Boku wa Yashiro Kaiza desu !



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Nom : Yashiro
Prénom : Kaiza
Âge : 17 ans
Sexe :Masculin
Village demandé : Iwa
Affinité(s) choisie(s) : Fuuton
Grade souhaité : Chuunin
Avez-vous lu les règles ? Validé by Madou x3


Techniques :

Niveau Genin

Fuuton, Kamaitachi no jutsu

Cette technique permet à l'utilisateur de créer une rafale de vent de puissance moyenne capable de couper les objets de très faible résistance et non-imprégnés de Chakra. Cette rafale peut être émise de la bouche ou d'un Objet tel qu'un éventail.

Fuuton, Fuusajin

Cette technique permet à l'utilisateur de créer un dôme de vent qui tourne à une vitesse constante autour de l'utilisateur, le protégeant de toute attaque directe comme le Taïjutsu ou des armes telles que des Kunaïs et des Shurikens. Cette technique ne peut pas résister face à un Ninjutsu de niveau moyen ou d'affinité la surpassant.

Fuuton - Reppushô

Technique qui permet, une fois les deux paumes de la main en contact, de créer un puissant vent qui se disperse dans la zone de combat. Ce jutsu est capable d'infliger assez de dégâts pour faire perdre connaissance momentanément à un adversaire. Ce jutsu peut aussi être combiné avec des armes, ce qui augmente la vitesse de frappe des projectiles, les rendant ainsi encore plus meurtriers.

Fûton - Suna bokori

Ce jutsu est spécial, puisqu'il ne consiste pas à attaquer, ni à se défendre. En fait, le ninja concentre du chakra dans sa bouche et souffle un vent assez puissant. Cependant, il vise le sol et soulève ainsi la poussière présente pour créer un nuage de fumée assez épais pour fuir ou pour laisser le temps de se cacher.

Oboro bunshin no jutsu

Sorte de bunshin no jutsu mais créant une très grande quantité de clones (une vingtaine). L'utilisateur peut donc se cacher parmi eux. Ces clones ne sont que des illusions et disparaissent au moindre choc. Ne peut être détruit par un kai.

Niveau chuunin :

Kuchyiose no jutsu, Kirikiri no Mai
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Cette technique permet d'invoquer un disciple du vent, un furet. Ce dernier exécute alors une puissante technique Fuuton qui dévastera tout sur son passage. Cette technique ne fait pas dans les détails son but est de détruire tout !

Fûton - Kaze kiri

Le ninja se sert d'un objet ou de ses deux mains pour réaliser ce jutsu. Lorsqu'il est en difficulté et qu'un jutsu fonce sur lui, le shinobi compose la série de signes de cette technique et en donnant deux coups en diagonale venant d'un côté différent, créer un vent puissant autour de lui qui pare l'attaque. Ce ninjutsu est comparable au Fuusajin, dans la mesure ou le Kaze kiri peut lui bloquer les ninjutsus.

Description physique : [10 lignes minimum]

Il faut savoir pour commencer, que je fais partit des personnes, qui prenant bien du temps pour entretenir leurs physique, ne sont pas non plus obséder par ce genre de préoccupation. Par ailleurs, il ne faut pas se fier au fait, que je ne suis pas une montagne de muscle car je ne suis pas également avec un ventre digne d'un Akimichi. Pour simplifier la chose, on peut dire de mon corps qu'il est normal, dans la moyenne pour une personne de mon âge, qui prend simplement soin d'elle-même. Nous pouvons maintenant passer aux détails. Pour poursuivre, je vais maintenant décrire mes cheveux : ils ne sont jamais coupés trop court, ou bien laisser pousser trop long. La couleur n'est pas très commune, du moins je n'ai pas encore trouvé d'autres personnes qui ont la même couleur de cheveux que moi. Je ne doute pas qu'il y en a bien sûr. Maintenant que vous en savez plus sur mes cheveux, nous pouvons parler de mes yeux. Ils sont tous les deux d'un bleu étrange, ni clair comme un beau ciel, ni sombre tel un océan en fureur. Maintenant, côté vestimentaire : Tout dépend, mais lorsque je ne suis pas en mission, généralement, je m'habille de manière plutôt légère, sans partir dans le vulgaire. La grande majorité du temps je suis avec ma tenue de ninja, enfin par là j'entends la tenue que portent tous les shinobis à partir du grade de chuunin. Pour en conclure avec le physique, j'ai une courte cicatrice sur l'épaule gauche, résultat d'un mauvais coup pris en entrainement. D’ailleurs, lors de mes nombreux entrainements, qui n’ont pas pour but de me donner une forte musculature, ne cherchant nullement à atteindre le physique d’un bodybuilder de haut niveau. Mon corps, comme j’ai dit plus haut, aussi normal soit-il me conviens ainsi, je n’ai aucune raison d’avoir le moindre complexe. J’ai sur mon dos, un sabre offert à ma promotion en tant que genin par mon père. Le reste de mes équipements ninja, se trouvent dans une sacoche, sur le côté gauche au niveau de la taille. Parlons un peu plus de ma tenue vestimentaire. On peut dire que j’en ai deux. La première est celle des jours sans mission, pour faire simple de repos. Lors de ces journées, je m’habille d’un pantalon de couleur clair et léger, ainsi que d’un t-shirt sans la moindre manche. Ainsi, je me sens plus à l’aise. Ma seconde tenue principale, celle que je dois mettre lors des missions. C’est d’ailleurs celle que j’ai lors des entrainements. Donc avec elle, en plus d’avoir le sabre dans le dos, ainsi que mes équipements à la taille, grâce à plusieurs poches, notamment sur la veste, je peux transporter plus facilement des petits objets, tel des rouleaux. Pratiques lors de certaines missions.


