Je suis née par une nuit sans lune pendant l'ère du Brouillard sanglant, l'odeur de sang nous envahissait jusque dans nos maisons, mes petits yeux à ce moment là fermés n'osaient s'ouvrir, certainement le sixième sens qui disait à ma conscience de ne pas les ouvrir, pour ne pas voir ce qui se passait au dehors. Mon système auditif était au point, bien que maintenant je ne m'en souvienne plus maintenant, j'entendis ma mère dire avec une voix essoufflée en regardant mon père accompagné de mon grand frère : Elle s'appellera Ayumi, Ayumi Kamihiko Yunokawa. J'étais venue au Monde, aussi impur, ignoble, terrifiant qu'il y paraissait jadis.

Ma naissance réjouissait tout le monde la famille mais aussi dans le clan, en effet je vis le jour dans un clan qui manie les Cinq Sens Humain et étaient à ce moment là assez respecté, de par leurs loyauté envers le Dictateur qu'on nomme Yondaïme Mizukage, de leurs aptitude à l'espionnage et à l'infiltration. Je naquit d'une mère opérant à l'Hôpital de la Brume et d'un père Jônin, membre des forces spécial, ces deux grades ne leurs laissaient guère le temps de s'occuper d'un nourrisson donc il optèrent à l'unanimité pour que je soit sous la surveillance d'une nourrice qui, avec l'âge et le temps, était une mère de remplacement. C'est vrai en ce temps là je voyais rarement mes parents, le seul membre la famille avec je parvenait à jouer de temps en temps était Suijin qui a onze d'écart avec moi, il me consacrait toujours un peu de son temps pour venir jouer, pour me montrer ce qu'il savait faire ...des tas de chose que font les frère inconsciemment.

Les années passèrent, le bébé devint petite fille, une ravissante petite fille aux cheveux châtains et aux yeux de couleur noisette, voilà comment les gens me voyait en étant enfant, une jolie petite poupée avec un visage d'ange. Je n'était pas très vieille mais à force d'assister aux entraînement de Suijin et mon père, je me pris de curiosité et de passion pour les Art Shinobi, ces "tours de magie" m'émerveillaient et voulais, certainement par mimétisme infantile, faire comme eux, j'avais dans l'esprit de devenir une femme ninja, autrement dit une Kunoichi. Deux ans plus tard, j'annonçais mon souhait de rentrer dans l'académie ninja de notre village pour faire parti des innombrable ninjas que comporte l'armée de la Brume. Mon père ne voulait pas, pour des raisons que j'ignorais et qu'il n'a pas souhaité dire devant moi, ma mère eut quelque réticences mais réussit alors à convaincre le chef de famille pour que je puisse ainsi rentrer dans l'académie ninja.

Durant ma formation, j'appris les bases du ninjutsu, du taïjutsu et enfin j'appris également le jet d'armes ninjas. À l'école, j'étais forcée d'avoir de bon résultats sinon mes parents me retirerais de cette école, donc en gentille petite fille je leur obéissait et tentais d'avoir de très bonnes notes. Ce fut relativement facile, compte tenu du fait que ma fascination pour les arts ninja ne s'était pas éteinte, je raflais à chaque interrogation les meilleurs note ( aux alentours des seconde, troisième meilleures notes). C'est ainsi que je sortis de l'académie de Kiri en étant Genin, du moins en passant un examen qui consistait à créer plusieurs clones sans consistance et de les métamorphoser en personnes de la classe. Après avoir obtenu notre diplôme de Genin, on nous assigna à une équipe de trois, le tout encadré par un Jônin choisit par le Yondaïme lui même. Enfin j'entrais dans la cour des grands ... mais que faire quand on ne connaît aucune technique, aucun véritable mouvement de taïjutsu ? J'avais trouvé la solution, en effet, je comptais aller voir mon père pour qu'il m'enseigne les bases de notre art ... mais celui-ci ne voulait pas pour d'obscures raisons.

Je fus vite rassurée, car notre senseï nous appris plusieurs mouvement de taïjutsu et quelques technique de ninjutsu. Il commença son enseignement en nous faisant révéler notre nature de chakra, moi je me suis aperçus que j'étais de Nature Vent, autrement dit dans le jargon shinobi : Fuuton, l'Art de Manipuler le Vent. Et vis ainsi que j'étais de même affinité que lui, ainsi il se mis à m'apprendre les technique de mon niveau qu'il savait avec le Fuuton.

