Nom :Bachi (Faux nom)
Prénom : Hakkyou (Faux prénom)
Âge : On peut penser qu’il en a 17.
Sexe : Masculin, normalement? =O
Village demandé : Yami (suite au premier Rp avec un membre de Yami -> Voir la partie réservée aux admins du poste)
Affinité(s) choisie(s) : A venir
Grade souhaité : Voir partie réservée aux admins du poste
Avez-vous lu les règles ? Valided by Mk'do o//’

Techniques :
Aucune… Pour le moment ! Voir la partie secrète, comme d’habitude =D

Description physique :

Hakkyou. A quoi ressemble ce jeune humain? A quelle enveloppe charnelle ce nom si étrange est-il rattaché ? Je compte vous décrire cet énergumène si original. Je vous conseille de bien lire, je ferai en sorte de le décrire le plus précisément possible.

Le jeune Bachi a – je compte commencer avec son visage en premier lieu – un air souvent très triste. Surement parce qu’il ne sait pas où, qui, comment. Ce personnage est amnésique, il ne se souvient de rien concernant sa vie avant ses quatorze ans. Cependant, si ce jeune homme est si « triste », il est aussi incroyablement pur. On pourrait croire à un ange. Chacun de ses traits de son visage pâle et fuyant exprime tour à tour générosité, bonté, pureté ou encore la beauté. Oui, Hakkyou a un visage que l’on pourrait aisément qualifier de beau, d’aimable et d’agréable. Sa peau y est d’une grande blancheur, du fait –surement- de ses origines. Sa peau ressemble étrangement à celle d’un Kirien. Ce village, cependant, ne semble pas être l’origine du personnage. Mais qui sait vraiment ?
Continuons, voulez-vous. Passons maintenant à ses yeux. Oui, je tiens à leur dédier une nouvelle partie, car ils sont –comment dire ?- vraiment unique. Déjà, et avant toute autre chose, parlons de son œil droit. C’est l’œil qu’on « voit » chez lui. L’autre est masqué, en effet, par une épaisse mèche de cheveux d’une couleur grise, comme une neige jeune et fragile. Ce fameux œil, non loin d’être tel le Sharingan, le Byakugan ou encore le rarissime Rinnegan, est vraiment unique. Il est d’une couleur que l’on ne trouve nulle part ailleurs : il est gris. Son iris est gris, je devrais dire, car évidemment sa pupille en elle-même est un petit point noir. Minuscule point entouré d’un iris de cette couleur bien rare. Contrairement au Byakugan, l’œil dit « blanc », l’iris est ici bel est bien coloré. Oui, ce gris d’une grande rareté est une couleur que l’on discerne parfaitement du blanc de l’œil. Mais, cela reste un gris très pur, et à l’instar de sa chevelure, c’est un gris pur tel une première neige sur une terre bétonnée et dure.
Maintenant, passons à l’autre œil. Ici aussi il est d’une étrangeté collant parfaitement à ce personnage original. Masqué par une mèche d’un gris neigeux, il est d’une couleur plus courante cette fois mais assez atypique malgré tout. Il s’agit d’un iris d’une teinte couleur violette. Cet œil, comme l’autre, n’a aucun pouvoir de perception dépassant les capacités banales de l’œil humain : dix images à douze images par seconde. Juste ça. Et, entre nous, je pourrai presque vous avouer que la vision d’Hakkyou n’est que bien peu envier sinon par les aveugles. En effet, le jeune homme de la famille Bachi ne discerne qu’assez mal les couleurs. Cela explique sa mimique de cligner régulièrement des yeux, plus souvent qu’un autre. Aussi, il plisse souvent ses paupières, par manque de précision.
Finissions de parler de ce visage androgyne. Sa pâleur se retrouve aussi sur ses lèvres, notamment ses dents sont d’une blancheur éclatante, cependant cet éclat d’ivoire dentaire ne se remarque qu’à peine dans la couleur étouffée, tendant vers le blanc, de ses lèvres fines et bien peu pulpeuses.
Ses cheveux sont coupés plutôt court, sauf une mèche assez large masquant son œil violet qui, pourrait-on dire, se qualifie de « mi-court ». Cette chevelure est, comme dit plus haut, grise. Pas de nuance bleue, blonde, non, un gris comme un nuage épais dans le ciel du pays de la pluie.
Pour finir, je vais aborder ses oreilles. Aujourd’hui, on qualifiera ça d’ « émo », ou peut-être de « stylé » selon les personnes. Ici, à notre époque de guerre entre les Shinobis de l’ordre de Konoha, de Kiri, d’Iwa ou encore de Yamie, on appellera cela une décoration de clan. Cherchez l’erreur ? Hakkyou est amnésique et est un vagabond sans attache ni repère : comment aurai-t-il un clan ? Il possède en effet une boucle d’oreille assez finement faites. Il s’agit d’une sorte de pendentif en forme de rond, avec en son centre une pierre bien belle d’une lueur violette, comme cet œil que peu de gens ne voient. Entre autre, son oreille est entourée d’une « armure », dans les faits il s’agit d’une plaque d’acier fine ciselé avec une très grande précision entourant le lobe et le bas de l’oreille, glissant deux « griffes » un peu plus haut autour de son appareil auditif externe.
Comme je l’ai dit, sa vision est défaillante. Mais, comme on le dit, il y a un échange équivalant. Pour sa mauvaise vue, son audition est quasiment parfaite, dans la mesure humaine bien sûr. En d’autre de terme, il vous entendra chuchoter dans son dos.

