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Présentation de Girachi Uteko, garde du corps du Tsuchikage [Terminée]. |
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Girachi Uteko
Nombre de Messages : 78 Localisation : A Iwa Nindô : Comme la terre est nécessaire à la vie, le Tsuchikage est la base de la montagne de roche. Mon rôle est de faire en sorte que jamais la base ne cède. Date d'inscription : 14/05/2011
Passeport Ninja Grade: Kage Points d'Expérience: (135/1000) Techniques:
| Sujet: Présentation de Girachi Uteko, garde du corps du Tsuchikage [Terminée]. Sam 14 Mai - 12:40 | | Nom : Uteko Prénom : Girachi Âge : 27 ans Sexe : Masculin Village demandé : Iwa Gakure no Sato. Affinité(s) choisie(s) : Katon et Doton Grade souhaité : Juunin des forces spéciales d'Iwa. Avez-vous lu les règles ?- Spoiler:
"Validé by Mad'." Techniques :*Katon Niveau Genin. -Katon Goukakyuu No Jutsu L’utilisateur inspire afin de gonfler au maximum ses poumons, ceci fait, il crache une boule de feu de taille relativement impressionnante. C'est une technique symbolisant la maturité chez les Uchiha. -Katon Kasumi Enbu No Jutsu Le Shinobi, comme pour toute attaque Katon, inspire afin de gonfler ses poumons. Néanmoins, il ne recrachera pas des flammes mais bien une sorte de brouillard. Si cette étrange brume entre en contact avec une flamme ou même une étincelle, il prend immédiatement feu. Niveau Chuunin. -Katon Endan L’utilisateur expulse de sa bouche une boule de feu, nous pouvons comparer cette technique à la Goukakyuu. La seule différence est que la Endan est beaucoup plus petite mais bien plus rapide et donc plus efficace face à un adversaire adepte du Taïjutsu. Niveau Juunin.-Katon Dai Endan Technique en tous points semblables au « Katon Endan » à l’exception près que la boule de feu est trois fois plus grosse et que les flammes ne semblent pas s’éteindre même lorsque l’utilisateur a fini d’en expulser. -Katon Karyuu Endan L’utilisateur gonfle au maximum ses poumons et expulse à une vitesse hallucinante un gigantesque et puissant jet de flammes en échange d’une grande quantité de chakra. Esquiver ou parer cette technique est extrêmement difficile tant la chaleur provoquée par les flammes est intense et le feu rapide. *DotonNiveau Genin.
-Doton Bunshin No jutsu Cette technique permet de créer une réplique parfaite de soi-même constituée de terre/boue. Le clone peut alors parler, se déplacer etc… Néanmoins, au moindre coup il redevient un simple tas de terre/boue. -Doton Doroku Gaeshi Le shinobi pose les paumes de ses mains sur le sol et, de ce sol, se soulèvera un petit mur de terre servant à le protéger. Néanmoins une attaque moyennement puissante suffit à briser la roche. Niveau Juunin.-Doton DoryuuDan Cette technique s’utilise avec le Doryuu Taiga. En effet, du fleuve de boue jaillira une tête de dragon crachant des boues pus ou moins grosses de boues sur l’opposant coincé dans le fleuve. (Ces « boules » peuvent prendre feu si une technique katon est utilisée.). -Doton Doryuu Heki Le ninja crache de la boue créée avec son propre chakra à ses pieds. Cette boue prendra alors la forme d’un gigantesque mur de terre protégeant l’utilisateur des plus puissantes attaques. D’ailleurs l’utilisateur a deux option, se percher sur le mur, ou se cacher derrière. Description physique : Comment pourrions-nous décrire physiquement un ninja comme Girachi? Eh bien le plus simplement du monde pardi, en décrivant ce que l’œil humain peut percevoir et comprendre de notre ninja rien qu’en le regardant. Mais tout d’abord commençons par les formalités voulez-vous ? Le jeune Uteko est un jeune ninja dans la fleur de l’âge. Il arrive en effet à son 27ème printemps, l’âge où les ninjas sont des guerriers aguerris. Cela se voit concrètement sur son visage. Le jeune homme a en effet le tint très mate. Sa peau à légèrement tannée lui vient de son père, mais aussi du soleil accablant qui s’élève, parfois dans le ciel du Pays de la Terre. Pour ce qui est du reste de son visage, on note de manière générale, une forme assez elliptique se terminant par un menton assez arrondi. Pour entrer dans des détails de cette figure tous ce qu’il y a de plus commune, on pourrait attirer vôtre attention sur la présence d’une fossette légèrement enfoncée dans le menton. Cela lui donne un air plus sévère qu’il ne l’est en réalité.
En ce qui concerne le reste du visage, on peut citer la légère fente que représentent la lèvre inférieure et la supérieure. Elles sont si fines qu’on a l’impression que le ninja ne possède pas de lèvre a proprement parlé. On aperçoit néanmoins de légère commissure de chaque extrémité de la bouche, qui sont très vite marquée lorsque cette dernière esquisse un sourire. Au niveau de la pilosité de la base du crâne, autrement dit vous l’aurez comprit dans la barbe, le jeune homme se la rase assez régulièrement ce qui fait qu’elle est presque invisible aux yeux trop éloignés. Passons maintenant à la description du reste du visage. En partant par exemple, sur son nez, ce dernier est dit bourbonien, car il est long et de forme convexe, c'est-à-dire rond. Il est d’ailleurs assez bien au centre de son visage, tel un centre de symétrie qui semble harmoniser le tout.
