Après l'entraînement avec Partisan-senseï, Yozo écouta les consignes de son maître et quitta le quartier martial, agglomérations de maisons et dojos appelé ainsi car il permettait aux gens de s'entraîner aux arts martiaux. Il arriva ainsi au quartier chimère, un quartier à en faire frémir plus d'un. Situé au cœur de la ville, cet endroit était concentré de ninjas très puissants, bien plus que des Kages ou Nukenins de l'Akatsuki, comme Yozo avait eu la chance d'en rencontrer sur sa route le menant au dojo. Sauf qu'en plus d'être d'excellents shinobis, ces agglutinements de ninjas possédaient tous une affinité spéciale, d'où l'appelation quartier chimère. Notre protagoniste espérait ainsi affronter de terribles combattants aux affinités encore inconnu afin de se perfectionner dans sa Voie. Récupérant au passage son ancien kimono noir, il enfila à la place un kimono blanc qui allait avec son hakama de la même couleur. En respect pour son supérieur, il avait décidé de garder sa tenue d'entraînement, tant qu'il n'avait pas encore combattu Hachiman no Nadare. C'était en quelque sorte une façon de dire qu'il continuerait de s'entraîner jusqu'au moment tant attendu qui l'avait poussé à venir à la Kiba no toshi, avec pour cause une mission de rang S.

Lorsque le jeune homme venu du village caché de la feuille se pointa dans le quartier chimère, il tomba justement devant un affrontement entre ninjas habitués de cet endroit de la ville. Une petite foule de personnes s'étaient réunis en cercle autour des deux combattants, leurs cris se mêlant l'un à l'autre pour former une cacophonie incompréhensible, mêlant tantôt des encouragements, tantôt des paris stupides. En retrait, quelques Heinins surveillaient attentivement la scène en tenue de service, une légère armure couvrant leur torse et une partie de leur bras coloré en un bleu ciel agréable avec la couleur de leur vêtement blanc. Il arrivait fréquemment que les affrontements finissent mal, et c'est pour cette raison que les ninjas employés à la Kiba no toshi n'étaient jamais très loin lorsque les conflits éclataient. Yozo était lui aussi en recul par rapport au public, préférant regarder le combat sans être emporté par un élan d'enthousiasme enragé pour l'un des deux antagonistes de ce duel.

Le premier était un ancien ninja de Kumogakure no satô. Son bandeau frontal était accroché autour de sa jambe gauche, l'autre étant entouré par une sacoche contenant l'armement du shinobi. Son regard farouche, ses yeux jaunes dont la couleur si rare dans la société faisait ressortir un côté animal de l'homme le rendait plus agressif. Pourtant, il évitait les coups de kunaï de son adversaire en restant serein. Ses courts cheveux châtains volaient dans les airs avec facilité, tant l'esquive de l'ex-Kumonin était à son comble. Son adversaire était quant à lui un ninja repenti d'Ame. Les quatre traits verticaux représentant le symbole du village caché de la pluie était visible depuis le bandeau frontal qu'il portait autour de son front, comme l’appellation bandeau frontal l'exige. Cachés sous un bandana indigo, des cheveux décolorés par le voyage restaient statiques à chaque mouvement de la part du ninja d'Ame. Concentré, il râtait pourtant souvent ses attaques, chacun de ses coups de poing frappant dans le vide. Alors qu'il venait de lancer une demi-dizaine de shurikens sur le Kumojin, il composa une série de signes incantatoires pendant que son ennemi finissait de se décaler sur le côté. Yozo se focalisa dès lors sur le ninja. C'était à cet instant précis que le shinobi venu du pays de la pluie déclara:

« Reiton ! Akki no tsume ! » ( Affinité de l'âme - La griffe du démon )

Yozo venait de vaincre en duel singulier son maître. Partisan-senseï l'avait en effet provoqué en duel, lui à l'épée, la Namida no Kagutsuchi, tandis qu'il laissa son élève s'armer de son naginata. Etonné du fait qu'il n'avait pas donné de nom à son arme, certainement du au fait que Yozo n'avait pas préféré donné un surnom à son arme alors qu'il ne connaissait pas celui de base, vu qu'il avait récupéré ce naginata à un de ces nombreux adversaires, Partisan-senseï engagea l'affrontement. Pointant le bout de sa lame à son élève, il se rua ensuite sur ce dernier dans une furie de coups. Le vieil homme n'allait jamais de main morte dans la bataille, ne retenant jamais ses coups, se disait Yozo. Bloquant le katana de son maître, le Hoshikuma prit appui sur sa jambe gauche et repoussa son adversaire afin de prendre suffisamment de distance pour le toucher sans risquer une riposte. La contre-attaque du Hokage échoua de peu, son maître parant la frappe en attrapant à temps le manche du naginata de sa main gauche. Le duel dura bien une bonne heure, du chakra se gaspillant, au rythme du fer s'entrechoquant.

