Le physique de Tatsuma ne présente rien d’extraordinaire, ce n’est pas une force de la nature comme d’autres montagnes de muscles dans le monde shinobi, cependant son corps reste dans la norme, depuis son mètre quatre-vingt-un ainsi que ses soixante-dix kilos. Sa peau ne présente aucune forme de graisse superflue là où elle serait indésirable, plutôt dessiné par de fins muscles éparpillés tout le long de son anatomie, entrainée pour la performance et l’agilité. Cela reste en accord avec son caractère, ses mouvements semblent toujours d’une fluidité étonnante malgré l’aspect désordonné parfois, avec une souplesse masqué pouvant faire pâlir un singe ! Cependant, à s’amuser ainsi et user de son corps, le jeune homme c’est vue marqué des dangers de la vie de ninja, avec deux cicatrices. La première se situe sur le haut du torse, sous forme d’une entaille partant du pectorale gauche jusqu’à atteindre le milieu du ventre. La finesse de la cicatrice évite de rendre sa présence grossière, mais ne laisse jamais indifférente à sa vue, invitant à s’imaginer recevoir ce coup quasiment mortel sur soi. A l’opposé, au niveau de l’épaule droite siège une autre balafre, plus courte que la précédente, issu d’une esquive dangereuses. Malgré l’importance de ces deux marques, le plus remarquable chez lui reste surement sa tête loin des types les plus fréquents dans les villages. Ses cheveux bruns légèrement gonflé et abandonné en bataille laissent pensé à quelqu’un venant de sortir de son lit, cependant elles gardent une classe particulière qui se révèle surtout quand le personnage même se décide à être sérieux. Ses yeux d’un bleu brillant sont constamment cachés derrière des lunettes aux verreries ovales, teinté d’un rouge s’approchant du sang, un accessoire qui peut prendre diverses allures en fonction de son sourire. En effet, chez Sakamoto le sourire est un élément changeant beaucoup l’image dégagé vers les autres. Ainsi, en temps normal, vous assisterez plus à des lèvres insouciantes, pleines de vie mais privé de profondeur. Rarement, son expression deviendra malicieuse, avec cet air de victoire à la bouche, voire de bourreau. Soyez attentif.

En ce qui concerne le niveau vestimentaire, le ninja s’accorde une tenue assez original dans les couleurs, du moins ne passant pas inaperçu. Le bas reste assez classique avec un pantalon souples et de couleur marron foncé, accordant une aisance dans les déplacements ainsi que le combat. Celle-ci est reliée aux chaussures de ninjas classiques par des bandages blancs, bien que parfois remplacé par des Geta (sandales japonaises), histoire de se préparer plus rapidement pour les déplacements à l’intérieur du village. Plus haut, Tatsuma porte un débardeur clair, presque blanche, moulant à souhait ses muscles, surmonté d’un haut de Kimono allégé, légèrement bouffant et de la même couleur. Le vêtement sert à masquer la protection imposé à tous les soldats, sous forme d’un gilet. Enfin vient le plus gros de la tenue, cette veste rouge, de la même teinte que ses lunettes, lui descendants jusqu’aux genoux. Elégante à souhait, la matière utilisé pour sa fabrication s’approche du cuir et accorde à son porteur une plus grande résistance. Généralement, l’ensemble est souvent complété d’une écharpe blanche entourant son cou afin de ne pas laisser de vide sous le froid du pays.

