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Reino Kiri no Shinobi
Nombre de Messages : 11
Nindô : Le voir sourire.
Date d'inscription : 29/01/2011
Passeport Ninja
Grade: Jônin
Points d'Expérience:
    (50/1000)
Techniques:
 |  Sujet: Keichi Reino Dim 20 Fév - 13:47 | ![]() |  Nom : Keichi
Prénom : Reino
Âge : 21 ans
Sexe : Masculin
Village demandé : Kiri
Affinité(s) choisie(s) : Raïton, Suiton
Grade souhaité : Juunin
Avez-vous lu les règles ? Validé By Mad' !
Techniques :
Suiton
- Suiton Suishuu Gorugon
- Suiton MizuKamikiri
Raïton
- Raïton - Jibashi Ri
- Purazuma Booru
- Raijian
Description physique : Je suis canon, bien sûr ! Ah, vous voulez dire objectivement ? Alors, déjà j'ai des cheveux magnifiques ! Oups... J'ai pas l'habitude d'être objectif. Bon. Je suis un rouquin, et en plus j'ai les cheveux longs. Et qui ont tendance à se rebeller quand j'essaye de les coiffer, donc je me contente de vaguement les attacher la plupart du temps. J'ai les yeux qui oscillent entre le bleu et le gris, il me semble. En tout cas, la dernière fois que je me suis regardé dans un miroir, ils étaient plutôt bleus. Bon pour le reste du visage, je vais vous éviter une description détaillée. Quelqu'un s'intéresse à la forme de mon nez, peut-être ? Parce que moi, je suis incapable de vous en faire part. Ah, en revanche j'ai des marques sous les yeux, deux traits rouges orangés que je me suis fait tatouer sur un coup de tête quand j'étais gosse. Comme ça au moins, je suis reconnaissable ; et esthétiquement parlant, c'est pas mal. Et sinon, je porte souvent des lunettes teintées pour... Euhm, hé bien en réfléchissant, je ne vois même pas pourquoi, disons que c'est une habitude. Elles sont plus souvent dans mes cheveux que sur mon nez, de toute façon. Dernière chose en ce qui concerne mon sublime visage, je porte un anneau d'argent à l'oreille gauche. Ça, c'était le coup de tête de mon adolescence, mais je ne le regrette pas non plus.
Alors, le reste maintenant. Je ne suis pas très grand, un mètre soixante-quinze tout au plus. Assez svelte, voir un peu trop mince – et pourtant, je ne vous dis pas tout ce que je mange. Du coup, je suis relativement agile, mais pas franchement musclé. Enfin, me prenez pas pour un mec tout frêle non plus ! C'est plutôt bien quand mes adversaires me sous-estiment, ça me donne l'avantage de la surprise, mais ça reste vexant. En plus, il parait que j'ai la peau pale, donc je suppose que j'ai l'air totalement anémique. Enfin, ça m'empêche pas de vivre ; ce n'est pas comme si j'accordais énormément d'importance à mon physique. D'ailleurs, ça doit se ressentir au niveau des fringues. En général, je suis habillé sobrement : chemise blanche, veste et pantalon noirs. Ou débardeur à la place de la chemise si je risque d'avoir à combattre. Au pire des cas, une chemise, ça s'enlève. Bon jusque là, on pourrait croire que j'ai des habits plutôt classes non ? Sauf qu'en réalité, mes chemises ont la fâcheuse tendance d'être froissées, et pas qu'un peu, et d'après ce qu'on dit ça me donne l'air négligé. Ça, je veux bien le croire, mais qui a du temps à perdre pour plier des chemises ?
Pour parler de l'allure générale... Honnêtement cette fois, je pense être plutôt beau mec. J'ai peut-être un paquet de défauts si on me détaille, mais la vue d'ensemble est honorable. Et puis j'ai un sourire ravageur, à ce qu'on dit. Une démarche incertaine, aussi. Enfin ça, c'est quand je suis fatigué ou bourré – d'accord, ça arrive relativement souvent, mais quand je suis en mission, je sais me tenir. Je dois quand même préciser que si je passe le plus clair de mon temps à dormir ou à déconner, lorsqu'il faut être sérieux je suis une toute autre personne. En fait, contrairement aux ninjas en général, je suis naturellement décontracté, et je me concentre lorsque nécessaire. Ça m'évite des dépenses d'énergie inutiles, mais ce n'est pas toujours vu d'un bon œil par les autres, ça. Ah et sinon, j'ai tendance à me cogner un peu partout, donc j'ai souvent la peau couverte de bleus. Ça me donne un air viril ! Non je déconne, ça fait plus pitié qu'autre chose, m'enfin... Encore une fois, ça ne m'a jamais empêché d'être un bon ninja en temps voulu. Mais je dois admettre qu'en dehors des missions, j'ai pas franchement l'allure d'un shinobi ; et si je me croisais, je ne me confierais pas de mission – mais quoiqu'il en soit, j'ai déjà fait mes preuves.