Les deux antagonistes étaient là, l'un torse nu, exténué, le front en sueur, l'autre rangeant sa larme de Kagutsuchi pour s'appuyer contre sa canne. Même si Yozo paraissait le plus amoché, Partisan n'était pas non plus dans son meilleur jour. L'ancien Heinin avait en effet perdu contre son élève, en de nombreux points par ailleurs. Avec le temps, sa rage de vaincre s'était émoussé, laissant sa mauvaise humeur de papi gâté par la critique l'envahir. Sa volonté elle aussi avait mis les voiles depuis longtemps, le vieil homme ayant réussi sa vie et ne désirant plus rien pour la rendre meilleur. Pour Yozo, son envie de battre Partisan-senseÏ était maximale, tandis que poussé par ses idéaux de surpasser les Hokages précédents et de s'affirmer comme un Hokage d'une nouvelle génération devant les membres du Conseil, il avait tout à gagner et rien à perdre en s'entraînant contre un vétéran. Alors que les deux hommes se saluèrent dans un silence solennel, le vieillard s'approcha de son élève et lui déclara d'une voix calme:

« Il me semble que tu t'es approché de ta Voie. Comme je te l'avais promis Yozo-san, tu vas connaître l'identité de celui que tu as vaincu ... Sache donc que mon vrai nom est Masamune du clan Ryûzoji. Je viens de ce qui est aujourd'hui le pays de la cascade. »

Puis il lui expliqua comment il en est arrivé là. D'abord à combattre avec le blason de son clan au cœur de la grande guerre shinobi, luttant pour la survie de son clan, un rassemblement de sabreurs pacifistes ne cherchant qu'à défendre leur territoire. Ensuite à quitter sa famille pour explorer le monde, portant autour de sa tête le bandeau frontal où était gravé le symbole d'un village caché, celui de la cascade, une cascade brillant grâce au sacrifice de nombreux clans s'alliant pour fonder avec un daimyô un pays mené par un village caché derrière une cascade, d'où leurs noms de Taki no kuni et Takigakure no satô. Mais désormais que la paix était établie dans la région, Masamune décida d'explorer le monde pour se perfectionner et espérer revenir à sa patrie avec une puissance supérieure. Finalement, après tant d'années passés à vagabonder dans les routes, il trouva sa Voie, un concept que son clan respectait depuis toujours, basé sur le fait de trouver un idéal de vie, un idéal de puissance bien au-dessus du simple Nindô ou Bushidô. Restant à la Kiba no toshi, il s'était fait un nom, brava les dangers et les duels dangereux pour finalement se faire respecter en tant qu'Heinin. Il exerça sa profession de soldat ninja jusqu'à ce que la vieillesse le fasse se courber, donnant la plus grande partie de son salaire à sa famille de Taki no kuni, gardant le minimum pour subvenir à ses besoins vitaux, s'imposant un régime draconien en plus d'un entraînement constant et gaillard.

Lorsque l'entraînement de Yozo toucha à sa fin, le vieillard félicita les efforts de son élève. Après s'être lavé, le jeune Hoshikuma enfila un kimono blanc que son maître lui donna avec l'insigne de l'école de combat qu'avait créé Partisan-senseï brodé au niveau du cœur, un cercle noir assez épais où se trouvait à l'intérieur plusieurs kanjis signifiant la lumière du démon. C'était pour le Hokage le vrai style de combat qu'il avait appris auprès d'un maître. Les rudiments de Taïjutsu qu'il avait appris au cours de sa scolarité à l'académie ninja de Konoha étaient trop faibles pour être qualifié de Ecole de Taïjutsu de Konoha, tant il aurait été insultant pour les grands maîtres créateurs d'écoles d'arts martiaux de voir que de simples coups de poings et de pieds seraient considérés comme un art en soi. Une fois Yozo prêt, le créateur de l'école Onihikari déclara à son élève qui n'allait pas tarder à devoir le quitter par la force des événements:

« Maintenant que ta formation avec moi est terminée, tu dois voler de tes propres ailes et t'affirmer comme étant un homme poursuivant sa Voie. Même si tu as encore du chemin à faire, tu as un grand potentiel en toi qui n'attend qu'à surgir tel une lumière naissant des abysses océaniques. Va affronter le plus de ninjas que tu peux au quartier chimère, tu y découvriras d'autres potentiels. En les affrontant, tu sauras que la nature est bien faite et que le Ninjutsu ne se limite pas à utiliser les éléments comme des couleurs et que ces ninjas sont capables de faire de grandes choses avec leur chakra. Affronte-les, et tu ne pourras que te rapprocher de plus près de ta Voie en les battant. »

