Mes espérances ne furent pas entendues par quiconque pouvant contrôler les coïncidences de ce bas monde.
Je frappai trois coups à sur la porte d'entrée de la demeure de la jeune fille. Ce fut son père qui vint ouvrir, un air bien rustre semblant s'être incrusté en permanence sur son visage. Il faut croire que je commençai à comprendre l'ampleur de la situation lorsqu'il me ferma tout de suite la porte au nez.
-Ma fille n’a pas le droit de voir personne!
Tout d'abord, j'avais eu le bon réflexe de reculer d'un pas, puisque sinon, j'aurais eu la porte droit au visage. Ensuite, mon regard resta figé un instant, le temps de me remettre les pendules à l'heure. Je ne comprenais pas. Comment pouvait-il nier le fait que sa fille ait fait une demande de miss... OH!
Mon poing gauche vint cogner la paume de ma main droite à la verticale comme si je venais d'avoir une révélation choc.
Son père ne devait donc pas être au courant de la demande de mission! Je me traitais d'idiote pour ne pas y avoir pensé plus tôt. Un père ne ferait pas une demande de mission qui implique le fait de renier ses propres règles imposées à sa fille! J'avais été idiote de ne pas y penser plus tôt. ll faut croire que je n'avais pas eu beaucoup d'expériences en ce qui concerne les affaires familiales, alors j'étais quelque peu insouciante à ce sujet. Bref, je devais trouver un moyen de contacter la jeune fille qui avait fait la demande de mission. Tandis que je réfléchissais à une solution possible, un papier tomba du ciel. Étonnée, je lis cependant ce qui était écrit dessus. Il y avait une heure de rendez-vous et des coordonnées. Je regardai vers le haut, espérant apercevoir d'où pouvait bien provenir ce papier tombé du ciel. En fait, c'était la jeune fille qui me l'avait lancé par la fenêtre du deuxième étage. Dès que je lui eusse adressé un petit sourire, elle fit de même et s'empressa de fermer la fenêtre sans aucun bruit. Alors je me dirigeais vers l'endroit désigné, qui s'avérait en fait à être un petit parc assez connu à Konoha.
Je l’attendis pendant environ une heure, assise sur un banc de parc, mais cela ne me dérangea pas du tout. Pour être franche, sortir prendre l’air dans un tel endroit ne m’avait procuré que du bien. Lorsqu’il finit par arriver, elle vint s’asseoir près de moi sur le banc. Ses deux mains vinrent rapidement couvrir son visage et elle poussa un long soupir. Je n’osais pas engendrer tout de suite la conversation, car je sentais que le moment état mal choisi. La pauvre, elle semblait désespérée… Malgré toute la tension qui semblait s’être installée, je me décidai finalement à faire le premier pas.
-Écoute je… je n’aime pas te voir dans cet état. Il faudrait … penser positivement, tu ne crois pas?
J’étais embarrassée à point. Comment pouvais-je espérer remonter le moral de cette jeune femme? J’ignorais totalement comment je devais m’y prendre. Après tout, les histoires de cœur, c’était pas mon truc.
-Comment veux-tu que je pense positivement? Depuis que ma mère a trompée mon père, il ne veut plus rien savoir des personnes que je fréquente! Encore moins de Hanabi!
-Oh… désolée… tu sais, moi, j’sais pas trop comment m’y prendre, avec les parents…encore moins en ce qui concerne les relations de couple… alors…
-Pourquoi t’ont-ils envoyés toi, pour cette mission alors?
-Hé béh, si seulement je savais…
Nous émîmes alors un autre soupir, de manière synchronisée. Nous étions dans de bien beaux draps, maintenant. Ni l’un ni l’autre ne savait quoi faire pour ce genre de situation. Il fallait quand même que je me renseigne sur son père, malgré le fait que tout cela ne semblait pas nous enchanter ni l’un ni l’autre.
-Depuis combien de temps la situation est-elle comme cela?
-Depuis environ un an, lorsque j’ai commencé à fréquenter Hanabi.
-C’est le garçon pour qui tu en pinces?
-À vrai dire, on sort ensemble depuis un bon moment. Mais il a de la difficulté à accepter le fait de ne pas pouvoir toujours me voir. Mon père est assez stricte il faut croire
-Ouais, j’ai cru comprendre en effet…