Description psychologique : Kenji, l’homme contradictoire, excellant dans le paradoxe, il inspire même à l’oxymore. Divisé entre « qui il est » et « ce qu’il représente », perdu entre ses émotions et sa réputation, l’assassin sombre du désert qu’il est, finira par le détruire. La manière la plus courte et simple de décrire Kenji est de vous dire qu’il est un paradoxe entre l’assassin qu’il représente et l’homme qu’il est. Tous ceux qui le connaissent ou qui ont entendu parler de lui, pensent que Kenji est un être sans émotions, sadique et assoiffé de sang, aimant tuer par-dessus tout. Mais c’est faux ! L’assassin sombre est capable de ressentir des émotions, même si ce n’est pas en grande abondance, il en ressent souvent. Il n’est pas obsédé par le sang, bien au contraire, il hait tuer. Il déteste ôter la vie, mais c’est un shinobi, il n’a pas le choix. C’est tuer ou être tué, obéir ou trahir. À chaque meurtre, une grande tristesse envahie Kenji. Il ne faut pas se méprendre, l’assassin sombre possède toutes les qualités d’un grand shinobi : sournois, fourbe, lâche, traitre… Il n’y a aucune morale ou respect, ou même dignité à tuer un Homme. Alors pourquoi faire semblant que oui ? Pourquoi affronter dignement son adversaire ? Le tuer selon les règles du ninja, lui apaisera la conscience : « Il est mort pour une mission, un devoir. Ce n’était pas personnel… Il ne méritait surement pas de mourir ». Voilà qui est Kenji, ce qu’il pense sur sa vie de shinobi, son être le plus intérieur. Qui il est vraiment…
Mais comme déjà mentionné à plusieurs reprises, l’assassin de Suna est un paradoxe. Ce qu’il est ou ressent n’a rien à voir avec ce qu’il montre. Kenji est un solitaire, il n’aime pas causer. Il passe plus de temps à parler à ses adversaires après leur mort, qu’avant. Leur demandant pardon et leur expliquant qu’il n’avait pas le choix. En plus d’être silencieux, il est impassible, il ne montre jamais d’émotions, sauf après la mort de son adversaire. Il est très sournois et essaye de finir ses combats le plus vite possible, de préférence en prenant son adversaire par surprise. Quand Kenji reçoit une cible pour mission, il ne la lâche pas, même gravement blessé. Il n’y a qu’inconscient ou mort que la cible pourra partir en toute tranquillité. En revanche, si c’est Kenji qui est pris pour cible, alors il ne tuera que si vraiment nécessaire : s’il ne peut pas fuir, ou si l’adversaire est une menace pour sa mission, son village ou ses collègues. La solitude ressentit pendant ses années de captivités, l’on transformé en loup solitaire. Kenji n’a donc pas de réels amis, du moins pour l’instant. Car l’assassin est capable d’avoir des amis, si ce sont eux qui font le premier pas. Normalement, son titre d’assassin et l’image qu’il émet n’aide pas trop pour se faire des amis.

Description physique : Kenji n’a pas toujours été l’assassin sombre du désert. Bien avant cela on le surnommait l’homme sombre de Suna, mais encore une fois, avant cela, il fut normal. Ce surnom « sombre » est apparu après avoir été emprisonné par les sbires d’Orochimaru et leurs avoir servi de cobaye. Les expériences des hommes du Sanin sur le ninja de Suna ont provoqué une pigmentation plus foncée que la normal. La peau blanche de Kenji devint grise foncée, les yeux bleus devinrent marron clair et encore une fois, paradoxalement ses cheveux blonds devinrent blanc. La seule partie de Kenji qui eut une pigmentation contraire fut sa longue tignasse, qui devint blanchâtre. Ses cheveux se divisent en deux parties : la partie arrière ou ils sont courts et tout ébouriffés, accrochés en queue de cheval par une ficelle dorée, laissant ainsi une petit touffe retomber d’arrière sa nuque ; et la partie avant composé de plusieurs mèches plus ou moins longues, dont une extrêmement longue cachant son œil droit et retombant jusqu’au nombril. Ses sourcils sont longs et fins, de la même couleur que sa tignasse. Sa peau lisse et parfaite, sans aucune ride, lui donne un air de poupée en porcelaine. Sa fine bouche et son petit nez restent figés comme le reste du visage, comme s’il ne ressentait jamais une émotion. Kenji a de longues oreilles pointues, causé par les expériences de ceux qui travaillaient pour le vil serpent. Il porte deux boucles sur son oreille gauche, une jaune et une orange, juste pour décorer, et l’autre oreille, qui est cachée par sa longue mèche, est vierge.