Plus le temps passait, plus nous gagnâmes en expériences, nous accomplissions des mission de rang D à C certes mais cela nous donnais un léger avant goût du travail sur le terrain à proprement dit. Les missions que nous envoyait le Mizukage Yagura, finissait toujours par un succès car notre professeur nous avait enseigné qu'il fallait faire passer la réputation du village avant notre vie pour ainsi montrer aux civils que le Village Caché de Kiri est digne de prendre les missions de n'importe quel rang.

J'avais à peine douze ans, je rentrai chez moi après une dure journée passé à aider un paysan dans une rizière, je vis une lettre sur la table, elle n'avait pas été ouverte donc curieuse comme je suis, je me suis risquée à l'ouvrir. Le contenu me bouleversa : mon grand frère était parti du village et avait commis l'irréparable aux yeux de la Brume ! Il m'avait abandonnée et fit preuve d'un égoïsme incommensurable, j'étais seule, je n'avais plus personne à qui parler. À cause de cet événement sentiment, les missions que je faisais échouait et j'en étais la responsable si bien que mes coéquipiers me méprisaient, même mon professeur ne voulait plus rien m'enseigner , il me disait toujours cette phrase: Je n'ai rien à apprendre aux faibles d'esprits", toujours cette même phrase qui résonnait dans ma tête. J'en avait marre. Il fallait que cela s'arrête.

Je partis, à treize ans en exil dans les montagne du village, je voulais me débrouiller seule, perdre toute notions sociales, couper les ponts avec tout le monde, car cette dure expérience tournant autour de ma relation avec mon frère m'a appris une chose : Les relations amicales, affectueuses, ont nuit à ma carrière de ninja ! À chaque fois que je pensais à mes amis, ma famille, je me remémorais sans cesse cette phrase, pour que jamais je ne l'oublie, pour jamais je ne sois faible ! C'est avec cette phrase en tête que durant mon exile, je me suis entraînée d'arrache-pied pour devenir de plus en plus forte pour pouvoir ainsi retrouver mon frère et lui donner la sanction qu'il mérite pour m'avoir fait souffrir, pour le punir d'avoir arracher des larmes à mes parents couverts de honte, pour avoir cracher sur l'honneur de notre clan qui était jadis si réputé.

Après une année d'exil, je retournai au village en quête de nourriture, la nature aux alentours ne me donnait plus assez de vivre pour pouvoir survivre, c'est-à-ce moment-ci que j'eus vent de plusieurs nouvelle, d'une part le Yondaïme Mizukage mourut dans des circonstances étrange et un nouveau Mizukage monta au pouvoir, non pas un mais une Mizukage monta au pouvoir, une femme aux pouvoirs surprenants résultant d'unification de deux grandes maisons maîtrisant chacun deux affinités spéciale, je nomme ici, la Légendaire Terumi Meï et d'une autre part je sus qu'elle organisais au sein même du village un examen des Chûnin avec les grandes nations de se monde pour leur prouver que l'ère du Brouillard Sanglant était révolue ...

Je passais les épreuves brillamment, seule. La solitude que je m'étais imposée était devenue une arme efficace même si lors de l'examen on me mis en équipe pour pouvoir ainsi passer les épreuves en équipe qu'on nous imposais, moi je me fichais presque des gens qui étaient avec moi, je passais ma route seule. Quand vint l'épreuve des combat, je mis toute ma hargne, dans ces combats, mais cela ne suffira pas car je me fis battre par un ninja d'Iwagakure no Satô. On pourrais croire que j'avais échouée mais non, car peu de temps après, la Godaime Mizukage me convoqua et m'annonça que j'étais promue au rang de Chûnin du Brouillard ! J'étais heureuse, la première fois depuis mon exile, je devint donc Chûnin à la veille de mes quinze printemps, et je me rapprochait de mon objectif : Punir mon Frère.

Je continuais le sur-entraînement, m'améliorant dans la moindre des catégorie, que ce soit dans le Ninutsu, le Taïjutsu ou même dans le Genjutsu que j'avais légèrement réussis à apprivoiser. Après s'être entraînée comme une forcené, j'enchaînais les mission en solo, et quand j'étais en duo, je me découvris alors une capacité de meneuse et j'oubliais alors tous mes états d'âmes. Je gagnais en notoriété au seins du village, la Mizukage me confiait de plus en plus de missions importantes pour finir ainsi à l'âge de seize ans Jônin de la Brume.

J'aimerais savoir que me réserve l'avenir ... accomplirais-je mes objectif ? L'avenir me le dira...

by Del's