Ce n'était pas une coïncidence [Pv Grumelle !( myoko)]

Une, deux, trois gouttes puis tout un déluge tomba sur la vitre de la fenêtre de mon bureau, tout cela dans un vacarme me déconcentrant dans ma première pille de papiers. En effet je n'y était pas encore bien habituée si bien que les papiers s'amoncelaient sur mon bureai à un tel point que mon assistant d'un jour ne savait plus où poser les avis de mission venant.

L'emploi de Kage était plus de l'administratif que du terrain, je devais tout gérer ! Que se soit l'économie, le commerce, les missions... absolument tout et d'un autre côté je devais me perfectionner en combat car un Kage sans puissance ne sert strictement à rien quand tous les pions se sont fait mangés. En étant Mizukage, j'ai pris conscience que mes rêves de Paix sans conflits était utopiques et puérils car dans un monde où la guerre prime, il est bien sûr difficile d'éviter les conflits, et fur et à mesure de ma carrière de kunoichi, je le compris assez vite.

Mais moi, je faisais partie désormais de ce groupe de personnes qui font la guerre pour obtenir la Paix, je me souviens, un jour avoir rencontré un ermite en mission et il nous regarda et nous dit ces quelques mots : "Il faut préparer la guerre pour mieux savourer la Paix" ... mes coéquipiers prirent tous cet homme pour un fou et passèrent leur chemin, moi , je croyais en cette phrase... c'était la dure réalité... hélas.

Dans la pile de papier, un courrier me parvint, il était cacheté et écrit en lettre de sang " Suzumi Yume", je l'ouvris et je lus son contenu ... cette lettre était écrit en langage codé que seul ceux qui faisaient partie du cercle très fermé des épéistes savaient lire. Je fus très étonnée quand je découvris que la Mizukage Saïka Myoko voulait me voir au Temple de l'Eau. Le sujet de la lettre ? Et bien, elle voulait m'expliquer quelque chose et qu'elle avait besoin de l'arme Kiba, une des sept épées légendaires de l'ancienne génération...

Je me levai de mon siège et demandai à mon assistant de tamponner d'avance tous les papier et que j'apposerais ma signature plus tard. J'enfilai ma veste blanche et je mis mon chapeau de Mizukage dans mon dos histoire de ne pas masquer mon visage. Je me rendis dans le QG des ANBU du village, là où était entreposé les épée des Sept Épéistes de l'ancienne générations, celle qui n'ont jamais trouvés de nouveaux maîtres. Les ninjas des forces spéciales me regardaient progresser dans leur quartier général sans rien dire, ils savaient parfaitement que le Mizukage avait le droit d'aller où bon lui semblait dans cet édifice y compris la chambre des Épées. Une fois arrivée dans cette dite chambre, les gardes m'arrêtèrent et me dirent:

ANBU:-Mizukage-sama, que venez-vous faire dans cette pièce ? Me demanda-t-il.

Je lui fis un sourire et je lui dis alors d'une voix relativement douce voir mielleuse:

Moi:-Je souhaite léguer, l'épée Kiba à un nouvel épéiste qui l'a dûment mérité vu qu'on lui a attribué le titre d'épéiste. Cela vous faut comme justificatif ?

Il me fit signe d'entrer. Le motif que j'avais donné était complètement faux, je devais m'emparer de cette arme pour la redonner à la Mizukage qui souleva le corps Shinobi, ainsi que la partie civile, je me devais de protéger ce petit secret car si une oreille indiscrète venait à apprendre ma future rencontre, le village reviendrait dans une période de révolte. Bref, je pris la double épée et sortis vite de cet endroit, toujours sous l'œil avisé des membres de l'ANBU du village, qui ne peuvent malheureusement rien faire contre moi vu que je suis leur supérieur.

Je camouflai les lames sous ma veste en prenant soin de mettre leurs tranchants en bas afin que je ne me fasse pas planter en cas de faux mouvements. Je passai aux portes du village d'où les gardes me saluèrent avec respect, il ne me demandèrent même pas pourquoi je sortais du village ... de toute manière je n'aurais pas répondu. Je me dirigeais maintenant vers le Temple de l'Eau, lieu qui fut jadis, un lieu d'entraînement , où les hautes sphères spirituelles se croisaient...