Comme tout assassin qui se respecte, Kenji garde la forme. Il possède carrément un corps d’athlète, pas à en faire pâlir les dieux du sport, mais... Loin d’être un tas de muscle, il possède une élégante silhouette fine. Où l’on peut y voir une légère musculation s’y dessiner. Mesurant un bon mètres soixante-dix pour soixante-neuf kilos, il reste assez léger pour se déplacer discrètement. Kenji porte une sorte de débardeur à col long, recouvrant que la partie pectoral du shinobi. Ce débardeur est d’un beige pâle, ressemblant beaucoup au lin. Dessus, sur la partie avant, un symbole y est gravé, la griffe des assassins. Le symbole d’un petit groupe d’assassin nomade duquel Kenji en fit partie pendant quelques temps avant de retrouver Suna. Son pantalon est du même tissu et de la même couleur, soutenu par une grosse ceinture en cuir. Sur son bras droit, on peut voir un morceau de cuir enroulé et accroché par une longue corde dorée. Personne ne sait ce qui se trouve en dessous. Sur le reste de son corps, plusieurs tatouages blancs, ou plutôt, plusieurs sceaux renfermant toute sorte d’armes. Les assassins aiment voyager léger. Il n’est pas peu commun de voir Kenji tout de noir vêtu, surtout pendant les missions d’infiltration.

Histoire : Chapitre 1 : Une vie telle une autre
L’histoire de l’assassin sombre du désert commence comme beaucoup d’autre, au cœur de Suna, dans une chaleureuse famille. L’enfance de Kenji fut des plus normaux, il vécut dans une famille de quatre enfants, avec un grand frère et deux petites sœurs. Ses parents n’étaient pas aisés, mais n’étaient pas non plus pauvres, on pouvait les classifier dans la classe social moyenne. Néanmoins, comme beaucoup de famille à Suna, c’était une famille shinobi. Le père de Kenji était un Junin de Suna, et sa mère une Chunin. Comme vous pouvez le voir, ce n’était pas non plus des ninjas surpuissants. Non, juste de simple shinobi du village caché du sable. Kenji était deux ans plus jeunes que son grand frère et le double d’année de différence avec la plus âgée de ses sœurs. Sa cadette avait encore un an de moins. Depuis son plus jeune âge, il fut mené à s’entrainer pour devenir un shinobi, tel était la fierté de sa famille. Kenji n’était pas extrêmement doué, en comparaison avec son frère qui passa Genin à l’âge de huit ans, ou même de sa cadette, Genin à dix. Son autre sœur eut son bandeau avec le même âge que lui, douze ans. Il faut le dire, ce n’est pas si mal que ça, beaucoup de Genin reçoivent leur bandeau que vers leurs treize, quatorze ans. Chacun des frères étaient totalement différent des autres, aussi bien sur le caractère que les qualités shinobis : la cadette était la mélancolique drôle et devint une marionnettiste du nom d’Hashizora ; Tazora était la plus sérieuse, toujours penser avant d’agir et une excellente maitrise dans le Genjutsu ; Kenji le tombeur, toujours autour des filles et totalement orienté vers le Ninjutsu ; et pour finir l’ainé, Toshiro, le leader, celui qui sait être autoritaire et un ninja surpassant bien de ses supérieurs dans le Taijutsu. Il arrivait souvent qu’ils se retrouvent tous les quatre à accomplir certaines mission de rang D, leur esprit d’équipe et leur lien de sang résultait bien. Mais étant donné que la plus part des missions d’un shinobi sont pour être réalisé à trois plus le sensei, ils étaient le plus souvent séparé. Ça ne les gênait pas trop, en fin de compte. Ils étaient proches, aussi bien dans leur travaille comme dans leur vie privée. Ils sortaient souvent ensemble, jouaient ensemble, se racontaient tout. Jusqu’à ce que Toshiro passa au grade de Junin. Kenji avait alors encore que quinze ans et espérait encore recevoir son grade de Chunin le plus vite possible. Les Junins sont souvent demandé pour des missions à l’extérieur, pour l’ainé ce n’était guère différent. Il passa une bonne partie de son temps à voyager, et Kenji dû prendre le rôle de l’ainé. Prendre soin de ses sœurs, alors qu’il était plutôt du genre à dévaloriser les filles, les voir