Tatsuma Sakamoto, surement le ninja le plus excentrique qui soit dans ce monde de guerre et de sang. Sans vraiment savoir de quoi relève son caractère étrange, surtout à la première rencontre, le verdict sera clair ; Cet homme est un idiot fini, privé de toute forme d’intelligence, du moins, totalement incompréhensible. Il suffit généralement d’une discussion pour s’apercevoir de ses réactions et réponses étranges faces à des questions ou situations, souvent naïves et à côté de la plaque. Un danger ? Un sujet important ? Pas de panique ! Cette notion ne lui traverse jamais l’esprit, puisqu’à vrai dire il ne la connait pas vraiment. Ni même la peur d’ailleurs. Face au danger, il garde toujours ce sourire ignorant, ces répliques consternantes qui détournent le contexte jusqu’à la rendre amusante, deux choses déroutantes autant pour l’adversaire que les alliés. Remarque, cela reste aussi des qualités nécessaires au métier de soldat, à les considérer dans l’absolue. Disons simplement qu’ici, le courage prend plus forme de folie avec sa trop grande légèreté apparente face à la menace. Le plus caractéristique chez Sakamoto reste son rire, très prononcé sur le plan sonore puisque sans retenu, il relève souvent la tête en ouvrant grand la bouche afin de laisser sortir des « Ahaha » tel un fou tout droit sorti de l’asile psychiatrique, accentuant d’avantage sa facette d’attardé. Ajouté à cette mentalité, sa réputation de coureur de jupon n’arrange rien du tout, enfin surtout lorsque l’alcool s’en mêle, alors son esprit ne voit plus de limite à aller draguer ouvertement n’importe quelle demoiselle et cela d’une façon des plus insouciantes. Ce n’est pas lié à ne pas supporter ce liquide, cependant sa folie s’en trouve accentué sans pour autant en perdre sa conscience. Le cerner reste une tâche difficile, pourtant personne n’y fait attention comme ça à cause de son manque de sérieux qui au fil de temps pousse les autres à lui rendre l’appareil en le traitant comme un rigolo. Mais en y réfléchissant de plus près, si la curiosité domine l’exaspération, cet homme plutôt original en son genre arbore bien son rang de ninja. Et ce n’est pas un hasard. Un peu comme le héros de la dernière minute, lorsque la situation l’exige vraiment, Sakamoto change complètement, comme si toutes ses idioties faisaient parties jusqu’ici d’une simple comédie illusoire. Ceci coïncide souvent avec une stratégie préparé à l’avance ou un atout caché sous la main, afin de la conclure sur une touche final. Moment rare, où la classe dégagé équivaut au niveau de stupidité apparente en temps normal. En fait, le contraste en devient tel que ses gestes passent pour être héroïques. Des paroles normales et réfléchis, une voix plutôt froide et déterminé, une expression au visage débordant de confiance en soi, tout d’un grand soldat en somme. Attention tout de même, ce changement spontané peut aussi faire partie d’une ruse se soldant d’un échec ridicule, à rater ses techniques, ou autres tentatives ; Ce sera une chose utile pour la suite. Rares sont les personnes à le connaitre vraiment et passer outre cette extravagance, néanmoins naturelle (ce n’est pas simulé), afin d’avoir recourt à son talent et ses services. Oui, au-delà de son statut de ninja, Tatsuma est spécialisé dans le commerce et le marchandage, particulièrement en ce qui concerne les armes. Transport et cartographie, ce sont là deux de ses domaines privilégiés, vitale dans le " métier ". Pour le convaincre, rien de simple mais encore faut-il le savoir et réussir à le gérer, faire la fête !