Sur cette dernière pensée envers Partisan-senseï, Yozo regarda la suite du combat. Le ninja ayant prononcé le nom de sa technique créa autour de sa main une gangue de chakra fuschia. En réalité, après vérification, il ne s'agissait pas de la somme de son énergie mentale et physique, mais d'une partie de son âme. Son chakra lui permettait simplement de donner la forme souhaitée à son âme pour qu'elle se matérialise à ses côtés. Aucun membre de l'assemblée supportant dans un brouhaha infernal les deux ninjas ne fut stupéfait du Reiton. Tous paraissaient habitués à ces affinités si singulières. Le ninja utilisateur de l'affinité de l'âme se dirigea ensuite sur son adversaire puis dirigea sa griffe spirituelle vers ce dernier, l'étendant au maximum sur sa cible pour ne pas manquer son coup. Il commençait sérieusement à l'agacer, avec toutes ses esquives et cela s'affichait sur son air enragé, où ses yeux aux pupilles dilatés et le blanc de l'oeil injecté de sang lui donnait un regard de psychopathe digne des rumeurs qui circulaient à propos des ninjas venant du village caché d'Ame, déchiré autrefois par une guerre civile meurtrière et horrible.

Le Kumonin reçut quelques coups de griffe au torse, des marques de lacérations étant visible par l'absence de tissus et l'abondance de sang sur les traces de griffure. Il se plaignit par quelques grognements, tenta de soulager sa blessure en mettant sa main dans les plaies pleines de sang chaud puis donna un coup de kunaï dans le bras du ninja adverse, le bras qui n'était pas couvert par la gangue d'âme. Une large plaie se créa dans un mouvement souligné par le bruit du vêtement se déchirant dans une giclée de sang. Prenant du recul, il composa en guise de riposte une autre série de signes incantatoires et déclara " Enton, kemuri bunshin no jutsu ". Sa technique consistait à créer des clones de fumée, chose qui se produisit dans un petit voile opaque de fumée noire. Trois clones se formant dans la brume noirâtre se formèrent autour du ninja de Kumo. Le premier s’agrippa brutalement au bras entouré de l'âme du shinobi d'Ame, le second sauta en l'air et décocha un coup de pied sauté dans le visage de l'homme immobilisé au bras tandis que le clone de fumée restant se retrouva dans le dos du shinobi qui tombait pour lui asséner un coup de genou dévastateur.

La griffe du démon s'annula, l'utilisateur de cette technique ayant perdu le contrôle de son chakra dans le choc de sa chute. Les gens situés près du jeune homme s'écartèrent, ses membres salis par la poussière et la terre tremblant convulsivement au rythme des respirations saccadés de l'actuel perdant. Ses dents à l'air lui donnait l'air d'un fauve enragé, tandis que son regard devenait de plus en plus ténébreux. Il composa une seconde série de signes et déclara avec une voix qui allait de pair avec son humeur colérique:

« Reiton ! Reibakuhatsu ! » (Affinité de l'âme - L'explosion spirituelle)

Son corps fut entouré cette fois-ci tout entier d'une gangue indigo. La matière qui le composait était toujours l'âme du jeune homme, cependant on aurait dit qu'elle s'était condensée. Soudain, des dizaines de tentacules jaillirent de l'âme du ninja d'Ame. Le public s'écarta tandis que Yozo s'approcha un peu plus, profitant de l'agitation de la foule pour s'incruster à l'intérieur et ainsi s'approcher de plus belle devant cette explosion de chakra et d'esprit. Le Kumonin fit des manœuvres ici et là, cependant il était indéniable que l'attaque de Reiton devait le toucher. Ses clones furent éliminés par la même occasion, disparaissant dans un nuage de fumée. Quant au shinobi de Kumo, son bras gauche fut mis à sang, dénudé de vêtement tandis que son cou portait une marque de lacération sur le côté. La foule recula de plus belle en voyant le ninja en provenance du village caché des nuages se nettoyer le visage dont le sang coulait sur une petite déchirure au niveau de la joue. Son adversaire ayant annulé sa seconde technique, il s’essouffla assez brièvement, compte tenu de tout le chakra qu'il avait claqué en peu de temps.

Yozo était lui ébahi de tant d'énergie dégagé en si peu de temps. Jamais il n'avait vu un combat aussi endiablé entre deux ninjas. Même si dans sa carrière de ninja il avait rencontré de puissants ninjas, il restait de marbre devant la puissance qu'utilisait les deux hommes. Cependant, il fut assez stupéfait de voir à quel point le duel prit fin rapidement, malgré la puissance du duo d'antagonistes. Profitant de la faiblesse du manieur de Reiton, le manieur de fumée lança un fumigène sur ce dernier et ses clones revinrent à leur état solide. Un peu comme le Kasumi Juuha no jutsu de Yozo, les clones de fumée pouvaient se décomposer et se recomposer comme bon leur semblaient, tant que leur maître disposait de suffisamment de chakra, ce qui était le cas. Puis les trois clones attrapèrent fermement la cible afin de l'immobiliser parfaitement pendant que le ninja de Kumo allait conclure l'affrontement avec la technique suivante:

« Unton, Kanazuchi ya kinotakotsu ! » (Affinité des nuages - L'enclume et le marteau)

Tout à coup, la fumée se compacta en un bloc solide, durci et alimenté en chakra. Du ciel on pouvait entendre un étrange bruit, croisement singulier d'un froissement avec une détonation. En levant la tête, il était aisé de comprendre la situation. Comme le nom de la technique le suggérait, tandis qu'au sol se formait une enclume de fumée désormais très solide, au ciel se créait un véritable marteau à partir des nuages. Le chakra permettait de rendre la construction solide. Les trois clones de fumée plaquèrent l'Amenin contre la grande enclume pendant que le marteau de nuages descendait à toute allure pour finalement s'écraser dans le torse de l'homme qui précédemment avait cédé à la colère. Plusieurs personnes présentes dans l'assemblée se cachèrent les yeux avec leurs mains tant le bruit des os craquant sous la pression de ce lourd étau effrayait avec le visage livide de ce qui paraissait être un cadavre. Le ninja en provenance de Kumo annula sa technique, ainsi que ses clones de fumée et son adversaire tomba au sol, soulevant un voile de poussière autour de lui. Il n'était pas mort, cependant, son état suffit à faire intervenir des Eiseinins du corps des Heinins. La foule se dispersa dans le quartier tandis que le vaincu fut amené en vitesse à la clinique la plus proche.

Continuant sa route, le Hoshikuma fut étonné de voir à quel point la violence à la cité des crocs était banalisé. La mort sillonnait paisiblement les ruelles du quartier chimère, jetant un oeil perfide aux duels qui se présentaient sur sa route. Les gens qui assistaient aux massacres venaient pour voir le sang couler ou pour parier de l'argent, le tout dans la bonne humeur. En quête d'une auberge pour passer le reste des trois jours restants, Yozo tenta d'oublier l'instant fatidique du combat qu'il avait observé. Par chance, il parvint à oublier rapidement la scène et en même temps à débusquer derrière quelques commerces un petit bâtiment qui correspondait aux attentes du Hoshikuma. Alors qu'il cherchait à réserver une chambre pour la durée qu'il souhaitait, le Rokudaïme Hokage croisa soudain une silhouette familière. Le suivant quelques instants, il s'arrêta une fois à bonne distance pour s'écrier:

« Eh Asuko-san ! Que fais-tu ici ? Moi qui te croyais à Konoha, pour une surprise ! Quel bon vent t'amène à la cité des crocs ? »

Même si Asuko avait changé de style vestimentaire, pour une raison qui échappait à Yozo, il n'empêchait que notre protagoniste avait reconnu facilement son élève. Peut-être ne le connaissait-il que de vue, ne l'ayant rencontré qu'une fois au cours de la création de l'équipe une de Konoha, mais apparemment il l'avait assez vu pour se souvenir de la forme de son visage et de sa silhouette en général. Mais qu'importe, Asuko semblait n'être pas venu pour faire du tourisme à la cité des crocs et lorsque le Chûnin de Konoha expliqua que son senseï était la raison de sa venu à la Kiba no toshi, il prit un air un peu plus sérieux. Asuko venait ainsi pour accomplir une mission de rang B, consistant à récupèrer les informations qu'avaient collectés auparavant Yozo sur le groupuscule ayant décimés un escadron de Chûnins du village. Cette mission fut ainsi créée dans la mesure où notre protagoniste viendrait à périr. S'il donnait l'identité de ses meurtriers, un autre ninja voir une unité entière pourrait le remplacer pour finir sa mission tout en le vengeant avec honneur. Cependant, la venue de l'élève du Hoshikuma ne s'arrêtait pas qu'à cette mission assez périlleuse en ces temps sombres. En effet, sa seconde tâche, comme le disait si bien le shinobi de Konoha, consistait à lui remettre en personne des informations sur le village caché d'Ame. Le Hokage acquiesça et se souvint qu'il y a un petit moment de cela, il avait attribué une autre mission de rang B à son élève, qui n'appartenait pas encore à cette époque à son équipe. Sa mission consistait à escorter un riche notable au village caché de la pluie.