comme des futures conquêtes. Il était trop jeune, trop peu expérimenté, il ne savait pas comment orienter ses sœurs… C’était le boulot de Toshiro. Heureusement pour lui, elles étaient capables de se prendre en main. Mais le jeune adolescent essayait quand même, s’introduisant aussi bien dans leur vie amoureuse que professionnel. La plus part du temps maladroitement, mais l’effort était là et ses petites sœurs savaient qu’il ne faisait qu’essayer d’aider. Même avec l’absence de Toshiro, les trois autres frères restaient soudés. Mais le lien avec le nouveau Junin de la famille s’aggravait, Toshiro était une pièce importante pour Suna. Toujours en mission, jamais à Suna, sa famille ne le voyait presque jamais, mais ses exploits étaient la fierté de ses petits frères. Kenji passa Chunin à l’âge de seize ans et les Chunins sortent aussi du village, et parfois pour quitter le pays, malheureusement pour Kenji.

Chapitre 2 : L'expérience d'une vie
Alors âgé de dix-huit ans, Kenji, toujours Chunin partit en mission avec son équipe pour Taki. Une simple mission d’escorte, rien de bien compliqué, avec peu de danger. Alors arrivé à destination, les shinobis du pays du vent tombèrent dans une embuscade. Derrière ce piège, Orochimaru le Sanin de Konoha, qui avait juste besoin de cobaye. Ou plutôt ses sbires qui n’avaient pas d’autre choix que d’obéir au déserteur de Konoha. Le chef de l’équipe, le seul Junin en passant, fut immédiatement tué. Le reste fut emmené dans l’une des prisons du vil serpent. Orochimaru aurait eût dans l’idée de faire quelques expériences sur le Kinton, il voulait essayer de créer un shinobi capable de manipuler le Kinton sans avoir à posséder les gênes du Sandaime Kazekage. Ou du moins, c’est ce que l’on pouvait entendre comme ragots dans la prison. L’expérience était assez stupide et avec presque aucune chance de réussite, mais essayer ne tuerait pas… Enfin, ne tuerait pas le Sanin en tout cas. Ses cobayes c’est une autre histoire. Le principe était simple, Orochimaru voulait implanter du métal dans les cellules d’un être humain avec un Fuinjutsu. Ce sceau devait permettre au métal de fusionner avec les cellules du shinobi, et par miracle, car science ce n’était point, permettre aux cellules de créer un lien avec le métal pour le manipuler. L’idée était grotesque pour tout le monde, sauf pour le scientifique fou et avar de jutsus. Possiblement, cette idée pouvait tout aussi bien venir d’un sbire assez influant du Sanin, voulant impressionner son maitre. Personne jamais ne saura la vérité. Kenji fut le dernier de son groupe à passer sur la table du Sanin, attendant plusieurs mois que le représentant du vil serpent sois prêt pour son expérience. Les prisons du Nukenin de Konoha sont capables d’être aussi bruyantes qu’une foire et la minute suivante aussi silencieuse que le néant. Elles étaient toujours sombres forçant la vue des prisonniers, surtout quand on les forçait à passer des tests dehors tous les mois. La luminosité du soleil, brulait les pupilles assombrit de la trentaine de jours passées dans les cachots du bâtiment. Chaque sens des prisonniers était mis à l’épreuve, et se développait toujours un peu plus. Ce qui perturbait le plus Kenji était de rien savoir sur sa famille. S’ils allaient bien ? Si ses sœurs supportaient son absence ? Si son frère était revenu veiller sur elles ? Kenji n’avait qu’une idée en tête, comme la plus part des prisonniers. Sortir de là, le plus vite possible. Créant de multiples plans dans son esprit, imaginant toutes les possibilités, les qualités des gardes. Un seule problème, et si le Sanin était dans cette prison au moment de la fuite ? Alors, ça serait la fin. Il n’y avait qu’une solution, attendre que le Sanin vienne et reparte. Ce qui voudrait dire, laisser son représentant faire l’expérience. C’est ce que fit le Chunin de Suna, il attendit patiemment que l’expérience soit prête. Le sbire d’Orochimaru n’apparut que plusieurs mois plus tard, il prit cinq ou six cobayes et commença ses tests. Il