Passons maintenant à son corps.
La première chose que l’on peut remarquer avec cette personne si différente, je pense qu’il s’agirait de sa taille. Il n’est pas si « grand » que ça, du moins il est grand, certes, mais pas d’une taille vraiment effarante. D’un bon mètre quatre-vingt et quelques, c’est surtout sa tendance à se tenir assez droit, le dos que très rarement courbé, qu’il émane de lui une sorte de grandeur physique. Moyennement large d’épaule, sa musculature est assez banale pour un ninja de son âge. D’une force ni particulièrement grande ou faible, il est, sur le plan physique, un homme grand, sinon rien. Tout comme je l’ai précédemment énoncé quant à son visage, sa peau est blanche. Sans son haut, on peut remarquer aussi que ses tétons ne sont pas marqué par la couleur brune ou rose habituelle mais d’une couleur très pale ici encore. A côté de cela, entre deux de ses vertèbres, du côté gauche, on peut noter une légère cicatrice, la peau était tendant encore plus vers le blanc que le simple « pale ». Cette cicatrice est d’une demi-dizaine de centimètre, et ne semble pas gêner notre héros. D’où vient-elle ? Peut-être un jour il le découvrira pour vous répondre..
Arborant le plus souvent un haut en tissu assez moulant et élastique d’un bleu profond, très proche du noir, il y a un fort contraste entre sa peau nue et ce vêtement unique sur sa peau. Sans manche, il laisse visible ses bras presque en permanence, ne portant que très rarement d’armure ou de veste supplémentaire. Un motif étrange se trouve sur son dos, et lui-même ne sait ce qu’il signifie. Il possède ce haut depuis le temps qu’il se souvienne, et aussi loin qu’il se souvienne il n’a que très peu grandi. On peut penser que dès ses quatorze ans il avait sa taille adulte, ce qui, en soit, peut tout à fait arriver.
Au niveau de son cou, il possède un pendentif en forme d’ovale. Une pierre précieuse identique à celle se trouvant sur sa boucle d’oreille, d’une teinte violette profonde et agréable à l’œil, est incrusté sur ce pendentif richement travaillé et d’une finition d’une grande qualité. Son avant-bras, bien que son bras soit nu, est recouvert d’une longue mitaine d’un violet sombre et terne. Elle s’arrête un peu avant le coude, et laisse ses doigts visibles à partir de la paume. A son majeur droit se trouve une magnifique bague orné d’un bien beau saphir, extrêmement pur, en forme d’œuf. Cet ornement entour son doigt, et, courant le long de la paume en remontant du majeur jusqu’au poignet, un filament élastique rejoint un bracelet double noir d’un motif presque « tribal ».
Pour terminer, je pense aborder son bas, tout simplement. Il revêtit ce qu’on pourrait appeler un pantalon bouffant, se tenant à ses hanches à l’aide d’une ceinture bleu turquoise terne et légère. Sous ce bas plutôt fin, il masque un pantalon de cuir assez épais, et plutôt moulant aussi. Ses jambes, nues, se révèlent fines et musclées par la course et la marche régulière. Marchant en permanence pied-nu, il s’agit là de l’une de ses petites choses qui le caractérisent. En effet, à part un bandage fin en tissu, entourant sa plante des pieds, ses orteils, son talon et le bas de son pantalon bouffant serré contre son tibia, ses pieds sont totalement dénudés. Cette manie qu’il possède je suppose depuis longtemps explique sa corne au niveau de ses pieds, qui sont aujourd’hui bien plus que solides.

