Nom : Fuuka
Prénom : Mashyra
Âge : 18 ans
Sexe : Féminin
Affinités : Dôton & Fuuton
Grade visé : Chûnin (?)
Village demandé : Iwa
Avez-vous lus les règles :
Validé par Madara (miaam !)
Techniques :Dôton - Ari Jigoku : Un petit tourbillon de boue se forme sous les pieds de l’ennemi afin de l’emmener dans les profondeurs de la terre.
Doton - Iwa Yado Kuzushi : Le shinobi fait s’effondrer des roches en hauteur sur son adversaire pour l’écraser. Inutile de préciser que cette technique ne fonctionne que s’il y a un plafond ou un rocher surélevé.
Doton - Retsudo Tenshuyou : L’utilisateur plaque sa main au sol et provoque un séisme soulevant les roches autour de son opposant. Ce dit opposant, s’il ne réagit pas se verra ensevelit sous le tas de pierre.
Kuchiyose no Jutsu Kirikiri no Mai : Cette technique permet d'invoquer un disciple du vent, un furet. Ce dernier exécute alors une puissante technique Fuuton qui dévastera tout sur son passage. Cette technique ne fait pas dans les détails son but est de tout détruire !
Fûton- Kaze Kiri :Le ninja se sert d'un objet ou de ses deux mains pour réaliser ce jutsu. Lorsqu'il est en difficulté et qu'un jutsu fonce sur lui, le shinobi compose la série de signes de cette technique et en donnant deux coups en diagonale venant d'un côté différent, créait un vent puissant autour de lui qui pare l'attaque. Ce ninjutsu est comparable au Fuusajin, dans la mesure où le Kaze Kiri peut lui bloquer les ninjutsus.
Description physique :Que les apparences soient belles, car on ne juge que par elles…
Tout d’abord ses longs cheveux d’un blond foncé, qui peuvent cacher pour la plupart du temps ses oreilles. Ils lui arrivent jusqu’aux épaules. Elle y tient beaucoup et adore les attacher comme les laisser ouverts. Elle ne voudrait pour rien au monde les couper et d’ailleurs leur couleur s’accorde merveilleusement bien avec celle de ses yeux. Ces derniers d’un brun noisette avec de longs cils, soulignent un regard curieux, enjoué et surtout délicat. Je vous épargne ses sourcils qui sont très bien inscrits. Un nez tout petit tout mignon qui se veut discret et de fines lèvres que Mashyra, quant elle est stressée ou bien gênée, s’amuse à mordre. En somme, la ninja a un visage enfantin et pourrait faire moins que son âge. Sa peau en général est blanche. Elle a du mal à bronzer et les seules couleurs qu’elle prenne sont des rougeurs quant une situation où sa timidité ressort au grand jour s’offre à elle. La jeune fille ne cache pas le fait qu’elle soit fine, même un peu trop au gout de certains. C’est surprenant de voir des mains aussi petites composées de longs doigts fins, tenir un katana dont la lame est entachée de sang ennemi. Malgré tout la demoiselle n’est pas plate et c’est sur ce point qu’on a la preuve de ses dix-huit années. Des fesses rebondies et des jambes lui permettant de grands sauts. Méfiez-vous des apparences, elle a une certaine force musculaire. – Poursuivons par ses habits. Ce sont principalement des tons foncés qui sont familiers à ceux de son village. Un t-shirt noir raccordé à un genre de débardeur marron et beige foncé. On remarque qu’ils sont attachés, car une fermeture éclair peut être ouvert jusqu’au niveau de la poitrine. A la taille, une genre de ceinture avec l’emblème d’Iwa no satô. Cette dernière permet de ranger des kunaîs, des shûrikens en bref des armes ninjas et tout autre grâce à ses poches. Cela évite de se trimballer avec ça accroché à la jambe. Cela ne la gêne pas plus que ça pour courir et sauter de branche en branche. Au lieu d’avoir un pantalon ou bien un panta-court, Mashyra porte une jupe d’un brun plus foncé cette fois. Cependant elle est assez intelligente pour mettre un short noir en dessous, gare aux regards indiscrets. Des cuissardes beiges, avec des chaussures noires lui montent presque jusqu’au niveau des genoux, avec encore une fois une fermeture de côté. Elle est souvent munit d’un katana à la garde beige et au fourreau noir. Pour ce qui est de ses habits de ville, ce sont souvent des jupes ou des pantalons. Encore les couleurs virent dans le sombre, elle n'aime pas tellement les couleurs flashy.
