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Kyogi Jinsei
Nombre de Messages : 2 Date d'inscription : 04/07/2011
| Sujet: ~I'm the Leading Part. Lun 4 Juil - 13:36 | | ~JinseiKyogi~
• Nom : Jinsei. • Prénom: Kyogi. • Âge: 25. • Sexe: Masculin. • Village Demandé: Kumo.
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• Affinités Choisi: Raiton~Suiton. • Grade Souhaité: Le plus haut possible. • [ Code Validé par Suzu']
| ~Techniques
~My appearance
— DESCRIPTION PHYSIQUE :
Imaginez-moi comme quelqu'un que vous voyez pour la première fois. Encore mieux, imaginer-moi comme la personne que vous rêverez d'être physiquement. Etant une personne que vous n'avez jamais vue, vous commencerez par regarder mes pieds. J'ai ce qu'on appelle des « pieds grecs ». C'est-à-dire que mon deuxième orteil est plus long que le premier, ce qui donne une forme triangulaire à mes pieds. Chacun doit mesurer dans les environs de 30 cm. En remontant légèrement à hauteur de mes tibias, vous pourrez observer de nombreux stigmates dus à certains évènements. Au niveau de mes cuisses, elles sont proportionnelles à mon corps. Ni trop grosse ni trop mince. Le muscle articulaire du genou a quelques faiblesses. Les deux os coxaux de mon bassin sont légèrement sortis. Passant maintenant à mon abdomen ou à mon ventre, comme vous voulez. J'ai un ventre assez plat, mon ombilic est lui, rentré dans mon ventre. Quant à mes grands droits (appelez plus familièrement abdominaux) sont assez développés, ce qui renforce mon image « d'athlète ». J'ai horreur de voir ou de sentir une quelconque trace de graisse sur mon corps. Mes pectoraux sont aussi développés, sans pour autant ressembler à un « gros plein de muscles ». Mon apparence est très importante et je la soigne. Au niveau de mes muscles, je suis très fière de mes trapèzes. Quand je relâche mes bras, on peut facilement les voir. On va maintenant passer à la partie la plus intéressante, mon visage. Celui-ci est lisse et a une forme ovale. Le teint de mon visage est très blême. J'ai les joues plutôt creuses et mon menton est arrondi. Ma bouche est mince et entrouverte. Quant à mes lèvres, elles sont ourlées. Maintenant pour faire languir les belles jeunes filles y compris la Mizukage, je vais vous décrire mes yeux. Ils sont assez écartés l'un de l'autre. J'ai un regard froid. La couleur de mes yeux varie selon la situation. En temps normal j'ai les yeux bleus foncés, mais lorsque je combats ou que je suis en colère, ils virent au rouge. J'ai un nez dit aquilin et mes sourcils sont très fins. Selon le reflet, la couleur de mes cheveux peut varier entre le noir de jais et le bleu nuit. Ma coupe est assez étrange. J'ai une frange qui me tombe à mi-hauteur du visage, sur les côtés, ils sont plaqués. L'arrière est hérissée et mes cheveux partent en bataille. Evidemment j'ai les cheveux doux et soyeux. [L'Oréal parce que je le vaux bien.]. Bref restons sérieux. Maintenant passons à la partie vestimentaire. Dans la vie de tous les jours, je suis vêtu de manière simple et classique. Chaussettes noires, des chaussures de cérémonie de la même couleur. Un pantalon sobre, tout comme la chemise, chemise que je rentre toujours dans le pantalon. Une ceinture évidemment. Et pour finir, une veste toute aussi sombre que le reste et je ne boutonne jamais mon col. La tenue de combat diffère. Je porte des bottes qui m'arrivent à niveau du tibia. Je suis vêtu d'un pantalon ample me permettant de me mouvoir comme je le désire. Un tee-shirt moulant me couvre le haut du corps. Par-dessus j'en file une veste qui s'entrouvre à partir de mon bassin et qui descend jusqu'à mes genoux. La majeure partie du temps, je remonte la fermeture jusqu'à ma poitrine, laissant exposer mon cou entouré d'un col assez ample. Cette veste a des manches courtes. Et pour finir, je porte des gants. Tous ces vêtements ont une couleur noire...Bien entendu...