Description psychologique :

Passons maintenant au mental de l’amnésique. N’est-ce pas une partie d’autant plus intéressante qu’elle ne peut être découverte qu’ici ? Qui plus est, il est intéressant de le cerner grâce à ces textes, d’autant plus qu’Hakkyou est plutôt complexe sur le plan psychologique. Comme vous le savez, ce jeune personnage est amnésique, il n’a strictement aucun souvenir de son passé. Pas même de son âge, qu’on estime vers 17 ans. Son prénom et son nom, signifiant respectivement « folie » et « punition divine », lui viennent non pas de ses souvenirs, mais de ces ‘crises’ de délires, le prenant quelques fois. Pourquoi « punition divine », pensez-vous peut être ? Il s’agit là en effet d’une sorte d’affront envers une entité supérieur de la part de ceux qui recueillaient ce jeune homme et ont assisté, impuissant, à ces crises démentielles. Car en effet, Hakkyou est loin, très loin de mérité un tel châtiment. Avec ceci, vous pensez évidemment qu’il s’agit là d’un être d’une profonde pureté et d’une gentillesse sans borne, me tromperai-je en l’avançant ? Je dois vous dire que vous avez totalement raison. Si ce personnage, bien que solitaire et renfermé sur lui-même, s’est fait nommer par les termes « Folie » et « Punition divine », c’est bien que ses « folies » sont loin d’être les siennes.
Pour mieux le comprendre, je pense qu’il est nécessaire de définir ses deux parties. Son corps, preuve du nihilisme absolue sinon de vestiges d’un passé que son âme ignore. Et son âme, justement, remplie de pureté et de bonté.

Abordons son corps uniquement, il fera sujet d'un paragraphe relativement cours.
Son corps, comme je l’ai dit, est une sorte de nihilisme parfait de conscience, d’âme. Il n’est remplie que des vestiges de son passé, dont Hakkyou ne peut se souvenir. Sans son âme pour contrôler son corps, il ne serait que violence. Oui, son passé a traumatisé ce pauvre corps pâle mais solide au point de lui interdire la bonté, le pervertissant à une violence incroyable. D’un trouble inconcevable pour un être « normal », le corps de l’amnésique est une « seconde âme », uniquement noire et peinte d’un pinceau gras et flou. En quatre années, le jeune homme n’a qu’à peine pu éclaircir cette tâche sombre qu’est son corps –son passé en d’autre terme. C’est, peut-être l’avez-vous deviné, son corps qui est responsable de ses folies. Il s’agit de moments, souvent assez courts ma foi, où son âme ne contient plus son corps.

Son âme maintenant. Elle est blanche, d’une musicalité douce et légère, ne s’imposant jamais, si fin et délicat air qu’il ne s’entend que si l’oreille n’y prête une attention. Cette âme est l’incarnation même de l’Ange. Là où le corps est pervertit, son âme, le véritable moi d’Hakkyou n’est qu’une mer de gentillesse et une symphonie mêlant la douceur et la générosité sur un air de violon sanglotant. Ne pouvant tuer, son âme est d’une grande force morale et englobe –presque toujours- son corps. D’un naturel plutôt timide, il n’est pas pour autant craintif. Réservé mais protecteur, on l’assimile souvent à un Kagemusha, ces fameux guerriers de l’ombre, le bouclier ultime d’un être faible que ledit Kagemusha protège de la vie et de ses aléas. Maintenant que vous savez quels sont le ying et le yang de cet homme, voyons quels sont ses ying-yang.

Le premier, à tout dire 95% du temps, c’est celui où Hakkyou se contrôle. Où son âme contrôle totalement son corps. Sous cette forme, il est tout simplement l’être que son âme définit : quelqu’un de doux, de timide et de gentil. On pourrait dire une sorte de grand-frère, je pense, ce qui est soit n’est pas très étonnant vu son âme.

Le deuxième ying-yang, c’est la forme où son corps et son âme se battent entre eux, où son corps demande le contrôle. Ces phases sont généralement très courtes, mais terrifiantes pour quiconque connait le vrai moi du jeune personnage. Hakkyou devient « fou ». Pire qu’une crise d’épilepsie, le jeune personnage devient violent, ne différenciant plus que très peu ses amis ou ses ennemis. Sous ce ying-yang, on pourra dire que l’amnésique est laid. Il perd sa beauté que lui offre sa pureté pour se changer en une sorte de monstre. Généralement, son âme reprend le contrôle. Généralement.