Dans son rapport, le jeune ninja avait mentionné qu'il était parvenu à faire main basse sur de précieuses informations d'ordre diplomatique. Même s'il avait dangereusement risqué sa vie ainsi que celle de son village dans ce vol, Asuko était tout de même parvenu à donner un avantage à Konoha face à Ame. Par principe de précaution, le jeune adolescent à la casquette demanda à Yozo de le suivre dans un coin plus tranquille et surtout plus à l'abri des regards indiscrets. Pour lui, la Kiba no toshi était encore un endroit hostile, et il ne connaissait pas les dangers de cette cité. Sans attendre la réaction de son maître, Asuko prit l'initiative de quitter l'établissement, puis le quartier chimère, avant de sortir de la ville pour atteindre un coin situé en bordure du grand lac où la cité des crocs flottait en son centre. Un peu de végétation rendait l'air plus agréable à respirer tandis que quelques rochers permettaient aux voyageurs épuisés ou non de s'asseoir au bord de l'eau. Une fois installés, les deux hommes reprirent leur discussion. Asuko reprit ainsi la parole en citant le nom des quelques livres dérobés au village d'Ame. Le shinobi en question précisa par la suite dans ses paroles à son maître que faute de temps, il n'avait pas encore regardé le contenu des ouvrages volés. Chose que le Hokage s'empressa de faire. Dans le premier bouquin, faisant le récapitulatif des forces armées d'Ame, il n'y avait rien de spécial. On retrouvait des noms de ninjas, leur grade, sans pour autant connaître leur valeur réelle au combat.

Le sixième du nom tira une expression de son visage assez particulière lorsqu'il lit entre les lignes le nom d'Aikaze Naetle, jeune Genin ayant déserté quelques mois plus tôt le village de Konoha. Il n'avait pas connu cet enfant, cependant il avait entendu parler d'un de ses camarades, un jeune Edrik Kiryl qui près de Kusa no kuni, avait tenté en vain de le ramener à la raison. Son côté d'assassin sombre le poussa à penser que maintenant qu'il avait fait son choix, le jeune Aikaze paiera un jour sa décision sur le champ de bataille lorsque l'inévitable guerre opposant Konoha à Ame débutera. Au second bouquin, recensant les stratégies d'attaque du village, il n'y avait rien d'anormal à constater. L'ouvrage était assez vieux puisqu'il datait encore de l'époque où Hanzô de la Salamandre gouvernait avec cruauté le village caché d'Ame. Ce livre n'était donc d'aucune d'utilité, puisque la plupart des tactiques d'attaque était bien connu des stratèges du village caché de la feuille. Mais le Rokudaïme conserva tout de même le livre, au cas où il pourrait s'avérer utile. Enfin, Yozo ouvrit le troisième et dernier livre, exposant les relations diplomatiques d'Ame avec les autres villages ninjas. Quant à ce livre, les données était bien plus précieuses que les précédentes. On pouvait remarquer plusieurs échanges commerciaux entre le village caché de Kumo et celui d'Ame. Il y avait également des prêts de soldats du village caché des nuages pour être mis à disposition à Ame. Tout ceci commençait à devenir suspect.

En y réfléchissant de plus près, Yozo commença à se rappeler des derniers rapports diplomatiques avec le village caché du pays de Kaminari. Les relations avec ce dernier paraissaient correctes, même s'il ne s'agissait que des rapports commerciaux avec ce dernier. Cependant, depuis l'élection d'un nouveau Raïkage, le Godaïme Raïkage Onizuka Yakami, les choses prirent une tournure plus étrange. Les contacts avec l'extérieur étaient de plus en plus faibles, tandis que le village se refermait sur lui-même. Les entrées et sorties étaient dorénavant bien plus surveillés, tandis qu'on veillait à éviter la venue de ninjas, hostiles ou non. Aucune grande puissance ninja telle que Kiri, Iwa ou Suna n'avait pu savoir dans quelles conditions fut élit le Raïkage qui était un expert en torture à ce qui paraissait. Et alors que Kumo s'isolait du reste du monde, Ame commençait à se rapprocher de ce village. Rangeant le dernier livre dans la poche intérieure de son kimono, le Hokage remercia son élève pour ces précieuses informations dont il ne manquerait pas de faire un rapport au Conseil.

La journée battait son plein désormais. La chaleur régnait dans toute la région de la Kiba no toshi. Les deux ninjas de Konoha s'installèrent à l'ombre pour que Yozo procède à la suite de l'échange d'informations. Maintenant que son élève lui avait donné des informations sur Ame, c'était à son tour de lui donner des données sur l'organisation qu'il pourchassait, dans le cadre de la mission B d'Asuko. Il fouilla un instant dans sa sacoche, puis après avoir trouvé son bonheur, sortit de son petit sac en tissu attaché derrière sa cuisse un parchemin. Le posant contre une pierre plate, il déroula le rouleau afin que le Chûnin puisse regarder facilement le contenu du parchemin. Sur le morceau de papier était affiché huit visages, avec en dessous à chaque fois une description correcte de ces derniers. Au cours de son séjour à la cité des crocs, le Hoshikuma avait mené sa petite enquête et avait questionné des passants pour collecter des renseignements sur Hachiman no Nadare. L'avalanche du Dieu de la guerre, telle était l'identité de leur groupuscule. Yozo mentionna à son élève le fait qu'il venait tous du pays du gel, et qu’étrangement il n'avait pas l'air d'avoir déserté pour autant leur patrie. Il précisa également qu'en plus de leur dangerosité, les huit ninjas maîtrisaient parfaitement l'affinité de la glace, le Hyôton.

