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 Escorte entre le Pays du Vent et le Pays de la Terre

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Morichi Maku
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Morichi Maku
MessageSujet: Escorte entre le Pays du Vent et le Pays de la Terre   Escorte entre le Pays du Vent et le Pays de la Terre EmptyDim 3 Juil - 11:26
Cela ne faisait que trois jours que j’étais revenu à Suna après mon examen chuunin. J’avais eu ma promotion et je pouvais désormais constituer mon équipe. Cependant, j’avais appris que Kimary était actuellement dans une équipe, dont le chef est le seul frère de notre Kazekage, Sabaku no Kankuro. Tout le monde le connaissait quelque peu, mais j’étais un peu surpris que lui s’occupe d’une équipe, au vu de son caractère. Il me semblait qu’il méprisait les plus jeunes que lui. Ou peut-être que c’était seulement quelques-uns. Ou il a évolué… je ne savais pas vraiment, et n’étant pas un proche, je ne pouvais pas vraiment savoir, juste par des rumeurs ou autres. J’avais donc Hisato dans mon équipe et je m’étais dit qu’il faudrait qu’on se revoie prochainement. Mais j’avais pour le moment besoin de me remettre dans le bain des activités de Suna seul. J’étais donc parti au bureau du Kazekage demander une mission de rang C. Celle-ci était une mission d’escorte. Le client était un marchand très riche, et voulait qu’on l’amène aux frontières du pays de la terre. Une petite trotte s’imposait donc, mais ce n’était, heureusement, que le plus grand pays le plus proche.

Je le retrouvais donc à la porte de Suna. L’homme était, d’après ce qu’on m’avait dit, plutôt riche, et ces dires se confirmèrent quand je le vis. Ses habits et parures semblaient être en soie, une matière légère mais chère. De plus, je ne comptais pas le nombre de bijoux qu’il possédait, notamment côté bagues. Des signes d’une grande richesse, nous ne pouvions qu’en être certain. Je saluai alors respectueusement le client en me présentant. Il fallait mieux éviter de le contrarier. Nous, les nomades, connaissons le mode de vie des riches, car généralement c’est le contraire complet du notre. Bougeant à peine de leurs villas, ne comptant que sur leur argent, la plupart d’entre eux sont aussi égoïste et possiblement asociale. Ce n’était pas vraiment une chance de tomber sur quelqu’un comme lui. Bah, du moment qu’il n’est pas aussi embêtant que la vieille Tôshiro, je pourrais le supporter…

Nous partîmes alors. Le début du voyage se déroulait dans le désert, et n’abritait que peu de possibles bandits. Déjà parce que le désert ne possédait pas de très bonne cachette naturelle, et qu’en plus le soleil nous déshydraté facilement. D’ailleurs ce n’était que le seul problème de ce début de parcours. Il m’avait donné en charge de transporter certains de ses affaires, du fait qu’il avait du mal à supporter la chaleur du désert, contrairement à moi qui en avait l’habitude. Nous fîmes par la suite une pose à la sortie de ces landes de sables. Et ce fut là qu’une première attaque de bandit se déroula. Ils étaient cinq, et sortait des environs rocheux qui se trouvait aux alentours. Je créai alors quatre clones et l’affrontement commença. Avec mes multiples entrainements au Taijutsu, j’avais réussi à commencer à avoir un assez bon niveau, et les bandits n’étaient heureusement pas très forts. Je me défi d’un rapidement et l’assommai avec un kunaï. Un à un, ils tombèrent sous les attaques de plus en plus nombreuses de mes clones et des miennes. Débarrassé de ces bandits, je conseillai à l’homme de repartir directement.

Tu n’as pas de conseil à ma donner, jeune homme. Je sais ce qui doit être fait. m’avait-il répondu.

Evidemment. C’est assez bizarre avec ces personnes là, ils savent toujours ce qui doit être fait, mais dès qu’ils se trouvent en danger, ils perdent de leur assurance. Bref, je pris mes affaires et l’attendit avant de continuer d’avancer. Les terres devenaient plus rocailleuse, et montrait bien qu’on arrivait bientôt au Pays de la Terre. Cependant je savais qu’on n’était pas encore sorti de notre situation. La nuit tombait déjà et nous allions devoir faire une nouvelle pose. C’est du moins ce que l’homme riche décréta. J’étais prêt à continuer encore un moment, mais je ne pouvais abandonner le client. Nous dressâmes donc un camp ici, et pendant que deux clones que j’avais créés aidèrent à préparer les tentes, deux autres m’aidaient dans l’installation d’un système d’alarme. Nous allions chercher des brindilles afin d’ensuite les disposer en cercle autour du camp afin que la moindre personne qui passe par là marche dessus. Le bruit réalisé devrait nous alerter.

Il était tard, je ne savais pas vraiment quel heure, mais cela faisait quelques heures que la nuit était là. Le client s’était endormi et je m’étais couché à l’extérieur, endormi aussi. Mes clones surveillaient les alentours en étant chacun d’un côté du camp. Je craignais une attaque nocturne, bien que j’aie trouvé le sommeil, et c’est pour cela que j’avais mis en place mes quatre clones. Cependant, ce que je craignais arriva, les clones entendirent le craquement d’une brindille. Ils me réveillèrent alors pendant qu’il n’y avait plus de bruit. Reprenant mes esprits assez rapidement, j’ordonnai à l’un de mes clones de rester près de la tente de l’homme riche pour le protéger pendant que nous autres guettions attentivement une possible arrivée des bandits. Au bout de cinq interminables minutes, ils arrivèrent dans des grands cris à en effrayer plus d’un. Mais ne me laissant pas intimider, je me mis en garde, ainsi que mes clones. Ils étaient une demi-douzaine, mais arrivaient en groupe. Je fis alors quelques mudras et déclenchai ma technique du Fuuton Boufuu no Jutsu. Arrêtés dans leur élan, les bandits tentaient de s’aider mutuellement afin d’avancer. Ce n’était pas bête comme idée, mais ils auront du mal à avancer quoi qu’il en soit.
Soudainement, un autre bandit arriva depuis le côté droit et lança une sorte de mini-hache ressemblant à des tomahawks. L’un de mes clones dévia alors le projectile et parti s’occuper de lui. Puis un deuxième arriva depuis derrière, tentant de nous prendre en revers. Il avait réussi à éliminer mon clone qui se trouvait près de la tente, mais cela suffisant pour nous alerter. Un autre clone qui se trouvait à côté de moi partit vers lui et lui envoya un shuriken. Le bandit l’évita aisément et contre-attaqua avec un tomahawk, qui toucha mon clone et le fit disparaitre. C’était clair qu’ils étaient meilleurs que le premier groupe de bandits qu’on avait rencontré auparavant. Ce fut donc mon dernier clone qui partit à l’attaque en jetant un kunaï. Et ce fut à ce moment que l’homme eut la mauvaise idée de se montrer afin de voir ce qui se passait. Réagissant rapidement, je plaquai l’une de mes mains au sol en prononçant la technique du Sutondansu. La technique fit bouger l’homme riche et lui permis d’éviter le projectile qui se planta dans l’épaule du bandit, surpris. Le client tomba par contre, mais je pensais que c’était un mal pour un bien.

Je décidai alors d’en finir rapidement. Je pris quelques shurikens et les lancèrent vers le groupe de bandits sans regarder si j’avais touché l’un d’entre eux ou pas. L’homme qui s’était pris le kunaï dans l’épaule l’avait retiré et me l’avait lancé, mais il n’avait pas dû pouvoir utiliser sa meilleure main, car le projectile siffla près de mes oreilles sans me toucher. J’arrêtai alors ma technique afin d’utiliser ma technique de la décapitation fatale contre celui qui m’avait loupé. Je me retournai alors contre le groupe de bandits, groupe diminué à quatre membres suite à ma volée de shuriken. A quatre contre deux, je n’étais pas très avantagé, je réfléchissais donc à un plan d’attaque. Il me fallait les prendre à revers, et pour cela, j’avais une idée. Mon clone lançait un nouveau kunaï que les bandits esquivèrent, comme je l’avais prévu. J’utilisai alors le shunshin no jutsu afin de passer dans ce petit chemin frayé par le projectile. Je pris alors mes kunaïs et les lancèrent dans leur dos afin de les abattre. Tuer des personnes ne me plaisait guère, mais je ne pouvais pas les neutraliser en groupe. Il fallait que je trouve un moyen de le faire, une autre technique qui me permettrait cela. Mais ce n’était pas le moment de réfléchir à cela. J’avais un homme à escorter, et je ne pouvais chercher des solutions pour les assommer. J’étais donc obliger de les abattre. Il n’en restait plus qu’un, celui qui combattait mon clone depuis tout à l’heure. Et pour lui, j’avais déjà décidé de quoi faire. Mon clone, qui le combattait, battit alors en retraite vers moi quand je lui en donnai l’ordre et ils me prirent chacun un bras. Ils me lancèrent à la suite pour la dernière attaque.

Fuuton, Fuusajin !

Prenant de plein fouet l’attaque, le bandit fut incapable de se relever. Il avait même perdu conscience. J’annulai alors mes clones et je repris mon souffle. Je revins ensuite vers le client qui était en train d’enlever la poussière de ses vêtements.

Comment as-tu pu me mettre en danger ainsi ?

Je m’excusai largement en m’inclinant, préférant éviter d’autres remontrances si je tentai de justifier mes actes. Cependant, l’homme continuait de me critiquer après que nous ayons décidé de reprendre la route malgré la nuit. Au bout d’un moment, ma tête commençait à ne plus pouvoir le supporter. C’était presque à en regretter la vieille Tôshiro. Par chance, il ne restait plus grande distance à parcourir avant d’arriver à la frontière du pays de la Terre. Un village ne se trouvait pas loin et était, d’après ce que disait maintenant le riche, c’était là où ma mission se terminait. Nous n’avions aussi, heureusement, pas recroisé le moindre autre groupe de bandits. Mais les nombreuses remontrances que m’avait faites le client suffisaient pour m’épuiser. Mentalement du moins.

Nous y voilà donc. Eh bien, je ne te remercie pas.

Puis il partit ainsi, sans dire un seul mot de plus. Les riches avaient vraiment un caractère de cochon. Restant impassible, je repartis dans l’autre sens vers Suna en évitant les endroits où j’avais affronté les bandits des montagnes. Je n’avais plus qu’à faire mon rapport.
 

Escorte entre le Pays du Vent et le Pays de la Terre

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