Description psychologique : [10 lignes minimum]
Nous allons maintenant pouvoir aborder mon côté psychologique. Alors, débutons par les aspects les plus plaisant, mes qualités, ou du moins, ce que je considère moi comme qualités. Tout d'abord, je suis quelqu'un qui se soucis beaucoup de bien des gens qui l'entourent. En particulier de ma jeune sœur, avec qui je suis très proche. Je passe mon temps à rendre service, parfois même, il m'arrive d'accomplir des missions basiques, garde de personne, aide pour la récolte, ou autre du genre et sans demander la moindre paye. Ensuite, tant qu'à rester encore un peu sur le positif, parlons de ce que j'aime faire. Je dessine beaucoup, parfois je vais à l'académie ninja de mon village et je reproduis sous forme de dessins, ou peintures, les cours que donnent les professeurs aux débutants. Il est temps maintenant de parler de mauvaises choses. Il ne faut jamais se fier au visage que j'arbore, car même si je sourie, il est possible que je sois en train de penser à comment tuer mon adversaire. Je n'aime pas montrer les émotions que je ressens, j'ai davantage l'habitude de garder un visage impassible. Comme je l'ai dit, je suis prêt à tout pour protéger les êtres qui me sont les plus chers, quitte à ne pas réfléchir aux conséquences de mes gestes. Sinon, nous pouvons également aborder le sujet du nindo, pas celui en général, mais bien du mien. Mon rêve, comme beaucoup il est vrais, est de devenir un grand shinobi reconnu par tous, pas uniquement par ceux de mon village de la roche. Mais ce n’est évidemment pas tout, sinon quel besoin de vous en parlez ? Je souhaite devenir un maitre dans l’art du ninjutsu, en me basant uniquement sur les technique de type fuuton. Je souhaite réussir à faire mien ce domaine précis du ninjutsu. Je sais que la route pour maitriser l’élément du vent, ne sera pas aisée, mais c’est également pour cette raison, que je suis davantage motivé à tout faire pour atteindre mon objectif. Qui plus est, avec le temps, grâce à l’expérience, je vais peut-être réussir à maitriser certaines des techniques uniques à mon clan. En cela, je vois un autre objectif pour moi, ainsi je peux aussi devenir quelqu’un pour mon clan, un digne représentant du clan Yashiro d'Iwa.


Histoire : [20 lignes minimum]

— HISTOIRE : Tout commence lorsque je viens au monde dans le village d’Iwa. Mes parents sont tous les deux ninjas. Mon père, Hayai Yashiro, est un jonin spécialisé dans le taijutsu. Ma mère, Kaigo Aijyou, est une kunoichi médecin du village. À ma naissance, ma mère à mit de côté sa carrière militaire et médicale pour s'occuper de moi avec tout son amour maternelle. Par contre, je n'ai pas eu l'occasion de souvent voir mon père, ce dernier étant régulièrement envoyé en mission loin du village pour faire du repérage. Ce n'est pas pour autant que je sois triste. Malgré cette absence, à chaque moment que l'on passe ensemble, mon père fait toujours en sorte que l'on s'amuse un minimum. Je viens d'avoir trois ans et ma mère met au monde ma petite sœur, Ayame. Sept années plus tard, j'ai donc maintenant dix ans et ma petite sœur sept. Je suis à l'académie ninja du village, suivant avec un maximum d'attention les cours de mes senseis. Ma mère reprend son travail à l'hôpital d’Iwa. J'ai maintenant douze années et alors qu'Ayame entre à son tour à l'académie ninja, je deviens genin. Après un premier entrainement avec mon équipe composée de : Kenjin Yatsuki et Komachi en tant que genin et Ookii Ookami, qui est jonin et notre sensei. Donc après ce premier entrainement, tous les trois, nous avons découvert la nature primaire de notre affinité. Kenjin découvre que la nature élémentaire de son chakra est le katon. Ensuite pour ce qui est de la fille du groupe, Komachi elle est doton. Pour finir, moi mon chakra est du type vent, le fuuton donc. Nous apprenons rapidement les techniques basiques pour un shinobi.

Nous effectuons maintenant une nouvelle mission. Elle est certes simple, mais nous sommes tous les trois contents de pouvoir mettre en application ce que nous a appris Ookii-sensei. Notre objectif est d'aller aider des paysans à la récolte de leurs champs, ainsi qu'un cultivateur d'arbres à fruit. Notre sensei nous regarde de loin. Après une petite discussion, on se donne les rôles et pendant que Kenjin et Komachi s'occupe de la récolte au champ, moi je me dirige vers les arbres fruitier. Suivant les instructions que me donne l'arboriculteur, je m'empare d'un panier et m'approche donc des arbres de grandes tailles. Je pose le panier, exactement le temps de concentrer mon chakra dans la plante de mes pieds, puis le reprend et commence à marcher sur l'arbre. Ainsi d'arbres en arbres je peux récolter sans soucis les fruits. Une fois la récolter finit, je dois encore tout apporter jusqu'à une grange. L'homme me montre le chemin et je m'exécute. En marchant, je peux regarder amuser mes deux camarades qui semblent bien avancer également dans leurs tâches. La journée est bientôt terminée et tandis que le soleil se couche lentement, notre équipe, après avoir parlé une dernière fois avec les paysans, quitte la ferme pour rentrer au village faire le rapport.

Deux ans plus tard, nous sommes maintenant tous les trois capables de se défendre en combat. Ookii-sensei nous à enseigner diverses techniques en rapport avec notre élément. Un jour, alors qu'il nous à donner rendez-vous, notre maitre nous apprend qu'il vient de prendre la décision de nous proposer pour passer l'examen de sélection des chuunins. Il nous explique cependant que l'on n'est pas obligé d'y participer, chacun est libre de son choix. Le lendemain, nous nous retrouvons au même endroit et ensemble, après avoir pris nos affaires, nous partons en direction de Konoha, dans le pays du feu, ou vont se dérouler les examens. Nous y voilà, après plusieurs jours de longue marchent. Ce village est bien différent de Konoha. Il semble déjà beaucoup plus vivant. Pas que l'on s'ennuie à Iwa, bien au contraire. Cependant, les gens de Konoha semblent quelque peu plus joyeux. Beaucoup sont dans la rue à vagabonder dans diverses occupations. Ookii-sensei viens de partir devant pour aller voir les responsable des examens, sans doute pour prendre une note de certains détails, mais qu'il ne pourra pas nous transmettre, chose compréhensible. Un marchand nous montre le chemin de l'académie où il faut déposer les dossiers. Pour le remercier, Komachi en profite pour acheter une fleur qu'elle met dans ses cheveux.