En "volant" d'arbres en arbres, je mis environ une demie heure à y parvenir, je connaissais bien le chemin depuis le village, vu que c'était un lieu d'entraînement pour moi. Bref je pénétrai dans la clairière qui annonçait l'entrée dans la zone du temple, je marchais d'un pas lent en poussant les branchages gênants, et une fois ce parcours du combattant franchi, je pus apercevoir le fameux Temple de l'Eau. Au bords de ces eaux cristallines, je pus entrevoir une forme de silhouette assez grossière ... vu que personne ne vient ici, il doit s'agir forcément de l'Ex-Mizukage...

Ainsi je m'approchai d'elle à pas lent, en sortant délicatement les armes de ma veste blanche...

Mon regard se perdait dans les eaux claires et pures du lac. J'avais tant créer. J'avais tant fait pour réussir à élever Kiri au rang de puissance mondiale. Je levai ma main droite, la bougeant lentement dans l'air devant moi. De petits éclairs apparurent. J'avais beaucoup changer. Peut-être même trop... Un soupire sortit entre mes lèvres, quelques larmes apparurent sur le coin de mes yeux et violemment je frappai le reflet de mon visage que me renvoyait le lac. Ce.. ce.. N'était pas moi. Je n'étais pas celle d'avant. C'était.. Impossible... Secouant ma tête, je fermai les yeux en ne retenant pas mes larmes. Je ne me reconnaissais plus. Je ne savais pas qui je voyais dans le lac.. ÉTait-ce vraiment là ce que la fille prodige de Kumo était devenue? Celle qui avait fracasser tous les records d'antan. Celle qui était devenue une Anbu très vite.. Elle était devenue.. Une.. une folle assoiffée de puissance? Non, ce n'était pas elle... Je ne comprenais plus rien. Je ne savais plus trop ce que je voulais. J'avais encore en mémoire mon fac eà face avec ce... ce... Madara... Et ce Nagato... Pour Kiri, j'avais du m'allier à eux.. Je m'en rappelais encore. J'allais avoir ma vengeance contre eux un jour. Sa main se fermant, formant un poing. J'avais tant fait pour ce fichu village.. Kir.. Kiri.. Encore Kiri.. Ce n'était même pas ma patrie.. J'étais une Kumojine. Une fille de la foudre.. Kaien lui.. Lui était un Iwajin de naissance.. Un fils de la terre... Mais pourtant on se battait pour une terre qui n'était même pas la notre. J'étais furieuse, énervée... Mais à la fois frustrée, épuisée... J'en pouvais plus. Je devais bouger... Mon coeur me dictait de me battre encore. Pourtant.. J'étais si bien au repos. Une ancienne mizukage qu'on disait à mi-voix morte dans les plaines enneigées du nord. Et pourtant, je n'étais pas morte. J'avais survécu... Pourtant j'aurais préférée mourir, être libre enfin.. Mais...

- Myoko... Tu es certaine de toi pour cela?
- Pourquoi Kaien, crois-tu que je suis folle comme tous disent?

Un sourire apparut sur les lèvres du colosse et il haussa les épaules en riant. Pour lui, Myoko était folle, vraiment dangereuse, démente. Mais pas pour les raisons que tous lui assignaient. Elle avait un coeur plus grand que tout. Elle n'avait que 21 ans et pourtant, elle avait vu plus de choses que bien des gens ne pourrait rêver et il sentait bien qu'il n'était pas au bout de ses peines. Posant une main sur son épaule, il sentit les éclairs crépiter sur le corps de la jeune femme et sourit simplement en relevant son regard pensif.

- Oui, tu es folle Myoko. Tu es folle d'aimer te battre ainsi. Te battre pour un village qui n'est pas le tien.
- Alors tu es un fou Kaien. Un fou qui se bat pour ce qui n'est pas le sien. Un fou qui suis une folle qui n'a peur de rien. On forme un drôle de duo...
- Oui, un vieux fou. Un vieux fou comme moi connait déja la chanson. Et puis le vieux que je suis à besoin d'encore plus de combat ma chère amie. Il a besoin de trouver une mort digne de lui. Jamais le vieux fou que je suis ne mourra dans un lit.