prit un échantillon de leur ADN, y scella le métal et réimplanta l’ADN plus tôt prélevé. Ensuite, les cobayes pouvaient être renfermé dans leur cachot, seul le temps dirait au monstre si son expérience fut un succès ou un échec. Orochimaru n’apparut que plusieurs semaines plus tard, savait-il de l’expérience ? C’est une bonne question. Pour Kenji il n’y avait pas de doute, c’était maintenant qu’il devait fuir. Ou plutôt juste après avoir repris ses forces, son plan était parfait, il le savait. Il avait tout calculé, recueilli des informations depuis des mois, son plan ne pouvait pas rater. Il avait préparé une embuscade pour le garde, qui y tomba telle une mouche. Bien sûr, seul il ne pouvait réussir. Le plan comprenait l’aide de plusieurs autres prisonniers de son aile. Une fois libre, il convainquit tout le monde d’essayer de sortir par la force, affronter et vaincre les gardes. Désespérés, c’était le seul choix qu’ils voyaient. Mais Kenji savait que ça ne marcherait pas, il avait un autre plan : profiter de la confusion pour quitter discrètement la prison vers l’endroit le plus improbable. Utilisant son Fûton pour fuir la forteresse, il sortit à l’opposé de la révolte. Comme prévu par le shinobi de Suna, tous les prisonniers furent tués ou à nouveau capturés. Et grâce aux senseurs du Sanin, Kenji fut remarqué et prit en chasse. De toute façon c’était sa seule chance, il devait courir sans s’arrêter. Aucune chance de dépistait les senseurs dans son états, comme fuir probablement, mais l’adrénaline lui donnerait peut être assez de force pour réussir. Il ne fallut pas plus de trois heures pour être rattrapé par ses gardiens. Trop faible pour lutter, il était prêt à se rendre, quand ses opposants tombèrent les uns après les autres au sol. La lumière si intense du sol, lui brulait encore un peu les yeux, il ne put pas bien voir ce qui se passait. Une voix retentit alors de nulle part.
-Dis-moi l’homme sombre, pourquoi te courraient-ils après ? Pourquoi être pourchassé par les hommes d’Orochimaru ? Et surtout qui es-tu ?

Chapitre 3 : Une vie dans l'ombre.
Kenji venait de se faire sauver la vie par un groupe de mercenaire, nommé les assassins nomades. Je pense que le nom dit tout. Ils sont de simples mercenaires formés dans les règles de l’assassinat, la plus part venant de Kirigakure no Sato. Enfin… De simples mercenaires, mais possédant un très bon niveau dans l’assassinat, voir excellent pour certain. Heureusement pour le shinobi de Suna, ils détestent Orochimaru par-dessus tout, et veulent le voir tomber. Apprenant que l’homme sombre venait de fuir la prison, sans pour autant savoir les détails, ils proposèrent au jeune ninja de se joindre à eux. Un homme capable de fuir une prison du Sanin de Konoha, ne pouvait qu’avoir les qualités pour devenir un bon assassin. Et à présent, il les avait. Tous ses sens s’étaient améliorés : son ouïe, son odorat, sa vue, son toucher. Seul peut être son gout n’avait vraiment pas évolué, il avait même surement diminué à toujours avaler cette horrible nourriture servit en cage. Kenji ne découvrit qu’avec leur rencontre, que les expériences faite sur lui par le vil serpent, lui avait laissé des séquelles. Sa peau avait totalement changé de couleur, tout comme ses cheveux et ses yeux. En plus, ses oreilles avaient à présent une drôle de forme. Le surnom que lui avait donné le chef du groupe n’était après tout pas erroné. Kenji était devenu l’homme sombre. Takari, plus connu sous « l’homme aux milles cadavres » est le leader du groupe. C’est un assassin hors pair ayant déserté Kirigakure pour vendre ses services aux plus offrants. Il a maintenant créé son équipe pour gagner plus d’argent. Son bras droit, Taria alias « souffle du vent », une manipulatrice de Fûton du pays du feu. Il y a aussi « la lame », un Nukenin de Kumo. Et pour finir Juro le gros tas de muscle, pas vraiment un assassin traditionnel, il sait se faire discret quand nécessaire. Le reste du groupe est sans importance, pas besoin de s’attarder dessus. Au