Arriver finalement devant le lieu cité plus haut, nous avançons plus lentement parmi la foule de genins rassembler ici. La compétition promet plusieurs surprises. On va enfin pouvoir confronter nos niveaux respectifs avec celui de shinobis d'autres villages. Konoha étant le village qui nous accueille, se sera également celui le plus représenter par les genins. Le village caché de la feuille est connu pour avoir une forte force armée, autant dire que leurs genins doivent avoir un minimum de niveau. Iwa n'est pas non plus mauvais dans ce domaine, je me demande bien si je vais avoir la chance de combattre des ninjas de ce village. En attendant, mon équipe a finalement réussit à entrer dans l'académie et nous arrivons dans la salle réservée aux genins qui vont passer l'examen aujourd'hui. Nous sommes séparés, chacun assis à une place pour le premier examen qui est un écrit. Je me retrouve personnellement au premier rang, autant dire que question chance, ce n'est pas vraiment ça. L'examinateur nous explique les règles à suivre pour le début de l'examen, puis nous pouvons tous commencer à répondre aux différents problèmes. En cours je n'ai jamais vraiment brillé, sans pour autant être un parfait idiot, loin de là. J'ai de bons résultats, mais il faut dire que les questions qui sont poser la sont vraiment assez compliqués. D'ailleurs peu de genins vont sans doute pouvoir y répondre. Alors, comment faire ? Tricher sans être repéré par les chuunins qui nous surveillent. En somme, obtenir des informations en toute discrétion, comme lors d'une mission d'espionnage pour faire simple.

Sur le bureau face à moi se trouve une longue feuille, sur laquelle sans doute est inscrite les réponses. Au-dessus, une sorte de miroir, reflète l'image du sol. Un simple petit coup de vent doit pouvoir suffire à le faire bouger pour voir en même temps le bureau et donc les réponses, mais comment faire ? Les fenêtres de la salle sont toutes fermées, donc pas le moindre courant d'air. Une idée me traverse l'esprit et me concentre discrètement un peu de chakra dans ma bouche. Puis, en levant légèrement la tête, histoire de ne pas me faire repérer, je soupire doucement vers le miroir. Content de voir que mon plan fonctionne, je peux maintenant répondre avec bien plus de facilités aux questions, ayant une vue sur les réponses. Trois quarts d'heure sont maintenant passés et le jonin qui s'occupe de l'examen écrit nous dit d'arrêter. Il est donc maintenant temps de l'ultime question. Je fais confiance à mes deux camarades, je sais qu'ils ont aussi réussi à répondre aux questions. N'empêche, je me demande bien pourquoi l'examinateur nous a tous fait attendre pour rajouter une question. Qu'est-ce que cela peut bien vouloir signifier ? Sans plus de cérémonie, il prend la parole et nous explique la suite des évènements et le but de cette partit de l'examen. Ibiki finit par nous dévoiler cette fameuse question et un vent de surprise se lève sur l'ensemble des genins.

Il nous laisse deux possibilités, soit nous pouvons finalement abandonner, entrainant en même temps l'abandon de toute notre équipe, soit prendre le risque de répondre à la dixième question et prendre le risque de ne pouvoir jamais être gradé. Je n'ai aucun doute sur mes intentions et je sais qu'il en va de même pour Kenjin et Komachi. Par contre, j'entends et voit plusieurs personnes qui craquent et déclare forfait en quittant la salle. Après dix minutes, plus personne ne parle. Ibiki finit par demander une dernière fois des éventuels abandons, mais il voit que rien ne se passe. Par ailleurs et cela me surprend, il arbore un léger sourire. Le jonin nous explique que la dixième question est toute simple et il l'a posé en demandant qui veut poursuivre et qui veut stopper. Ibiki nous félicite pour avoir réussi avec brio l'examen écrit. Une femme, jonin également, entre dans la salle par la porte près d'Ibiki. Elle se présente rapidement, Anko de son prénom et nous demande de la suivre devant le lieu du second examen. Nous arrivons devant une forêt d'assez bonne taille, entouré d'un grand grillage, avec apparemment plusieurs portes, éloigner d'une distance toujours égale.

L'objectif est de passer plusieurs jours, cinq maximums dans la forêt de la mort, pour affronter et réussir à trouver un parchemin, qui doit être pris à une autre équipe. Ce système assure donc qu'au moins la moitié des équipes encore en jeu, ne passera pas cette épreuve. Une fois tout expliquer, on nous laisse quelques minutes pour parler, puis chaque équipe va chercher un rouleau, en étant caché à la vue des autres genins, pour ainsi garder l'anonymat sur le nom de leur rouleau, soit du ciel, soit de la terre. Arrive le tour de mon équipe et nous prenons alors un rouleau de la terre. Puis, les chuunins qui donnent les rouleaux nous attribue un numéro d'entrer et nous nous y dirigeons. Le début de l'épreuve de survie n'est plus qu'une question de minutes, les autres équipes. Le signale est donné, les portes s'ouvrent d'elle-même et nous voilà déjà en train de courir entre les immenses arbres, tout en guettant le moindre signe d'ennemis proches de nous.

Nous pouvons continuer ainsi, mais je décide qu'il faut mieux ralentir la cadence, pour bien observer les alentours et être sûr de ne pas tomber dans une embuscade. Voilà deux jours que tout à commencer. Kenjin nous à trouver un endroit calme, proche d'un cours d'eau, ainsi, on peut pêcher et remplir nos gourdes au besoin. Il est presque midi, on se sépare pour préparer le repas. Kenjin s'occupe d'allumer un feu et bien installer pour cuire les poissons. Komachi se charger d'aller prendre trois poissons et quant à moi, je m'occupe de chercher des morceaux de bois pour alimenter le feu de Kenjin. Je me sers de techniques fuuton mineur pour découper du bois et une fois que j'en ai assez, je retourne à notre camp, où un feu est allumé par Kenjin qui me lance un petit sourire en coin. Nous parlons un peu, tentant de trouver une stratégie pour mettre la main sur un rouleau du ciel. Un trou se forme sur la terre à six mètres de nous deux et Komachi en sors ayant voulu nous faire une petite farce. Elle va s'asseoir près de Kenjin et vide son sac, qui fait apparaitre trois poissons de taille correcte, au moins le repas ne sera pas trop mauvais. La demoiselle de notre trio s'occupe de la cuisine, embroche les poissons pour les mettre au-dessus du feu.