Descriptions psychologique :L’esprit sert à tout mais il ne mène à rien…
Mashyra est ce que l’on appelle une hyperactive. Toujours en train de sautiller partout où elle va, elle répand sa bonne humeur comme une trainée de poudre. Elle essaye toujours de rester souriante et aime faire de sacrées blagues à son senseï, ses camarades et aux villageois également. Comme on le dit elle a encore l’âme d’une petite fille. On ne sait pas d’où elle cherche une aussi grande énergie. Elle fait preuve d’une grande impatience aussi bien sur le terrain que dans la vie de tous les jours. Et d’ailleurs on ne lui manque pas de la réprimander. La jeune fille reste cependant une personne sachant être calme, réfléchit et est dotée d’une certaine intelligence. Elle est loin d’être parfaite, au contraire. De nature lunatique, tous les jours il y a quelque chose qui peut être dérangeant pour elle. Mashyra a du mal à avouer qu’elle est souvent méchante avec ses co-équipiers. Ce qui lui faudrait c’est une personne qui sache la remettre en place sans aucune hésitation. Impulsive, elle s'énerve très vite et s'en prend aux personnes facilement. Oui, elle a plusieurs facettes mais personne n’est au courant de l’existence de toutes. Autre point : la prétention. Ne lui laissez jamais le temps de faire une remarque sur elle-même, car elle pourrait vous sortir un long discours où elle ne cessera de faire l’éloge de sa personne. Mais elle sera en faire aussi aux autres, peut-être est-ce une manière de s’excuser, car elle en est malheureusement consciente. Sa mère raconte étrangement que derrière ce côté « Je me mets en avant » se cache un mal-être, il paraitrait qu’elle n’ait pas beaucoup confiance en elle mais qu’elle se cache derrière cet aspect qui semble faire plaisir à tous. Mashyra essaye de ne pas pleurer devant les personnes, de cacher une certaine sensibilité. La jeune fille aime se retrouver souvent seule dans un temple ou bien sur une colline pour faire le vide dans sa tête, respirer un bon gout et faire la part des choses. Elle médite, c’est comme cela qu’on peut le qualifier. Quant elle part en mission que ce soit en solo ou bien en équipe, pendant le trajet elle chante des fois des chansons pour passer le temps et rendre le voyage plus gai. Et elle adore s’empiffrer du matin au soir ! La demoiselle déteste la pluie, un vrai calvaire pour ses cheveux. Elle ne supporte pas qu'on l'embête, qu'on la taquine car elle trouve ce genre de comportement saoulant, les gens collants elle n'en veut pas ! Mashyra n’a jamais vu de neige de ses propres yeux mais en a entendu parler. Elle souhaite faire un voyage à Yuki no Kuni, toute fois son rêve n’est pas de devenir Tsuchikage comme la plupart des gens.