La déesse de la foudre hocha la tête, riant simplement à ses paroles. Il avait raison. Elle aussi ne voulait pas mourir sur un lit. Elle voulait mourir sur un champ de bataille. Elle voulait que tout soit rapide et conclu vivement. Souriant brièvement, elle releva son visage pour regarder l'homme qui la suivait depuis déja quelques temps et lle ne put retenir un rire doux et léger. Elle allait continuer à se battre longtemps. Que cela soit pour elle, pour lui, pour sa vengeance, pour son amie Suzumi..... Ce nom résonnait bizarrement dans la tête de la glorieuse ancienne-kage. C'était une amie de plusieurs années. C'était son ancienne confidente, son ancienne garde du corps... Elle avait été son adjointe un temps et après son départ, elle avait elle-même recommandée son amie comme kage. Un lègue respectueux à la personne qui l'avait supportée à Kiri et maintenant.. C'était à elle de l'aider du moins, si elle souhaitait toujours de son aide. Son regard croisa le visage de kaien et elle soupira. Allait-elle simplement venir? Où... Non, elle n'avait pas à s'inquiéter. Suzumi viendrait. C'était une amie très chère à ses yeux. Elle avait hâte de la revoir, de luis parler, de rire peut-être à nouveau. Posant une main sur la main de kaien, elle se mit à sourire doucement.

- Il est bientôt l'heure mon ami. Peux-tu me laisser seule et revenir plus tard?
- Tu es certaine Myoko?
- Oui, je suis sure de moi. Va Kaien et revient me voir plus tard.
- Comme tu le souhaite.

S'inclinant, il disparut quelques secondes plus tard, et partit vers la forêt si enfonçant aussitôt. Il reviendrait plus tard. Alors qu'il disparaissait dans la nature, Myoko soupira doucement en fixant le lac. Son regard perdu dans l'étendu cristallin, elle se remémora de doux souvenirs. Puis ses sens l'alertèrent d'une autre présence. Qui venait d’apparaître. Baissant son regard un long moment, elle émit un soupire en passant une main dans ses longs cheveux devenus rose rougeoyant. Elle la sentait arriver et approcher. Mais valait-il vraiment la peine qu'elle bouge.. Vraiment..?

- Pardon Suzumi...

Ses mots étaient simples claires et tout ce qu'elle pouvait éprouver sur le coup. Elle était désolé. Désolé d'avoir disparue. Désolé de ne pas avoir donnée de nouvelles. Désolé d'être stupide. Elle s'en voulait effroyablement. Et elle espérait seulement qu'elle lui pardonnerait sa stupidité..

- Pardon de ne pas avoir donner de nouvelles avant... mon amie...

Ce n'était pas une coïncidence

~ 水 Temple de l'Eau 水 ~

J'étais heureuse, heureuse de voir que mon amie et ex-supérieur était encore en vie même si, les troupes de ninjas révolutionnaires la recherchaient pendant la période où le village demeurait sans chef. Avec mon équipe de ninjas nous nous efforçons de faire croire à la mort de celle-ci mais les insurgés étaient très têtus et continuaient de remuer ciel et terre pour espérer apporter la tête de la Shichidaïme Mizukage Saïka Myoko . Maintenant que j'étais devenu Kage, je me suis arrangée pour remettre un peu d'ordre dans tout ce "bordel" qu'avait créer la révolution.

C'est avec un sourire qui se dessinait progressivement sur visage que je m'approchai de la silhouette assise au bord du lac, je savais que c'était elle, je n'avais même pas besoin d'interroger Uzuheki pour savoir qui était ce personne qui contemplait les reflets cristallins du lac qui bordait le Temple. J'avançai toujours avec ma main sur mon ventre pour tenir les deux épées que j'avais dissimulé sous ma longue veste blanche.