Après ce repas, on se prend une dizaine de minutes pour nettoyer un peu le camp, Kenjin éteint le feu, pour ne pas permettre à nos ennemis de repérer notre position. Nous reprenons le chemin. Un peu plus loin, le bruit de personnes qui discutent se fait entendre. Un signe de main et je fais comprendre à mes amis que l'on doit arrêter nos mouvements. On s'approche discrètement, en ce cache dans les buissons et derrière des arbres pour observer la scène qui se déroule devant nous. Une équipe de ninja, originaire du village caché de la pluie. C'est notre chance, on doit passer à l'assaut sans perdre de temps. Je jette un regard vers Komachi et mon amie utilise son doton pour s'infiltrer dans le sol. Il est temps pour Kenjin et moi de faire diversion. Il compose les signes pour sa technique de la grande boule de feu et je compose à mon tour les mudras pour mon fuuton.

Le jutsu combiné part à vive allure vers les genins de Kiri, qui surpris, sont obliger de reculer et s'éparpiller. C'est là que Komachi entre en action et sors du sol derrière le shinobis avec le parchemin et l'emprisonne dans de la boue solidifiée qui l'empêche tout mouvement. Rapidement, Komachi pose un kunai sur le cou du genin et le menace de le tuer s'il ne laisse pas tomber le parchemin. Au début, il refuse, mon amie kunoichi exerce une petite pression, juste pour qu'un tout petit peu de sang coule. Les deux camarades du genin tentent d'intervenir, mais ils sont bien vite repoussés par une rafale de fuuton. Kenjin et moi nous plaçons devant le troisième luron toujours immobilisé dans le jutsu de Komachi. Il finit par accepter la défaite et je prends le parchemin du ciel. Nous voilà en possession des deux rouleaux et nous pouvons nous rendre à la tour au centre de la forêt de la mort. Nous y arrivons deux heures après ce mini combat.

Fin de la seconde épreuve. Nous voilà qualifier pour la dernière, mais la plus dur surement des épreuves. Un tournoi dans lequel les différents genins vont devoir s'affronter pour montrer à tout le monde, qu'ils sont dignes de devenir des chuunins. Après un discours tenu par le maitre Hokage de Konoha, expliquant le vrai but de l'examen chuunin. Ce Kage est bien différent de maitre Tsuchikage. Pour autant, il dégage un certain charisme, mais en même temps une crainte. Il ne semble pas être de celles à mettre en colère, même pour s'amuser. Enfin, après avoir expliqué tout ça, il nous annonce que l'on dispose d'un mois pour nous entrainer en vue de ce tournoi. On retrouve alors notre sensei et pendant tout un mois, on s'entraine à apprendre une nouvelle technique chacun.

Début du tournoi : le premier combat oppose un shinobi de Suna contre une kunoichi de Konoha. Je regarde avec attention, histoire d'en apprendre un maximum sur les capacités des ninjas d'autres villages. Après une première heure de combat, c'est autour de Kenjin d'entrer en scène, contre un genin de Kiri. Le niveau de ce dernier est déjà plus élevé que celui du trio affronter durant la seconde épreuve. Le combat en est plus plaisant à voir. Mon ami et son adversaire s'échange plusieurs coups, esquivant certaines attaques, pour en encaisser d'autre. Le ninja de Kiri utilise des techniques doton inconnu à Komachi, qui s'amuse à bien prendre en note mentalement les mudras qu'il compose. Déjà un quart d'heure que ce combat dure et à ma surprise, c'est le ninja d'Iwa qui finit par l'emporter, après un combat prodigieux pour des genins. Une chose me fait sourire, le shinobi vainqueur, ce dirige vers Kenjin et aide mon ami à se relever sous les applaudissements de la foule.

Il ne reste alors que quatre genins qui n'ont pas encore combattu. Prochain combat : Asami de Suna contre Komachi de Iwa. Ma camarade semble toute excitée de pouvoir enfin passer à l'action et saute sur le terrain sans perdre la moindre seconde. Son adversaire descend lentement et va se placer devant elle. L'arbitre déclare alors que le combat peut débuter et à peine à t'il finit sa phrase, que la genin du village du sable passe à l'offensive. Elle se sert de techniques basée sur l'élément foudre, autant dire que là, Komachi, malgré tout son talent et son envie de prouver sa valeur, risque d'avoir fort à faire. Ookii sensei nous à expliquer les faiblesses et avantage des natures de chakra face à un autre. Malheureusement pour mon amie, le Raiton est supérieur au Doton.

En cinq minutes la combattante de Suna à réussit à percer la défense de Komachi et l'envoie au tapis après une dernière attaque. Me voilà dernier représentant de Iwa et de mon équipe. La tâche ne va vraiment pas être facile. Surtout que mon adversaire est de Suna, autant dire que tout mon village va être derrière moi pour l'encourager. Je jette un ultime regard à Ookii-sensei et je descends sur le terrain. Je m'étire un peu et fixe mon ennemi pour ce combat. Moi qui veut tester la force d'un shinobi de ce village, me voila servis. Début du combat, il envoie dans ma direction des shurikens que je repousse avec un kunai, puis je m'éloigne et compose des mudras pour passer à l'offensive avec une technique fuuton. Il parvient à esquiver et j'affiche un petit sourire en coin. Il compose des mudras et lance une boule de foudre vers moi. Je me sers d'un jutsu de substitution et me retrouver derrière le jeune homme de Konoha. Rapidement j'enchaine des mudras et l'attaque à bout portant avec une technique causant des dégâts si la cible est touchée. Autant dire que là, c'est le cas. Il est projeté sur le sol et l'arbitre me déclare comme le gagnant du combat.