sein de ce groupe, Kenji apprit l’art de l’assassinat, ainsi que le Fuinjutsu. La règle de assassin est simple, voyager léger et tuer quand nécessaire. Les années passées dans la prison, lui avait permis de développer ses sens à un niveau bien supérieur que la normale, et c’est cette caractéristique qui lui permit de devenir un excellent assassin. Il passa près de deux ans avec ce groupe, apprenant tout ce qu’il pouvait. Tuant ses cibles à contre cœur, mais tel est le rôle de l’assassin. Et surtout, en se faisant un renom dans le monde shinobi. Les missions étaient nombreuses, Takari savait les trouver, il était un bon leader… Pour ceux qui le suive sans broncher. Mais ce groupe, cette situation, n’était pas ce que voulais « l’assassin sombre ». Alors quand vint le bon moment, Kenji quitta le groupe de mercenaire pour retourner à sa famille. Il était devenu un ninja de qualité, bien supérieur au moment où il avait été fait prisonnier. Bien entendu, il ne pouvait pas quitter les mercenaires comme ça, pour eux c’était un traitre. Il devint donc la cible du groupe.

Chapitre 4 : La vie reprend toujours son cours.
Après avoir quitté le groupe, Kenji prit le chemin pour Sunagakure no Sato. Il était temps pour lui de retrouver ses racines, sa famille, sa vie. Les retrouvailles au sein du village caché du sable, ne furent pas comme il l’espérait. Il était différent, sa famille ne le reconnaissait plus. Ses sœurs allaient bien, sa cadette était devenue une marionnettiste sans pair, Junin depuis quelques temps. La plus âgée était restée Chunin pour aider et enseigner aux plus jeunes. Elle avait tant à donner. Pour ce qui est de l’ainé, il avait disparu tout comme lui. Sauf que ce dernier n’était pas mort, il était devenu un ANBU de Suna et ne pouvait donc plus avoir de contact avec sa famille. Cette famille si chaleureuse et normale était tombée en ruine après son absence. Les liens qui les unissaient avait laissé place à de l’amertume et de l’indifférence. Même avec ses parents la relation était devenu tendu, et ça malgré leurs efforts. La vie qu’Orochimaru avait volée à Kenji, ne pouvait être remplacée. Il ne lui restait plus rien, ni famille, ni amis, rien. Enfin si, il lui restait ses nouveaux talents d’assassin et le surnom qu’il s’était fait au sein du groupe de mercenaire. Le village reconnu aussi tôt ses exploits et lui permirent de tentait sa chance dans l’examen d’admission au grade de Junin. Une pâle compensation pour tout ce qu’il avait perdu. Néanmoins, il ne tentera pas cette examen tout de suite, il devait d’avoir reprendre le contrôle de sa vie au cœur du village. Mais ce fut la solitude qui prit le contrôle de sa vie, il décida de vivre seul, loin de son ancienne famille. Sans pour autant les abandonner, il commença à utiliser ses qualités d’assassin pour espionner ses sœurs, garder un œil sur elles. On ne sait jamais de quoi le futur est fait. Il apprit leurs habitudes, leur façon d’être, leur façon de parler de se comporter. Il ne pouvait pas vraiment récupérer toutes ces années perdues, mais il pouvait essayer de regrouper tous les changements. Toshiro faisait tout comme lui, il espionnait souvent ses petites sœurs, mais restait toujours dans l’ombre, ou du moins un shinobi masqué le faisait. Tazora aimait aider les autres, elle passait la plus grande partie de son temps à l’académie. Toujours souriante et bien habillée. Hashizora la cadette, c’était autre chose. Elle était beaucoup plus distante que sa sœur avec les autres personnes. Mais ses collègues la respectaient beaucoup, surement pour son talent. Elle passait la plus part de son temps libre à travailler sur ses marionnettes ou à prendre des bains. Surtout à prendre des bains. Toutes ses informations donnaient à Kenji la sensation de vraiment les connaitre, mais il savait au fond de lui, que ce n’était qu’un leurre. Il y avait tant qu’il ne savait pas, qu’il ne pouvait pas voir : leur secrets, leurs pensées, leurs sentiments. Un jour… Un jour, il les découvrirait. Il le savait.