Le troisième et dernier ying-yang, c’est quand le corps prend le contrôle. Quand l’âme est dominée par l’infamie de son corps, rongée par la perfidie de son passé et son vicieux traumatisme, l’amnésie. Sous cette forme, Hakkyou devient un monstre, un « vrai ». De l’ancien Hakkyou il ne reste qu’un corps désireux de tuer, de frapper, d’exprimer sa violence. Sous cette forme, ‘cependant’, il y a un avantage. Dans la mesure d’un combat, il y en a « un ». Sa puissance se libère totalement, et si son âme ne contrôle plus du tout son corps, le corps, lui, domine Hakkyou totalement. Cependant, ce ying-yang là n’est jamais plus long que quelques jours. En effet, le corps n’est que puissance, une puissance sincèrement mauvaise, certes, mais une puissance à l’état pur. Ne désirant qu’exploser. Et que se passe-t-il quand la puissance explose ? Elle s’épuise. Très, très vite. Ainsi, le corps devient très faible rapidement, trois, peut être quatre jours tout au plus. Et l’âme reprend le dessus ‘vite fait bien fait’, mais le personnage, l’ensemble, quant à lui, est sincèrement fatigué. Il est dans une sorte d’inconscience, où ses rêves de son passé reviennent, par de très maigres flash-back.

Maintenant, vous pouvez dire que vous connaissez Hakkyou. En tant « normal », cet être est d’une grande justesse dans ses choix, et fin stratège, il est rarement stressé, et encore plus rarement face à une situation le dépassant. Pour « terminer », il faut préciser que la recherche éperdue du passé d’Hakkyou le rend facilement manipulable. Mais qui sait, peut-être allons-nous lui dévoiler son passé très vite ?

Histoire :

Trois ans de passé.
Juste trois ans. Peut-on parler d’une histoire ? D’aujourd’hui à ses plus lointains souvenirs, il n’y a que trois ans. Environ, en fait il n’en ai même pas sûr. Le jeune homme, d’aussi lointain que sa mémoire puisse être poussée, fut toujours un vagabond. Il n’a jamais été dans un village. Sa seule conviction, la seule chose qui le motivait à avancer ? Je dirai simplement la recherche d’une réponse. La question ? « Vivre, est-ce prouver qu’on vit ? ».
Reprenons l’histoire de ce long vagabondage depuis sa si proche racine, quand le dénommé aujourd’hui Hakkyou retrouva son esprit.


« Où suis-je ? »
- Tu es en sécurité, chez moi.
…
« Qui suis-je ? »
- Si tu ne le sais pas, comment le saurai-je ?
…
« Quel jour est-il, déjà ? »
- Nous sommes un mardi, le treize janvier. Tu ne te souviens vraiment de rien ?
…
« Non, je ne me souviens de rien. »
Tels furent les quatre premières phrase que le jeune homme inconnu, d’une chevelure grise et doté d’une paire d’yeux respectivement gris et violet. Il était alité, il se sentait agréablement chaud. Ainsi retrouva-t-il l’instant présent de son comateux passé. Ainsi, il rouvrit les yeux. Ainsi, le jeune amnésique était en vie.
Il était dans un village marchand situé entre Konoha et Suna, tellement peu connu qu’aujourd’hui je serais incapable de vous en donner le nom exact. La personne qui avait eu la bonté de recueillir le jeune personnage se trouvait-être une adolescente de seize ans, soit d’environ deux ans, peut-on estimer, l’aînée de l’amnésique. Elle se nommait Uki, de la famille Hotaru. Cette future femme était institutrice dans une école, mais elle était en période de congé – aussi s’était-elle permise de recueillir cet étrange personnage aux cheveux blancs. C’était quelqu’un d’un tempérament protecteur, elle était aimée dans son petit village et beaucoup la connaissaient. Mais c’était la première fois pour elle qu’elle recueillait quelqu’un comme ça. Le jeune humanoïde sorti de son état comateux quelques heures après qu’il eut la force de prononcer ces premiers mots. Uki étant inquiète quant à la survie du « cheveux-gris », elle ne put s’empêcher de remarquer son étonnante capacité de régénération.

