L'homme, un être si complexe de part son physique, il s'agit d'une espèce particulièrement parfaite. Doté de tout ce qu'il lui faut pour survivre dans le monde et pourtant chaque jour des vies s'éteignent. Des milliers, encore et encore, car au-delà du physique se cache les armes. Préface finit, nous allons passer à la physionomie de ce jeune homme, celui-ci possède une corpulence assez épaisse. Cependant il n'est pas non plus un gros plein de muscles, il reste musclée tout simplement. Comme un pied de nez à la tradition cette description se fera de bas en haut. Pour commencer notre protagoniste porte des Kata noir en penchant vers un gris charbon. Ils sont parfaits pour se déplacer à de grandes vitesses et d'avoir de bons appuis. Néanmoins, lors de grandes occasions il se permet de porter des mocassins d'un blanc éclatant. Étrange? Oui mais cet homme d'un paradoxe légendaire ! Reprenons, pour remonter à ses jambes dotées de muscles puissants ayant souvent fait subir de sérieux dégâts à ses ennemis. Celle-ci sont dissimulés sous un long pantalon noir en matière souple, imitation jogging. Souvent les mains dans les poches Seizo se sent en sécurité dans celui-ci protégé de toutes les attaques que pourraient lui faire subir le monde cruel dans lequel il vit. En parlant de ses mains elles sont d'une puissance extraordinaire, une gifle peut vous mettre au tapis en quelques secondes, mais depuis quelques temps elles perdent de leurs forces du fait de la drogue que le jeune homme consomme. Deux bagues, une blanche et une noire, sont disposées à chacune des mains du jeune homme, certains disent que c'est en rapport entre le Ying et le Yang du fait du passé du jeune homme, d'autres pensent que cela est fait par pur hasard. C'est ainsi que nous arrivons à ses bras, pas très épais certes mais ceux-ci possèdent une force monstre, une force brute comme certains aiment leurs dires. Oui, car certains hommes aiment mettre des adjectifs à tout ce qu'ils voient, minables et pourtant le monde est fait de la sorte. Outre ce petit écartement nous pouvons écarter la description. Pour ce qui est du haut de son corps, il possède un torse particulièrement bien développé, effectivement grâce à un entrainement infernal notre jeune homme à réussis à se forgé une résistance incroyable au coup. Passons alors à un élément principal d'un homme, son visage. Seizo possède une mâchoire très prononcée, qui s'accorde parfaitement avec son physique bien développé. De plus on remarque que son visage est assez sec et non rond, des lèvres fines parfaites pour y caler une clope. Oui notre protagoniste est un fumeur adict. Sans cigarette il ne peut rien faire, tout comme se battre. Combien de fois celui-ci à fuit du fait qu'il n'avait plus de son péché mignon.

A part cela il possède des yeux verts émeraudes vous transportant au plus profond de lui-même sans que vous ayez le temps de le quitter du regard. Assez fins, ils sont souvent comparés à des yeux de chats du fait de leurs formes incroyables. Ceux-ci sont surtout très vifs et permettent à notre protagoniste de ne rien lui laissé échapper, n'importe quel détail il peut le remarquer. En combat cela se révèle pratique notamment face à des adversaires maîtrisant le Taijutsus. Tout comme lui d'ailleurs. Il faut aussi noter qu'il porte souvent des lunettes de soleil assez légère et non des lunettes mouches, des lunettes sans teint d'une couleur violette, lui permettant de dissimuler son regard de tout ennemi. Passons aux cheveux, ils constituent un élément important, en effet ils sont souvent sources de moqueries, ou bien même sources d'inspirations dans certains cas. Pour notre jeune homme ce n'est pas le cas, cheveux en bataille, d'une couleur blonde, ils sont rarement coiffés. Notre protagoniste a même pris l'habitude de toujours passer sa main dans ses cheveux pour provoquer ses ennemis, n'allons pas savoir pourquoi c'est comme ça. Ainsi la description physique du jeune homme faite nous allons passer à ce qui est plus superficiel comme les armes ainsi que son accoutrement. Seizo est un adepte du Taijutsu ainsi que du Kenjutsus, en effet on le croise souvent avec diverses armes sur son corps, ses préférés étant les Katana. Il faut noter qu'il part souvent à la recherche de certains d'entre eux, les épées légendaires de Kiri, sans jamais les trouver. Outre, ses armes, il porte généralement une chemise blanche surplombée d'une veste noire créant un contraste joueur. Pour ce qui est du reste, des petits détails notre jeune homme possède un énorme tatouage représentant le Ying et le Yang dans son dos, tatouage fait par son ancien maître.