Croyant vivre dans le présent et avoir enfin oublié le passé, Kenji entra à nouveau dans un quotidien. Les missions ou les entrainements étaient ce qui prenait la plus grande partie de son temps, et quand il était en repos, il en profitait pour espionner sa famille brisée. Il voulait sa revanche, une revanche contre le Sanin qui lui avait tout prit. Mais il devait devenir bien plus fort, bien plus puissant. Il n’était pas sûr d’en être capable jusqu’au jour où sa petite sœur fut attaquée dans les bains féminin de Suna. Un ancien collègue, un ancien ami, tout comme lui, un assassin. Celui qu’on nommait « la lame », mais qui malheureusement, ne s’attendait pas à la présence de Kenji. Avant d’avoir eu le temps de trancher la gorge d’Hashizora, la sienne y passa. Le sang chaud du mercenaire coulait encore, quand un « pardon » sortit doucement de la bouche de l’assassin sombre. Il n’avait pas eu le choix, Takari ne lui avait pas laissé le choix. Sa sœur alors surprise, le regarda dans les yeux, un regard à moitié apeuré et choqué. Elle ne savait pas quoi penser, si elle devait remercier son frère de l’avoir sauvée, ou le haïr pour l’espionner. Elle ne savait pas que cet assassin en avait après elle à cause de Kenji. Elle ne savait pas qu’il y en avait d’autres qui viendraient. Elle ne savait pas qu’à présent, son frère n’aurait d’autre choix que de pourchasser ses anciens amis, pour les tuer tous avant qu’ils ne tentent autre chose. Mais ce qu’elle savait à présent était ce que son frère lui révéla :
-Désolé Hashizora-chan, mais que tu le veuilles ou pas… Je te protègerais toujours, même au péril de ma vie. Tu es ma petite sœur, ma vie… Tout ce qu’il me reste du passé. Je ne peux pas te perdre… pas encore une fois.

La peur est le sentiment que tout shinobi veut cacher, il est le symbole de la faiblesse. Et pourtant, c’est l’essence même de l’humanité, la preuve que l’on vit et que l’on connaît le sens de la mort. Aucun shinobi ne voudra jamais admettre avoir peur, mais c’est pourtant bien cette peur, qui un jour, le sauvera.

Suna, village caché du sable, forteresse des forces armées du pays du vent, l’une des cinq grandes nations ninja, et pourtant nous n’avons pas été capable de protéger notre Kage. Tout le monde sait maintenant l’histoire de l’attaque de Suna, par l’Akatsuki ; la capture du Kazekage ; l’aide de Konoha ; le sacrifice de Chiyo-sama… Mais personne ne sait l’angoisse que nous, shinobis de Suna, avons enduré. Personnellement, moi Tatsumoyo Kenji, je me rappelle de ce jour comme si c’était hier. Et pour cause, ce jour fut la deuxième fois ou je vis toute mon équipe disparaitre devant mes yeux. La première fois, je n’étais que Chunin et que peu responsable. Mais… Je dois admettre, que c’est à moi d’assumer cette récente perte. Le jour où j’ai perdu mon équipe, le jour où j’ai perdu mon Kazekage.

Flashback

Le soleil se trouvait déjà bien élevé dans le ciel, pas une pointe de nuage, bref un temps plus que normal pour le village caché du sable. On m’avait assigné à la surveillance du mur entourant le village aujourd’hui, depuis quelques temps la rumeur d’une attaque imminente de l’Akatsuki avait atteint le grand conseil. Apparemment l’organisation en avait après les Jinchuuriki, en d’autres mots, Gaara notre Kazekage. Puisqu’il était le possesseur d’Ishibi. Autant vous dire, en cas d’alerte comme celle-ci, même les assassins étaient assignés à la surveillance du village. Pour mon cas, on m’avait donnait la tâche de surveiller la Rampart Ouest du village, avec comme renfort un groupe de trois Chunins vraiment peu expérimentés. Des récents Chunins, qui aurait eût beaucoup à apprendre d’un Junin comme moi. Seulement, j’étais et le suis encore, un assassin. Je n’étais pas bon à me préoccuper des autres, j’étais bon à tuer. Un loup solitaire à qui l’on avait confié la vie de trois jeunes promus. Mon équipe était donc formée de l’assassin que j’étais, et chef du groupe. Un certain Ryokuchi qui selon mes supérieurs avait beaucoup de talent dans le Taijutsu. Satu, une jeune fille assez polyvalente, mais plutôt orientée vers les armes à distance. Et pour finir, Tasin un peu obèse, mais qui manipulerait très bien le Doton. C’était loin d’être des génies, mais ils auraient eût pas mal de compétences. Revenons à notre histoire. La menace était réelle, et mon groupe le savait, j’arrivais à sentir la peur dans leurs yeux. Et je n’étais vraiment pas bon pour les rassurer, je ne savais plus comment faire, j’ai pensé que rester silencieux était le plus judicieux. J’avais tort, mais je vous expliquerais pourquoi en temps voulu. La journée fut bien calme, rien de spécial à signaler. Des marchands, des shinobis revenant de missions à l’étranger, mais aucune menace à vue. Néanmoins, même cette paisible journée n’eût pas la capacité d’attendrir la peur bouillante dans le sang de mes camarades. Je la voyais… Je la sentais. C’est comme si cette peur pouvait être vue à l’œil nu, une peur si puissante qu’elle arrivait même à me donner quelques frissons. Je ne prétendrais pas ne ressentir de la peur si je devais me retrouver face aux membres de l’Akatsuki. J’étais même sur, qu’elle m’envahirait en un instant. Mais je ne la laisserais jamais me paralyser, et m’empêcher d’accomplir ma mission. Bien des gens haïssent ce sentiment, le renie, moi je l’appréciais et le cultivait même.

Le temps passait et rien à perte de vue, le calme et le silence qui régnait me rappeler beaucoup mon séjour en prison. Et ce n’était pas vraiment un sentiment qui me plaisait, mais impossible de détendre l’atmosphère. Alors quand venu l’heure du rapport, c’était avec grand allégresse que je quittais mon équipe pour aller remettre mon rapport à mon supérieur se trouvant légèrement plus à l’Est de ma position. J’avais prévenu les Chunins que je ne demeurerais pas plus de vingt minutes, un simple aller-retour. Mais surtout, une petite pause de cette tension qui parcourait le groupe. Mon supérieur était un autre Junin tout comme moi, mais à qui l’on avait cédé une équipe bien plus expérimentée. Je connaissais même un des Chunins de son groupe, avec qui j’avais étudié à l’académie. Une fois mon rapport transmit, je découvris sans grande surprise, qu’il n’y avait rien à signaler de leur côté non plus. Il ne me restait plus qu’à rejoindre mon équipe et finir la journée. Il se faisait tard, la nuit s’approchait à grand pas. D’ici moins d’une heure, une autre équipe viendrait prendre la relève. À ma grande surprise, quand j’eus rejoint ma position, aucun des Chunins n’étaient présent. Ma première pensée fut de la déception d’une attitude aussi peu professionnel de mes compagnons. Néanmoins, ce calme avait un gout assez étrange, quelque chose de pas nette ce passait et je pouvais le sentir. Il n’y avait aucune raison pour qu’ils quittent leur poste ainsi, surtout qu’ils avaient bien trop peur pour s’aventurer vers l’extérieur. Je pensai donc qu’ils avaient dû rejoindre l’entrée du village, et de toute façon, il ne manquait plus longtemps pour finir ma garde. Mon rapport sur eux n’allait guère être positif.