Description psychologique : J’ai tellement de mal à me décrire objectivement – et surtout, j’ai tellement la flemme de le faire – que je vais vous recopier ce que j’ai lu dans le journal intime d’une fille, un jour. Apparemment, elle était amoureuse de moi. Et pas de chance pour elle, je suis tombée sur ses écrits par hasard – faut dire qu’elle n’était pas vraiment douée, pour oublier son carnet dans un bar. Surtout dans celui ou je bosse. En tout cas, je trouve enfin une utilité à l’avoir récupéré !
[...] Reino... Je sais qu'il est spécial, que ce n'est pas vraiment le genre de garçon auquel je devrais m'intéresser. Mes amies me le disent tout le temps, elles racontent qu'il n'est pas sérieux, que c'est un raté, un vrai glandeur qui ne fait rien de sa vie. Que c'est un imbécile heureux, un soulard et j'en passe. Parfois, je me dis qu'elles ont raison. C'est vrai, objectivement Keichi Reino est loin d'être le mec parfait. Il travaille dans un bar – c'est d'ailleurs là ou je me trouve pour écrire – et en général, il ne fait pas que servir l'alcool. Il rentre à pas d'heure et du coup, il se lève quand le soleil est déjà à son Zénith, ce qui n'en fait pas franchement un shinobi assidu. Mais moi, je sais qu'il vaut mieux que ça. C'est vrai, je ne l'ai jamais vu échouer à une mission, il réussit toujours à s'en tirer avec plus ou moins de brio, il est efficace ; ça ne peut pas être un véritable raté. Et surtout, je sais qu'il n'est pas aussi idiot qu'on peut le penser. Il peut faire preuve d'intelligence, je pense seulement qu'il... a la flemme. D'accord, je dois admettre qu'il est terriblement flemmard. Mais il a tellement de qualités pour compenser ! En dehors des matinées ou il a été obligé de se lever pour une raison inconnu, il est toujours de bonne humeur. Vraiment, on ne peut pas être triste avec lui à côté ! Il a l'air totalement nul pour consoler les gens, pour trouver les bons mots, mais il a un petit quelque chose qui fait qu'il peut vous rendre le sourire rien que par sa présence. Enfin, je crois... Je ne pense pas être la seule à qui il fait cet effet. C'est quelqu'un de très sociable, il connait presque tout le village et a toujours un mot – ou une connerie – à dire à chaque personne. Reino, il est vraiment cool.
Cependant... J'ai peur de ne jamais réussir à construire une relation avec lui. C'est vrai, il est gentil avec moi, mais c'est le cas avec tout le monde. Et là vient le problème : Reino fait très peu de distinction. Hormis un certain Keichi Suzaku, un de ses vagues cousins, je ne lui connais pas de véritable ami. Il s'entend bien avec tout le monde, et il se contente d'ignorer les gens qui ne l'aiment pas, mais on a toujours l'étrange impression qu'il n'est attaché à personne. Il vit seul, et il n'est jamais resté très longtemps avec une fille ; rien n'a l'air de l'atteindre. Je crois que malgré sa sympathie, sa compagnie agréable, au fond il est distant. Reino, il ne se confie jamais. Peut-être qu'il n'a rien à confier, mais ça donne surtout l'impression qu'il a des trucs à cacher. Je suis incapable de dire si c'est le cas, ou si c'est juste un sentiment diffus sans fondements, mais j'ai toujours trouvé qu'il y avait quelque chose d'étrange dans sa bonne humeur constante. Et pourtant, je ne crois pas qu'il ait déjà vécu quelque chose de dramatique, alors il peut très bien être véritablement heureux. D'ailleurs, je ne crois pas que les autres aient cette impression étrange avec lui. C'est peut-être parce que je suis amoureuse, et donc subjective... Mais et si c'était simplement parce que moi, je fais attention au moindre de ses gestes ?
C'est pas trop mal, comme portrait psychologique ; cette fille a dit l'essentiel. Elle devait vraiment m'observer, pour en savoir autant sur moi ! Quoiqu'il en soit, je vous confirme une chose : aucun véritable drame n'a marqué ma vie, vous pourrez le constater lorsque je vous raconterais mon histoire. Mais elle a raison, je suis... distant en quelque sorte. Bien que je sois agréable avec tout le monde, je suis en effet peu attaché à tous ces gens ; et je crois que leur mort ne me toucherait pas. Et alors ? Il faut bien être capable de tuer sans remords, si l'on veut être un ninja efficace. Je ne pense pas être insensible pour autant... Mais ce sont des choses qu'il vaut mieux cacher lorsqu'on veut être sympathique, n'est ce pas ?
Histoire : Franchement, comparé à certains traumatisés de la vie, j’ai une histoire plutôt banale, et je m’en plains pas. Gosse, j’avais pas mal de copains, malgré ma rousseur. En fait, y a pas beaucoup de jeunes enfants qui détestent les roux, même chez les Keichi. On commence à leur laver le cerveau, bien sûr, mais ils sont vraiment trop jeunes, ils pigent quasiment pas ce qui se passe. Et comme en plus j’attirais les foules… okay, j’étais vachement social et du coup les autres gamins aimaient bien trainer avec moi. Pour être tout à fait honnête… C’étaient pas vraiment des amis à mes yeux. Plus comme euh… une cour ? Ouais. Des enfants de mon âge autour de moi, avec qui je m’amusais, et pas grand-chose de plus.
Et puis un jour j’ai rencontré complètement par hasard un gosse que j’avais jamais vu. Un autre rouquin du nom d’Axel - c’est comme ça qu’il s’est présenté à moi, en tout cas. J’avais huit ans, et je lui donnais exactement mon âge, mais sur ce coup là j’avais tout faux puisqu’il était de deux ans mon cadet. Six ans, donc. Nan mais, pensez-y : un enfant de six ans, normalement, ça se voit qu’il en a pas huit ! Enfin, il me l’a pas caché et ça nous a pas empêché de devenir amis. Ouais, parce que là c’était vraiment un ami. C’était pas comme avec les autres enfants, là j’avais vraiment envie de le connaitre et de partager des trucs avec lui. On est restés ensemble comme des siamois pendant six mois. Il venait pas de Kiri, ça se voyait. On se retrouvait toujours au même endroit, dans un coin du domaine des Keichi assez peu surveillé, histoire d’avoir la paix. Et puis un soir, au bout de ces fameux six mois, un homme super bizarre est arrivé, et il lui a fait « Viens, Suzaku »… Hey, j’ai essayé de prendre une grosse voix pour vous mettre dans le ton, là. Et Axel l’a suivit l’air renfrogné. Après, je l’ai tout bonnement plus revu. J’étais super déçu.
Enfin, j’ai pas eu le temps de m’ennuyer, parce que c’est vers mes dix ans que la notion de bâtard est entrée dans ma vie. Voyez-vous, ma mère n’était pas une Keichi, alors que mon père oui. Donc papounet avait engendré un gosse avec une étrangère. Oui parce que, chez les Keichi, ceux qui viennent pas du clan sont carrément des étrangers, d’une nationalité différente. Et dans ce clan de xénophobes, je vous jure que c’est vraiment hyper mal vu de se marier, et surtout d’avoir un enfant avec une étrangère. Ca faisait donc de moi un bâtard. Et en plus, j’étais roux ! Bref, ma mère a été complètement jetée du clan, et mon père l’a suivie, forcément. Moi ? Oh, non, moi je suis resté sur place, tout seul dans la neige… Bien sûr que je suis parti avec eux ! On a vécu quelques semaines hors du domaine Keichi. J’avais environ neuf ans, à ce moment là, donc je pigeais parfaitement l’idée de rejet, et tout ça, mais je n'en captais pas vraiment l’importance. Et c’est là qu’un phénomène paranormal s’est produit ! Okay… j’exagère. Mais à peine : le porte parole des Keichi est venu à la maison prendre le thé et, tout à fait accessoirement, demander à mes parents de revenir dans le domaine. Figurez-vous que mon père, à lui tout seul, rassemblait quinze pour cent du chiffre d’affaire annuel du clan ! Quant à ma mère, bah, d’une elle suivait mon père, normal, et de deux elle était bosseuse et humble, donc finalement ils l’ont tolérée. C’est ainsi qu’en plus d’être un sale roux, je suis devenu un sale bâtard roux ! Ben oui je rigole… Franchement, pour moi, ça tient du ridicule !