C'est ainsi que nous allons procéder à une comparaison entre notre protagoniste et des humains dit normaux. Tout d'abord, commençons par son style de combat qui est assez particulier, loin d'être un grand stratège il est de ces gens qui préfèrent foncer dans le tas sans trop se poser de questions. Ce qui lui a valu de sales défaites généralement, cependant il reste un combattant redoutable à ne pas prendre à la légère. Pour ce qui est de son chakra, il aime en verser une déferlante avant chaque combat, surement en signe de provocation, d'ailleurs en terme de provocation il excelle dans l'art, notamment par ses paroles inoubliables où ses gestes très provocateurs. Pour conclure, il reste un homme bien différent des autres, tout en assumant ses choix, un physique lui permettant d'asséner des coups avec une puissance imposante et un mental bien particulier.

Tout le monde connait les héros, comme Superman, ou bien d'autres, souvent idéalisés, ils sont vénérés de tous. Pour notre homme il s'agit du contraire, anti héros au plus haut possible, drogué à la drogue douce et fumeur dans l'âme il est loin d'être de ces gens-là. Généralement on le considère comme insociable ou encore de fou du fait de ses actes les plus stupides des uns des autres. Il est vrai que Seizo aime souvent se battre ou encore provoquer des personnes qu'il ne connaît même pas, d'ailleurs il est souvent la cause d'une joute dans un bar. Néanmoins, il arrive toujours à s'en sortir, surement grâce à son côté un peu fourbe qui l'a sauvé de multitudes situation complexes. De plus notre homme est de ceux qui ne respectent pas les lois, il aime se faire remarquer, -surtout lorsque celui-ci est bourré-. Reprenons, il faut aussi savoir qu'il est du genre solitaire, il n'aime pas s'accommoder aux gens qu'il ne connaît pas, Seizo est de ceux qui préfèrent marcher seul que mal accompagné. Durant son enfance il n'eut qu'un seul ami, son défunt maître, désormais il a pris la décision de ne laisser rentrer plus personne dans sa vie, sauf les femmes. Oui ces objets comme il aime les appeler, il les collectionne, assez matcho il ne se laisse jamais faire. Même si celui-ci connait des dominatrices il a toujours le dessus sur celle-ci comme pendant l'acte sexuel. Outre, cette parenthèses plutôt coquines Seizo considère les humains comme des êtres lâches dirigés par des personnes habitées par l'argent. Cela peut s'expliquer du fait de la mort du maître de Seizo durant son enfance, effectivement un groupe d'hommes s'était rendu dans son sanctuaire et l'avait assassiné sans raison apparente. Notre homme avait alors fuit sans jamais se retourner, c'est un de ses plus grands regrets et un mal qui le ronge de l'intérieur. C'est une des raisons qui expliquent son alcoolisme, il faut savoir qu'il regrette énormément d'être tombé dans l'alcool et la drogue, mais il ne peut arrêter, il faudrait surement une motivation. Mais laquelle ? Tous ces rêves se sont enfouis, foutus le camp comme son amour propre.

Mais quand toute part en vrille comment se relever? Il n'y a plus d'espoirs pour cet homme déchu qui traine de bar en bar pour calmer sa peine. Toutes ces missions ne sont que pour lui qu'un prétexte pour gagner de l'argent. Il se rend bien compte que le village se fait de l'argent sur son dos, dirigé par une femme qui essaye de commander de bons petits soldats, de bon petits hommes qu'elle peut conduire à la baguette grâce à ses attributs. Minable voilà comment il considère ce village, ainsi que sa vie, toujours nostalgique du passé, il lui arrive de réfléchir en regardant les étoiles, ou alors devant son verre de Sake. Il paraît que quand Seizo est bourré il exprime ses sentiments et dit ce qu'il a à dire. Même si des fois ses paroles sont brouillées par l'alcool présent dans son sang, toujours une clope à la bouche la fumée à surement dû lui obscurcir son avenir si misérable qui s'annonce, le Kage essaye de le recadrer, mais en vain, irrécupérable. Pragmatique, un adjectif qui pouvait tout aussi bien le définir, effectivement notre jeune protagoniste accorde une valeur à tout ce qu'il possède pour vivre. Il en faut peu pour être heureux disait le dicton, allez dire cela aux clochards vous verrez leurs réponses. Il y en a qui agissent par les paroles d'autres par les actes, notre homme est de la deuxième catégorie, préférant le combat à la diplomatie, avec des tendances suicidaires, oui blessé au point de ne plus pouvoir vivre, une blessure qui ne guérira jamais. La mort de son maître, le seul homme qu'il respectait, le seul homme qui le respectait. Mais nous avons déjà vus ce point, vous le ré expliquez serait trop répétitif et vous lasserai de ce récit triste.

Après être entré dans l'intériorité de notre personnage, je vais vous expliquer comment il fait pour qu'extérieurement il ne laisse rien transparaître. Tout d'abord, il extériorise en faisant le pitre dans les rues de Kiri tout en draguant les jeunes demoiselles à qui il peut faire la cour. Du moins il essaye, car c'est difficile de conquérir un coeur d'une dame avec une haleine de chacal, cela à pour cause de les repousser, en même temps qui voudrait être avec un poivro tel que lui. Contrairement aux ninjas habituelles il fait peu de missions, mais part tout de même souvent en voyage pour visiter d'autres contrées. Il aime particulièrement Konoha pour sa végétation luxuriante, notamment pour la drogue qui est meilleure là-bas. Pour ce qui est de ses relations avec les autres ninjas elles sont souvent conflictuelles, il n'aime d'ailleurs pas trop en parler. Pour ce qui est du Kage il n'éprouve aucun respect envers celui-ci cependant Seizo est admiratif de sa maîtrise en Taijutsus. En même temps qui ne le serait pas, il adore particulièrement le contact charnel. En fait Seizo correspond à ce jeune homme dicté dans cette histoire "C'est l'histoire d'un homme qui tombe d'un immeuble de 50 étages et qui se répète sans cesse durant sa chute, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, mais l'important c'est pas la chute, c'est l'atterrissage."

Si le sage reste sans cesse dans son sanctuaire c'est qu'il est trop vieux pour bouger un membre. Une phrase culte dans la bouche de notre jeune homme, Seizo naquis près de Konoha dans une maison en bois qui tenait à peine debout. Un taudis plus précisément. Reprenons, étrangement le nourrisson ne pleurait pas à la naissance, c'était plutôt sa mère qui se tordait de douleur, elle décéda après les quelques minutes qui suivirent l'accouchement. Plutôt macabre comme naissance, dans ce contexte comment vouliez-vous que l'histoire soit toute belle. L'enfant n'allait pas rester seul, il fallait bien quelqu'un pour l'éduquer, ce quelqu'un n'était autre qu'un vieil homme du nom de Riku, barbe blanche au menton, des rides de partout mais d'une taille imposante, celui-ci pris alors le bébé avec lui pour l'emmener dans son sanctuaire. Il avait décidé qu'il deviendrait un être important pour Konoha, il serait l'une des sécurité de Konoha, l'un de ses plus grands ninjas. Malheureusement il s'était vendu du rêve. L'enfant grandis avec des idées étranges il aimait tuer les animaux et détruire tout ce qui l'entourait, le sage quant à lui essayait de lui inculquer la discipline, le respect et la rigueur. De son côté l'enfant s'inculquait, la destruction et le sang. Pas très jovial comme histoire et encore elle n'est pas finie. Le papi eut une idée, il allait apprendre le Taijutsus au jeune homme comme ses anciens maîtres lui avaient enseigné, cependant la tâche n'allait pas être facile,mais il fallait apprendre à cet enfant à canaliser sa puissance. Dans ce sanctuaire toujours humide et glacial les journées étaient rudes, il y avait une cour dans celui-ci c'était là où se passait les entraînements du jeune homme. Ce n'était pas très facile au début, Seizo était trop dissipé, impossible de se concentrer et il fonçait trop en avant. L'art du vieil homme consistait à rester calme et à attaquer au bon moment, tout le contraire du jeune homme. Un art difficile et qui nécessitait de grandes capacités physiques, non forcément au sens propre du terme, mais il fallait posséder une force brute qui permettrait de soulever son propre poids tout en ayant une vitesse au-dessus du seuil humain. Quelque chose de très paradoxal, mais pourtant enseigné par le vieil homme. Les entraînements étaient rudes, qu'importait les conditions climatiques notre jeune homme devait toujours s'entrainer, sous le regard pointilleux du maître. A la moindre erreur il se faisait frapper et il devait redoubler d'efforts, les journées n'étaient pas si faciles.

Les années passèrent et c'est alors âgé de dix ans que notre protagoniste connut le drame qui le conduisit à la déchéance ainsi qu'à la misère. C'était un jour de printemps, les cerisiers de la cour étaient en fleurs, le vent flottait légèrement comme un balais avec toute la végétation autour. Seizo était en pleine méditation, concentré, depuis les années passées, ils étaient devenus plus sages, plus fort et plus résistants, il avait compris les attentes de son maître. Son corps lui aussi s'était développé, désormais il s'entraînait mentalement à l'ouverture des portes. Effectivement le vieil homme était l'un des plus grands maître en Taijutsus qu'il ait pus exister, il fut d'ailleurs l'un des pères fondateurs de la discipline, ce qui expliquait son vieil âge. En quelques minutes l'équilibre naturel fut cassé par l'arrivée d'une dizaines de déserteurs plus étrange les uns des autres. Tous avaient des regards cruels, des regards de tueurs, des regards de haines, des lâches. Le senseï du jeune homme se mit ainsi devant son élève pour le protéger, il lui ordonna de courir, de fuir et de ne jamais se retourner, de s'entraîner chaque jour, de ne pas oublier toutes ses leçons. Et pour finir par une phrase si dramatique, qu'il avait été un bon élève. C'est ainsi que Seizo courut, des années, des années et encore des années, sans jamais se retourner, s'entraînant chaque soir, espérant chaque nuit revoir son vieux maître. Mais comme nous l'avions précisé plus haut, la chute fut rude quand celui-ci décida de se retourner. Il se pris une grande claque dans la gueule quand il voulut retourner au sanctuaire du vieil homme. La pluie tombait, on aurait dit un déluge, les nuages grondaient de leurs plus fortes voix, marchant d'un pas hésitant il pouvait apercevoir le temple au loin, comme si rentré dans celui-ci était l'un des pires épreuves de sa vie. Savoir si son maître était encore vivant ou mort, savoir si au bout de ce chemin la mort serait au rendez-vous. Brisé les barrières, brisé ses peurs, il ne se mettait que sa en tête, cependant ce n'était pas une chose facile. Seizo pris alors son courage à deux mains, il pénétra dans le sanctuaire, mais au lieu de découvrir le calme et la paix, il y trouva l'anarchie et ... Les mêmes hommes qui avaient tué son maître, ils avaient fait de l'endroit leurs repères, que la honte se jette sur eux pensait le jeune homme.

Entre désolation et haine l'élève hésitait, la rage pris le dessus sur son être. S'énervant comme jamais, il se jeta sur les mécréants, sans pitié. "AHHH" voilà les seuls bruits qui furent perceptibles pendant cette nuit là. Le lendemain il ne restait que du sang sur les murs, des corps gisant au sol, et un homme se tenant au milieu de tout ce bazarre. Il les avait tous tué, aucune pitié, des cervelles présentes sur le sol, des membres disposés un peu partout. Que dire si ce n'était que Seizo était méconnaissable, son maître mort il n'avait plus aucun espoirs, plus aucune envie, plus de rêves. Il resta longtemps au milieu de tous ces corps, des jours entiers, pour occuper ses journées, il essayait de refaire les exercices que son senseï lui avait appris, mais notre homme n'arrivait pas à se concentrer, la haine avait pris le dessus sur lui. La méditation était devenu un enfer pour celui-ci, il n'arrivait pas à se concentrer plus de quelques minutes. De plus il régnait une odeur putride du fait de la décomposition des corps des malfrats. Oui, Seizo n'avait pas pensé à s'en débarrasser, il voulait que ses ennemis meurs comme des chiens. Une vengeance de taille, mais surtout une trop grosse vengeance qui le conduisit tout droit à la déchéance. Ce n'est quelques semaines plus tard que notre protagoniste décida de quitter les lieux, il avait fait son deuil si ce n'est que la rage qui l'habitait était toujours présente. Alors comment en pleine descente en enfer pouvait-il reprendre sa place vers le ciel? Comment pouvait-il regagner son honneur qu'il avait perdus dans sa quête de vengeance? Peut être lors de cette rencontre avec cette femme, une des plus magnifiques demoiselles qu'il n'avait jamais vus, un plaisir charnel exquis. C'était une matinée hivernale, se baladant à travers les contrées il apercevait une forme au loin, des cheveux blonds, des yeux verts, un sourire d'ange, il craquait. La femme rigolait, courait un peu partout, jouant avec notre homme, ricanant à chacune des stupidités qu'il pouvait dire. Cette femme redonnait espoir à Seizo, elle le faisait rire, elle le faisait oublié. De plus sa niaiserie avait attendri notre homme qui avait même repris un bon fond.

"Ne pars pas"

C'était les dernières paroles de la jeune femme lorsque Seizo dût partir pour retourner à Konoha Pour retrouver ses origines, pour peut être prendre un nouveau départ. Quelques mois plus tard il était de retour au village, non pas accueilli comme héros seul une personne vint le voir lors de son arrivée. Le Kage, il le conduisit dans ses appartements, et lui expliqua brièvement que désormais son rôle était de protéger Konoha . Que désormais il fallait arrêter de partir au quart de tour, que désormais notre homme avait des responsabilités. C'est ainsi que le retour à sa nouvelle vie se déroulait, entre les soirées dans les bars et les missions avec ses coéquipiers. Entre le passé et le présent, entre la mélancolie et les rêves, entre les sentiments et la haine. Si l'homme est tombé de l'immeuble et bien il a su se transformé en chat pour retomber sur ses pattes.

Humain ou animaux, les relations sont les mêmes, quoi qu'il arrive nous restons attachés à nos partenaires, nos familles, nos amis, nos coéquipiers. On ne s'en rend pas compte forcément sur le moment, c'est une chose qui paraît si futile au premier coup d'œil, mais lorsque que vous perdez l'une de ces personnes, vous comprenez. Certains hommes cachent leurs sentiments pour faire semblant, semblant d'aller bien, faire semblant de rire, faire semblant de sourire, Seizo était l'un deux. Des êtres qui pendant toute leur vie avait sans cesse caché leurs émotions, fermé le cœur, pour ne plus avoir peur, pour ne plus souffrir. Il était déjà bien tard ce matin là, notre homme était toujours en train de se prélasser dans son lit, la tête vers le plafond, les mains derrière la tête. Réfléchissant aux questions existentielles de l'homme il philosophait intérieurement, riant quelques fois de ses propres interrogations. Baillant légèrement il trouva la motivation pour se lever, il est vrai qu'aujourd'hui il avait une convocation chez le Hokage pour une mission. D'un pas nonchalant il se dirigeait alors vers la salle de bain pour enlever la crasse de la veille. S'approchant doucement du miroir on pouvait lire une flemme apparente sur son visage, ses cheveux partaient dans tous les sens, sa bouche était sèche et ses yeux étaient fins et extrêmement rouges.

La fatigue avait pris possession du corps de l'homme. Déboulant en bas des marches il ne se fit pas prier pour avaler son déjeuner, en quelques secondes Seizo se retrouvait dehors clope au bec, briquet dans une main. L'allumant d'un geste futile il regarda le soleil, l'astre brillait de mille feux et était assez haut dans le ciel, il devait surement être dans les environs de midi. La fumée venait peu à peu gênée la vue de l'homme mais autant dire qu'il en avait l'habitude. Il se décida enfin à avancer, d'un pas sur et d'une cadence banale il regardait au loin, tout en savourant chacune des bouchées de sa drogue. Arrivant bientôt près du bureau du Kage il savait qu'il avait rendez-vous pour une mission, encore une fois de plus il s'agissait d'un supplice pour cet homme qui aurait préférer vivre comme un ermite plutôt que de subir les ordres de son dirigeant. Ça y est notre protagoniste était sur place, la cigarette avait disparus de ses mains, un sourire s'affichait sur son visage, un sourire d'hypocrite, un rictus, enfin tous ce qui ne faisait pas vrai.

-Kage, je me présente à vous suite à votre convocation, quels sont les ordre?

-Seizo une mission de rang C t'a été confié en partenariat avec un jeune aspirant ninja au caractère fougueux, fais y attention.


Sortant du bureau il put constater que le gamin l'attendait déjà tel un impatient, souriant légèrement Seizo lui mit la main sur la tête et lui ébouriffa les cheveux, surement pour détendre l'atmosphère, ou lui faire comprendre sa supériorité, nous ne pouvions le savoir. C'était comme si le cœur de l'homme qu'il était n'était autre que si complexe que chaque interprétation sur son être pouvait être erronée. Ils partirent dans le silence le plus total, le gamin se faisait discret il n'était pas si encombrant que ça. L'homme et l'aspirant devait désormais se rendre au lieu de rendez-vous pour aller chercher le marchand. Espérons que celui-ci ne soit pas un vieux c** se disait Seizo, peut être que ses paroles furent ignorés par les dieux. En effet ils étaient tombés sur le marchand le plus râleur de tout le village de Konoha, celui-ci vendait des produits de luxe et détestait attendre, il faisait partit de ces gens qui rallaient pour un rien. Vous savez ceux qu'on appelle les nobles, qui pour le moindre problème en fond tout un plat. C'est ainsi qu'arrive sur place notre protagoniste donna quelques conseils au jeune aspirant:


-Surtout ne le lâche pas des yeux, et plie toi à ses moindres attentes, je n'ai pas envie qu'il ouvre sa bouche tout le chemin.

Cela pouvait paraître crue, mais le jeune gamin avait compris. Ils étaient donc prêts à se mettre en route, pour Seizo c'était l'occasion de s'exercer à son art, le dessin, c'était pour lui le moyen de s’extérioriser l'espace d'un instant, rêver, voyager à travers le temps, ne plus être bloqué par ces frontières qui ne sont autre que le réel. Notre protagoniste se demandait si au final son maître ne lui avait laissé que la maitrise du Taijutsu, ou alors celui-ci lui avait pris bien plus, comme la sagesse, l'espoir, la vie. Effectivement il l'avait tout de même tiré de la mort, l'avait remis sur le droit chemin, l'avait redonné gout à la vie. Ca y est, ils passèrent les portes de Konoha, désormais ils étaient livrés à eux mêmes, ils allaient devoir être sur leur gardes, d'ailleurs même aux portes de Konoha tout peut arrivé. Notamment aujourd'hui, deux hommes cagoulés sautèrent sur les membres de Konoha, la réaction de Konoha se fit sans attendre. Il esquiva l'un des hommes, puis le bloqua le bras grâce à une clef de bras spectaculaire, il lui déboita ainsi l'épaule avant de l'immobiliser au sol. Pendant ce temps, l'aspirant s'était chargé de l'autre homme, les deux assaillants n'étaient pas bien puissants, il s'agissait seulement de deux fripons, de simples voleurs. Seizo était déçus, il en attendait un peu plus. Repartant comme si de rien n'était, l'homme et l'aspirant pouvaient entendre les critiques du marchand qui trouvait que cela était trop long.

Ne prenant pas compte des critiques du piètre homme ils continuèrent leurs routes, les paysages étaient divers, lacs, forêts, il y avait de quoi en prendre plein les yeux. Pour le moment ils n'avaient pas fait encore une seule pause mais cela ne saurait tardé, le marchand n'arrêtait pas de gueuler depuis tout à l'heure. Seizo leurs fit signe de s'arrêter dans un petit coin, il y avait tout une forêt autour d'eux et un petit coin de verdure leurs faisait face c'était le lieu de repos parfait. Ils avaient désormais bien avancé, les portes de Konoha étaient loin, très loin. Seizo grimpa alors à un arbre tel un félin, il ne réfléchissait pas, il voulait voir au loin, voir ce qu'il allait demandé au genin qui attendait patiemment en bas. Voyant qu'une rivière coulait il lui ordonna d'aller chercher de l'eau ainsi qu'un peu de bois pour démarrer un feu, il y aurait de quoi se faire un bon petit repas, car l'expert en Taijutsus avait pris soin de prendre des rations de nourritures. Il descendit ainsi de l'arbre et glissa quelques mots à son petit shinobi:

- Vas chercher du bois et de l'eau s'il te plaît et fais attention à toi sur la route.