Trop dur était la question qui pendait à la langue de la jeune fille. « Jeune homme, es-tu un Ninja ? »

Non. Pas qu’il en était pas un, mais il ne le savait pas. Le Ninjutsu, il connaissait de nom, mais de là à le pratiquer ! Le Genjutsu, encore moins. Le Taijutsu ? C’était à peine si le jeune homme connaissait les bases. Non, ce jeune homme aux yeux si étranges n’était pas un Ninja. Très loin d’en être un. Mais d’où venait, alors, cette incroyable capacité de régénération ? Quelque chose clochait chez cet être amnésique. Son corps était recouvert d’hématomes quand Uki l’avait retrouvé, mais à part une cicatrice et une jambe encore légèrement endolorie, ce garçon semblait comme neuf. Amnésique, il l’était. Cachait-il quelque chose ? Uki ne doutait pas qu’il fut honnête en répondant négativement. Mais d’où tirait-il ce corps malgré tout puissant ? Quel est le passé que cet humain masquait derrière tant d’ignorance ?
Tant de questions, aucune réponse. Si son passé commençait, dans sa mémoire, à ce moment de sa vie, alors la jeune fille avait décidé de l’aider. Il fallait déjà lui donner un nom, il ne pouvait pas rester « lui », « il », « toi » indéfiniment. Comme le grand frère d’Uki Hotaru, il fut appelé « Yamashita », ce qu’il accepta bien volontiers, se rattachant « enfin » à quelque chose. Malgré qu’il semblait se protéger, se cacher, derrière celle qui apparaissait comme une sorte de grande sœur, Yamashita voulait aider, et gagner sa croute auprès de celle qui lui offrait le gîte.
Et ainsi, cet adolescent sans passé devient Yamashita. Sa puissante carrure lui permettait de travailler longtemps et bien, tant que ce travail était manuel, ne demandant que peu de qualifications au niveau des études. Malgré cela, on ne peut pas dire que cet être était quelqu’un d’idiot. Loin, très loin de là. Pour ses –présumés- quatorze ans, il avait déjà la mentalité de quelqu’un de dix-huit ans, et son intellect était tout à fait acceptable. Et un an, la première année de souvenirs de cet étrange personnage fut écrite dans sa mémoire. Quinze ans…
Quinze ans, le treize janvier qui suivit. Une sorte de premier anniversaire. Comment connaitrait-on sa date de naissance si son passé n’existait pas et qu’il n’avait ni parent, ni ami ? Quinze ans, trois jours. Un trop lourd passé…

Yamashita perdit ce qui lui restait : son esprit. Temporairement. Il ne se souvint que d’une chose. Quand il sortit, quelques heures peut-être, quelques jours surement, de son inconscience, il avait le corps mort d’Uki sous ses yeux. Des griffes gigantesques semblaient l’avoir littéralement déchiqueté. Il vomit, en voyant cette scène morbide. Uki n’était pas « morte », elle fut totalement détruite, il n’y avait… Plus rien d’humain sur cette bouillie immonde de chair écrasée, d’os explosés et de sang séchée et putride.
Et il fuit. Qu’avait-il fait ? Que c’était-il passé ? Deux questions, et deux ans maintenant qu’il cherche la réponse. Tout le village avait été décimé, il n’y avait que des morts. Tous étaient lacérés, détruit par ces griffes gargantuesques, par une sorte de monstre. Yamashita était-il ce monstre ? Yamashita avait-il fait ce massacre ? Il n’osait y penser. Il fuit…

Il abandonna son prénom de Yamashita. Il vagabondait, tristement, entre les pays. En deux ans, il avait reçu plusieurs fois le nom d’Hakkyou Bachi, sans qu’il n’arriva vraiment à déterminer la cause de cette appellation. Selon ceux qui l’hébergeaient, rarement, il aurait eu des « crises », plus que des spasmes mais une véritable deuxième personnalité. Mais de malheur comme celui de ses quinze ans ? Jamais plus. Jamais. Il venait parfois à penser qu’il n’en était pas la cause. Qui aura raison, en fin de compte ? Ce dénommé « Hakkyou » était-il fou ? Ou peut-être était-il un monstre ? Deux ans ont passé depuis l’incident du seize janvier. Le désastre de la ville fut découvert une semaine plus tard, l’homme à la crinière grise n’avais jamais été retrouvé, jamais on eut pensé qu’il fut le criminel. Il s’agissait là d’un crime odieux totalement inexplicable. Trois ans ont passé depuis son « réveil ». Deux ans qu’il se demande si oui ou non il est bel et bien un monstre. Un an qu’il se demande si « vivre, est-ce prouvé qu’on vit » ?