Il faisais plutôt froid, la pluie diluvienne m'avait complètement trempé, j'avais si froid que quand je respirai, de la buée s'échappait en fumée de ma bouche. D'une part j'en voulais à l'ex-Mizukage de ne pas m'avoir donné de nouvelle d'elle, je me faisais un sang d'encre pour elle mais d'un autre côté j'étais tellement heureuse de la voir saine et sauve que ma rancœur disparue.

je m'approchai, encore et encore pour enfin arriver en face d'elle ... elle avait tellement changé que je peinais à la reconnaître seul ses yeux demeuraient inchangés rempli de désespoirs, remplis de remord, elle devait avoir certainement l'esprit chamboulé, c'est vrai elle a déversé tout son amour ce village qui n'est pas le sien, elle s'est battue corps et âme pour une nation qui ne l'a jamais vu naître ... pourquoi avoir fait tout ça si c'est la révolution, la guerre civile qu'on récolte. Pour une fois, je faisais preuve d'empathie avec quelqu'un, j'arrivais à comprendre quels maux rongeaient cet être si cher à mon cœur. J'espérais pour ma part que ma chute du pouvoir n'allait pas arriver de cette façon, être contrainte à quitter un village pour lequel on s'est saigné aux quatre veines c'est une punition des plus atroces pour une personne qui a presque voué sa vie pour le protéger. Ingrats. Voilà le mot qui définirait bien la mentalité des Kirijin lors de cette révolte !

Je me tenait, désormais, en face d'elle la regardant dans les yeux. Une larme roula discrètement le long de ma joue et un sourire béant s'ouvrit sur mon visage. L'allégresse, un sentiment qui m'était quasiment inconnu, j'appris à ce moment là à le redécouvrir, à l'apprécier, oui rien ne faisais plus de bien que de revoir une amie. Aucun mot ne sortait de ma bouche, je laissais l'honneur à mon ex-supérieur d'ouvrir le dialogue ce qui ne fut tardé :

Myoko: -Pardon Suzumi...

D'un ton légèrement vacillant, cette phrase sorti, claire, nette, précise ... annonçant son état d'esprit et le remord qu'elle pouvait éprouver. Je connaissais bien Myoko, j'étais son garde du corps mais avant tout son amie, je savais très bien qu'elle n'était pas une fille sans coeur, elle, c'était et c'est le contraire, elle sait éprouver de la culpabilité tout comme moi d'ailleurs, je crois que les deux nous sommes faites pour créer un duo. Elle reprit sa phrase et toujours de cette petite voix :

Myoko: -Pardon de ne pas avoir donner de nouvelles avant... mon amie...

Oui j'avoue que j'ai éprouvé de la tristesse, de la colère, parce que je pensais qu'on avait réussi à la retrouver et à l'exécuter, je la pensais morte. Mais rien que le fait de la voir ici, effaçait tous ces sentiments négatif, l'allégresse et la joie l'emportaient sur tout cette colère que j'avais emmagasiner. Je la regardais toujours avec ce sourire et je lui dis :

Moi: - Je te pardonne Myoko, je te comprends. Le plus important c'est que tu sois là. Dis-je avec toute la douceur possible

Oui je comprenais ce qu'il lui arrivais, oui je savais à quel point elle vit une phase difficile, oui je partage sa douleur, comment mépriser encore quelqu'un quand comprends bien ses maux ? Tout simplement parce qu'on ne peut pas. La compréhension éradique la Haine et le jour ou chacun se comprendra l'un et l'autre, plus aucune guerre sévira. C'était mon principe, utopique...

J'ouvris ma veste, je saisies les lames Kiba qui étaient attachées à mon étoffe blanche et les tendis à mon amie en disant toujours avec cette douceur qui me caractèrisait:

Moi: -Ceci est pour toi Myoko, prends les en gage en de mon pardon. Si tu le souhaites, tu peux réintégrer le village en étant une des Sept Épéistes.

Aucun intérêt militaire, c'était plus une proposition personnelle que je lui faisait ...

» ~♥~ Entrainement de Myoko ~♥~
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Ce n'était pas une coïncidence [Pv Grumelle !( myoko)]

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