Mais comme à chaque fois rien ne se passe comme prévus, c'était le cas ici. Seizo n'avait pas prévu quelque chose, qu'il arrive quelques bricoles au genin et pas n'importe lesquelles. Il fut un court instant pour que Seizo puisse percevoir le chakra de deux hommes, ils étaient puissants et étaient actifs. Et merde, il partit sans perdre une seconde, tel un guépard, filant à toute allure dans la forêt, ne perdant pas une minute, et en ayant oublié le pauvre marchand. Notre protagoniste avait toujours eu ce don de sentir le chakra des personnes et d'ainsi pouvoir évaluer leurs forces, et là il y avait urgence. C'est ainsi qu'il arriva sur les lieux, sautant d'un seul bond pour atterrir devant le genin qui tenait à peine sur ses jambes face aux deux hommes de l'Akatsuki à en jugé leurs robes. Le gamin était déjà bien mal en point à en juger le sang qui coulait le long de ses bras, l'un des deux membres de l'Akatsuki chargea et fut rapidement bloqué par Seizo qui lui adressa quelques paroles d'un ton dès plus fermes:

- Alors on s'attaque au plus petit que soi? Allez on va jouer un peu!

- Ferme là le blond! Cria l'un des deux assaillants.

Seizo fut attaqué de plein fouet, se prenant un coup au torse il ne broncha pas, d'un regard dès plus hargneux il repartit au charbon, se jetant sur l'un de ses adversaires pour lui asséner un coup de pied des plus puissants, en pleine tête, de quoi lui déboiter à la frontière de lui la décoller. Et c'est ainsi qu'il put découvrir la capacité spéciale du premier adversaire, il était élastiques. Il allait devoir y aller plus fort pour le détruire. Quand à l'autre qui se tenait en retrait il ne se fit pas prier pour attaquer des techniques Katon le jeune genin. Seizo se mit devant la trajectoire de la flamme et la bloqua avec ses bras, l'homme avait acquis une certaine résistance au ninjutsus durant son apprentissage. Il fonça droit alors sur l'homme au Katon pour lui donné un coup de poing des plus fatales quand l'autre émissaires s'interposa, notre homme fit alors une certaine grimace. Esquivant le coup de poing que lui assénais son adversaire il chopa le bras de son ennemi et l'envoya balader un peu plus loin en le projetant comme un sac à patate. Le combat était inégal, deux contre un. Il allait devoir donner tous ce qu'il avait dans le ventre, prononçant des paroles en criant il donna un ordre précis à son genin:

- Reste sur tes gardes, contente toi d'esquiver leurs coups!

Avait-il parler trop vite, ce coup là il ne le vit pas venir, cela venait de l'homme au Katon qui venait de lui lancer une technique des plus ravageuses qui le fit tomber face contre terre. Il suffit alors d'un simple instant, quelques secondes d'une vie, quelques secondes, il vit l'un des deux émissaires foncé droit sur le genin, Seizo courut mais pas assez vite, quelques secondes voilà ce qu'il répétait. Le coup était partis, l'homme élastique avait sortit un Katana qui vint se planter en plein dans le torse du jeune homme. C'était fini, le genin tombait au sol d'un cri sans voix, d'une expression des plus tristes, quelques larmes coulant sur le long de la joue, quelques secondes pour que Seizo active son sceau, une explosion de fumée et un énorme tigre sortit dans un cri de terreur. L'homme agrippa la crinière de l'animal et grimpa sur son dos, à eux deux ils foncèrent sur les assaillants, Seizo écarta les bras et frappa en même temps les deux opposants les faisant ainsi tomber sur le sol. Notre protagoniste sauta du sol pour ainsi tomber sur l'homme maitrisant le Katon, il lui asséna un violent coup de pied qui le cloua une fois de plus au sol et l'enchaîna avec de violent coup de poing digne d'un guerrier, l'ennemi était hors combat, quand à l'autre il fut dévorer par le lion. Peut être un petit gout de steak. Seizo pris alors le corps du jeune genin pour retourner vers le marchand, mais à quoi bon il avait fuit, désormais il ne restait que le cadavre du jeune gamin pour se rappeler ce qui s'était passé. Une fois de plus tout finissait en sang, une fois de plus Seizo avait de la peine, une fois de plus il allait falloir oublié. Il avait échoué et c'était ainsi, il devait désormais rattraper ses erreurs, du moins du mieux qu'il pouvait ...