Histoire :Prends ton temps, la vie n’est qu’un moment…
Le monde des Shinobis, vaste terre, vaste champ de bataille et vaste souffrance. La vie est retirée à chaque seconde, à chaque minute un être en moins et à chaque heure des milliers de morts, de cadavres s’étalant sur le sol de plusieurs dizaines de villages ninjas. La guerre seule vraie maîtresse de cette ère ne dépose jamais les armes. Les gens combattent sans relâche, qu’elle est leur raison ? En ont-ils au moins une. C’est dans cet univers que je suis née, moi Mashyra Fuuka. J’étais un être remplie de joie, je ne voulais de mal à personne et j’avais des difficultés à comprendre ce qui se passait autour de moi. Ma mère qui se prénommait Setsuna me disait que je n’étais encore qu’une petite fille et que c’était normal que je ne savais rien. Sans cesse elle me répétait ses mots
« Ce n’est rien, tout va s’arranger. ». Je me tournais naturellement vers mon père Taiko mais, il me répondait par un silence. Je ne cherchais pas plus loin et partais dans mon coin, mon endroit rien qu’à moi. Un petit lac près des montagnes qui encerclaient mon village, Iwa. Il n’y avait jamais de personnes et je m’appropriais alors ce lieu. Je traversais de hautes herbes avant d’escalader deux ou trois rochers. Je m’asseyais au bord de l’eau et y plongeais mes pieds, une mini cascade se faisait voir au bout. Le courant n’était pas fort alors y aller m’était facile. J’étais tranquille et je profitais de ce laps de temps pour souffler un coup. Agé de huit ans à cette époque, ma mère me surveillait tout le temps. Ce qui réduisait mon petit moment de solitude. Car elle avait découvert mon endroit secret. Je devais à tout prix en chercher un autre. Je devinais sa présence car elle avait toujours cette manie de crier mon nom que cela soit dans les rues, à la maison ou bien dans les montagnes lors de nos nombreuses promenades. J’espérais que plus je grandirais et moins elle ferait ça sans penser que sa peur de me perdre augmenterait avec les années. J’avais beau la rassurer, lui dire que, dès que je m’absentais, j’allais revenir saine et sauve. Elle me prenait par la main et commençait à chanter des chansons. Pendant le trajet je l’écoute attentivement, un sourire aux lèvres mais je vois au loin une fleur, je m’écriais :
« Maaaaaamaan ! Regarde, viens vite, il faut la cueillir ! Sinon elle va se faire tuer. »
Oui se faire tuer, je n’avais que cette image : des ninjas qui tuaient des personnes. Dans ma tête, tout ce que je voyais était éphémère et n’allait pas tarder à mourir. Je ne voulais pas que cette fleur meurt alors je courrais de toutes mes forces pour la cueillir, pour la sauver. Ma mère comprenait mais savait qu’un végétal était moins important qu’une vie humaine, beaucoup moins. Elle souriait cependant et m’aidait à la cueillir avant de me rappeler que l’heure de dîner avait sonné. On se dépêchait et dépassant le seuil de la maison, mon père me demandait ce que j’avais encore ramené. Ma fleur à la main, je m’avançais vers lui pour le lui montrer. Il posa un de ses mains sur ma tête et m’indiqua d’aller me laver les mains. Les journées étaient toutes pareilles, cette perpétuelle banalité ne me dérangeait guère. Les années passèrent et je soufflais mes douze bougies, ma mère était très fière de la belle jeune fille que j’étais devenue. Elle le fut encore plus quand je reçus mon bandeau pour l’académie des apprentis ninjas. De nature frêle et distraite, je n’avais pas l’étoffe d’un bon ninja ce qui apportait les critiques de plusieurs habitants. Mon père partait souvent en mission nous laissant seules, plongées dans l’inquiétude et la peur de ne plus le revoir. Je fis ma rentrée comme tous le monde, seul point différent je préférais rester seule car me mélanger aux autres n’était pas ce que je désirais. Ma génitrice me posait sans cesse des questions, essayait de me faire aimer des autres sans savoir qu’ils ne me détestaient surement pas. Une nouvelle vie, celle des ninjas s’ouvrit à moi et j’allais connaître les dures missions de mon père mais aussi celles de ma mère qui avait arrêté un moment. D’ailleurs cette dernière reprit petit à petit le chemin de shinobi, elle me déposait chez ma grand-mère puis m’embrassa sur le front avec comme promesse de revenir aussi vite que possible. Les premières fois furent toujours les plus compliquées, je pleurais à chaudes larmes l’appelant toute la nuit mais en vain. Ce ne fut pas elle qui me rassurait en me prenant dans ses bras. Toute fois je continuais à faire de mon mieux à l’académie. C’était sûr un jour j’allais faire des missions avec mes parents.