Durant ces deux années, celui qu’on appelle aujourd’hui Hakkyou vagabonda. Il s’arrêta très rarement dans l’enceinte des villages ninjas. Peut-être était-ce par peur ? Après tout, selon lui, il était potentiellement un monstre. Quelle cruauté, ne trouvez-vous pas ? Cet être au passé inconnu incapable de connaitre son propre présent. Le destin maltraitait cet être, mais où était la cause ? Qu’avait-il fait par son passé ? Il ne le savait pas, au moins avait-il pour but de le découvrir. Mais rien d’autre, oui, strictement rien d’autre à faire à part vagabonder, attendre un évènement, quel qu’il soit.

Nous sommes vers ses présumés 17 ans. Hakkyou dormait dans les ruelles sombres d’un village de paysan. L’incident d’il y a deux ans refis surface. Le village fut rayé de la carte. Nous nous trouvions autrefois dans le village d’Inaga, petit village de paysan, village pauvre et croyant. Aujourd’hui il n’y a que des ruines, et on peut retrouver les marques d’une vieille sauvagerie libérée, une sauvagerie représentant la « vraie » incarnation du mal.
Cette fois, Hakkyou garda quelques images, quelques légers flashes. De sa « crise », mais aussi de son passé, qui l’aveugla quelques secondes. Juste, il se « souvenait » d’une sorte de caverne. D’un ou deux mots. Tetsu, et Akuma. De sa crise il n’en retient que la mort. En effet, il voyait son bras « humain » devenir un bras de « monstre », un vrai monstre. Il tua, sauvagement, sa conscience étant passive face à ce cruel massacre. Hakkyou pleurait. Il était le monstre. Il l’était et il ne le contrôlait pas. Ses jambes ? Elles étaient devenues des véritables pattes de démon. Une sorte de dragon d’écailles noires et bleuâtres. Il se sentait parfois voler, parfois filer telle une flèche dans le vent ou encore plonger « sous terre » pour tuer, chaque fois, un autre innocent.
Il n’y eut aucun « réveil ». Il a fui dès que son esprit reprit les commande. Il fuit…


Hakkyou se rendit à l'évidence d'une chose. Il était le monstre qui avait tuer Uki.
Aujourd’hui, il rencontre son destin. Il rencontre l’homme qui pourra lui dire qui il est réellement…

Re-bienvenue ^^

Pour ma part, il n'y a pas de problème pour que tu puisses devenir Akuma ^^

Ps : pour les autres, Hakkyou avait le niveau Kage sur NS, donc je pense qu'il a le niveau pour être Akuma, sans avoir besoin de test rp.

C'est pas le bon code

Nan, je plaisante XD C'est validé.

Perso, à voir ses descriptions, c'est pas mal... mais si tu pourrais étouffer un peu ton histoire, ce sera parfait. Car là, l'histoire fait la taille des descriptions. Je dis pas que t'as le niveau, loin de là (quand on voit les descriptions), mais généralement une histoire c'est plus long que ça. XD M'enfin, si ça gêne pas les autres staffien...
Et puis pour le grade, je laisse Madara voir avec vous ce détail.

J'étoffe un peu alors, aucun problème =3 Jusque que je misais -comme souvent- que sur les descriptions, surtout là vu que j'ai uniquement trois ans de vagabondage à raconter, mais j'étofferai un peu. Enfin, voilà, je m'y remets vu que j'ai le pouvoir de la force avec moi ce matin o//

Ps: j'ai rajouté une quinzaine de lignes mais je sèche vraiment pour écrire "plus".. J'pourrai écrire son passé mais j'ai justement intérêt à ne pas le narrer maintenant donc voilà je pense pas trop faire mieux en ce qui me concerne =O

J'approuve pour le rang.

De plus, j'apporte mon soutien sur l'absence du test RP, car Bachi est un ancien membre de NNG, et il était jônin. Alors, comme les autres anciens de NNG, il n'a pas besoin de refaire un test RP s'il garde le même grade.

Ah ? Un ancien membre de NNG ? Si c'est le cas, alors je valide sans problème Jonin là.
Tu peux activer ta fiche ninja et y mettre 50 XP, ne pas oublier le dossier ninja, et le tralala...

En bref, bon RP sur NNS !