Après une longue discussion entre les deux ninjas du village caché de la feuille, Yozo souhaita conclure cette rencontre par une sorte de récompense pour son élève. Venir à la Kiba no toshi était déjà un exploit en soi et le fait qu'un simple Chûnin comme lui parvienne à le faire méritait amplement une gratification. Pour faire, le Hoshikuma tira de sa sacoche un parchemin qu'il avait réussi à acheter à bon prix dans un marché de rouleaux de techniques. Le marchand, avec sa tête de payous, lui avait fait don au passage d'un autre parchemin contenant un Genjutsu faisant croire qu'il s'agit d'un Ninjutsu Suiton. Le tout en ayant suffisamment d'argent pour poursuivre son séjour sans risquer de s'endetter et donc par conséquent de s'attirer des ennuis. Notre protagoniste regarda le terrain qui l'entourait, et voyant qu'il était idéal pour s'entraîner à l'apprentissage de nouvelles techniques, il déclara avec enthousiasme à son élève:

« Eh Asuko, si on passait à autre chose ? J'ai pensé à toi, regarde ce parchemin ! »

Devant les yeux de son jeune élève, il enroula le parchemin contenant les informations sur Hachiman no Nadare et déroula à la place le parchemin qu'il sortit de sa poche. Elle contenait de instructions pour apprendre un coup de sabre très puissant, le sabre du sage. Cette technique provenait d'un samouraï s'étant converti aux arts ninjas. Il fit ainsi la synthèse du kenjutsu des samouraïs avec l'agilité des ninjas pour créer un style de combat dévastateur. Lorsque notre protagoniste vit la carrure fine, la taille assez moyenne et l'agilité de son élève, il comprit que cette attaque était faite pour lui. Après avoir présenté la technique à son élève, en la décrivant et lui décomposant la technique pour faciliter la compréhension, il sortit son second rouleau et lui montra le Genjutsu. Des caractères noires écrits d'une main experte décrivaient les immenses douleurs ressenties durant l'illusion. Le ninja de Konoha fit comprendre à Asuko qu'il souhaitait par la même occasion apprendre un jutsu. Quelques temps après, les deux hommes étaient en marche pour s'entraider dans l'acquisition d'une nouvelle technique.

Le Hoshikuma composa quelques signes incantatoires avec ses deux mains, puis, une fois la série de mûdras achevée, créa à ses côtés un clone aqueux. De l'eau en provenance du rivage du lac se leva du sol pour prendre une forme humanoïde avant de prendre une apparence quasi-identique à celle de Yozo. La puissance, la vitesse... toutes les qualités, mais aussi les défauts du Hokage étaient présents dans cette copie, ce qui était idéal pour la suite de l'entraînement que souhaitait faire Yozo à son élève Asuko. Afin d'expliquer en partie le but de la création d'un Mizu Bunshin, le Hokage dit au jeune shinobi:

« Bien, tu vas t'entraîner à exécuter ta technique avec un de mes clones, pour des raisons de commodité. Afin que ta technique soit la plus rapide, mon clone avançera au maximum de ses compétences, donc tu vas devoir tout miser sur ton agilité et ta vitesse d'exécution pour parvenir à réussir ta technique. J'espère que t'as de bons réflexes, parce que mon clone ne va pas faire semblant ! »

Puis son clone créé à partir de chakra Suiton se dirigea à toute allure sur sa cible, avançant à grandes foulées, profitant de sa taille grande et avantageuse pour gagner en vitesse. Comme si cela ne suffisait pas, le clone de Yozo utilisa une vieille méthode de course très appréciée du shinobi en question consistant en un sprint rapide en se baissant. Le torse, presque parallèle au sol et très proche de ce dernier, de grandes foulées, toutes ces positions des membres étaient destinés à améliorer la vitesse de pointe du Hoshikuma. Mais aussi à améliorer les performances d'Asuko...