Durant ces mois, je décrochais mon grade Genin et fut assigné à une équipe dont je ne connaissais personne. Oui je n’avais toujours pas tissé de liens assez forts pour qu’ils portent le nom d’amitié. C’est pour dire, certains camarades ne connaissaient même pas encore mon prénom. Au fond cela ne me dérangeait pas, je savais que la vie de ninja n’était pas simple et qu’il pouvait arriver de mener des missions dangereuses pouvant causer des victimes. De mon point de vue : s’il arrivait qu’un de mes co-équipiers meure, le fait de n’avoir aucun lien particulier avec lui ne m’atteindrait pas et je ne serais pas dans une grande tristesse m’empêchant d’en accomplir d’autres. C’était hypocrite et méchant de ma part mais, je n’y pouvais rien et je faisais la sourde-oreille sur les réflexions faîtes à mon égard. Puis vînt le jour de notre rendez-vous avec ce qui allait être notre professeur. Je rencontrais donc mon senseï qui se prénommait Hishitano Ketsu. Aux premiers abords il me semblait assez strict, méfiant et prêt à foncer dans le tas. J’avais eut faux sur les deux derniers. On se posa sur l’herbe fraîche et il nous demanda de se présenter chacun, c’était obligatoire. J’étais avec deux garçons, moi au milieu je fixais mes pieds tandis que mon senseï parlait. Soudain un point lourd se fit sentir sur ma tête. C’était lui qui me demandait d’être attentive et de ne pas dévier dès les premiers cours. J’avais voulu répondre mais il me stoppa net et nous priait de nous lever. On se demandait où il nous emmenait, on traversa quelques mini-montagnes pour arriver dans une forêt qui n’était pas très dense. Il nous annonça de sa voix grave que c'est ici tout se jouera dans les prochaines années. Il voulait en venir où ? Je ne le savais pas et j’appréhendais assez la chose. Je voyais mes deux camarades s’excitaient comme des puces, comme si une super mission d’haut rang les attendait. Je soupirais, cela allait être très dur d’être dans une équipe majoritairement masculine. Un des deux Natsuko me prit par le bras et me cria de ne surtout pas cacher ma joie : quelle ironie. Je ne lui fis pas ce plaisir et me retournais pour deviner l’heure en scrutant la position du soleil. Il était l’heure de rentrer chez sois, enfin ! C’est donc épuisé que je parcourais le chemin qui menait à chez moi, ma mère qui m’attendait et mon père qui me demandait comment s’était passée cette journée.
~ 5 ans plus tard ~
Hishitano-senseï nous réunit à un jour et une heure précise sans nous demander la raison de toute cette planification. Il me faisait peur des fois et malgré le temps qu’on ait passé ensemble, j’avais du mal à lui accorder mon entière confiance. J’avais essayé de récolter des informations auprès des autres gradés mais ils refusaient de nous répondre, au contraire ils nous crachaient une excuse des plus nulles. Certes, j’attendais. Je patientais jusqu’à ce fameux jour. Et ce dernier arriva. Je me rendis au point de rendez-vous avec Natsuko et Seiji. Pour une fois nous étions tous mélangé entre l’impatience et une joie non expliquée. Après quelques minutes sous un soleil de plomb, mon senseï se pointa et affichait un sourire inhabituel. Oui déjà le voir rire c’est quelque chose qui se produit tout les dix ans, alors ça je vous laisse imaginer. Je m’exclamais en première car je voyais que les deux autres ne bronchaient pas.
« Que se passe-t-il alors ?! ». Tout en s’avançant il me demanda de me calmer et que rien de grave était arrivé. A la minute qui suivait, car il n’avait pas pus se contenir longtemps, il cria que nous étions inscrits à l’examen Chûnin. Pour être surprise je l’étais ! Mes camarades n'en croyaient par leurs yeux et pourtant c'était bien vrai. On put tous aller l’annoncer à nos parents. Je devinais à l’avance leur réaction. Eux qui voulaient un fils qui deviendrait par la suite un grand ninja, ils pourront voir que malgré que je sois une fille je serais être à la hauteur. Les mois défilèrent et l'examen commença. Chaque épreuve était plus dure que les autres, on souffrait et on voulait à plusieurs reprises abandonner. Mais notre détermination à atteindre notre but celui de devenir de grands ninjas nous poussait à continuer. Je ne compte plus le nombre de blessures, ni les fois où le sang coulait. Moi et mes co-équipiers nous nous serrions les coudes jusqu'en finale. J'allais y arriver!
Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie...