Cela faisait maintenant quelques jours que la révolution était terminée, les Sunajins étaient reparties chez eux afin de guérir leurs blessures. Chujiro était dans le bureau, un jeune genin sortait à l’instant même de la pièce. Il venait de lui confier la mission de constater les dégâts qui avaient étés fait dans Kiri et d’estimer le prix des réparations. Cela allait encore coûter cher à Kiri qui n’avait déjà pas beaucoup d’argent. Mais le plus étrange était que, Chujiro donnait les missions ? En effet, il avait été nommé Mizukage à titre provisoire le temps que le Conseil ne décide du prochain Mizukage en titre. Il n’avait pas vraiment confiance en lui-même dans se poste mais donnait le maximum pour pouvoir restaurer l’honneur du village qui lui était dû. Il sortait du bureau et allait faire un tour dans le village de la Brume. Il se rappelait qu’il n’y avait pas si longtemps de cela, il devait faire profil bas et ne surtout pas se montrer au regard des gens sous peine d’évoquer des soupçons sur la révolution. Son petit voyage à Suna n’avait pas été de tout repos puisqu’il devait négocier un traité de paix avec Suna. L’arrivée de Kumo en plein milieu de la guerre avait quelque peu surpris Chujiro surtout lorsque Darui était venu le voir pour lui annoncer qu’ils étaient de son côté. Mais le combat contre le Mizukage avait été vraiment impressionnant. Le nouveau Mizukage ne pouvait que remercier son épée d’être là car il savait très bien que sans elle il n’aurait rien pu faire. Il n’était même pas sûr que cela soit grâce à lui et que personne ne l’ait aidé lors du combat. Envoyer quelques kunai ou shuriken furtifs ne devait pas être une tâche si difficile que ça. Il ne savait pas ce que devait faire un Kage, c’était la place la plus importante d’un village, c’était une chose qui ne pouvait être prise à la légère comme certains l’avaient fait avant lui. Ce qui était d’ailleurs le motif pour lequel Chujiro avait fait la révolution contre l’ancien Mizukage. Une chose était sûre, c’était que Chujiro pensait qu’il n’allait pas rester Mizukage, il se trouvait bien trop faible pour cela. Personne ne voudrait d’une personne comme lui qui était si faible pour protéger le village. Mais alors qu’il se promenait dans Kiri, il croisa une personne qu’il ne s’attendait pas à voir. Un Sunajin était resté à Kiri mais personne ne savait pourquoi, personne n’était au courant même. Il s’arrêta devant lui. Le regardant, il ne savait que dire. Une fois de plus la timidité avait prit le dessus. Mais le genin de Suna semblait avoir vu que Chujiro souhaitait lui parler mais qu’il n’osait pas prendre la parole, donc pour lui éviter d’être gêner, il prit la parole le premier :
- Vous vouliez quelque chose monsieur ?
Chujiro en fut étonné d’un tel respect. Lui qui avait tant été habitué à être rabaissé par Ao, c’était d’ailleurs sûrement cela qui avait fait que le jeune homme était maintenant si peu sûr de lui-même et qu’il était timide, car Ao l’impressionnait. Mais maintenant qu’il avait une fonction importante dans le village, la timidité devait passer au second plan pour que le fait qu’il ai une position très importante dans le village prime et qu’il fasse bien son travail.
- Je me demandais ce que vous faisiez encore dans notre village. Les habitants de votre village sont parti quelques temps juste après la fin de la guerre.
- Comment ça parti ? Ils ne m’ont même pas attendu ?
Chujiro n’eut même pas le temps de lui répondre que le jeune homme était parti. Il fallait dire qu’il n’avait pas grand-chose à prendre pour rentrer à Suna. Enfin ce qui avait surtout étonné Chujiro, c’était que le jeune homme n’avait pas prit de provision alors qu’il y avait quand même plusieurs jours de route entre Suna et Kiri. Il avait pratiquement fait la moitié du tour du village et pourtant presque personne ne lui avait demandé son aide. Cela l’étonna fortement puisqu’il se souvenait très bien que lorsqu’il faisait les tours du village avec Mei, beaucoup de gens lui demandaient des conseils et autre. Peut-être que les gens trouvaient qu’il n’avait rien à faire à la place du Mizukage, ou bien qu’il était trop jeune pour pouvoir donner de bons conseils. Il en doutait lui-même alors pourquoi les autres gens auraient confiances en lui ? Toute sorte de questions comme celles-ci lui venaient en tête. Il faisait semblant d’aller bien, mais il ne savait que penser. Il n’était pas sûr qu’il ne soit là que pour combler un trou manquant ou bien si cela était vraiment pour des compétences que lui-même n’arrivait pas à déceler chez lui. Il avançait toujours dans Kiri tout en pensant à la révolution. Toutes ses personnes qu’il n’avait pas prévues et qui pourtant étaient venu l’aider ce qui n’était pas pour lui déplaire. Il avait bien sûr prévu Yuugiri Kyuusei et le village caché du Sable avec qu’il avait conclu une future alliance en échange du fait de ne plus être recherché par le village comme un déserteur. Ce qui avait bien sûr facilité la vie de Chujiro qui n’avait pas du tout envie d’aller à sa poursuite et de le combattre dans le village qui le protégeait. Suna avait une forte défense pour les attaques au sol, mais les attaques aériennes étaient beaucoup plus difficiles à contrôler que les attaques au sol. Il y avait aussi Kumo qui était venu l’aider. Kumo qui était l’un des plus puissants villages à l’heure actuelle, ce qui était le plus impressionnant chez eux, était leur incroyable île qui leur permettait de se cacher quand bon leur semblait. En fait cette île pouvait se déplacer puisqu’il s’agissait en fait d’une tortue géante, ce qui facilitait le déplacement. Sûrement que cela faisait de Kumo un grand village. Sans compter sur les grands shinobis qui se trouvaient là-bas, puisque Darui maîtrisait une affinité qui était de loin une affinité très rare puisque seule le Sandaime Raikage qui était le père de l’actuel Raikage possèdait cette affinité. Il s’agissait d’une foudre noire extrêmement puissante. Une chose était sûre, Chujiro ne voulait surtout pas se retrouver en face de l’un des gardes du corps du Raikage puisqu’il ne faisait pas le poids. Pour lui, même un académicien pouvait le battre. Il se trouvait nul à un tel point que personne ne pouvait l’imaginer. Pourtant, cela ne l’empêchait pas, lors des combats, d’oublier tout cela et de combattre au maximum de sa force. Il n’en était pas à sa première fois où cela lui faisait ça. Il y avait déjà eu la première fois où il était garde du corps de Mei qu’il avait du tuer plusieurs personnes qui en voulait à sa vie. Mais Chujiro, dans la révolution se souvenait surtout de son combat contre l’ancien Mizukage, c’était un combat infernal, on aurait pu appeler cela un « combat au sommet » tellement il était épique. Chujiro avait réussi, il ne savait pas comment à défaire un Mizukage, ce que personne d’autre des sept épéistes légendaires de la dernière génération n’avait réussi à faire. C’était une chose qui ne pouvait pas être comparé puisque le Sandaime Mizukage était un jinchuriki qui maîtrisait très bien son bijuu. En effet, c’était la raison pour laquelle Chujiro avait récupéré Hirame Karei, en effet, lorsque les sept épéistes avaient tentés le coup d’état contre le Sandaime Mizukage, ils avaient étés repoussé. Le maître du jeune garçon, en fuite, avait emmené le dernier possesseur en date d’Hirame Karei avec lui afin qu’il ne soit pas tué puisque même les élèves des épéistes devaient être tués. C’était une chose qui était très étrange que Chujiro ait su directement se servir d’Hirame Karei, il fut d’ailleurs le seul des élèves des épéistes à rester en vie. Ce qui lui faisait aussi un poids sur le cœur puisqu’il aimait bien ses camarades. Il fallait dire qu’ils avaient un entraînement rude mais qui était utile. Chujiro savait qu’il aurait pu devenir un grand ninja si son maître n’était pas mort. Le seul épéiste qui était resté en vie était Kisame Hoshigaki pour s’être allié en secret à Madara Uchiha qui contrôlait le Sandaime Mizukage dans l’ombre pour avoir une armée qui ne faisait que ce qu’il voulait. C’était un homme qui était rusé, mais depuis ce temps là, tout les gens de Kiri faisaient très attention à qui gouvernait. C’était une chose qui était plutôt normal d’après Chujiro qui lui aussi se méfiait de qui était au pouvoir, mais pas cette fois-ci puisqu’il s’agissait de lui-même. La seule chose qu’il pouvait trouver à redire au Conseil, était qu’ils mettaient un peu trop de temps à se décider à son goût. Il n’aimait pas vraiment être à une position où il savait qu’il pouvait être viré à tout moment. Il avait l’impression d’être juste un pion que l’on manipule et qui dès que l’on en a trouvé un meilleur, on le vire afin de mettre le mieux à la place de celui-ci. Une fois retourné à son bureau, Chujiro attendait, il ne savait pas quoi mais il attendait. Sûrement une réponse du Conseil qui avait décidé qui était le futur Mizukage.