Arrive maintenant les demi-finales. Je me retrouve face à danger, un utilisateur du Katon. Impossible pour moi de me servir de mes techniques de vent contre lui, sans que ça ne se retourne contre moi. Je dois me contenter de techniques basiques. Je mets donc de côté le côté force brute, pour être en mode stratégie. Le combat s'éternise, je fatigue de plus en plus, repousser dans mes retranchements par monsieur Katon. Vingt longues minutes que l'on combat, nous voilà partit dans le dernier assaut. Qui du fuuton de Iwa ou du katon de Suna va remporter ce combat et se qualifier pour la finale du tournoi ? Le choc de nos deux attaques font qu'un moment, plus personne ne peut voir ce qui se passer sur le terrain. Bien vite le nuage de poussière ce dissipe et les spectateurs voient alors que c'est moi qui suis au sol. Je tente de me relever, mais je sais bien que j'ai plus assez de force. Par ailleurs, j'adresse un simple message de félicitations à mon adversaire et laisse faire les ninjas médecins quand ils me demandent de les suivre. Une semaine après, tous les genins qui on participer à la phase finale de l'examen, sont réunis dans l'arène de Konoha. Après un nouveau discours du maitre Hokage, ceux qui sont promus chuunins est annoncé. Surprise générale, les cinq équipes, soit quinze genins, sont tous promus au grade supérieur.

Trois années ce sont écouler depuis l'examen de sélection des chuunins. Aujourd'hui l'équipe que je continue de former avec mes deux amis a plusieurs missions différentes à son tableau. On est tous les trois devenus plus fort. On continue par moment à avoir des heures d'entraînements avec notre sensei, malgré le fait qu’Ookii-sensei à entrainer plusieurs nouvelles équipes depuis. De temps en temps, maitre Tsuchikage nous confie des missions importantes.

by Del's

Chapitre I : En route pour Yuki-no-Kuni.


Douce matinée sur le village d'Iwa. Un soleil se lève doucement, éclairant de ses premiers rayons les quartiers, encore quasi-désert du village caché de la roche. Une fine pluie est tombée cette nuit, pour preuve, quelques flaques d'eau ci et là. Comme chaque jour, lorsque je ne suis pas de repos, je prends la direction du palais de maitre Tsuchikage, afin d'avoir un ordre de mission. Bien qu'aujourd'hui ne soit pas une journée comme les autres. La raison ? Elle est très simple et se résume en trois mots et une lettre : Mission de Rang B. Ce n'est pas la première de ce rang que j'effectue. Seulement, celle-là est un peu plus particulière. Tout d'abord, il s'agit d'une mission d'escorte. Alors, oui vous allez dire, mais une mission d'escorte reste classique pour un ninja, qui est un minimum confirmé. Je ne peux pas dire le contraire ? Seulement, autant vous dire en quoi celle-là est différente. Ce n'est pas le boulanger du coin que je dois prendre sous mon aile pour le protéger. Ce n'est pas non plus une charmante infirmière de l'hôpital. Bien que la demoiselle en question soit assez charmante, je ne peux pas nier le fait. Il s'agit ni plus, ni moins, de la princesse héritière directe de la couronne, qui doit se rendre à Yuki no Kuni, j'ai nommée Yuzuki Akane. Pour accomplir cette mission aux allures simple, j'ai le choix parmi plusieurs chuunins. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai dû me lever tôt ce matin.

Ayant choisi qui va m'accompagner pour cette mission, je dois maintenant passer à son domicile, pour le lui dire et ensuite, aller ensemble chercher la princesse au palais du Tsuchikage. La personne en question se nomme Aiku Mizakawa. Si j'ai choisi ce ninja, plutôt qu'un autre, c'est tout simplement qu'il fait, en temps normal, partit d'une unité de traqueurs. Je me suis dit, que les capacités du jeune homme, peuvent toujours être utiles. Après tout, on ne peut jamais prévoir comment va se passer une mission d'escorte. Autant mettre de mon côté un maximum de chance. Me voilà devant sa maison. Surprise, c'est une petite fille, pas plus de dix ans viens ouvrir. Elle affiche un grand sourire. Je l'entends crier de sa petite voix, que le grand monsieur est là, sans doute qu'elle s'adresse à son grand-frère. Je vois Aiku qui arrive devant moi et me tends une main. Je la lui serre, puis après qu'il a glissé un petit mot, à l'oreille de la jeune fille, nous pouvons partir vers le palais. Il est neuf heures et demie. Nous voilà devant le bureau du maitre Tsuchikage. Nous entrons en même temps et saluons le chef du village de la roche. On se tourne vers la princesse, qui de suite nous stoppe. Selon elle, les formalités d'usage n'ont pas lieu, entre elle et les deux ninjas ayant accepté de la protéger jusqu'à bon port. Maitre Tsuchikage nous préviens, bien que ce ne soit pas nécessaire, que la princesse est quelqu'un d'important, donc cette mission également. Nous ne devons pas permettre la défaite. On finit par avoir l'autorisation de nous retirer. La mission commence alors. Tous les trois ensembles, nous marchons tranquillement, notre destination est à trois jours de marche, alors autant ne pas se fatiguer de suite. Rien de particulier à dire sur les premières heures de marches. Nous parlons de tout et de rien. La jeune princesse, malgré sa timidité se révèle être de bonne compagnie. Fin de la première journée, nous prenons deux chambres dans une petite auberge sur le côté d’une route. Nous n’allons pas dormir de suite, aussi Aiku se dirige vers les cuisines pour nous prendre à manger. J’adresse un petit sourire à la princesse.

-Que pensez-vous du voyage pour le moment Yuzuki-hime ?

-Il est plaisant, pour le moment du moins. C’est gentil à vous et votre ami d’avoir accepté de rendre ce service. J’espère simplement que des brigands ne vont pas en profiter.

-Ne vous faite pas de soucis pour cela Yuzuke-hime. Si on m’a choisi pour cette mission, c’est que j’ai le niveau pour vous défendre. Qui plus est, Aiku qui nous accompagne, est un ninja traqueur. Si des ennemis doivent approcher, nous le saurions. Ne vous faite pas de soucis. C’est notre boulot de vous protéger mademoiselle.