~My attitude
— DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE :
Ma psychologie n'est pas très compliquée à cerner. Une fois que vous avez compris le truc, tout ira bien. Je possède trois types de comportements. Je vais commencer par vous les énumérer et finir par vous dire dans quel contexte ils surviennent. Tout d'abord, pour commencer, nous avons le premier type, celui que je considère comme étant le plus humain à mon sens, je l'appelle le « fou ». Durant mon enfance, je n'ai pas su communiqué et je n'ai pas pu profiter de mes sens. Une fois que j'ai quitté la maladie, je suis devenu une autre personne. Je gardai sans cesse une joie de vivre et découvrais tous les plaisirs des émotions. Mais quelques traces de ma maladie sont restées. Je suis par moment impulsif, coléreux quand on me prive de ma liberté sous toutes ses formes. Lorsque je suis dans cet état psychologique de « fou », je souris à n'importe quel moment, je ne prendrai pas les choses au premier degré ni méchamment. Mais c'est sans doute le pire état lorsque je suis en colère. Maintenant, nous allons passer à la deuxième partie. « Le Gentleman », voilà comment je me surnomme quand je suis ainsi. Sans doute dû à l'absence d'une pro génitrice. Je me suis toujours juré que si un jour je tomberai amoureuse d'une fille, je ne la laisserai pas partir comme ma mère l'a fait. Mais pour en avoir une, il a valu que je revois ma personnalité. J'étais devenu arrogant et prétentieux. Vous allez me dire, il n'y a pas de différence entre ces deux mots. Mais si, il y en a bien une. L'arrogant est plus provocateur. Grâce à cette mentalité de charmeur, je suis devenu quelqu'un qui a en confiance en soi et en ses capacités. Et le fait de prendre une fille, le soir et de la laisser le lendemain m'a transformé en un être qui ne prenait pas en compte les sentiments d'autrui. Mais cela changea vite lorsque je découvris pour la première et unique fois de mon existence, le sentiment de l'amour. Avec cette fille qui se nomme Kaleïs. Le dernier état dont je vais vous faire part est sans doute le plus cruel de tous. « Le comédien ». Celui-ci n'a foi en rien, il est tout de même doter du sens de l'honneur et de la loyauté et ce depuis l'attentat de Kumo. Il n'a pas confiance en la nature humaine. Lorsque je suis dans cet état, je n'ai aucun remords dans ce que je fais. A ce moment-là, je suis la réincarnation même de l'ironie. Je fais souvent le contraire à l'éthique dans cet état psychologique. Je crois comprendre le vrai visage de la société et je décide d'en être une parodie. Lorsque je suis « le comédien », je suis une personne franche, je n'aurai pas peur de mes mots et je ne vous cacherai rien à propos de ma façon de voir le monde ainsi que de mes projets. Mais à part ces trois états psychologiques, on dit de moi une personne intelligente et aimable. Les seuls défauts qu'on me reproche, c'est ma froideur et mon mystère.
Vous avez vraiment cru que j'allais vous dire dans quelles conditions chaque état d'esprit prenait place ? C'était une bonne blague non ? ...
~The Secrets of My Life...
— HISTOIRE :
~Prologue .
Vous descendez ces longues marches qui semblent conduire en enfer. Le décor ? Sombre, lugubre et froid. Seules les torches accrochées au mur vous octroient un semblant de lumière et de chaleur. Vous les descendez sans savoir ce qu'il vous attend en bas. Enfin arrivé, vous traversez ce long couloir. On croirait s'être retrouvé au purgatoire n'est-ce pas ? Cette ambiance sinistre vous glace le sang. Ensuite vous faîtes face à une porte, la toute dernière avant de pénétrer au cœur même de l'enfer. Vous hésitez, votre main reste accrochée à la poignée, doutant réellement de vouloir le faire. Mais vous n'avez pas le choix. C'est votre devoir. Le devoir, rien qu'en y repensant vos doutes sont chassés et décider de vous enfoncer dans les ténèbres. Bravo. Vous êtes courageux. Vous regardez autour de vous, toujours bloqué dans ce couloir, à la seule différence qu'il est plus large et qu'il y a des cages individuelles dans chaque côté. On appelle ça plus communément des cellules. On y enferme les hommes ayant commis des actes malveillants. Une toute petite goutte de sueur tombe le long de votre front. Ce qui trahit votre confiance en vous. Malgré ça, vous continuez votre parcours. Tournant la tête de gauche à droite, vous avez deux raisons de faire ça, votre cœur vous pousse à regarder quel genre d'hommes se trouvent ici et le deuxième motif est que vous recherchez la cause de votre visite dans cette prison. Par moment vous avez pitié de certains prisonniers, leurs regards tristes et larmoyants vous font douter une nouvelle fois. Ils n'ont peut-être pas mérités d'être ici ? Non, s'ils y sont c'est pour une bonne raison. Vous marchez toujours, la fatigue et la lassitude s'emparent de vous, cet endroit est immense. Traversant d'allée en allée, vous finissez par arriver devant une cage plus grande que les précédentes. Mais sur celle-ci il y a un sceau sur la porte. Que seul le maître de ce lieu pourra retirer. Sans doute pour éviter qu'un des gardes soit tenté d'en libérer un. Un tabouret se trouve juste devant la porte de la cellule, vous vous asseyez et apercevez trois silhouettes. Vous approchez votre visage pour tenter de mieux discerner les personnes et soudainement un des trois apparaît juste devant vous l'air en colère, ses mains agrippant les barreaux de sa cellule. Vos réflexes font que vous retiriez votre tête au dernier moment. Cet homme, bien plus grand et plus « costaud » que vous, tente avec désespoir de casser les barreaux à l'aide de ses seules mains. Voyant qu'il n'y arrive pas, il se met à hurler.
-Laissez-moi sortir !!! Bande de chiens galeux, je promets de vous arracher vos viscères et de vous les faire avaler !!!!!
Derrières ces phrases, on put entendre des rires cyniques provenant d'une autre personne, ce genre de rire vous retire l'envie de sourire tout le long de votre vie. Et quand les deux protagonistes eurent finit, on entendit un soupir, émanant d'un autre coin de la cellule. Le dernier était à la fenêtre observant la lune. C'était le plus calme des trois prisonniers. Ces trois hommes attendaient que les juges prennent les décisions de leurs procès. Peut être que cette nuit allait être leur dernière.
Vous, le garde en dehors de la cellule, observer ces trois énergumènes. On va imaginer que votre père ou un membre de votre famille a été tué après avoir eu un procès et que vous voulez tenter de les réconforter un peu. Au début, vous allez hésiter. Les yeux menaçants de l'homme qui tient toujours les barreaux vous font hésiter. Et s'ils n'avaient pas besoin de se confier ? Et qu'ils veulent tous simplement sortir d'ici. Tapant votre point sur votre genou, vous inspirez grandement et vous prenez votre courage à deux mains. Avant tout de même, vous vérifiez si les mains de l'homme en face de vous ne peuvent pas vous atteindre. Et quand enfin vous en êtes sûr, vous vous lancez en regardant le type en face.
-Vous savez... On peut décréter et ressentir sa mort, sans attenter à sa vie. La mort est un état d'âme.
Ca y est. C'est sortit. Vous pouvez enfin respirer, vous regardez une nouvelle fois, le premier de vos interlocuteurs. Celui-ci à changer d'expression. Son visage relève de l'interrogation. Il eut les yeux écarquillaient durant quelques secondes. Peut-être qu'il pense à ce que vous venez de lui dire ? Au moins vous avez réussi à lui changer les idées et à le calmer. Vous baissez la tête et poussez un ouf de soulagement. En posant une nouvelle fois les yeux sur ce prisonnier, vous remarquez qu'il avait froncé les sourcils. Vous ré avalez votre salive et si possible vos mots. Mais c'est trop tard. Il y eut un effet inverse. L'homme qui paraissait avoir les cheveux noirs sorti les mains hors de la cage et tente de vous attrapait, pas pour vous faire un câlin, mais sans doute pour vous étrangler. Même s'il est enfermé vous préférez tout de même par sécurité de vous écarter une fois de plus.
-Si je sors de là, je te promets de te montrer que ce n'est pas qu'un état enfoiré !!!
Finalement vous avez échoué, celui-là semblait être un cas désespéré, on ne pouvait pas le raisonner. Et les deux autres derrières étaient indifférents à ce qui se passait au-devant de la scène. Qu'est-ce que vous pouvez bien faire maintenant ? Ne rien dire et rester là à ne rien faire ? Pour que le silence et la peur s'emparent de votre âme ? Discuter était un moyen d'oublier les choses qui allaient advenir dans peu de temps. Vous décidez de ne pas baisser les bras, malgré l'échec précédant. Cette fois-ci moins confiant, vous laissez glisser quelques mots discrètement.
-Euh...Vous pouvez me parler de vous, de votre vie et les causes qui font que vous êtes là...
Etrangement, vous n'entendez pas crier. Les yeux baissés, vous entendez quelque chose glisser. Vous relevez les yeux et voyez le coléreux se laissait tomber pour s'asseoir dos à-vous. Puis celui-ci commença le récit de sa vie. Les deux autres s'étaient assis sur un banc face à lui, toujours dans la pénombre, prêt à l'écouter...
~Chapitre Premier.
Je n'ai pas eu ce qu'on pourrait appeler une enfance facile. Pourtant, aujourd'hui je ne m'en plains pas plus que ça. Je ne suis pas né comme vous. A ma naissance, je suis frappé d'une maladie psychologique qu'on appelle l'autisme. Je ne communiquai pas, mon caractère était restreint et répétitif et surtout la conscience du monde extérieur était pratiquement inexistante. Ca a commencé dès ma naissance. Je suis né dans une famille aisée de Kumo. Ce n'était pas des ninjas. Des politiciens, ayant beaucoup de relations dans le pays de la foudre. Alors, vous imaginez d'avoir un fils autiste ? Normalement cette maladie n'est censée durer que trois ou quatre ans maximum. Mais elle dura plus chez moi. Je compris plus tard que c'était dû à un délaissement des parents. Et surtout j'ai eu un manque de stimulation sensorielle. Non seulement j'étais autiste, mais en plus j'avais quelques problèmes de cécité...Bref, commençons. Nous allons imaginer que vous êtes mes parents, étant donné que je n'ai vu personne d'autres à part eux, sauf un médecin qui venait me consulter souvent. Encore mieux, disons-même que vous êtes ce médecin. Vous arrivez devant cette grande maison qu'on pourrait qualifier de manoir juste derrière la montagne qui donne accès au village de Kumo. Vous pénétrez dans ce manoir et en entrant vous entendez des cris émanant du premier étage. Deux personnes, à la voix on saurait dire tout de suite que c'est un homme et une femme. Vous vous trouvez au hall d'entrée. A votre droite, se trouve une salle de cérémonie avec une grande table. Des hommes assez influents attendent leurs hôtes. Dehors leurs enfants jouent paisiblement. Vous montez les marches. Et vous croisez mes deux parents. Un gros lard qui porte des lunettes et bien habillé. Seul inconvénient il empeste l’alcool. En face de lui, une femme, ma mère, élégante femme, qui a peur de la vieillesse, le seul problème qu’on remarque au premier coup d’œil, c’est la tonne de maquillage qu’elle s’est mise. Ils vous remarquent et vous dévisagent, mais cela ne vous importe peu, vous vous dirigez vers ma chambre et là vous me trouvez assis fixant une poupée représentant un shinobi. Mon regard est vide d’émotions. Malgré ma cécité je m’obstinais à vouloir discerner ce que c’était. Vous vous asseyez à côté de moi avec un grand sourire aux lèvres et vous vous raclez la gorge pour faire signe de votre présence. Aucune réponse pour ma part. Etant médecin, vous connaissez mon cas et savez comment me faire réagir. Votre corps vint prendre place entre la poupée et moi. Je remarque qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Ma main se lève d’elle-même et fait des mouvements de gauche à droite. Ma main heurte légèrement votre visage et à ce moment-là, j’affiche un sourire étonné. Bien, vous avez réussi à me débrider, mais mon regard lui n’en dit pas plus. Le toucher, même si mes sens étaient très peu développés même inexistant pour certains. J’aimais celui-là. Et au bout de quelques secondes à vous tapoter le visage, vous vous écartez et me poser enfin la question.
-Alors Kyogi, qu’as-tu fait aujourd’hui ?
Lorsque le son de votre voix atteint mes oreilles, je ne répondis pas sur le coup. Une fois que mon cerveau eu reçu l'information que quelque chose à l'extérieur voulait communiquer avec moi, mon sourire quitta mes lèvres. Et ma tête s'inclina sur la gauche en votre direction, mais mes yeux étaient toujours rivés sur cette poupée. J'ai remarqué après un temps de latence que quelque chose avait changé. Oui, vous n'étiez plus devant moi. Une nouvelle fois je fis ces mouvements de la main. Et à ma grande surprise, rien ne venait palper ma dextre. Et là vous imaginez ma déception, je me mis tout d'abord à sangloter, puis vint enfin les cris. J'avais peur du changement et c'était aussi dû à ma maladie. Je ne vous ai toujours pas répondu, vous l'avez remarqué ? Si cela avait été une autre personne que mon médecin ou même mes parents, l'envie de me mettre une claque ne vous aurait pas manqué. Vous notez mon comportement sur votre bloc-notes et le bruit que fait votre crayon me monte à la tête et y provoque une douleur insoutenable. Vous vous arrêtez, sans même savoir, que je souffre à cause de cela. Vous allez à la fenêtre et voyez tous ces enfants dehors en train de jouer et de rigoler en chœur. Rehaussant vos lunettes à l'aide de votre index ainsi que de votre majeur. Une nouvelle fois, vous faîtes une tentative. Vous faîtes votre métier, mais au fond vous vous doutiez que j'avais ce petit quelque chose qui me différencie des autres cas.
-Pourquoi tu ne vas pas jouer dehors avec les autres, Kyogi ?
Je me relève à l'aide de mes deux petites mains et attrape la poupée. Je la glissai dans ma bouche et commença à apposer mes dents dessus. Je croque sans relâche. C'était comme si j'attendais que quelque chose se passe. En vous retournant, vous me voyez faire. Vous attendez quelques secondes et vous m'abordez une nouvelle fois. Mais cette fois-ci avant de dire quoi que ce soit vous me fixez dans les yeux avec ce sourire. Un responsable digne de ce nom, m'aurait ôté cette peluche de la bouche. C'est ça qui vous rendait différent des autres. Vous cherchiez à me comprendre sans pour autant me gêner dans ce que j'entreprenais.
-C'est un complot. Un complot.
Je ne cessai de répéter ces mots. Vous, en tant que médecin, vous êtes fiers d'avoir réussi à me soutirer quelques mots de la bouche. Mais vous ne pouvez pas vous empêcher de penser aux paroles que je vienne de dire. Qui complotait ? Et contre qui ? Tenter de vouloir me retirer d'autres informations était une perte de temps. Après avoir répété cette phrase une vingtaine de fois, je me tus. Et croque toujours cette peluche. Vous vous retournez en direction du couloir où se trouvait mes parents et là vous entendez ma mère dire quelque chose qui allait bouleverser ma vie...
-Et bien si c'est ça, soit, je quitte ce foyer définitivement...
~Fin Chapitre Premier.
~Entracte.
Vous êtes là, vous le gardien, en train d'écouter l'histoire de cet homme, une envie de laisser couler des larmes vous prend. Quelle histoire hein ? Vous aimeriez en savoir plus. Comment cette personne a fait pour retrouver un état psychique stable ? Comment il est devenu ninja . Tant de choses que vous auriez aimés savoir. A sa dernière phrase, l'homme était toujours assis, il y eut un long silence. Sans doute il se remémorait les douleurs du passé. La personne qui aurait voulu faire de l'humour aurait sans doute rajouté en disant que sa folie était expliquée. Mais aucun des trois autres hommes ne dit quelque chose. Au bout d'un long moment de silence, le narrateur se lève et passe ses mains entre les barreaux. Son regard se posant sur une des torches de la prison. Son regard était éblouit. Ses yeux ressemblaient maintenant à ceux d'un nouveau-né. Vous affichez un sourire sur votre visage, avoir entendu une telle histoire vous a ouvert le coeur, certaines personnes ont des vies épouvantables et quand on ne pense qu'il ne peut pas y avoir pire, il y en a d'autres semblables, mais pas sous la même forme. Des applaudissements émanèrent du fond de la salle. Provenant de l'homme qui s'était mis à la fenêtre tout à l'heure. Il restait toujours dans l'obscurité. Et après avoir « ovationné » son compagnon de cellule, il ne put pas s'empêcher de glisser quelques mots ironiques.
-C'était tout simplement touchant cette histoire. J'en ai les larmes aux yeux.
Le précédent narrateur qui entendu ses paroles, discerna la moquerie de ses paroles. Et son regard se changea une fois de plus. L'homme à l'arrière scène reprit la parole une nouvelle fois.
-Maintenant laisser moi vous conter mon histoire... Je suis le premier rôle...
~Fin Entracte.
~Chapitre Second.
Je me rappelle cette époque. Là où je pus enfin jouir des plaisirs de la vie. Ahlala, je donnerai tout pour revivre ces moments. Je devais avoir dans les alentours de 16 ans. Un chônin confirmé pour mon âge. Je ne me souciai de rien. Je possédai tout ce dont je désirai. L'argent, le talent ainsi qu'un grand pouvoir de séduction au prêt de la gante féminine. Ah les femmes, si vous saviez comment ces créatures peuvent faire de votre vie un rêve ou un cauchemar. Je vais commencer par vous raconter comment ma vie si belle est devenue un paradis. Je n'étais encore qu'un jeune rêveur. Pensant que la vie était toute simple. Je savais que quelque chose me manquait, mais j'ignorai encore quoi. Quand j'ai vu pour la première fois cette jeune femme aux cheveux rouges. Je fus envoûté par son silence. Sa solitude m'appelait. Moi qui pouvais conquérir toutes les filles dont je désirai. Celle-là était une énigme. Enigme que j'avais décidé de résoudre. Vous vous demanderez sans doute pourquoi ? Elle était plus jeune que moi, mais je ne pouvais m'empêcher de penser à elle à longueur de journées et à rêver d'elle à longueur de nuits. Mon odorat ne pouvait se lasser de son parfum et mes yeux ne pouvaient cesser de la contempler. Je me souviens de la première fois que je me suis retrouvé seul avec elle, le jour où je lui avais dévoilé mes sentiments envers elle. J'avais réussi à créer un faux ordre de mission qui ne la concernait qu'elle et moi. Cette journée-là, j'étais assis tranquillement sur un banc, avec plusieurs filles autour de moi. Ces piafs n'arrêtaient pas de brailler autour de moi. Mon regard était posé sur cette jeune fille, j'avais réussi à trouver son prénom : Kaleïs. Si j'étais sur ce banc à ce moment-là, c'était parce que je l'avais suivis. Elle ne connaissait rien à mon sujet, elle s'était elle assise aussi sur un banc. J'étais sur celui d'en face puis ses idiotes vinrent me déranger dans ma quête d'informations à propos de cette future déesse. Je ne la quittai pas du regard, lorsqu'elle reçut l'ordre de mission et qu'elle eut finit de le lire, elle releva la tête dans ma direction. Et à ce moment je la fixai dans ces beaux yeux. Ils étaient d'un marron peu commun. Au soleil, ils avaient l'air de virer à une couleur plus d'orée. C'était la première fille qui arrivait à maintenir son regard avec moi. J'affichai un léger sourire sur mon visage. Puis m'en alla me préparer pour ma mission particulière... J'arrivai aux portes du village, habillé d'un costume noir. Aucune arme de ninja sur moi. Rien sur mon apparence pouvait indiquer que j'étais un shinobi. Ma partenaire était très bien vêtit. Le blanc qu'elle portait témoigner sans doute de la pureté de son âme. Je ne pris même pas la peine de la saluer. Faisant comme si elle n'était pas là, je pris la direction de la montagne. En passant un des gardes s'inclina et trouva étrange une telle tenue pour une mission. Durant tout le trajet qui nous conduisait aux montagnes les plus élevées de Kumo, aucun mot ne quitta ma bouche. Une fois arrivés tous les deux, je m'arrêtai et m'assis sur un rocher. Je la contemplais encore et encore et finit par lui avouer la vérité.
-Il n'y a aucune mission. Tout ceci n'était qu'une invention de ma part, pour pouvoir passer un moment avec toi. Je me présente[...]Tu n'as pas besoin de me dire comment tu t'appelles. Je le sais déjà. Tu te nommes Kaleïs. A présent nous devons rester au minimum trois heures sur cette montagne, donc trouve un moyen de t'occuper...
Etrange n'est-ce pas ? Avoir organisé tout ça pour ne sortir que ces quelques mots ? Mais c'était intentionnel. L'effet voulu se produisit. Son visage neutre paraissait présent curieuse. Elle voulait sans doute en savoir plus, mais je la laissai sur sa faim. Je m'allongeai sur cette même roche puis fermas les yeux et affichas un sourire satisfait sur mes lèvres...
Je suis désolé de vous laissez sur cette fin, mais la suite est confidentielle et me rappeler de tels moments amplifient la douleur que je ressens déjà. Alors passons à un évènement tout aussi terrible mais qui ne m'atteint pas plus que ça. C'était la nuit où j'allais fêter mon passage en grade. J'avais 19 ans et j'étais promu Jônin. Je me dirigeai vers un de ces bars qui était réputé pour servir un alcool de bon qualité et pour pas chère. De plus on pouvait observer ces femmes d'âges mûres qui se dévergondaient ce lieu de plaisir. A peine eut-je franchis le seuil de la porte, qu'une de ces ravissantes créatures quitta ce lieu en me lançant un regard reflétant un vice que je n'eus jamais croisé auparavant. Je pris place au comptoir et demanda deux bouteilles de saké. Le serveur ne se fit pas prier. Il sortit deux bouteilles ainsi qu'un verre qui avait l'air d'avoir déjà servit il y a peu de temps. Les traces de rouge à lèvres dessus confirmaient mes dires. J'étais là pour m'amuser ? Alors pourquoi me tracassait pour si peu. Je remplissais mon verre à mesure que je le vidai. Après avoir vidé le trois-quart de la première bouteille, j'ai eu l'impression que ma tête tournait. Mon corps était calme et reposé, mais je sentais comme cette sensation de pouvoir réaliser tout ce que j'entreprenais. L'ivresse que me procurait cette boisson me faisait énormément de bien. Une fois la première bouteille vidait, je m'empressai d'ouvrir la seconde, mais au moment de me servir, je sentis comme un regard se posant dans mon dos. Quelqu'un m'observait et je ne savais pas qui ça pouvait être. Sans doute arriver à la moitié de la bouteille, ma vision se brouilla légèrement. Je n'arrivai pas à distinguer les visages. L'alcool commençait à avoir raison de moi. Et cette sensation de mal-voyance ne me dérangea pas plus que ça. Une femme vêtue d'une robe rouge vînt m'aborder. Elle me fit du charme et me proposa de l'accompagnait dans sa demeure. Je ne pus refuser vue l'état dans lequel j'étais.
-Viens avec moi.