Passons maintenant à la partie haute de la tête du ninja d’Iwa. La chose la plus frappante dans cette partie du crâne, ce sont ses yeux légèrement cerné par le dur labeur de ninja et la fatigue qui l’accompagne bien souvent. Comme tout être humain normalement constitué, la majeure partie de sa paire d’yeux est blanche avec ici ou là des vaisseaux sanguins ayant éclatés. Au centre de chaque globe oculaire, on trouve un iris d’un marron aussi profond que la couleur de la terre un jour de pluie. La pupille elle est aussi noire qu’une nuit sans lune. D’un écartement similaire de chaque côté de la fosse nasale, ils sont vifs et toujours aux aguets. Ils sont surmontés chacun, par un sourcil de la même couleur que l’iris, si ce n’est même un peu plus foncé. Ce dernier est assez linéaire et soigné. Puis vint le front il semble assez large et quelque peu bombé. Il est surmonté par une couronne de cheveux bruns en bataille, qui le dissimule un peu à la vue de tous. Plus précisément de chaque côté de ce dernier, les cheveux tombant ainsi légèrement sur les oreilles, et au centre du front formant une petite mèche élégante. Pour ce qui est des oreilles enfin, ces dernières sont placées assez hautes sur la tête et ne semblent pas trop décollées du crâne. Elles se perdent bien souvent dans la masse capillaire qui les entoure.
Voilà de ce qu’il en est pour le visage de Girachi Uteko. Tout ce que l’on vient de vous décrire est soutenu par un cou presque cylindrique, assez musclé et large pour la soutenir. Si l’on regarde plus en avant ce cou, il peut arriver que l’on remarque ses veines saillantes qui cheminent de chaque côté de ce repose tête.
Attaquons-nous à présent à la description de la partie centrale du corps de notre jeune ninja. De manière générale, Girachi mesure environ 1 mètre 88 pour un poids de 78 kilos. Il a donc une largeur d’épaule assez conséquente. Les années de missions pour son village et d’entrainements acharnés dans ce même endroit, lui on permit d’acquérir la musculature nécessaire à la complète réalisation de son travail. Nous vous éviterons les stéréotypes d’hommes pratiquant le bodybuilding, cela n’aurait aucun intérêt puisque sa masse musculaire serait trop imposante pour son métier. Disons simplement que comme tout homme de son âge, des « tablettes de chocolat » comme aiment les appelés les demoiselles, se dessine sur la base de son abdomen. Il possède d’ailleurs une légère pilosité sur le haut de son poitrail, encore un héritage génétique de son paternel vous l’aurez compris. Mais ce n’est pas la seule chose qu’il a reçu en héritage, il possède également une saillante des os joignant les omoplates, il en est de même pour l’os qui sépare son poitrail en deux jusqu’au diaphragme.
En ce qui concerne le reste du haut du corps, il faut noter la présence de cicatrice fait par un sabre ou un kunai lors de ses combats qui est présent sur son sein gauche. Il possède également une grande entaille diagonale qui part de l’omoplate droite pour aller finir à la base du bassin du côté gauche. Au niveau des bras qu’il possède très long. Il a également quelques cicatrices ici où là. Pour en revenir à sa paire de bras, il possède là aussi une musculature développée à force de manier son sabre. Il a cependant des mains assez fines et des doigts fins et longs. Des cales de peau se sont formées dans le creux de ses mains, dû aux frottements répétés entre la peau et le pommeau. Enfin il nous faut descendre plus bas au niveau des jambes pour en terminer avec la description purement physique de notre homme. Comme tout ninja, Girachi a des bases en taijutsu, même si ce n’est pas son domaine de prédilection. Il a donc des jambes assez fortes et souples pour porter des coups puissants et rapides à ses adversaires. Il possède aussi des pieds assez larges et stables pour lui assurer un bon maintien sur le sol nécessaire lorsqu’on combat avec une lame. Si un combattant de kenjutsu est déséquilibré s’en est fini de lui, il lui faut donc un parfait soutien pédestre.
Pour en finir avec la description physique de notre ami, il convient tout naturellement de décrire ses vêtements. Il ne va pas se battre dans son plus simple appareil ça serait à la fois très gênant pour lui et cela donnerait trop de facilités aux ennemis vous ne pensez pas. Alors d’un point de vue vestimentaire, Girachi est assez atypique puisqu’il ne possède pas l’uniforme commun des ninjas d’Iwa. Il s’est choisi choisit son propre équipement pour mieux passer inaperçu lors des missions données par le Tsuchikage. Il a opté pour une cote de mailles légère qu’il place sur tout le haut du corps. Il dissimule généralement cette dernière sous un juste au corps bleu marine ou noir, qu’il fait remonté jusqu’au cou. Il place ensuite un veston ninja de couleur verte, alors qu’a Iwa on favorise des couleurs plus terreuses pour mieux se cacher. Ce veston possède six pochettes à rouleaux dans le bas du vêtement et ce de chaque coté, ce qui en tout fait donc qu’il peut porter douze rouleaux. Au niveau poignets, il possède des gantelets qui laissent le bout des doigts libres et qui sont tout deux surmonté de plaques en fer pour une protection sommaire.
Il possède un pantalon léger qui lui permet de parcourir de longues distances rapidement. Ce dernier est surmonté au niveau de la ceinture par le seul signe distinctif qui permet d’affirmer que ce ninja vient d’Iwa, son bandeau frontal de couleur rouge sang, sur lequel est figée une plaquette de métal, avec deux roches symbole du village où il vit. Il possède également des chaussures de marche ninja qui assure une meilleure prise au sol. Enfin pour finir il s’agit de parler de ses objets personnels. Girachi étant droitier il porte son étui à kunai sur la jambe droite. Il y a, a l’intérieur des shuriken des kunai, mais aussi des parchemins et des sceaux explosifs.