Lorsque je termine ma phrase, la jeune femme sourit timidement. Au même instant, la porte s'ouvre et Aiku entre avec quelques provisions dans les bras. Nous prenons place autour de la table, qui se trouve au centre de la pièce. Sans grands bruits nous mangeons, chacun vaquant à ses pensées diverses. Par la fenêtre, je peux voir le ciel clair du jour, fondre face à l'avancer de la nuit étoilée. La nuit sera calme. Le repas est maintenant finis. Nous débarrassons la table. Les frontières de Yuki no kuni ne sont plus éloignées. On peut même, de notre position, du moins celle de l'auberge, apercevoir la neige qui tombe au loin. Selon Yuzuke-hime, les tempêtes de neiges sont fréquentes. Nous ne devons pas pour autant pas nous inquiéter. Ce n'est ni la première, ni la dernière que la princesse a connue, si t'en est que nous devions en traverser une. Il commence à se faire tard, aussi, après s'être assuré, que personne ne pourra entrer dans la chambre de la princesse, Aiku prend la garde pour la première moitié de la nuit. Je vais dans la chambre voisine et laisse le sommeil me convaincre de céder. Quelques heures de repos, le bruit de la porte qui s'ouvre... Ce n'est rien, simplement mon nouvel ami qui vient me réveiller. Je lui souris et lui souhaite bonne nuit, avant d'aller prendre place devant la chambre de la princesse.

Pas grand-chose à faire pour m'occuper. Une chaise est à côté de moi. Pour autant, je préfère rester debout, au cas où. On ne sait jamais sur quoi ou qui tombé en pleine nuit, qui plus est dans une auberge éloignée des villes. Il est environ cinq heures. L'aubergiste viens de me proposer un rafraichissement pour tenir un peu. Je le remercie en souriant et boit doucement. Il est vrai qu'une boisson chaude me fait du bien. Je pose la tasse sur le petit meuble face à moi. À peine une heure après, je vois Aiku qui me rejoint en me saluant. Je lui adresse un signe de tête. Mon camarade va chercher un petit déjeuner, tandis que je me charge de réveiller la princesse. Je pousse doucement la porte, ne voulant pas brusqué le réveil de Yuzuke-hime. Elle semble déjà éveiller, je m'abaisse doucement, lui expliquant qu'Aiku va venir avec le petit déjeuner. Elle sourit et nous allons autour de la table.

-Avez-vous bien dormit mademoiselle ?

-Très bien merci Kaiza-kun. Quand est-il pour vous et Aiku-kun ?

-Nous avons tous deux passé une bonne nuit, je vous en remercie.

-Hop la dedans, on ne parle plus et on mange sinon vais devoir vous portez sur le chemin.

La phrase que viens de dire mon camarade d'Iwa a pour effet de nous faire rire. Ce qui d'ailleurs n'est pas plus mal. Il nous annonce que des voyageurs, qui sont arrivés à l'auberge, en provenance justement de Yuki, ont dû traverser une tempête de neige. De ce fait, nous devrions sans doute également en avoir une. Rapide est le petit déjeuner. Je rassemble mes affaires, tout comme Aiku. Nous laissons quelques instants la princesse, pour qu'elle puisse se préparer.

Chapitre II : Combat en haute en montagne.

Nous quittons l'auberge une fois la princesse prête à partir. Un dernier signe de main a là sympathique aubergiste. Nous voilà sur la route. Le chemin montagneux n'est pas très loin. Nous marchons en colonne dans cet ordre : moi devant la princesse au centre et Aiku qui surveille nos arrières. D'ailleurs ce dernier, marche tout en gardant un oeil aux alentours, surveillant la moindre approche de chakra inconnue, grâce à son talent de traqueur. La princesse est cette fois bien silencieuse. À quoi peut bien penser une personne comme elle ? C'est vrai qu'elle n'est pas n'importe qui. Aiku et moi, nous ne sommes que de simples shinobis, des chuunins du village caché de la roche. Nous n'avons sans doute aucun destin, aucun avenir bien particulier. Pour autant, ce n'est pas une chose qui nous déplait, c'est la voie que l'on choisit en étant un ninja, au service de son village et de son maitre Kage. Alors que la princesse que nous escortons, elle a sans doute un avenir bien plus compliquer. À la fois pleins de bonheur, de moment joyeux, mais en même temps de peines diverses et ce qui est le plus triste à admettre, la violence de certaines personnes. Etre une future reine, n'est pas une tâche aisée. Je croise les doigts pour que tout aille pour le mieux et que le règne de Yuzuke-hime. Elle semble pourtant si fragile et timide. Je ne dois pas me faire de soucis, je sais qu'elle n'est pas seule. Bien que le pays de la neige ne soit pas l'une des grandes puissances , il doit bien avoir quelques shinobis de talents. En tant que personne avec de l'importance comme elle, une bonne garde est de mise. En soit, bien que je garde cela pour moi, je me trouve plutôt honoré d'avoir l'honneur d'escorter une héritière au trône de Yuki no Kuni. Nous marchons depuis deux bonnes heures sans la moindre pause. Nous voilà face au col enneigé, que nous allons devoir traverser pour atteindre l'objectif de cette mission. Une fine neige tombe doucement. Il fait maintenant un peu plus froid. La princesse est vêtue pour résister à ce temps-là. Par contre, Aiku et moi-même le somme un peu moins.

On enfile quelque chose de plus apte face à la neige et le froid. Il est maintenant temps. On commence à avancer, à un rythme un peu plus lent. Avec les flocons blancs qui tombent en masse, la vue est réduite. Pour cette raison, Aiku est davantage concentré sur son devoir. Un faux pas et on ne sait pas ce qui peut advenir. Nous sommes maintenant bien avancés. Cela fait plusieurs heures que nous marchons. Il est bien temps de faire une pause. Ce qui tombe bien, étant donné qu'une grotte nous fait face. Nous pouvons nous y abriter un peu. La princesse s'installe du mieux possible. Aiku se tiens debout, à l'entrée de la grotte, à ma droite. Je lui dis de faire attention, je m'éloigne un peu pour vérifier les alentours. Il ne faut pas que je sois absent trop longtemps. De plus, je ne prends qu'une petite demi-heure, aller-retour compris. Un long silence m'entoure, je continue ma marche. Soudain, tel le tonnerre qui s'abat, un bruit se fait entendre non loin. Je cours vers la grotte. J'y arrive et voit que Aiku est au prise avec deux shinobis, tandis que trois autres semble s'éloigner avec la princesse captive. Pas le choix, il va falloir combattre et faire en sorte de ne pas tuer les renégats, pour pouvoir les livrer au force de Yuki no Kuni. Un des trois bandits qui s'éloigne, se retourne pour donner un ordre aux deux, qui nous font face.

