Parfait stéréotype du personnage froid et séduisant, il a tout de même quelques particularités qui lui sont propres. Pour commencer, disons que la beauté n'est pas son tord, mais il est du genre à ne pas vouloir se l'avouer. Son côté solitaire, froid, et calme satisfait la gente féminine, et l’attire, même. La beauté est un véritable atout pour lui; il a un charme incomparable, et bien que très occupé, il aime plus que tout la compagnie de femme... Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il n'est pas un grand timide, et n'a aucun mal à aller parler aux filles. Le beauté de son visage provoque l'attraction des femmes, et leur laisse oublier le fait que les muscles lui manquent légèrement. Voilà son plus grand complexe: sa carrure, bien qu'athlétique dans sa forme, reste mince. Ses cheveux noirs longs flottent dans les airs lorsque le vent souffle, ce qui lui donne un côté farouche, léger et naturel, Ses yeux profonds ensorcèlent la gente féminine, lorsque le noir ténébreux de leur pupilles se déchire pour laisser place à un vert frappant à la lumière. On y plonge, on s'y enfonce, comme dans une forêt profonde. Ce sont surtout ses yeux qui attirent le regard des gens, qui les captive mais qui peuvent les effrayer. Mais si l'on regarde de plus près cet homme au charisme à toute épreuve et à l'allure fière, on peut aussi remarquer quelques éléments uniques à sa personne, comme chez tout être humain. Son visage, pure, ne semble contenir aucune imperfection: des cheveux qui tombent en cascade derrière sa nuque, des traits bien dessinés, une barbe complètement et parfaitement rasée. Cependant, en dessous de ses yeux se dessinent de profonde cerne, dues à ses longues nuits d'insomnies et de méditation. Bien heureusement, il ne ressent pas les effets du manque de sommeil, ce qui est un atout supplémentaire pour un shinobi. En guise de chaussures, il porte des sandales noires. Sa tenue vestimentaire est très simple: elle est composée de ses sandales et d'une kimono lui aussi noir. Pourquoi cette couleur ? Parce qu'elle reflète tout ce qu'il aime: l'ombre, le mystère, la profondeur et surtout quelque chose représentant l'infinité, impossible à explorer dans son intégralité... Mais dans le fond, même si la lumière s'oppose à l'ombre, elle s'accorde tout aussi bien avec elle en y éclairant les visiteurs. A vrai dire, il est le parfait stéréotype du personnage dont la froideur n'égale que le style, et il en a bien conscience. La cadence de ses pas est souvent lente, et ses mouvements lors de combats sont très particuliers: ils peuvent être d'une grâce, d'une fluidité et d'une élégance exceptionnelles, mais devenir aussitôt très secs, tendus, selon les sentiments qui l'habitent. Il est vrai qu'il est une personne ayant du mal à les cacher: la colère le fait changer d'attitude au combat, sans pour autant l'aveugler. Même dans la vie de tout les jours, étant extrêmement lunatique, il a du mal à les garder secrets, à rester impassible, et sur son visage peu se dessiner et se retranscrire toute sa douleur et ses malheurs passés et présents, à travers les larmes parfois. Par fierté, il ne pleurera pas en public, ni avec une quelconque personne, mais si les larmes ne sont pas visibles, à l'intérieur c'est un brasier qui le ronge, et nulle rivière ne pourra l'apaiser.

On ne se rend pas compte de la chance de pouvoir vivre au jour le jour.

La vie d'un homme commence dans la souffrance, et se finit dans la souffrance. La mienne à commencée dans la haine, et se finira lorsque l'on m'aura oublié.

Dès son plus jeune âge, Yujoba vécu dans un environnement propice à le faire basculer du côté de la haine très rapidement. Dans un continent bien éloigné du notre, où vivaient des ninja déserteurs ou encore des samourai ayant décidé d'oublier leur passé, la guerre devait faire rage. Partout dans ce monde, dans chacun de ses recoins, la paix ne savait subsistait face à la bêtise humaine. Je ne m'attarderai pas sur cette guerre sans sens ni logique, seulement destinée à la domination du continent et à la soif de pouvoir de chacun des deux camps adverses. Si Yujoba ne peut en dire plus, s'il ne peu pas en témoigner, c'est parce que lui même ne la comprenait pas. Elle n'était pour lui qu'un prétexte de plus pour faire sombrer un monde pathétique dans un chaos déjà rependu. Élevé comme une arme, destiné à faire le mal, il ne l'a jamais vraiment accepté, ni refusé. Depuis la naissance, il était perdu, entre une conscience et une psychologie qui se développait de plus en plus et l'exemple qu'on lui donnait chaque jour. Il vivait en compagnie de ses parents, sans frères ni soeurs, mais ce qu'il y a d'étrange, c'est qu'il ne leur avait jamais manifesté de gestes d'affection. A vrai dire, il les haïssait, car pour lui, ils n'étaient que de stupides machines à tuer, ayant trahis leur village pour s'enfuir et retrouver une fois de plus les horreurs de la guerre. Il était clair qu'ils avaient ratés leur vie, et que pour eux, nulle rédemption ne serait possible. Voici le fond de sa pensée, à l'âge de huit ans à peine. Il faut dire que sa mentalité était tout à fait instable, mais que déjà, elle était profonde et grandissante. Les années passaient, la guerre faisait rage, les pertes étaient nombreuses, et la vision des corps mutilés ne faisait que renforcer la haine de Yujoba à l'égard de l'homme. Il commençait à le mépriser, à le détester, et vouloir la fin de l'être humain. Désormais, son envie, son idéal était de les détruire tous, et de les voir sombrer dans l'horreur et le désespoir. Des envies malsaines, mais que penser d'autre alors que l'on a que dix ans, et que chaque jour les cadavres s'entassent sur le continent ? Et à force, la vue des morts, la vue des coups et de la colère que l'homme déversait sur son prochain devint une habitude, un spectacle fascinant pour Yujoba, qui jouait un rôle particulièrement risqué dans cette guerre: l'observateur, l'ombre, qui voyait tout mais qui ne disait rien. Il pouvait analyser la psychologie que êtres humains et constater l'imbécilité dot il faisait preuve. Mais ici, rien ne valait plus la peine d'être vu: le conflit était à son point le plus fort, et il ne souhaitait pas voir la conclusion de cette guerre dont il se contrefichait. Tout ce qui l'intéressait désormais, c'était de voir l'homme sous tous ses aspect, de découvrir le monde et ses merveilles, et de se forger une mentalité solide. Mais sa haine augmentait, lui voilait la face et le faisait vivre dans un enfer permanent. A l'âge de onze ans, il quitta, sans un mot, sans prévenir, sans un adieu, sa stupide famille avant que l'envie de la tuer se concrétise. Prenant un navire sur la côté est du continent, la seule que la guerre n'avait pas encore ravagée ou foulée, il s'en alla, très loin, ne regrettant pas une seule seconde son départ, mais seulement d'avoir perdu onze années à grandir dans la bêtise, au milieu d'animaux sans aucune morale. Puis il devint une ombre, un souvenir dans l'esprit des gens qu'il rencontrait. Il les croisait, faisait semblant de sympathisait, très souvent avec de petits groupes de Nukenin, en tant qu'espion ou autre, car aucun ne le pensait ninja, mais samourai. la manipulation commençait... Et tout cela lui permettait de poursuivre ses analyses, observations, sur le monde et les hommes. Tout en poursuivant un entrainement rigoureux, il traversait les villes et les pays, à la recherche d'un but, puis ce fut l'égarement. Il ne savais plus que faire, depuis trois ans qu'il foulait les territoires shinobi. Ses études avaient énormément avancées, et sa puissance en était ressortie décuplée. Et ainsi passèrent les mois, ainsi passa la vie, et ses observations se faisaient de plus en plus en profondeurs. désormais, il avait pris un plaisir sadique et malsain à exercer l'art de la manipulation, qui s'était développé en lui telle une malédiction, et non pas un don. Ses victimes n'étaient que des êtres dont il considérait la vie comme nuisible et inintéressante. Son comportement, devenu déviant, empirait de jour en jour, pour laisser place à une bête enragée, qui avait choisit le seul échappatoire possible pour alléger sa souffrance: la haine, et l'ombre. Il avançais seul et sans aucun but précis, avec la seule conviction d'administrer la correction à ceux qu'il méprisait, les envoyant comme il disais sur le chemin de la rédemption, où ils se perdraient. Mais au fil du temps, il s'égarait, dans les abysses profondes d'une solitude cruelle. Et contre un arbre, lors d'une journée pluvieuse, il se laissa mourir. mais ce qu'il ne savais pas, c'est que c'était tout ce qu'il y avait de mauvais en lui qu'il avait choisit de tuer à ce moment là. Ce fut alors sa première méditation, au fin fond de son esprit, dans les frontières et la limite de la psychologie humaine, qu'il parvint à dépasser. Il vit autre chose, au delà de la simple pensée de l'homme. Il vit la vie telle qu'elle devrait être, il vit le bonheur, la paix et l'harmonie, la cohabitation parfaite des être humain, s'épanouissant dans un monde parfait: une simple chimère, une utopie, considérée comme impossible par la commun des mortels. Et pourtant, c'est un but auquel il s'attèlera durant toute une vie. cependant, il était toujours perdu, sans nul lieu où aller, avec seulement sa stupide conviction et son espoir. Et c'est en une nouvelle journée pluvieuse et orageuse, où le ciel semblait déverser sa haine sur notre monde, où tout semblait chambouler: comme l'apocalypse. Et le serpent lui apparut, dans toute sa splendeur, toute sa répugnance. Telle une ombre au sommet du mal, il lui proposa le pouvoir, il lui proposa la vie en échange de ses services en tant que shinobi. Sans un mot, les yeux vitreux et perdu dans le vague, Yujoba accepta de suivre Orochimaru. Et alors, ce fut le prélude, le commencement du plus grand sujet qu'il aura jusqu'à présent étudier: un homme à la puissance grandissante et stupéfiante, dont les desseins demeuraient sombres et malsain, même si une intelligence, troublée par la perversion, était présente et très développée chez le sannin légendaire. Bien qu'au début Yujoba ne le connaissais pas du tout, et s'était à peine habitué à la vie dans cette partie du monde car il n'avait écouté que des témoignages de vieux fous séniles ayant vécu ici il y a des décennies, il ne savais pas à qui il avait à faire, avant d'interroger les prisonniers du repère d'Orochimaru. Il était l'un des privilégiés du maître des lieux, l'une de ses expériences. Cependant, même s'il pensait pouvoir le manipuler au départ, il n'en fit rien. Il joua le jeu comme son sensei l'espérait, sachant pertinemment n'être qu'un pion à son service, pouvant un jour devenir une précieuse arme, mais rien de plus. Mais il n'en avait que faire, sa seule conviction restait depuis le départ d'étudier le mal en personne, l'incarnation de la malveillance et de la stupidité de l'homme. Au moment où il se sentirait menacé, ou qu'il aurait l'envie de s'en aller, alors il le ferait, mais peut être sera-t-il trop tard ? Durant de longues semaines, de longs mois, il poursuivit un apprentissage auprès de deux shinobi, formant une petite équipe, composé d'un Jounin déserteur de Kumo, possédant une paranoïa n'ayant d'égal que sa bêtise. Pensant pouvoir devenir un jour le kage du village de la foudre, alors qu'il était un déserteur, il se comparait souvent à Zeus parce qu'il utilisais le raiton. Il était toujours certain, ou bien était-ce pour faire comme s'il avait les sens plus développés que la normal, qu'il était constamment suivit. Ensuite, un autre ninja, du rang de gennin, naïf et insouciant, qui faisait confiance à la première personne qui le lui demandait. Voilà ce que Yujoba a pu remarqué chez les deux personnes qu'il allait devoir supporter. Mais le pire, c'était ce sentiment d'impuissance face à un jeune shinobi prometteur qui s'était laisser entrainer dans le camp d'Orochimaru. Au fur et à mesure que le temps passait, sa puissance n'en était que grandissante, et sa conviction plus forte. De plus, cette année passée en la présence du serpent lui auront apprise à manipuler encore mieux l'être humain, en mentant constamment, sur sa vie, en effaçant son passé et en s'inventant un présent, une personnalité plus adaptée. Afin d'éviter les missions qui auraient pu nuire à des innocents, que lui confiait quelques fois son maître, il devait établir des stratagèmes imparable pour leur laisser la vie sauve et causer le moins de souffrances possible. Mais comme dans toute histoire, une tragédie doit arriver. Et cette tragédie là, fut le point de départ d'une haine grandissante, émergeant des profondeurs de l'oublie, alors qu'on là croyait disparu à jamais du cœur de notre jeune Yujoba. Lui qui jusqu'à présent n'avait jamais connu l'amour, mais seulement des rencontres d'une nuit et ressentit juste de l'attachement charnel pour les femmes, avait fait une rencontre que certain auraient qualifiés de coup de foudres. Yujoba, manipulateur par excellence, et ce avec toutes les personnes des différents repères d'Orochimaru, n'avait su mentir à cette jeune fille, au regard envoutant. Sa voie douce ne pouvait vous laisser indifférent, vous ensorcelez, ses yeux vous faisais visiter les profondeurs de l'océan, son visage au traits raffinés et soignés n'attendait que vos lèvres. Le premier coup d'œil fut le bon. ALors qu'elle lui adressait un signe timide de la main, lui qui ne l'était pas, n'avait réussi à aligner qu'un mot en bégayant: Bonsoir, alors qu'il se trouvait être le matin. Mais au fur et à mesure qu'il passait devant la cellule d'une femme qui devint avec le temps son amie, avec qui il put se libérer et parler enfin de toute la souffrance qui le rongeait, de toutes les peines qu'il avait ressenti et du véritable choc que la vue des cadavres durant son enfance lui avait causée. Mais surtout, il put écouter, apprécier les discussions avec elle, profiter de ses caresses et de ses baisers. Leur amitié devint imbrisable, et leur amour fort. Étrangement, Orochimaru avait accepté de la libérer pour lui, et de lui laisser une chambre. Après tout, elle n'était qu'une prisonnière oubliée, parmi tant d'autres. Leur proximité ne faisait qu'augmenter, et les nuits passées ensemble les rapprochaient infiniment, leur fit découvrir le bonheur, de pouvoir tout partager, jusqu'à confier sa vie à l'autre. Vous l'aurez comprit, il s'agissait là d'un amour fort, que l'on peut seulement trouver par la plus grande des coïncidence, par le plus grand des hasards. Mais comme je l'ai dis, la tragédie devait venir briser ce cycle de bonheur, qui semblait faire de la vie de Yujoba un véritable paradis, chose qu'auparavant il n'avait jamais eu la chance de connaitre. Et si vous pensez que ce genre de malheur ne survient que dans les histoires sombres, dites vous que celle de notre jeune héros est un enfer, un brasier gigantesque qui le consume et le détruit. la fatalité survint, alors que personne ne l'attendait. Déclarée comme morte et emmener à sa famille, d'une crise cardiaque, il la perdit. Et dans une nuit de larme et de souffrance, de perte totale de tout esprit rationnel et humain, il devint un animal, réveillant toute sa haine, qui en vérité ne quitte jamais l'homme, et n'attend que de ressortir au grand jour. Alors que ses yeux ne purent pas laisser échapper d'autres larmes, c'est le sang qui en jaillit, c'est son corps qui explosa, c'est sa rage qui le dominait, faisant de l'une des armes les plus redoutables d'Orochimaru. Plus le temps passait, plus il déversait sa colère lors des missions qu'on lui attribuait. Mais lorsqu'un homme l'appela d'une cellule, il comprit. Il comprit qu'il avait besoin des autres pour s'en sortir, et que jamais il ne survivrais seul. Il était un prisonnier, se disant l'œil du repère, mais aussi un ami de la jeune fille morte il y a de cela six mois. D'après lui, elle ne serait pas morte par un simple accident, ou une maladie, mais bien sous l'ordre d'Orochimaru lui même. Pourquoi cela, vous demandez vous ? Tout simplement pour que toute la haine qui sommeillait au fond du cœur de Yujoba émerge, et fasse de lui une machine à tuer, un pion précieux sur un échiquier où chaque minute qui passait se jouait la vie d'un innocent. Pendant exactement deux nuits et deux jours, il se replongea dans une méditation profondes, où se bousculaient toutes les questions nées des angoisses de l'homme, de ses souffrances. Dans un monde complètement éloigné de la triste réalité dans laquelle il vivait, il voulait demeurer: dans les profondeurs du néant, de son esprit, de son imagination, en se remémorant l'année passée en compagnie de celle qui resterait à jamais la personne la plus chère au yeux de Yujoba, même morte. La seule à qui il avait avoué tout ses secrets les plus sombres, les mieux cachés, son but en étant présent au repère. Il en vint à la conclusion qu'en continuant sur cette voie, il poursuivrai le sombre chemin de ses ancêtres, celui de la haine. Peu à peu, il reprit confiance en lui, expulsant tout sentiments néfastes, et reprenant les choses en main, il prévu son évasion. Commençant par libérer tous les détenus pour détourner l'attention, il décida de réserver quelques surprises à ses poursuivants, en provoquant une inondation grâce à sa maîtrise du suiton. Et pour couronner le tout, dans l'originalité et la froideur qui pouvaient parfaitement le représenter, il gela, à l'aide d'une technique de type Hyouton, la totalité de l'eau présente, empêchant tout passage par les allers du repère.
Et ainsi, il prit la fuite, avec une facilité qui l'étonna. mais dans le fond, il se dit qu'il n'était qu'un pion parmi tant d'autres au service d'un chien. Pour lui, il ne demeurait qu'une arme, et ne représentait pas une grande perte malgré son utilité passée. Mais cette fois ci, il savait où il allait, vers quel chemin il se dirigeait: vers la quête de la paix, et vers Konoha. Même si la souffrance était toujours là, même si les souvenirs l'assaillaient sans cesse, même si lorsque la moindre once de bonheur le traversait, elle se consumait dans les flammes de la mémoire et des déchirures du passé, il avançait sans cesse, relevant la tête à chaque faux pas, pour rayer de la terre tous ces insectes nuisant à la prospérité de la race en déclin qu'était celle de l'homme.

Un monde à redresser, des chiens à abattre, une guerre à mener, l'aventure de toute une vie, un combat pour restaurer l'honneur de l'homme...

by Del's