Enfin il possède sur son flan gauche un katana noir d’environ 80 centimètres de hauteur. Son pommeau est noir comme la nuit, de même pour la poignée avec des tressages de la même couleur. A environ 15 centimètres de la fin du manche on peut voir deux bagues de métal frappées d’un symbole doré en forme de fleur. La partie basse du manche est en fait une petite dague dissimulée. Son manche personnel est frappé d’une petite sculpture dorée d’un dragon qui apparait entre des tressages toujours noirs. Ce symbole de fleur réapparait partout sur le sabre, à la fin du pommeau qui se termine sur une sorte de griffe de dragon arrondi. Mais aussi sur la garde arrondie en métal poli. Sur le pommeau il y a gravé les kanji suivant スマッシュロックスライド, qui en langue parlée se disent, Sumasshurokkusuraido. Autrement la lame briseuse de roche. Cela se rapporte au surnom de Girachi qui par ses exploits passés à été surnommé ロックブレーカー, Rokkuburēkā le briseur des roches. C’est d’ailleurs ce même kanji qui apparait dans son dos, dans un cartouche doré cousu sur le long manteau noir qu’il porte bien souvent.
Description psychologique :Décrire psychologiquement un ninja peut apparaitre assez simple de prime abord. Mais en réalité je ne tomberais pas dans le cliché du ninja qui n’est en fait qu’un homme objet, une arme au service de son village. Oui car toutes armes que sont les shinobis, ce sont aussi des hommes avec des sentiments, des rêves et des espoirs. En cela Girachi n’est pas différent des autres humains. En parlant de ça le plus grand rêve de Girachi est simple, il veut faire en sorte que le village caché des Roches soit craint et respecter comme la plus puissante nation du monde. Il n’a jamais été réellement attiré par le pouvoir, disons plutôt que c’est le pouvoir qui s’est imposé à lui. Néanmoins, s’il n’est pas un homme ambitieux ce ninja a quand même des capacités innées pour le commandement. Il est selon ses hommes un commandant juste et droit mais qui ne mâche pas ses mots.
Cela est notamment assez visible lorsqu’il donne un ordre. Dans une telle situation, il est dans l’intérêt de celui qui l’a reçu de l’exécuter, au risque de subir une sanction dont il peut se souvenir longtemps. Je sais que le portrait que je vous fais de cet homme peut laisser croire que notre homme est un véritable tyran, mais il n’en n’est rien. Il donne des ordres c’est vrai, et c’est encore plus vrai qu’il veut que ces derniers soient exécutés. Mais il ne donne jamais des ordres qu’il sait irréalisable pour celui à qui il le donne. Girachi est un être qui respecte profondément la hiérarchie, il exergue le manque de respect sous toute ses formes. Cependant, pour ses hommes il lui est souvent arrivé de se mettre dans des situations délicates. En effet Girachi à un profond sens de la famille, il considère tous ses hommes comme ses propres frères. Mais ce sentiment est à double tranchant, car bien que Girachi soit un homme très tolérant, il n’est naïf pas pour autant. Si un de ses hommes s’avise de le trahir, il en ferra une affaire personnelle et cela ne peut se terminer que d’une manière, la mort de l’un ou de l’autre dans un combat singulier comme un vrai ninja.
Un ninja…Je me permets de faire une petite digression sur ce sujet pour vous faire part de la vision de ce que doit être un ninja pour Girachi. Pour lui un vrai shinobi est un homme ou une femme qui vit pour ses propres convictions et ses propres espoirs. En réalité peut importe qu’il est un village ou non. Même si un ninja d’un village se doit de servir les intérêts de ce dernier. Pour lui les Nukenins sont des moins que rien, qui n’ont pas d’amour propre. Bien sûr les années passées à les chasser, on quelque peu formaté sa vision des choses, car il ne prend pas les circonstances qui on mener des ninjas à la désertion.
Mais après avoir décrit Girachi en tant que ninja, donc en tant que militaire. Il nous faut le décrire en tant qu’homme, en tant que civil. Dans le civil, cet homme à un profond sens des affaires et du commerce. Il est à la tête de la plus grande famille minière du village des roches. Et donc par conséquent il a une préférence pour la voie de la négociation dans tous les domaines de la vie. Il n’est pas d’un naturel violent et préfère la diplomatie comme première approche. Il hait la violence gratuite. En affaire un deal est un deal et une promesse une promesse. Son sens profond de l’honneur l’obligera a toujours tenir une parole.
Son tempérament parfois chevaleresque peut paraitre puéril dans un monde baignant dans la haine et la tristesse. Mais en fait pour lui, si les gens ne se respectent pas les uns les autres ils ne peuvent être de véritables guerriers. Même lorsqu’il combat une personne, Girachi la respecte. Les différentes guerres ninjas sont perçues par cet homme comme une conséquence du manque de respect mutuel entre les villages. Ce fut souvent une des choses qu’il haïssait le plus chez le Sandaime Tsuchikage. Histoire : Chapitre 1 : La Pierre qui saigne se durcie.
Il fut un temps où ni Iwa ni le Pays de la Terre n’existaient. Un temps où les clans de ninjas se faisaient la guerre. Une guerre sanglante et très meurtrière. A cette époque le clan Uteko n’était pas ce que l’on pouvait appeler un regroupement puissant. Il était même tout le contraire, un petit clan sans grande importance. Il s’était installé dans la région du pays de la Terre quelques années avant l’arrivée de la Première Grande Guerre Ninja. On pouvait y compter environ une centaine de membres, avec à sa tête un certain Burēdo. Cet homme était le plus grand stratège que le clan est jamais connu. Sa capacité à se tirer de toutes les situations, fit de lui l’un des hommes les plus respecté de la région. Mais ce n’est pas vraiment pour ça que le clan se fit connaitre.
En réalité les Uteko sont de grands mineurs et excavateurs des montagnes. Leurs capacités à user de leur affinité Doton pour sculpter la terre et en sortir l’une des choses les plus précieuses qu’elle contient des diamants. Voilà c’est dit, la renommée du clan n’était pas dû à ses exploits guerriers, en cela il était semblable à tous les autres en ces temps de crise. Mais, c’est bien connu pour faire la guerre il faut des richesses et ça le clan n’en manquait pas. Bien sûr l’appât du gain attirait sur eux de nombreux conflits avec les autres groupes de la région, seulement voilà seul les Uteko connaissaient assez la région pour pouvoir y trouver les meilleurs filons. Après un conflit de dix avec ces voisins, les Uteko proposèrent de former un village ninja. Une telle chose c’était déjà produite dans le Pays du Feu, du Vent et de L’eau. Le seigneur féodal de la Terre Tamiru Fû ne voulait pas que son pays, qui était le plus grand du continent, soit ainsi à la traine. Il décida donc de s’appuyer sur la richesse des Uteko et la puissance militaire des trois autres grands clans de la région, pour fondé le village caché des Roches.
Cette toute nouvelle entité vit ainsi le jour, loin très loin de l’autorité du seigneur Fû. Au départ il était contrôlé par un conseil formé des 4 chefs des familles qui avaient donné naissance à Iwa. Il y avait les Uteko bien sûr, mais aussi les Ichimaru, les Toeryo et le plus important de tous, de part son envergure militaire les Orinaya. Tout se passait à merveille entre les 4 hommes, ce qui est assez paradoxal étant donné leurs litiges passés. Mais maintenant ses hommes travaillaient de consœur pour faire d’Iwa la plus grande nation ninja au monde. Seulement, là il y avait un hic, pour faire reconnaitre Iwa au reste du monde, il fallait un homme charismatique et fort. Un homme de la trempe de Hashirama Senju, le Shodaime Hokage. Une élection eu lieu pour désigner le futur leader du village et cela se joua entre le chef du clan Orinaya et celui des Uteko. Mais alors que certains voyaient déjà le « banquier du village » devenir le premier Tsuchikage, ce dernier se retira de l’élection et le premier Tsuchikage fut donc Tetsu Orinaya. Ce dernier affirma le statut des ninjas de la roche sur le plan international. Il confia la gestion des finances du village au clan Uteko, ainsi que celle des mines de diamant qui allait faire de la Terre la plus aisée des 5 grandes nations ninjas.
Aujourd’hui encore le clan Uteko a la lourde tâche de s’occuper des affaires pécuniaires du village. Son chef actuel, Akashi Uteko, est le frère ainé de Girachi et son plus grand modèle. Mais pour comprendre la relation qui lie les deux frères, et surtout que maintenant que les bases du récit sont posées, il convient d’amener notre lecteur vers un moment plus précis de l’histoire de ce clan mythique.
Chapitre 2 : Des jumeaux pas si semblables.
Le jour de la naissance de Girachi et Akashi fut en effet le même, puisque les deux jeunes gens sont en fait de vrais jumeaux. Ils sont tout deux né un soir de février, le 25 pour être précis, même s’il faut préciser qu’Akashi précéda Girachi de quelques secondes. Leurs parents, un Juunin médecin et une femme membre des forces spéciales portaient le nom de Sakura et de Yarachi. La vie des deux garçons fut entourée d’amour et de gentillesse de la part de tout leur proche. Le grand-père de Girachi et fils de Burēdo, fut sans doute la personne la plus proche des deux jeunes gens. Cet homme d’environ 55 ans au moment de leur naissance avait été un ami personnel du Sandaime, Oniki-sama dans sa jeunesse. Ils avaient été à l’académie ensemble. C’est cet homme qui fut leur premier maitre, vers 4-5 ans, il les entrainait déjà au maniement du sabre, son arme de prédilection. Bien sûr les garçons étaient encore trop jeunes pour le faire avec de véritables épées mais une chose était certaine, cela les amusait énormément. Au kenjutsu le meilleur était sans conteste Girachi. Akashi lui avait du mal avec une lame, il préférait le contact physique. Leur grand-père ne voulait pas en faire des copies de lui-même, cela n’aurait aucun intérêt. Bien au contraire il encourageait chacun de ses petits-fils dans leur voie propre. Si bien qu’au final ils devinrent complémentaires.
Après trois ans d’entrainement, les deux jeunes gens âgés de 8 ans firent leur entrée à l’académie du village. Là ils apprirent ce que signifiait vraiment être ninja. L’enseignement qu’on leur prodigua là-bas les mis à rude épreuve. Pendant 4 ans, ils apprirent à lancer des shuriken, à marcher sur les roches et sur les rares points d’eaux de la région. Mais c’est aussi dans cet endroit que les deux garçons rencontrèrent une personne qui allait être leur future compagne de route Nami Orinaya, une fille plus jeune qu’eux d’un an. Les deux garçons tombèrent très vite sous son charme. Ils entrèrent alors en compétition pour l’impressionner. C’est encore pour cette raison qu’ils apprirent à user du ninjutsu. Grâce à leur père, ils trouvèrent leurs affinités propres…La première du moins. Pour tout dire l’ainé hérita de l’élément du Vent, de la part de sa mère et le cadet hérita du Katon de son père. La dernière année de leur enseignement à l’académie, au lieu de toujours être en compétition, ils avaient choisi la complémentarité. A eux deux, ils battaient presque tous les autres Genin de l’académie. Nami et les deux enfants Uteko eurent leur diplôme la même année et eurent tout trois la chance de faire partie de la même équipe. Ils eurent la chance de travailler en tant que Genin sous les ordres d’Oniki-sama. Le Sandaime avait en effet besoin d’élève pour s’occuper durant un temps.
Les jumeaux et leur compagne acquirent alors une certaine réputation avec le temps. Le fait que leur maitre n’était autre que le chef du village, il était souvent absent et durant les missions, ils confiaient ces jeunes gens à d’autres Juunin du village. Cette situation eue pour effet de laisser les jeunes Genin faire preuve de débrouillardise. Tous les trois comptaient rarement sur leur leader Juunin pour les aider. Le chef d’équipe voyait souvent des aspirants ninjas plus comme un poids qu’autre chose. Et Oniki les rares moments où il était avec eux, ne faisait que leur apprendre à utiliser et renforcer leurs propres capacités. Ainsi Girachi devint un manieur de sabre accompli, il fusionnait sa maitrise des lames avec ces aptitudes en ninjutsu. Akashi lui usait du taijutsu comme personne, il fusionnait ses capacités en corps à corps avec son élément pour renforcer les coups portés. Enfin Nami elle était une kinoichi plus efficace de loin, grâce à ces aptitudes en Genjutsu et ses dons en médecine.
Chapitre 3 : La fin de la jeunesse et premières épreuves.
Le jour arriva pour chacun de nos trois Genin, où ils durent quitter le monde de l’enfance pour celui des adultes. A l’âge de 16 ans pour les deux garçons et de 15 pour Nami, ils se rendirent tous les trois à Kumo, village où se tenait cette année l’examen de sélection des ninjas de classes moyennes. C’était une grande première pour les jeunes gens, qui en 5 ans en tant qu’aspirants ninjas, n’étaient jamais réellement sortis du Pays de la Terre. Sauf peut-être pour des missions de maintient des bonnes relations avec les voisins d’Iwa, de l’Herbe et de la Cascade. Mais aucune des grandes nations. 5 ans auparavant le village de Konoha, où se déroulait habituellement l’examen avait subit un désastre sans précédent. Le démon renard neuf queues, Kyubi avait attaqué le Pays du Feu. Cette attaque avait détruit une grande partie des installations du village et avait coûté la vie à de valeureux ninjas, dont le Yondaime Hokage en personne, Minato Namikaze.
C’est donc à Kumo que exceptionnellement pour la dernière année, se déroulait l’examen de sélection des Chuunin. Les trois personnes arrivèrent tant bien que mal à se hisser jusqu’en finale. Devant les seigneurs de nombreux pays et de grands ninjas, dont le Yondaime Raikage et le Tsuchikage en personne. Les élèves du vieux Oniki affrontèrent des ninjas de Kumo et Konoha. Girachi fut le seul des trois à perdre son combat. Néanmoins devant les efforts de ses élèves, le Sandaime décida de les élever au rang de Chuunin. Désormais les trois personnes n’étaient vraiment plus des enfants. Ils combattirent tout les trois contre les ninjas de Kusa lorsque ces derniers eurent la présomption de s’en prendre à Iwa. Mais alors que les combats semblaient être en faveur des ninjas de la Roche, des renforts venus dont ne sais où commencèrent à encercler les forces de Iwa. Le temps que les renforts viennent du village, de nombreux camarades de Girachi et Akashi perdurent la vie dont une qui les toucha particulièrement, Nami fut tuée par des assassins de Kusa.
Cet épisode affecta grandement les deux jeunes hommes, Girachi fut celui qui en souffrit le plus. Pendant 2 ans il préféra ne plus vraiment faire de missions. Il devint alors professeur à l’académie. Il eut alors le loisir d’enseigner tous ce qu’il savait à de nombreux enfants. A 17 ans, il décida qu’il était tant de retourner à la vie militaire. Lui et son frère s’entrainèrent alors davantage pour que jamais une chose comme la mort de leur camarade ne se reproduise. Il enchaina mission sur mission pendant trois ans et noua des liens avec pas mal de commerçants et particuliers étrangers durant ses voyages. Il pût ainsi faire fructifier les profits de l’entreprise des Uteko avec des partenariats commerciaux.
La seconde épreuve que les frères eurent à affronter, furent la mort de leur père, emporté par une maladie à l’âge de 45 ans. Sur son lit de mort il donna à chacun de ses fils une de ses lames. Avec la mort de Yarachi, se fut à Akashi de prendre sa succession, mais à 20 ans les deux jeunes hommes tout nouvellement nommé au grade de Juunin, n’étaient pas assez vieux pour pouvoir gérer une famille tel que les Uteko. Du moins c’est ce que l’on aurait pu croire, car Akashi était un homme plein de ressource. Il décida que la fortune des Uteko devait servir à armer le village d’Iwa. L’entreprise d’extraction de diamant fit alors office d’armurerie de luxe. Des lames de diamant, qui tranchaient presque n’importe quoi réceptives au chakra de son utilisateur. Les deux premières à bénéficier de ce nouvel alliage furent les deux lames des jeunes hommes.
Chapitre 4 : la consécration du cadet.
Lors de son 21ème anniversaire, le ninja supérieur se vit convié à l’académie pour choisir un élève. Il aurait pu en prendre trois mais en fait, il n’en voyait guère l’utilité car il était plus simple d’entrainer une personne à la fois. Lorsqu’il se rendit dans la classe où l’attendait son élève, il découvrit une jeune fille d’environ 12-13 ans. Son nom Mashyra Fuuka, cette jeune fille avait des aptitudes dans le domaine du Doton comme son nouveau maitre. Girachi lui apprit tout ce qu’il savait et encouragea son élève à trouver sa propre voie du ninja. Il ne voulait pas que cette jeune soit une simple copie de lui-même. A environ 25 ans, le jeune homme qui 2 ans auparavant était entrée dans l’unité d’élite d’Iwa la garde du Sandaime, s’en vu confié la gouvernance. Il était désormais le troisième ninja du village après Oniki et un certain Suijin qui était son second, mais qui semblait bien plus fort que lui. Lorsque Mashyra eu finie sa formation et devenue ninja de classe moyenne, son maitre ne pu qu’éprouver de la fierté. Elle devenait enfin autonome, il n’avait plus rien à lui enseigner.
Il y a quelques mois, le Sandaime Tsuchikage et son Sensei, Oniki-sama passa de vie à trépas. Girachi défendit la candidature de Suijin au poste du Yondaime Tsuchikage. Des voix s’étaient élevées pour que Girachi un des élèves du Sandaime prenne naturellement sa succession. Mais le cadet des Uteko avait mit fin à toutes les voix discordantes, il ne voulait pas devenir le Yondaime. Son point de vue au niveau de la politique extérieure était trop différent et surtout très inadapté à une situation où l’Akatsuki était plus puissante que jamais. Il fallait un homme fort et capable de mener une guerre à grande échelle. Girachi était un stratège émérite, mais il avait tendance à trop faire confiance à ses alliés pour vraiment efficace comme leader général. Même si avec le temps ce défaut à tendance à diminuer. Lorsque Suijin monta sur le trône du Tsuchikage, Girachi lui fit serment d’allégeance. Il jura comme il l’avait fait avec Oniki de toujours faire en sorte que le Tsuchikage ne soit jamais vaincu. C’est ça son Nindo…
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| | | Girachi Uteko
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| Sujet: Re: Présentation de Girachi Uteko, garde du corps du Tsuchikage [Terminée]. Dim 29 Mai - 12:10 | | Raconte l'Assassinat de Nami Orinaya. Comment es-ce que cet événement t'as-t-il affecté et Comment en as-tu conclu qu'il était préférable que tu te retires du plan militaire du village pour te mettre à enseigner aux jeunes, ton savoir? Tu seras surtout noté sur la façon de répondre à ces deux dernières questions. Sur ce je te souhaite bonne chance! Aujourd’hui le jour se lève sur le village d’Iwa Gakure no Sato, un jour comme tant d’autres, un jour normal en somme pour la majorité des gens du village. Seulement voilà, pour certains, aujourd’hui est un jour digne des mémoires. Un jour qui restera longtemps gravé au fond de leur cœur. Telle une épine empêchant une blessure de se refermer complètement. Une douleur que la nostalgie, dans son plaisir sadique, aimera rappeler aux esprits tourmentés. Oui car aujourd’hui voyez-vous, c’est le jour de l’enterrement de Nami Orinaya. Le nom d’Orinaya était respecté dans le village, après tout il a été porté par le Shodaime Tsuchikage en personne. On le respecte autant que l’on le craint. Néanmoins la crainte ne devait pas être assez forte, puisque cette jeune fille d’à peine 17 ans est passée de vie à trépas. Avec son départ, ce n’est pas seulement ses parents qui pleurent, ce n’est pas non plus son si fameux clan, qui voit son futur ébranlé par ce décès. Non, en réalité c’est tout le village, qui à sa manière pleure cette chère enfant.
Bien sûr on ne peut stopper la vie de tout un village pour la mise en terre d’un ninja, si jeune soit-il. Ceci est d’autant plus vrai, lorsque ce dernier est en conflit avec une nation étrangère. Néanmoins, si vous arpentiez les rues du village en cette heure matinale et que vous preniez la peine d’interroger les passants, dans l’hypothèse où ils prendraient la peine de vous répondre, vous vous apercevrez de la tristesse qui les accable. Évidement la vision de la Roche sur ce que doit être un ninja, ne diffère pas des autres Grandes Nations. Un ninja est une arme de guerre fait pour se battre. Si elle ne combat pas, elle n’a plus aucune utilité et est donc bonne à jeter. Dans cette optique, Nami ne fait rejoindre le nombre innombrable de gens qui sont morts et ceux qui vont mourir, dans ce monde déchiré par la guerre. Cependant, avoir conscience de ce fait n’enlève en rien la tristesse des cœurs. Cela ne comble pas le vide laissé par un départ qui, a coup sûr, est prématuré.
En ce jour de recueillement, alors que le Sandaime Tsuchikage et maitre de la défunte jeune fille, attend tel un i dresser sur l’estrade funéraire, que la dépouille fasse le chemin qui la sépare de lui ; les deux jeunes gens qui avaient pendant tant d’années partagés sa vie étaient là, au premier rang. Ils étaient entouré par la famille de Nami, son clan, ses amis et finalement au fond, des anonymes qui étaient venus lui rendre un dernier hommage. Les deux frères Uteko réagissaient de façon différente devant ce dernier adieu. Le plus vieux des jumeaux, Akashi n’arrivaient pas à se contenir. Il pleurait et pleurait encore. Toute tentative de consoler le pauvre garçon était vaine. Il était en en effet trop accablé par le chagrin pour pouvoir écouter. Girachi lui aussi était triste, seulement il n’avait plus assez de larme pour pleurer. Il avait beau sentir une déchirure au fond de lui, au fond de son âme, il ne sentait aucune larme venir. Alors il restait là, silencieux, fixant un point dans le ciel qui commençait à se charger de nuages.
Sa pensée vagabondait au fil des minutes. Se perdant dans les méandres des souvenirs heureux ou malheureux partagés avec Nami. Il se laissa emporté par cet océan de douceur, qui lui faisait oublier, pendant un temps du moins, le tragique de la chose. Il eu même un sourire, lorsque apparu devant ses yeux comme s’il y était, la salle de classe où il l’avait rencontré pour la première fois. Il se revoyait en train de faire la cour à la jeune demoiselle avec une fleur qui faisait peine à voir. Le comique de la situation agissait comme un baume à sa propre douleur. Ce fut alors le temps d’un autre souvenir, d’un autre et d’un autre encore. Si bien que le jeune ninja, perdu le fil de la cérémonie qui avait débuté sans lui.
Il ne revient lui, que lorsque il sentit une goutte de pluie perler sur son front. D’abord surpris pendant environ une seconde, il leva les yeux au ciel et vit les nuages noirs de pluie qui avaient pris place au dessus de la tête de l’assemblée. La goutte se transforma alors en une véritable averse. Pourtant tous restaient imperturbables, se maintenant dans un silence de mort, alors que le cercueil était posé en biais au pied d’Oniki. Seul le jeune Chuunin esquissa un sourire. En effet la pluie elle-même semblait vouloir saluer une dernière fois, son ancien amour. La pluie…Une chose si rare dans cette terre presque aride qu’est Iwa. Pour tous, aussi bien agriculteurs que commerçants, elle est une bénédiction. Alors aujourd’hui, Girachi se plaisait à la voir aussi comme tel. Une bénédiction pour le voyage sans retour et en solitaire que sa jeune amie allait entreprendre dans le monde des morts.
C’est le maitre Tsuchikage qui rompit ce silence accablant, ce qui par la même occasion sembla avoir calmé les pleures de son ainé, qui bien qu’ayant les yeux rouges de tristesse, semblait avoir relevé la tête pour écouter les paroles de bienvenue de son maitre. Néanmoins, il menaçait de vaciller une nouvelle fois vers les sanglots à chaque seconde qui passait. Alors dans un élan d’amour fraternel, le cadet prit la main de son ainé et serra aussi fort qu’il le pouvait. De surprise, Akashi tourna la tête vers lui avec un regard emprunt de ce même sentiment. En réponse il reçu un sourire de son jeune frère, ce qui sembla lui redonner pleine possession de ses moyens. Main dans la main les deux frères, affrontaient ensembles cette terrible épreuve. Ayant terminé les formules de politesses le vieux sage continua sur une note beaucoup plus mélancolique.
-« Si nous sommes rassemblés ici…Ce n’est pas pour célébrer un événement heureux. Je pense que vous l’aurez tous compris. Aujourd’hui nous disons au revoir à l’un des nôtres. Un ninja de plus rejoint ses innombrables frères tombés au combat. Bien que la perte de chacun m’aie été difficile, cette dernière m’affecte plus que les autres. La position d’Iwa sur ce que doit être un ninja est claire, et je n’ai nul besoin de vous la rappelez. Néanmoins toute « arme » que nous soyons, nous sommes aussi doués de sentiments. La perte d’un être si cher est une chose terrible et je me joins à la douleur de tous les proches de Nami. Cette petite à été mon élève et je dois dire que aujourd’hui je suis fière d’elle… »
Il y eut un léger silence, le vieillard semblait être lui aussi dans l’incapacité de contenir sa tristesse. Girachi avait été pendu à ses lèvres pendant tout le début de ce discours funéraire, et il n’arrivait pas à reconnaitre son Sensei. Jamais dans les 5 années où il avait été leur précepteur il n’avait démontré un tel attachement à aucun d’eux. Il était même d’une froideur distante avec eux. Ils étaient les élèves et lui le maitre. Il donnait des ordres, ils devaient obéir. Le voir ainsi dans un tel état de faiblesse mental déboussolait un peu le jeune homme. Mais en même temps, cela lui réchauffait le cœur de savoir que même lui en avait un et qu’il savait s’en servir. Il n’était pas le vieil homme froid et peu enclin au rapprochement de son passé. Non en réalité il ressemblait plus au portrait que leur en avait fait, à lui et Akashi, son grand-père. Un homme jovial et qui aimait rire… En un mot un homme qui vit, tout simplement.Savoir cela faisait naitre un léger sourire sur le visage du jeune ninja. C’est alors que le discours reprit…avec plus d’assurance.
-« Nami était une fille très sûr d’elle…Peut-être même un peu trop. Elle ne reculait jamais face à l’adversité et faisait toujours preuve d’un courage sans faille. Elle était la fierté de ce village. Mais sa témérité lui a couté cher, et aujourd’hui nous la pleurons. Mais je sais que là où elle s’en va maintenant, elle n’aimerait pas nous voir ainsi nous lamenter sur une chose aussi banale, selon elle, qu’est le décès d’une personne. La mort fait partie de la vie et l’accepter, c’est déjà accepter le fait de continuer à vivre…. »
Continuer à vivre…Comment Girachi le pouvait-il ? Il avait perdu sa raison de devenir plus fort, sa raison d’avancer dans ce monde cruel sans jamais se retourner. En réalité, il avait perdu toute raison de vivre. Il n’était plus qu’une coquille vide, sans âme. Il restait là droit et fier. Telle une façade pour cacher son profond désarroi et son malaise grandissant. Chaque seconde sans elle était comme un nouveau coup de poignard. Son cœur réclamait vengeance, mais son corps et son cerveau lui susurraient à l’oreille qu’il en était incapable. Girachi sentait son corps s’engourdir et soudain céder sous le chagrin qu’il avait contenu…Alors que ses genoux s’arquaient pour le rapprocher du sol, il sentit une force implacable le tirer, encore et toujours vers les hauteurs. Levant les yeux il vit son ainé le maintenant avec force par le bras…Après un bref sourire et une petite tape sur l’épaule, il reprit son allure fière et droite et continua d’écouter la suite de la cérémonie.
Le vieil homme, semblait avoir laissé place au père de Nami. Cet homme d’une quarantaine d’années que Girachi n’avait vu que deux fois dans sa vie, n’était plus que l’ombre de lui-même. Il avait incroyablement maigri depuis quelques jours. Son visage ressemblant à un vieux linge tout délavé. Il avait perdu toutes les couleurs des vivants, pour se rapprocher du tin livide des morts. Il n’avait même pas pris la peine de se coiffer, de se raser ou même de s’habiller correctement. C’était une sorte de déchet humain, qui s’avançait péniblement vers le pupitre, sa femme à son bras et son fils de 12 ans sur son flanc droit. S’appuyant péniblement sur la pièce de bois qui servait de pupitre, il leva les yeux vers l’assemblée pour dire quelques mots, mais lorsque ces derniers croisèrent la dernière demeure du corps de sa fille, il s’effondra en larme. Sa tête se posa dans un bruit sourd, à peine audible tant l’averse gagnait, chaque minute, en intensité.
Le silence dans l’assemblée était comme religieux, personne ne voulait dire un mot, car tous ressentait la douleur de cet homme qui venait de perdre son enfant. Pour la jeune génération de ninja, la perte d’un membre de sa famille est rare, car les temps actuels sont moins belliqueux que ceux passés. Cependant pour les parents dans l’assistance, qui considèrent leurs enfants comme le plus beau joyau du monde, ils savent ce que ressent cet homme, détruit par sa douleur. Alors que Girachi observait cet homme à l’allure de mort-vivant, il prit conscience de ce qu’était et de ce que sera toujours la guerre. Une guerre est un massacre où il n’y a ni vainqueur ni vaincu, seulement la tristesse, la colère et la haine qui découlent de la perte d’un être cher. La guerre est le jeu de puissants qui s’ennuient dans de hautes maisons barricadés. Ce n’est en réalité qu’un jeu de Shogô à plus grande échelle et surtout avec nettement plus de réalité…Peut-être pas pour eux, qui restent cachés derrière les murs de leur palais, mais pour les soldats, les ninjas qui se battent chaque jour pour satisfaire les besoins des puissants.
Au fil de sa pensée, un profond sentiment de colère et de dégout de la guerre montait à l’intérieur de notre jeune homme. Il ressentait une profonde envie de vomir à la simple évocation du mot « guerre » et s’en voulait d’avoir été à ce point naïf et d’avoir suivit sans rien dire. Mais il réfréna bien vite ces ardeurs, car le monde était ainsi fait, et un petit homme d’à peine 17 ans n’y changerait rien. Alors sur un coup de tête il décida qu’il était préférable pour lui de s’écarter quelques temps de ce qui le dégouttait au plus haut point. Mais pour faire quoi ? Un ninja avait besoin d’un but dans la vie sinon autant prendre sa retraite, et à 17 ans cela semblait vraiment des plus prématuré… C’est alors qu’une voix chevrotante s’éleva de nouveau dans les airs, luttant tant bien que mal contre la douleur.
-« Ma…Ma fille Nami, était quelqu’un…quelqu’un de vraiment très bien…Elle était aimante et gaie. Je...je n’ai jamais vu une personne qui avait tant envie de vivre. Elle avait une passion pour tous ce qui vit et son vœu le plus cher était que les gens comprennent l’importance de ce don, qu’était la vie. Qu’ils comprennent qu’il ne fallait pas la gâcher en vains conflits de territoires. Pour elle, la compréhension passait par l’apprentissage et le respect…Elle voulait transmettre ses idéaux et cette volonté de paix, à la future génération… »
La compréhension passe par l’apprentissage et le respect… Hum, à 17 ans la petite Nami faisait déjà preuve d’énormément de sagesse. Quelle tristesse que son rêve est une fin aussi brutale. A moins que….Mais oui bien sûr, Girachi avait trouvé comment survire à la perte de Nami et comment l’allié à son dégout de la guerre. Il allait faire vivre le rêve de Nami et donc par extension Nami elle-même à travers lui. Il allait devenir professeur à l’académie, bien que la question de son jeune âge est, l’espace de deux secondes, traversé son esprit. La fougue de la jeunesse semblait déjà l’avoir emporté vers ce nouveau chemin. Il ne pensait plus à rien d’autre, si ce n’est réalisé cet objectif. Pour la première fois de la journée, le ninja était heureux. Heureux parce qu’il avait trouvé l’ultime hommage qu’il pouvait rendre à la fille qu’il avait tant aimé. Il allait enseigner…. Bien qu’il n’ait jamais été trop bon dans ce domaine, il était sûr de réussir il s’en faisait un devoir même.
Alors que la cérémonie funéraire prenait fin, les porteurs du cercueil amenait le corps de Nami vers sa dernière demeure terrestre. L’assemblée suivant religieusement le cortège funéraire. Soudain la pluie cessa, elle aussi semblait avoir finie de se lamenter sur le sort de cette malheureuse. Au contraire le cercueil était maintenant accompagné par les rayons du Soleil, qui de leurs halos baignaient le lugubre cortège. Ils étaient comme les yeux des dieux qui accueillaient cette enfant en leur sein… Telle une nouvelle note d’espoir pour des jours meilleurs. Mais peut-être n’était-ce pas les dieux qui dans leur bonté naturelle semblaient redonner l’espoir aux simples mortels en ces heures sombres, mais bien une personne nettement plus proche que Girachi ne l’imagine… levant les yeux au ciel, il déclara à voix basse.
-« J’ai trouvé ma voie…Nami. Je vais faire vivre ton rêve et ainsi tu vivras pour toujours en moi…Je vais devenir enseignant… »
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| | | | | Présentation de Girachi Uteko, garde du corps du Tsuchikage [Terminée]. | |
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