-Kazuo et Noboru, occuper vous de ces deux Iwajins. Une fois fait, dépêcher vous de revenir au repère.

Puis les trois ninjas prennent la direction opposée. Nous voilà forcer de faire face au dénommés Noboru et Kazuo. Les deux-là semble moins fort que les trois autres. Il faut agir vite et efficacement pour réussir à les avoir. Je jette un oeil à Aiku, qui vient de dégainer son long sabre. J'ai lu dans son dossier, quand plus de son don pour la traque, Aiku utilise de bonne manière son chakra raiton et son sabre. Les deux combinés donnent un formidable résultat, en particulier quand utiliser par un allié. Un signe de main et on se retrouve chacun avec un ennemi précis. Il me lance sur un ton provocateur.

-Hey Kaiza, je crois qu’il est temps de prouver ce qu’on vaut tu ne crois pas ? Tache de pas trainer surtout l’ami.

-Te fait pas de soucis Aiku-kun, tu auras terminé que je serai déjà à Iwa. N’oublie pas, nous ne devons pas les tuer. Utilise ton raiton à bon escient. Couvre-moi quelques secondes Aiku.

Je recule un peu, en me plaçant derrière mon camarade et ami. Il a compris ce que je compte faire. Un genjutsu qui
prend quelque seconde pour être exécuté. Je commence à concentrer mon chakra. Pendant ce temps, Noboru et Kazuo partent à l'assaut. Chacun ayant en main un sabre, plus court que celui d'Aiku. Ce dernier semble s'amuser en parant chacune des attaques ennemi. Ma technique de genjutsu est bientôt prête. Je suis obligé de reculé un peu, évitant une décharge électrique du brigand Kazuo, qui comme mon ami, utilise le raiton. Je fais d'ailleurs un signe de tête et Aiku recule.

-Shikume no Jutsu !

Je connais les effets assez terribles de ce genjutsu. Je n'ose pas imaginer quelle vision les deux ninjas voit de leur mort respective. Une chose est certaine, ils ne sont plus en état de combattre pour le moment. Une bonne chose de faite. Nous ne pouvons pas laisser les deux nukenins ainsi dans la neige et le froid. Nous devons en même temps être rapides pour retrouver la trace des autres. Aiku a déjà commencé à malaxer son chakra et se concentre. La piste selon lui n'est pas bien dure à suivre. Le chakra de la princesse n'est pas encore bien loin. On porte chacun un des ninjas, toujours pris dans mon sort de genjutsu. Nous reprenons rapidement le chemin, suivant les indications de mon camarade pour retrouver nos ennemis. Ils ne sont pas très loin, il en est certain. Ce qui en soit, est une bonne chose. On essaye d'établir un plan pour attaquer, en prenant le moins de risques possibles. Les trois ninjas restant sont sans doute, je pense en tout cas, d'un niveau un peu plus supérieur aux deux autres. Selon Aiku-kun, ça doit être un trio de chuunins, les deux premiers que nous avons neutralisés, des genins. Nous sommes sur une grande surface plate enneigée. Nos adversaires devant nous. L'un des trois se tiens en retrait, à côté de lui la princesse qui est bâillonnée et forcé d'être à genoux. Cette fois, pas le temps de préparer mon genjutsu. Un combat à deux contre deux est inévitable. Le chef du groupe ne semblant pas presser de venir au combat. Nous allons devoir combiner nos jutsu de fuuton et de raiton pour vaincre le duo qui nous fait face.

Premier round d'observation, nous croisons simplement nos regards, attendant le moindre geste de l'ennemi. Un signe de main vers Aiku, je compte lancer une technique basique pour bloquer la ligne de vue de l'ennemi. Je commence la composition de mes mudras. Pendant ce temps, j'observe un des ennemis qui lance une attaque Doton vers moi. « Doton Gansetsukon », du sol il fait sortir une lame et s'élance vers moi. Encore quelques secondes, il me faut seulement quelques secondes. Un rayon électrique, au moment où j'entends « Raiton Daishinso » passe alors devant moi et oblige l'ennemi à reculer vers son camarade. C'est Aiku qui vient d'utiliser son Raiton, sachant parfaitement la supériorité élémentaire de ses techniques sur le Doton. Mon ami m'adresse un petit sourire en coin. Il a sans doute compris ce que je prépare. Je colle mes deux mains l'une contre l'autre et inspire un grand coup. Je relâche mon chakra concentré dans ma bouche, soulevant un nuage de neige, qui permet de nous dissimuler à la vue des autres. Maintenant place à ma seconde technique de diversion. Bien plus rapide à mettre en action, étant un simple genjutsu. Je me concentre et murmure doucement « Oboro Bunshin no Jutsu ». Aiku de son côté utilise une technique de genin, mais qui dans l'instant présent, se révèle forte utile. Le « Henge no Jutsu » pour prendre mon apparence. Le nuage de neige n'est plus. On peut voir tout autour des trois brigands un total de vingt-deux mois. Du moins, vingt clones d'ombre, un moi qui est en fait Aiku et le vrai moi.