La famille Tatsuma possède derrière elle une grande réputation dans le domaine du commerce, surtout dans le pays de la terre. Avant même la création des villages cachés, les divers clans impliqués dans la guerre constante de l’époque avaient recours à leurs services, conscient des avantages des offres proposées par les marchands. Dans l’esprit du métier, la politique s’avérait simple, aucun parti pris auprès des consommateurs, que ce soit durant la guerre ou durant la paix. Le client se résume seulement à ses besoins et demandes, et surtout à sa fortune. Une philosophie dans la veine des tensions régnant sur le monde shinobi en ces temps, où personnes ne prononçait clairement le mot « Tatsuma ». Chacun le préservait en réalité, afin de gagner plus de territoire sur le fournisseur, en y investissant d’avantage encore. C’était comme une célébrité fantôme, totalement justifié par l’étendue de ses actions. Importation, exportation, marchandage, acquisition d’objet rare, grand réseau dispersé à travers les territoires, maitrise de divers moyens de transports, et bien d’autres services encore, assurés avec qualité par cette organisation, à l’allure presque d’une géante « entreprise ». Elle perdura des années avec cette façon de procéder, jusqu’à ce tournant pour tous les ninjas, les créations des grandes puissances militaires, assemblés sous de mêmes drapeaux et villages. Ce fut là un évènement qui força la famille à se ranger du côté de l’une de ces nations, tout en préservant le contact établies à l’extérieur, afin de les servir. Une chose inévitable, puisque les optiques de chacun avaient changé, cependant elle sut tout de même en tirer profit. En effet, former un village impliquait déjà de la construire, de l’équiper, d’y assurer les échanges pour installer une économie viable. Au vue de leurs origines, les commerçants décidèrent de s’installer en plein cœur d’Iwa, partageant par la même occasion les multitudes de ressources acquises au fil du temps. On moins on leurs offrait ici une protection supplémentaire, surtout professionnel. La période de construction assura une paix entre les grands pays, et permit surtout une exploration plus aisée des milieux, plus précisément les montagnes d’Iwa ici. Une excursion inespérée qui s’avéra des plus fluctuantes avec la découverte des fameuses mines d’Iwa, de véritables cachettes de minéraux rares, tel que l’or ou le cristal. Ces richesse abondantes furent exploitées et géré minutieusement par la famille Tatsuma – devenue les principaux responsables du commerce du village caché de la roche – et d’autres dirigeants, menant ainsi le pays vers un « âge d’or », suscitant inévitablement la convoitise des autres grandes puissances ninjas. Malheureusement, cette ressource comme toute autres finit par s’épuiser, au mauvais moment même, pourtant c’était déjà prévu. Cela ne présageait pas de problème directement, les choses avaient été prévu de tel sorte que les avantages tirés des récoltes assurent un soutient face à un commerce plus léger, cependant arriva la guerre, du moins la préparation avant celle-ci. Le schéma ici était bien diffèrent du passé, on ne devait plus se contenter de fournir des clans stables, mais une armée immense, plusieurs villages simultanément, et avec ça toute la population active derrière le front. Les dirigeants durent trop gourmand, à vrai dire personne ne savait comment gérer la chose, c’était encore nouveau. Malgré les efforts, les Tatsuma ne purent empêcher le Pays d’entrer dans une crise économique assez lourde. Ce fut une période difficile, avec une menace constante sur le commerce quasiment voué à la disparition pour quelques temps, du moins jusqu’à la reconstruction du village. Voyant le danger approcher, les risques énormes de faillite et de ne plus pouvoir vivre du métier, les membres de la famille commencèrent à s’éparpiller, certains partant pour d’autres territoires, d’autres se tournant vers d’autres domaines, et enfin les derniers allant directement s’incruster dans la nouvelle force militaire d’Iwa.

Depoussierer le passer

L’histoire de Sakamoto débute à cette transition, où Kenji, un des anciens meneurs, se tourna vers une voie plus simple, s’incrustant totalement dans la vie active du village caché de la roche. Certes, les problèmes n’allaient pas s’éclipser comme par magie, cependant il voulait tout de même amorcer quelque chose de mieux pour les générations futures. La tache demanda des années d’efforts, avec l’aide de sa femme, pour stabiliser leur situation. L’esprit affuté de Kenji par son passé riche dans le marchandage permit une organisation particulière, afin de mettre au monde un enfant dans les conditions favorable, un projet simple à première vue mais pas dans la crise économique qui sévissait tout le pays. Son destin était déjà tout tracé, dès que possible le père de famille voulait l’inscrire à l’académie, afin d’en faire un ninja au service de sa patrie. Issue de la ligné principale, des fondateurs, l’homme d’expérience marquait un grand tournant dans la grande aventure, en brisant ce lien avec ses racines.

[en cours]