Asuko semblait plus que déterminer à apprendre sa technique. Il se sentait confiant, non seulement de par sa volonté de réussir naturelle, mais aussi car il se sentait aider, épauler par son maître. Le fait que son senseï n'était autre que le Hokage l'encourageait encore plus à s'entraîner. Yozo savait que son élève avait une grande admiration pour lui, de par sa puissance mais aussi de par sa réputation, les deux facteurs ayant fait de lui le chef des ninjas de Konoha. Le Hoshikuma se demandait si le jeune Chûnin aspirait à devenir aussi fort que lui, s'il cherchait un modèle et qu'il était devenu son exemple à suivre et à dépasser. Et au même instant, le Chûnin de Konoha fonça à vive allure sur le clone aqueux, sabre en main, déterminé à apprendre sa nouvelle technique que son maître souhaitait lui apprendre. Le clone d'eau avait sorti un kunaï, afin d'être à égalité avec le sabreur qui l'opposait. Un face à face eut lieu, où le clone mit à l'épreuve son opposant, lançant des rafales de projectiles. En situation réelle, l'adversaire d'Asuko n'aurait pas laissé ce dernier venir à lui bêtement pour prendre des dégâts; il aurait essayé de le ralentir avec une technique ou bien, comme le Mizu Bunshin, avec des armes. Cependant le Chûnin parvint à contrer tous les tirs d'armes et alors qu'il s'apprêta à trancher le clone, ce dernier trouva une faille dans sa garde et le fil valser au loin. Malgré son échec, Asuko ne baissa pas les bras et continua. Un léger sourire de Yozo poussa ce dernier à commencer son propre entraînement, basé sur l'apprentissage d'une illusion spéciale.

Le Genjutsu que Yozo désirait apprendre consistait à une utilisation du sens tactile de l'adversaire. L'illusion se propageait auparavant via un contact visuel entre l'émetteur et le récepteur du jutsu. Pour commencer, Yozo forma un clone explosif. Le risque de recevoir des dégâts après utilisation de l'illusion était minime puisque le clone recula d'une dizaine de mètres. Ensuite, il se concentra et focalisa son regard sur celui de son clone afin d'établir une connexion. Ce lien, invisible à l'oeil nu, devait relier les deux chakras afin de procéder à la création de l'hallucination. Cette dernière devait être provoqué selon un processus très simple: une fois la connexion lancée, le chakra de Yozo nécessaire au Genjutsu s'infiltre dans le corps de la cible pour accèder aux liaisons synaptiques du cerveau et ainsi déregler les organes sensitifs. Au début, créer une connexion pour un nouveau Genjutsu est très dur, même en étant Hokage. Le pire étant le temps de création de la connexion, qui doit être très infime. Cet exercice requiert un excellent niveau intellectuel et le Hoshikuma le savait très bien. Une bonne dizaine de minutes plus tard, le tout était joué, même si le Hokage était en sueur. Après s'être épongé le front avec sa manche, il poursuivit la suite de son apprentissage.

Cette fois-ci, l'étape la plus dure, contrôler le toucher et la vue de la cible afin de réaliser le Genjutsu attendait Yozo. Le fils de paysans était toujours anxieux à l'approche de cette phase, tant elle était difficile à réaliser. Mais qu'importe car comme à chaque fois, le ninja médecin savait qu'il était capable d'une telle prouesse, car il en avait les ressources. Il ne restait plus qu'à avoir la volonté nécessaire, comme Asuko et sa technique de Kenjutsu. Notre protagoniste ne pouvait d'ailleurs pas laisser tomber, car en plus de ne pas pouvoir revenir en arrière, son élève faisait preuve de tenacité. Il ne pouvait donc que montrer le bon exemple à Asuko pour qu'il poursuive de même dans sa démarche. Concentré dans son entraînement, Yozo commença à lancer son illusion sur son clone. A présent, il était en retrait par rapport à son élève et un silence absolu regnait dans sa zone. Pas même le vent soufflant en bourrasques ne parvint à faire sortir un bruit de respiration du shinobi du village caché de la feuille. Déterminé à apprendre son jutsu, il ferma les yeux un instant, afin de prendre une longue inspiration pour ensuite relâcher son chakra en un regard. L'illusion se diffusa à travers le corps du clone explosif et ce dernier fut plongé dans un violent Genjutsu. Trop de chakra avait été mis dans la technique et au lieu que le clone subisse une torture atroce en étant immergé progressivement dans des abysses sans fond, ce dernier éclata comme un ballon de baudruche, la détonation d'une dynamite en plus. Le souffle de l'explosion souleva de la poussière dans une rafale qui força le Hokage à se protèger avec ses bras et à se rendre à l'évidence: notre héros n'était pas au point.

Il devait donc apprendre à gérer le flot de chakra investi dans le jutsu pour éviter que le Genjutsu ne déborde et ne soit qu'un amas inutile de chakra se combinant à celui de l'adversaire comme de l'huile à de l'eau, pour ensuite s'évaporer dans le néant. Étape par étape, Yozo utilisa sa technique avec des quantités de chakra croissantes, jusqu'à trouver la bonne dose à utiliser pour lancer son Genjutsu. Après une demi-heure d'entraînement, Yozo fit une pause, ayant dépensé une bonne dose de chakra; il devait prendre un peu de repos pour repartir de plus belle. Découvrant à sa plus grande surprise que l'eau du lac était potable, il s'installa ainsi contre un rocher au bord du rivage et se reposa en regardant son élève se débattre contre un Mizu Bunshin de Yozo. Asuko semblait avoir acquis une dextérité incroyable avec son sabre. Il combinait le Kenjutsu avec un peu de Taïjutsu pour déstabiliser son ennemi, qui ne savait plus comment s'y retrouver. La puissance de ces coups avait également évolué; au lieu de frapper sans viser le corps de son adversaire, il tentait de concentrer sa force dans un point précis pour être sur de frapper avec célérité. Prenant une dernière gorgée de l'eau du lac de la Kiba no toshi, le Hoshikuma se leva et se remit au boulot. S'imposant une certaine concurrence avec son élève, il souhaitait finir l'apprentissage de son Genjutsu avant celui du Kenjutsu d'Asuko. Il ne faisait pas ça par orgueil: seulement pour se donner une contrainte supplémentaire l'imposant à accélérer le rythme et ainsi à apprendre plus vite.

Créant cette fois-ci un clone aqueux au lieu d'un clone explosif, il se remit au travail, plus déterminé que jamais. Cette fois-ci, le Rokudaïme Hokage sentait que la prochaine serait la bonne. Silencieux, calme et attentif au moindre son, il fixa une énième fois du regard son cobaye et lança avec la bonne dose de chakra son Genjutsu. Soudain, le clone resta figé, ses membres s'immobilisant; l'illusion semblait faire effet. En entrant dans la tête du clone, on pouvait constater que ce dernier était complétement sous l'effet de la technique. Immergé dans un océan loin de la terre et donc de toute civilisation pouvant lui donner de l'aide, il coulait à petit feu, descendant à un rythme infernal. Non pas qu'il allait vite, mais au contraire, il sombrait lentement, sa souffrance semblant s'éterniser. Noyé, des bulles d'air sortaient en trombe de sa gorge, l'illusion perpétuant cette noyade alors qu'au bout de plusieurs minutes, l'affaire aurait été réglé. L'eau était froide, faisant suffoquer la victime, tandis que la descente aux enfers commençait à faire effet. La douleur que cherchait à provoquer Yozo, c'était celle du à la pression de l'eau. Exposé à une énorme masse d'eau au-dessus de sa tête, le clone subissait les foudres de la pression; ses tympans souffrirent en premier avant de laisser l'intégralité du corps prendre part à cette souffrance.

L'illusion prenait des tournures de bloquage dans le temps: le clone pensait errer dans les abysses infinies d'un océan chimérique depuis une bonne demi-heure tandis que seulement une trentaine de secondes s'étaient écoulés. Lorsque le Hokage annula le Genjutsu, le clone se mit les mains sur les genoux pour s'aider à reprendre sa respiration. La technique l'avait profondément exténué, l'épuisant aussi psychologiquement. Fragile, il ne parvint pas à anticiper le coup de kunaï qui le fit se détruire. La technique de Yozo était un grand succès. Mais soudain une personne vint troubler son enthousiasme; c'était Asuko. Son élève avait en effet besoin de ses services pour recréer un clone. Un sourire au coin des lèvres, le Hoshikuma était content de savoir que le Chûnin était parvenu à détruire le clone à l'aide de sa nouvelle technique à l'épée. Sans hésitation il composa quelques mûdras et du lac émergea une forme humanoïde composée d'eau qui prit la forme et l'apparence du Hokage. Asuko remercia son senseï puis souhaita faire une démonstration de son Kenjutsu au ninja en question. Il prit tout d'abord une grande respiration pour se concentrer, puis une fois prêt il s'élança de toute ses forces.

Jûnan Kan était une de ces techniques qui demandait à l'utilisateur une grande vitesse et aussi une grande précision, malgré la vitesse empêchant de toucher parfaitement une cible. Asuko avec sa détermination semblait avoir comme toujours réussi à dépasser ses limites pour porter un coup au niveau de l’appendice malgré le nombre de répétitions ayant épuisé le jeune adolescent. Par la suite il se servit de son katana comme d'un levier afin de créer un enchaînement, forçant sur ses bras pour décoller dans les airs de manière à décocher un joli coup de pied sur le clone. Le choc créé par le coup de sabre combiné au coup de pied propulsa le clone en arrière sur quelques mètres avant de le faire exploser. Une gerbe d'eau vola dans les airs avant de retomber dans une vulgaire flaque d'eau. Confiant, le bretteur de Konoha rangea son sabre, ainsi qu'une mèche trainant sur son front puis ajusta sa casquette avant de poser la question fatidique:

« Qu'est-ce que vous en pensez ? »
« Je trouve que tu t'es bien débrouillé. Tu as appris ta technique avec succès, grâce à ta volonté de fer, malgré les contraintes de ce jutsu. Tu commences à te rapprocher de ta Voie Asuko-san: continue ainsi à perfectionner tes techniques de Kenjutsu et tu pourras aspirer à devenir un jour un grand sabreur reconnu dans Konoha... »