Bon… Après, durant les cinq ans qui ont suivi, il s’est pas passé grand-chose. Ah, si : mes amis, je les trouvais plus facilement à l’extérieur du domaine. Mais sinon, rien n’a vraiment bougé… Ah bah si, j’suis trop con ! Je suis devenu aspirant ninja ! C’était pas trop dur, je devais enter dans l’académie ninja et écouter en classe. Pourquoi j’ai fais ça ? Attendez, c’était soit ça soit je suivais les traces du reste de la famille et devenais commerçant ! Nan mais vous m’avez bien regardé ? Dès que j’ai compris ça j’ai foncé à l’académie ! J’avais quoi… Dix ans à l’époque ? J’étais plutôt vieux, et je vous l’cache pas, légèrement tire-au-flanc. Donc la première année, j’ai pas essayé de passer l’examen Genin. La deuxième, je me préparais à le faire, quand un évènement majeur s’est catapulté dans mon quotidien tranquille. J’avais douze ans tout juste. Bref, je me baladais dans la rue, et là une Keichi me saute dessus, et me parle d’un gars adopté par le clan. J’en avais entendu parler - vous pensez bien qu’une adoption, c’est contraire aux principes fondamentalement xénophobes des Keichi - mais j’avais viré l’info de mon cerveau. Alors quand la gamine m’en a reparlé (Midori… je crois que c’est ça), j’ai été super curieux, et j’ai voulu rencontrer le fameux Suzaku. J’ai pas tilté de suite à ce prénom. Bref. Elle m’a emmené chez elle, et là, devinez qui j’ai rencontré à nouveau, tranquillement assis sur son lit après quatre ans d’absence totale ? Comment ça vous devinez pas ? Axel, bien sûr ! On a pas pu parler tout de suite parce que sa frangine - adoptive - voulait absolument me poser des questions, mais on s’est pas privé le lendemain. Il entrait lui aussi à l’académie (il avait dix ans, du coup). Alors, vu que j’étais pas encore passé Genin, je me suis dit que j’allais l’attendre ! Et c’est ce que j’ai fait. J’ai passé deux ans de ma vie à glander comme c’est pas permis. Pendant la deuxième année, il y a eu un genre de heurt avec mes parents. On s’est violemment disputé, puis on a parlé, on s’est re-disputé… Et puis j’ai eu une idée brillante ! On a passé un accord, et celui-ci tient encore aujourd’hui : ils me payent le loyer d’un appart - je rappelle qu’ils sont pleins aux as… Ah, je l’avais pas dit ? - et je me cassais sans demander mon reste. Je devais aussi me débrouiller pour la bouffe. Ni une ni deux, j’ai pris mes cliques et mes claques et je me suis barré. L’appartement en question, c’était pas de la gnognotte : un petit duplex sympa, déjà aménagé, pas de vis-à-vis (ou alors j’ai jamais remarqué). J’avais quatorze ans. Bon, après je suis devenu Genin, avec Axel, et avec l’argent des missions - il me laissait sa part, le couillon ! - plus des p’tits boulots, je me maintenais la tête hors de l’eau pour la bouffe.
Tiens, en parlant de ça… Mon tout premier taff, c’était dans une pizzeria. J’étais serveur. Et ça me soulait tellement ! Nan mais bordel, me faire limite siffler par les clients… J’ai présenté ma démission au patron le jour où il a pris la décision de me virer. Marrant, nan ? Bref. Après, comme il savait comment je vivais et qu’il m’aimait bien - je suis doué pour faire en sorte d’être apprécié - il m’a filé assez de bouffe pour tenir une bonne semaine. A peu près le temps qu’il m’a fallu pour retrouver un boulot. Et le glacier aussi s’y mettait, il me laissait de la crème et du beurre… N’empêche que grâce à lui, j’ai pu me faire des tartines au p’tit dèj, au lieu de bouffer de la quatre fromages dès le réveil ! Enfin, après, je suis devenu barman… Ouais, barman à seize ans, c’était limite pas crédible. Enfin, j’ai gardé ce taff là et je m’y plait bien - on se demande pas pourquoi - donc tout baigne.
Oh, merde, il y a un truc dont je vous ai pas parlé. Mes copines… La toute première, c’était une Keichi. On s’est rencontrés juste après que j’ai emménagé seul dans mon duplex. J'avais donc quatorze ans. C’était une blondinette, comme tous les Keichi (oui, tous les Keichi sont blonds), et elle était vraiment facile à vivre… Jusqu’à ce jour fatidique. Bon, sinon ses parents pouvaient pas me supporter, forcément. J’étais le bâtard roux, souvenez-vous, mais c’était pas que ça. Elle était plus jeune que moi, déjà, et en plus elle était super sérieuse, alors que moi… bah j’en foutais pas une, quoi, je m’étais barré de chez moi et je vivais comme un prolo (à leurs yeux de riches, en tout cas). Je suis assez vite devenu leur bête noire. Oui, donc, ce jour fatidique. On rentrait d’une mission, Axel et moi, et comme d’habitude, on s’était retrouvé sur la terrasse du glacier, à manger des glaces à l’eau de mer. On faisait ça à chaque retour de mission, juste histoire de décompresser un peu et passer du temps ensemble. Et puis comment je pouvais prévoir que ma copine, en fille super attentionnée, m’ait préparé le repas - elle avait un double des clés de chez moi - et m’attende patiemment ? En plus, pile ce soir là, on avait pris tout notre temps. Résultat, elle est partie à ma recherche, et quand elle m’a trouvé, pépère, installé à la terrasse en compagnie d’Axel, elle… bah elle a piqué une crise de jalousie. Un vrai scandale en public. Elle qui était si gentille habituellement, je la reconnaissais à peine. Et le pire, c’était que je me sentais même pas coupable. Enfin, je me suis quand même platement excusé, histoire de pas passer pour le dernier des salauds, et on est rentrés chez moi, sans Axel du coup. Assez rapidement, elle s’est mise à faire ce genre de crises, majoritairement en privé, de plus en plus fréquemment. Comme quoi j’étais censé être avec elle, qu’on était un couple, que c’était pas normal que je la délaisse comme ça pour mon meilleur ami, qu’elle avait l’impression d’avoir moins d’importance que lui à mes yeux - ce qui m’a fait réfléchir au fait que c’était bien possible - et ça a duré des mois. Jusqu’au jour où j’ai dû lui expliquer que c’était plus possible. On a cassé, et ses parents m’ont définitivement haït le soir où elle est rentrée chez eux en larmes. Note : plus jamais de copine du clan. Finalement, j’en ai eu pas mal, des nanas, mais globalement ça se terminait toujours pareil. Enfin, avec plusieurs on a rompu de manière plus douce, réfléchie et approuvée des deux côtés, et on est restés en bons termes après. Mais elles m’ont toutes reproché de les délaisser pour Axel. Pourtant, lui aussi il a eu des nanas de son côté. Et franchement, ça me plaisait pas trop. En réalité, j'aimais pas le voir avec des filles. Elles me paraissaient toujours trop quelque chose, mais le plus souvent ça se résumait par : trop envahissantes. Elles pompaient limite sur mon espace vital, quand elles venaient avec nous… Enfin, lui non plus il en a pas gardé une plus de trois mois, alors je me sens un peu moins con.
Bon, j’crois que pour ce qui est de mon histoire on est bon. Donc comme je le disais au début, j’ai eu une vie plutôt banale, jusqu’ici, et je vais pas m’en plaindre. Après, on sait pas ce que l’avenir nous réserve, mais je vois pas pourquoi les choses changeraient du tout au tout maintenant.
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Reino Kiri no Shinobi
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| | Sujet: Re: Keichi Reino Mer 23 Fév - 9:06 | ![]() | Voilà le test RP =) Comme je me sers beaucoup de son personnage, j’ai demandé à Suzaku/Axel son accord (et je l’ai eu, bien évidemment !)Un son absolument abominable me tira de mon sommeil. Sans doute mon réveil… Sans me donner la peine d’ouvrir les yeux, je le cherchai à tâtons pour l’éteindre, mais ne le trouvant pas, je le laissai sonner. C’est alors que quelque chose bougea à côté de moi, me bousculant et m’effleurant à plusieurs reprises.
« - T’es chiant, t’aurais pu l’éteindre… »
Pas besoin d’ouvrir les yeux, je savais qui était là. Il y eu un petit blanc.
« - Reino, bouge
- Hummmmm…
- Allez, on est convoqués
- Hummm !
- Si tu te bouges pas, je te pousse du lit. »
C’aurait pas été très compliqué, le dit lit étant conçu pour une seule personne. Péniblement, je me redressai, puis j’ouvris les yeux avec un soupir à fendre l’âme
« - Axel, t’es trop cruel
- C’est ça ! »
Je finis par me lever. A chaque fois qu’on avait une mission, Axel le faisait valoir auprès de sa famille - particulièrement de sa chère mère, Ayame, qui l’agressait tous les matins à l’aube en guise de réveil - pour pouvoir passer la nuit chez moi. Au début j’en voyais pas l’intérêt puisqu’on se levait quand même à l’aurore, mais il m’avait dit qu’il y grattait une heure et demi de pionçage, alors j’approuvais à fond.
Bref, une fois habillés, après avoir petit déjeuné et terminé de préparer notre matos, on se mit en route vers la tour du Mizukage. Je frappai et entrai le premier dans le bureau du Kage, qui était… vide ? Okéééé… Ah ! Si, la seconde du Kage arriva par une porte à la dérobée, les bras chargés de plus de paperasse qu’ils n’auraient pu en transporter. Je l’aurais presque plainte si à cause d’elle je n’avais pas du me lever au chant du coq.
« - Bien… Reino, Suzaku… »
Sans le regarder, je sentis Axel se crisper.
« - … aujourd’hui j’ai une mission de chasse à l’homme pour vous. »
Ah ?
« - Juste à nous deux ? On n’attend pas notre troisième équipier ?
- Non, nous sommes en sous-effectifs… Vous avez sans doute entendu parler d’Ishimura Horie ? »
J’acquiesçai, sachant qu’Axel ne le ferait pas. Cette fille, Horie, avait tué ses deux coéquipiers et volé l’objet de leur mission, avant de se faire la belle. On avait retrouvé les corps des deux ninja, et l’un d’eux, agonisant, avait crachoté des propos on ne pouvait plus clairs.
« - Parfait. Votre mission consiste à la tuer et à ramener son corps à Kiri. Le cas échéant, à le détruire»
Je tiquai. Ce genre de mission, c’était pas pour l’ANBU ? Un coup d’œil vers Axel m’informa qu’il s’interrogeait autant que moi. Normalement on touchait pas à ça, nous, on n’était que des Chuunin… Une minute…
« - Je crois savoir que vous avez tous les deux fait une demande de promotion ? »
Voilà donc où elle voulait en venir.
« - Vous allez être notés sur cette mission, elle déterminera votre obtention du grade de Juunin ou non. »
J’attrapai impatiemment les papiers contenant les détails de la mission, et suivis Axel hors de la tour. Pour commencer, il s’agissait de la trouver. On partit donc interroger sa famille, qui nous cracha presque dessus. Un peu plus et on se serait cru à la maison - la réflexion venait d’Axel, ça nous a bien fait marrer. Les deux coéquipiers étant morts, on n'avait pas grand monde à questionner. Du coup on s’est séparés, moi je continuais avec les proches d’Horie, et lui il épluchait les dossiers la concernant. On s’était donné rendez-vous dans la soirée pour faire le point. Total : je m’étais fais lancer des trucs à la gueule, insulter et cracher dessus, pendant que lui avait trouvé différentes sous-propriétés du clan Ishimura. On en fouilla quelques unes dans la nuit, mais ç’aurait été trop facile de la trouver là, elle était pas si bête.
On dormit sur place - trop peu de temps pour ma constitution - et à nouveau on se sépara. Je terminais de fouiller les propriétés pendant que lui allait voir du côté du port au cas où elle ait prit le bateau. Je dois reconnaitre que ne trouver personne, ni Horie ni un quelconque autre Ishimura, était légèrement bizarre, mais les demeures avaient l’air complètement abandonnées.
Il n’en restait plus que trois - et ça m’avait pris toute la matinée pour faire les autres ! J’entrai discrètement, autant que possible en tout cas, et commençai à fureter méticuleusement un peu partout. Je m’aperçus vite qu’à la différence des autres villas, celle-ci abritait bien quelqu’un. L’odeur de nourriture flottant dans l’air - et me rappelant cruellement que j’avais rien avalé depuis la veille au soir - ne pouvait pas tromper. De plus c’était quelqu’un qui se cachait, puisque tout autre signe de vie était absent. Mais je doutais encore qu’il s’agisse d’Horie. Enfin, elle avait tué ses deux coéquipiers, c’était quand même pas pour venir se planquer ici, dans un endroit où elle pouvait être certaine qu’on la chercherait… L’odeur de bouffe se fit beaucoup plus intense dans l’une des pièces, mais celle-ci était complètement vide. Et quand je dis complètement, c’était pas seulement qu’il n’y avait personne ! En dehors des murs, du plafond et du sol, il y avait une porte, une fenêtre et basta ! Ça eut le don de m’intriguer. Une pièce plus vide que la tête de la seconde du Kage - oui, j’avais une dent contre elle, et alors ?! - qui pourtant contenait la plus flagrante preuve d’habitation. Hum… Passage secret ? Frapper aux murs pour voir lesquels sonnaient creux n’aurait pas été très discret. Cela dit je doutais toujours de la présence d’Horie. C’était une Juunin expérimentée, je n’arrivais pas à croire qu’elle se laisse trahir par des relents de bouffe.
Je décidai donc de me cacher et de masquer ma présence en attendant que la personne qui se cachait ici sorte de son trou. Qui sait, elle m’apprendrait peut-être où dénicher Horie ? J’attendis une bonne heure et demie dans l’ennui le plus total. Juste au moment où l’idée de rattraper mon retard de sommeil germait dans mon esprit, je sentis un chakra très vaguement familier - très très vaguement, j’avais déjà dû m’entrainer une fois ou deux avec cette personne - s’échapper de l’un des murs de la pièce. Il se déforma, s’étirant vers le centre, puis donna naissance à une forme humanoïde qui s’en détacha, avant de prendre petit à petit aspect humain. J’arrivais pas à le croire. C’était bel et bien Horie. Est-ce qu’elle était conne ? J’allais le lui demander directement.
Elle allait sortir, mais je fis subitement apparition dans l’encadrement de la porte. De surprise, elle bondit en arrière, lâchant ce qu’elle avait dans les mains - à savoir de la vaisselle qui s’écrasa au sol dans un bruit bah... de vaisselle cassée.
« - T’en a marre de la vie, ou t’es juste vraiment trop stupide ? »
Elle attrapa un kunai dans son dos.
« - Ok, t’es juste stupide »
Je n'arrivais toujours pas à croire que je l’avais retrouvée si facilement. Bon, j’avais fouillé tout un tas d’autres villas avant ça, plus sa maison, plus celle de ses parents, plus les interrogatoires, plus l’épluchage de paperasse d’Axel… Mais cette fille était censée être une Juunin confirmée ! Et en plus elle était mon aînée d’au moins quinze piges.
« - Tu… v…. pourqu-h ?! »
Je compris ‘‘Tu viens pourquoi’’. Quelle expression fluide ! Quelle éloquence !
« - Je viens te buter et ramener ton corps. »
Modeste, je sais. Elle me balança mollement son kunai. De plus en plus bizarre. Je le parai sans y faire vraiment gaffe et contre-attaquai. En me servant du mur comme appui, je bondis sur elle assez facilement. Sournoisement, je plaquai une main sur son ventre.
Raiton ! Jibashi Ri !
Elle hurla, puis rapidement, son corps devint mou. Puis boueux. Putain, pas si conne que ça ! Un Doton Bunshin… Bien qu’avec les Raiton, j’avais mes chances contre elle, si je ne la touchais pas ça servait à rien de m’agiter. Et où était Axel quand j’avais besoin de lui ? J’ouvris la fenêtre et sautai dans la cour intérieure de la maison. Je venais de la voir essayer de se barrer avec une démarche claudicante. En m’entendant dans son dos elle ne se retourna pas et continua d’essayer de s’échapper. L’ennui - pour elle - c’était qu’elle se déplaçait à deux à l’heure. Ce n’était vraiment pas normal. Je me lançai à sa poursuite avec la ferme intention d’en finir vite fait, mais elle se retourna et repoussa ma charge avec une facilité déconcertante. La voyant désormais de face, je notai le torrent de sang qui s’échappait de sa bouche. Elle me regarda avec des yeux fous et tenta un Doton. Mais trop lentement. A nouveau je filai sur elle en préparant un Jibashi Ri. Je ne vis pas son poing arriver de plein fouet contre ma tempe. Son coup était bien plus puissant qu’une femme de son gabarit, crachant son sang qui plus était, pouvait porter. Elle m’envoya au tapis et je restai à terre quelques secondes. De trop. Je bougeai juste à temps pour éviter un truc marron et gigantesque… Oh, bien, le coup à la tête m’avait brouillé la vue. Axel, merde !... Je m’écartai vivement, essayant vainement de gagner le temps dont mes yeux avaient besoin. Bon, tant pis. Toujours aussi lente, si ce n’était plus, je distinguai vaguement Horie foncer sur moi. C’était donc ça : elle perdait en capacité de mouvements - et peut-être même de réflexion - et gagnait en force brute. Je dégageai de là. Ne pouvant voir si elle préparait ou non un jutsu, je préférais bouger vite et régulièrement. Hey, en y pensant, ça faisait bien trois ou quatre heures qu’Axel devait avoir finit au port ! Il foutait quoi ?! Il aurait déjà dû être là !
A présent, j’étais suffisamment loin de ma cible, et je distinguais assez bien son emplacement. Elle me chargeait encore, mais de plus en plus lentement. J’avais largement le temps…
Suiton ! Mizu Kamikiri !
Je frappai le sol de toute mes forces et l'eau jailli avec puissance. Elle tenta de l’éviter mais bougeait trop lentement pour la lame aqueuse qui filait droit sur elle, et se la prit pleine tête - je crois. C’est à ce moment qu'au loin, je sentis enfin le chakra de celui qui se faisait attendre depuis un moment. Bon, maintenant qu’Horie était bien amochée, je pouvais assez facilement la tenir en respect. Elle se releva difficilement - c'est qu'elle était résistante, cette carne ! - et émit une espèce de grognement à mi-chemin entre le brame et le barrissement, effrayant ! Elle devait avoir foiré une technique interdite sur elle-même et en subissait les conséquences. Autre chose qui m’inquiétait : je n’y voyais pas mieux depuis tout à l’heure. C’était une technique ? J’espérais bien, parce que sinon ça pouvait tenir de l’hémorragie cérébrale ou du traumatisme crânien. J’entendis le son d’une course résonner dans les couloirs derrière moi, et je reconnu Axel. Il arriva dans mon dos, et j’allais lui balancer un « Et ben, c’est pas trop tôt ! » mais il me devança avec une exclamation surprise teintée de dégoût.
« - Quoi ?
- Comment ça, quoi ? Regarde devant toi ! »
J’obtempérai mécaniquement, puis réalisai à nouveau que j’y voyais... Quedalle, ce que j’expliquai à mon cher cousin adoptif.
« - Si c’est Horie, elle a triplé de volume… »
Ah… Bon. Le plan - comme faute d'être tranchée en deux, elle était au moins trempée - était de provoquer une hydrocution, ma spécialité. Ça excluait les Katon d’Axel, qui auraient fait s’évaporer l’eau. Depuis tout ce temps, il me semblait qu’Horie revenait vers nous d’une démarche enfarinée.
« - Fais gaffe à sa force
- Pigé »
J’allais bouger quand subitement, il y eu un voile noir. Quand la vue me revint, Horie était à porté de bras… Et donc moi aussi. J’essayai d’esquiver mais son coup atteint ma poitrine, me coupant net la respiration. Axel bombarda la Nukenin d’aiguilles, mais ça n’eut pas l’air de beaucoup l’affecter. Plié en deux, je m’effondrai à moitié sur le poing de mon adversaire. L’autre rouquin dû viser les yeux d’Horie, parce qu’elle hurla - barrit, en fait, comme un éléphant - et m’expulsa de là. Je le discernais vaguement, il était en hauteur. Ça me permettait d’utiliser un Raiton plus puissant que s’il avait été à porté d’attaque. Horie dû le sentir parce qu’elle revint sur moi et me plaqua au sol, m’écrasant de tout son poids - qui n’était plus du tout de l'ordre des 55 kilogrammes qu’elle avait l’air de faire quand j’y voyais encore. Axel sauta de son perchoir et atteint Horie dans le dos d’un kunai. Il y eu une déflagration, et elle hurla de nouveau. C’était ma chance. Je me dégageai prestement de sous elle et réitérai la technique qui depuis le début n’avait rien donné. Plaquant de nouveau ma main contre elle, j’en profitai au passage pour m’assurer qu’elle était toujours trempée.
Raiton ! Jibashi Ri !
Cette fois-ci, la technique fut efficace - il faut dire que je m'étais appliqué à maintenir un flot de chakra intense et continu - et elle s'effondra. Traîner son corps, à seulement deux, n’avait pas été possible, car - je le vis par moi-même en recouvrant la vue - elle avait complètement enflé de partout, et bel et bien triplé de volume. Axel se chargea de la réduire en cendre avec Katon. Je le soupçonne d’en avoir profité pour se la péter un peu. Enfin, j’aurais fait pareil à sa place. Quand il n’en resta vraiment rien, on se mit en quête de ce qu’elle avait dérobé. Enfin, Axel, moi je laissai mon corps se remettre de ses émotions. Et puis je pouvais pas passer à travers les murs comme monsieur. Il trouva un objet à première vue trop étrange pour ne pas être celui qu’on cherchait, alors on se mit en route vers Kiri. En y repensant, ce n'était pas très sérieux de notre part... M'enfin.
Une fois dans le bureau du Kage, face à sa seconde, on apprit qu’en fait nous avions été suivis et notés petit à petit par d’autres ninjas, deux exactement. Je sais pas pour Axel, mais perso ça m’a foutu les boules. Enfin. On est passé chez le glacier et on a mangé nos traditionnelles glaces à l’eau de mer de fin de mission, puis on s’en est retourné chacun de notre côté.
Lendemain matin, neuf heures tapantes, je suis tiré de mon sommeil par le bruit de coups sur la porte. Ça pouvait pas être Axel, il a les clés. Je laissai frapper, et ce vacarme finit par cesser. Sauf qu’il reprit ensuite de plus belle. Résigné, de mauvais poil, j’enfilai un truc histoire de pas ouvrir à moitié à poil, et me retrouvai en face de…
« - Midori… ?
Ça, c'est la soeur adoptive d'Axel. Une gamine tout ce qu'il y a de plus énergique, ce qui le matin se traduit par super chiante. L'air complètement surexcitée, elle me sortit de but en blanc :
« - Mon frère a reçu du courrier, il est reçu en temps que Juunin et toi aussi ! Félicitations ! ... Hey, réveille toi un peu, espèce de loque ! Je t'annonce que t'es Juunin - »
Woh, que de violence ! C'était quoi ce flot de paroles qu'elle débitait aussi vite ? Uh... Juunin... de quoi ? (Oui, je suis très matinal, n'en doutez pas.)
« - T'as dit quoi là ? Ma, enfin notre, demande de promotion au rang de Juunin est acceptée ? J'te préviens que si c'est une connerie et que tu m'as réveillé pour rien, fille ou pas, je t'envoie sur orbite !
- Bah regarde ton courrier si tu me crois pas, abruti ! »
Sur ces douces paroles, elle prit la fuite. Bon, bah c'était Midori hein. Un peu mieux réveillé désormais, je me traînais jusqu'à ma boîte aux lettres et découvrit que la petite soeur de mon meilleur pote n'avait pas menti. C'était... Cool. Enfin, je trouvais ça fabuleux en réalité, mais c’était pas le genre de trucs que je disais. Vous m’imaginez ? « Oh, c’est réellement merveilleux, je suis touché à un point, i-ni-ma-ginable ! ». C’est le lendemain que les Keichi me tombèrent sur le dos. Ou plutôt, ma mère me félicita chaleureusement - ça se voyait qu’elle n’était pas née Keichi – et mon père se contenta d’une pression sur mon épaule. Quant au reste du clan, ce fut le silence complet quant à ma promotion. En fait, ils me regardaient juste d’un air encore plus étrange que d’habitude quand je les croisais. Avant, ça tenait plus de la consternation et de la honte. Maintenant… C’était à peu près pareil, seulement il y avait une once de respect en plus – si je ne me méprenais pas – et de l’incompréhension. Bah ouai, vous pensez bien, un bâtard roux et Juunin au milieu d'une famille de commerçants en plus de ça ! Boarf, au final j’avais toujours l’impression d’être une bête de foire pour les Keichi. C’est pas comme si ça me préoccupait, de toute façon j’étais émancipé depuis un bail.
Hey ! Mais en fait, être Juunin… Ça voulait dire que j’étais un shinobi important ! On allait peut-être s’amuser un peu plus en mission avec Axel, maintenant ! Bon, d’accord je dis ça… Sauf qu'en réalité je n’en menais pas large. Mais on dit bien que pour attirer la réussite, il faut commencer par donner l’air de réussir, non ?
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