumaki Naruto : « Attends !! »

Pein : « Voilà, c'est exactement ainsi que mes parents sont morts .. tués sous mes yeux par des ninjas de Konoha comme toi ! C'est à cause de l'amour que les sacrifices sont nées ... et qu'on peut ressentir la douleur ! »

C'était comme un couteau qui venait de me transpercer le coeur. Abandonnant toute civilité, me laissant tomber dans les méandres de mon inconscient, je laissai mon corps se faire dominer par le côté bestial de ma personnalité. Et pendant que Kyûbi s'emparait de mon corps je me laissai tomber dans un profond puit noir où régnait une étrange sérénité.