La princesse est bien face à moi. Les deux genins paralysés sont un peu plus éloigner. Il faut réussir à reprendre sous notre garde Yuzuke-hime. La situation n'est vraiment pas facile. Sans vraiment que je ne puisse m'y attendre, un des ninjas adverses, utilise rapidement une technique fuuton que je connais bien. Il s'agit du « Fuuton : Kamaitachi no jutsu ». Une rafale de vent balaye plusieurs de mes clones. Six au total viennent de disparaitre. Le renégat au Doton commence à composer de nouveaux signes. C'est alors qu'un de mes mois se jette sur lui, en utilisant une technique raiton « Raiton : Ikazuchi no Utte », qui grâce au chakra électrique concentré dans les mains, permet de paralyser complètement la cible. Le ninja aux techniques de terre s'écroule tout simplement sur la neige. Nous sommes maintenant en deux contre deux. La princesse n'est plus surveillée. Le chuunin qui n'a pas encore utilisé la moindre technique, prend de vitesse Aiku avec une attaque au taijutsu, ce qui repousse de plusieurs mètres le jeune homme, qui en plus, reprend sa forme normale. Il dégaine son sabre à et repart au corps à corps contre l'utilisateur du taijutsu, qui sans toucher Aiku, réussit à esquiver chacune de ses attaques. Je dois faire attention à mon homologue fuuton qui est quelques mètres devant moi. Il se sert à nouveau du « Fuuton : Kamaitachi no jutsu » que je contre moi avec un « Fuuton : fuusajin », créant autour de moi un courant d'air qui me protège. Je ne dois pas perdre de temps à surveiller le duel d'Aiku. Il faut que je me concentre. Profitant de mon instant d'inattention, l'adversaire parvient à me blesser légèrement avec un simple coup de poing, mais dont la force est augmentée par son chakra fuuton. Je suis donc forcé de reculer un peu, une douleur me traverse le corps. Je dois garder le contrôle, ce n'est pas le moment de faillir à mon devoir.

Je ne peux pas combattre à fond, tant que la princesse n'est pas écartée de la zone. Aussi j'utilise de nouveau ma technique de dissimulation « Fuuton : Suna Bokori ». La neige recouvre à niveau nos lignes de vues. Je réfléchis calmement. Yuzuke-hime n'est pas loin, je le sais. Je me tourne dans la direction et coure à toute vitesse pour la rejoindre avant que la vue redevienne normale. Je glisse un bras autour de sa taille, et nous éloigne alors que le nuage disparait. Je la pose contre un arbre, puis fait de nouveau face à mon ennemi. Maintenant que la princesse n'est plus en danger direct, nous allons pouvoir combattre pleinement. Je compose plusieurs signes, « fuuton reppusho » puis frappe mes deux paumes l'une contre l'autre, créant une onde de choc qui balaye la zone assez rapidement et heurte de plein fouet mon ennemi. Pas le temps de réfléchir, je continu mon assaut. Il peine à se relever et j'en profite pour l'attaquer de nouveau, cette fois avec « fuuton : Kamaitachi ». À bout portant, elle ne lui laisse aucune chance. Il est assez bien blessé. Pour lui le combat est finis. Il s'est tout de même bien défendu, d'ailleurs j'ai toujours cette douleur au ventre. Faudra que je soigne cela une fois à Yuki. Je souffle quelques instants, je fatigue lentement, mais surement. Yuki n'est pas très loin, mais il reste encore un ennemi en état de combattre. D'ailleurs comment s'en sors mon ami ?

Je regarde, les deux échanges des coups de poing, de pieds et de sabre. Autant dire un véritable combat basé uniquement sur leur maitrise du taijutsu et du kenjutsu. Je ne vois pas comment intervenir pour le moment, je me contente donc de rassembler les quatre shinobis hors combat. Avec une corde je les accroche l'un à l'autre au niveau des mains, de sortent qu'une fois éveiller, ils ne peuvent utiliser de jutsu. Je me tourne vers la princesse, qui est silencieuse depuis le début des combats. Je vais la rassurer, lui dire que c'est bientôt finit et que d'ici peu, elle sera en sécurité. Encore quelques minutes et Aiku en aura finis. Je dois lui donner un coup de main, histoire de faire gagner un peu de temps. Je compose des signes, tout en regardant Aiku prendre un sale coup au niveau de l'estomac. Il doit tenir, encore un tout petit peu. « Fuuton : Tatsu no Ooshigoto », la mini tornade tombe sur le nukenin, qui par reflexe face à une attaque d'Aiku c'était reculé. Erreur fatal, puisque le voilà pris entre plusieurs vents, lui causant les mêmes blessures que j'ai subies un peu plus tôt. Il retombe sur le sol et sans pouvoir avoir le temps de réagir, Aiku fonce sur lui pour le paralyser avec son raiton. Nous rassemblons les cinq brigands et attache le dernier aux autres. La princesse nous rejoint et remercie d'en avoir fini. Elle nous promet de pouvoir nous reposer chez son ami ce soir. Elle connaît un bon médecin qui va pouvoir s'occuper de nous deux. Ce qui n'est pas une mauvaise chose. Mon camarade glisse un léger courant raiton dans les cordes, histoire de persuader les nukenins d'éviter toute tentatives. Nous avançons en colonne, cette fois la princesse marche devant indiquant le chemin à prendre. Les prisonniers sont entre moi et Aiku. Long est le chemin jusqu'à Yuki no Kuni, non pas pour la distance, mais dû au faite que nous sommes fatigués par le combat. Nous voilà finalement aux portes du village. Des jonins nous rejoignent.

-Nous sommes des envoyer de maitre Tsuchikage. Notre mission était d’escorter Yuzuke-hime jusqu’ici. Nous avons était retarder par les nukenins qui sont derrière là. Je pense que vous allez pouvoir vous en charger. Aiku-kun et moi devons voir un médecin.

-Nous vous remercions chuunins d’Iwa de nous avoir ramené saint et sauf notre princesse. Nous sommes désolés que les bandits vous aient attaqué sur le chemin. Vous pouvez nous faire confiance, ils ne sont pas prêts de revoir le soleil de sitôt. Veuillez me suivre, nous allons déposer la princesse et ensuite, je vous conduis personnellement au médecin du village.

C'est ainsi, qu'une fois la princesse chez son ami, qu'une fois nos blessures soigner par le médecin de Yuki no Kuni, que nous pouvons aller passer la nuit dans l'auberge de la ville. Le directeur de l'établissement refuse de nous faire payer, heureux de savoir la princesse de retour. Le lendemain, après avoir reçu quelques présents de la princesse, nous reprenons le chemin d'Iwa. Deux jours après, nous sommes enfin arriver et pouvons aller faire le rapport au Tsuchikage.