La nuit été déjà tombée, et ma garde n’avait toujours pas été relevé. Un retard de plus d’une demi-heure, c’était une situation bien étrange, mais surtout trop de coïncidence. Mon équipe qui disparait, mes remplaçants qui n’apparaissait pas… Cette fois, j’en étais sûr, quelque chose n’allait pas. Je fermai les yeux pour me concentrer sur mon ouïe, aucun bruit étrange ne pouvait être perçu. Il n’y avait pas non plus l’odeur du sang, sinon je m’en serais rendu compte bien plus tôt. Cette situation me perturbait au plus haut point, mais je ne pouvais en aucun cas quitter mon poste ainsi. Ma mission avait été claire, et j’étais le genre de shinobi qui obéi à la lettre. Encore dans mes pensées, j’en fus tiré par une grosse explosion venant du village. Comment était-ce possible, l’Akatsuki devait avoir franchi l’enceinte du village. Mais aucune alerte avait été donné, par où était-il passait !? Je ne pouvais plus rester planter là sans rien faire, j’accouru à la porte du village pour voir ce qui se passait. L’entrée se trouvait à une dizaine de minute de ma position. Mais en arrivant sur les lieux, je ne voyais personne, pas un seul garde à sa position. Mais je pouvais le sentir, l’odeur du sang était en extase, il y avait eût un carnage sur ce même lieu. Comment, était-ce possible ? J’entendis quelques sanglots venant de derrière une congrégation de rochers, quelqu’un s’y cachait. Surement pas l’ennemi, d’aucune façon des shinobis comme les membres de l’Akatsuki ne pouvait pleurnicher en plein milieu d’une invasion. Je découvris sans aucune grande surprise non plus, que le pleurnichard était l’un des miens. Effectivement, c’était l’un des trois Chunins qui m’accompagnait, Tasin. Je devais à tout prix s’avoir ce qui se passait.
-Que s’était-il passé ? Ou sont les autres ?
-I…Il… Sont… Ils sont tous morts !
-Comment ? Qui ? L’Akatsuki ?
-Ou…Oui. Nous avons… Avons reçu un me… Message de l’entrée.
- Calme-toi, et respire. Concentre-toi, et explique-moi tout.
-Le message disait, que l’ennemi était en vue. Nous… Nous avons décidé de rejoindre les shinobis posté à la porte. Ryokuchi et Satu sont arrivé en premier, et quand je suis arrivé… Ils étaient tous mort.
*Baka, pourquoi ne pas m’avoir attendu et prevenu.*
Tasin avait eu la chance d’être en retard, surement dû à sa condition physique, un retard qui lui avait permis de vivre. Traumatisait et paralysait pas la peur, il n’a pas pu bouger pour me prévenir ou prévenir le village.

[Fin Flashback]

Et bien que la mort des deux Chunins n’étaient pas de ma faute, car j’avais expressément donné l’ordre de na pas bouger. Je m’en voudrais toujours un peu, aurais-je pu faire quelque chose ? Si je les avais mis en confiance, seraient-ils quand même partit affronter l’ennemi ? Ou m’auraient-ils attendu ? Tant de question aux quels je n’aurais jamais de réponses. Je me souviens juste avoir discuté brièvement avec Tasin. Il était paralysé par la peur et m’a demandé comment je faisais pour continuer. Mes mots étaient plus au moins les suivants :
« Tout le monde finit par ressentir la peur, seuls les fous ne peuvent la ressentir. Moi aussi, à mainte reprise, je finis par avoir peur. Mais ma peur je l’ai dompté, j’ai fait d’elle mon arme, elle me permet d’aller de l’avant et surtout de survivre. »
Je suis presque sûr d’avoir lâché un « désolé » au milieu ou à la fin de la conversation. Pas pour demander pardon, mais pour compatir avec la souffrance et la perte que Tasin subissait cette nuit-là. Après cela, nous avons rejoint mon supérieur pour lui faire un nouveau rapport, un peu inutile et en retard. Nous avons assisté au combat opposant Gaara et un membre de l’organisation de la lune rouge depuis le haut des remparts du village. Et même si notre Kazekage a perdu ce combat, il a méritait e obtenu toute l’admiration du village en nous sauvant à nous tous nos vies. Cette histoire est surement l’une des plus tristes de notre existence en tant que notion shinobi. Mais c’est avec nos erreurs que nous apprenons, nous avons beaucoup apprit…