Sa voix était d'une sensualité assez rare. Je fus bercé par ces quelques paroles et la suivi sans broncher. Je ne peux préciser l'endroit dans lequel elle m'emmena. J'étais toujours ivre à ce moment. Je me rappelle seulement qu'une fois après avoir entendue une porte se refermait, mes lèvres touchèrent les tiennes et à ce moment-là, elle commença à me déshabiller, tandis qu'elle ne cessait de m'embrasser. Je fis de même, je lui ôtais sa robe avec tant de bien que de mal et finit par m'allonger avec sur ce lit confortable. Sa peau était douce et froide, mais la fusion de nos deux corps provoqua une chaleur intense et agréable. Je découvris avec cette femme, des choses dont j'ignorai qu'elles existaient. Elle devait avoir une longue expérience dans ce domaine. Je vous épargne les détails, vous connaissez sans doute la suite... Le matin à mon réveil, je me retrouvai seul sur ce matelas. Ma conquête d'hier soir a dû partir durant la nuit et ça ne me dérangeai pas plus que ça, les histoires d'un soir ne faisaient pas de mal de temps en temps. A ma grande stupeur, lorsque je sortis du lit, je vis son corps nu gisant au sol. Une lettre était déposée sur son ventre. Mon regard resta figer sur cette vision d'horreur et quand enfin mes esprits refirent sur face, je tendis la main pour m'emparer de ce mot. Mes doigts effleurèrent sa peau glacée qui confirmait bien qu'elle était morte. La lettre disait que cette femme était ma mère, elle m'a reconnu à cause d'une cicatrice que j'avais sur ma main droite. Stigmate qu'elle connaissait très bien. Sachant qu'elle ne pouvait pas vivre avec la honte d'avoir commis le pêcher de chair avec son propre fils, elle décida de mettre un terme à sa vie...
~Fin Chapitre Second.
~Entracte.
Comme dans la précédente histoire, aucun dans la pièce ne prit la parole tout de suite. Vous fixez toujours le dernier narrateur, mais impossible pour vous de le distinguer correctement. L'ombre couvre tout son corps. Il se lève une nouvelle fois et se dirige vers la fenêtre. Il est de dos, vous n'arrivez pas à voir à quoi il ressemble. Celui-ci tout comme le précédent se rappelle ce qu'il a vécu autrefois. Vous voulez en savoir plus à propos de son histoire avec cette fille, Kaleïs et quand vous voulez lui poser la question, celui-ci reprend la parole de nouveau.
-Je crois que cette fille m'aimait... Je l'aimais aussi et je l'aime toujours. Mais elle a quitté le village pour des raisons que j'ignore encore. Je voudrais revoir son visage une dernière fois encore...
Vous souriez, vous êtes content pour lui, car il a goûté pendant à une période aux doux effets que provoque l'amour. Vous vous dites que vous n'avez pas besoin d'en savoir plus et que le reste ne le concerne que lui. Bien, à présent il reste encore un homme. Le dernier doit encore vous raconter son histoire. Les deux précédents conteurs n'avaient pas évoquées les raisons de leurs emprisonnements, peut être que le dernier le fera lui. Celui-ci avait comme l'air de fuir la lumière et les sources de chaleur. Il s'est mis dans le coin le plus sombre et sans doute le plus froid de la cellule.
-L'histoire d'avant était une belle farce...Mais celle que je vais vous raconter maintenant remonte à quelques jours et c'est sans doute une des plus grosses farce de toute ma vie...
~Fin Entracte.
~Dernier Chapitre.
Dans toute histoire, chaque vie, il faut qu'il y ait une chute. Un rebondissement, sans ça, le récit n'aurait aucun sens et ne saurait garder aucun spectateur ou auditoire en haleine. Je vais vous raconter, comment ma vie est devenue une farce. Il y a de ça quelques semaines, mon père me fit vent de ces inquiétudes au sujet du village. Déblatérant sans cesse, que des personnes complotaient contre le pays de la foudre et son Seigneur Féodal ainsi que le Raikage et que leurs premiers agissements allaient se produire dans le village de Kumo. Je n'étais qu'un ignorant à cette époque, je vouais une foi inébranlable à mon village ainsi qu'à ses shinobis. Bien sûr, je n'ai pas crus à ses dires et le pris pour un fou. Jusqu'à cette nuit durant une relève de gardes que je surpris une conversation entre deux ninjas de Kumo. Ils prétendaient être prêts, mais qui attendaient savoir si un certain diplomate du pays qui devait fournir une somme colossale allait participé ou non. Les dires de mon géniteur étaient à présents confirmés. Je sors de la pénombre et vous fait face. Oui, vous, futur traître de votre pays. Vous qui êtes supérieur de part votre rang et votre âge au ninja qui se tient à vos côtés. Vous m'observez tout d'abord. Vous vous demandez si je n'ai pas entendu quoi que ce soit de compromettant. Nos regards se croisent. Vous n'obtiendrez rien de mes yeux et vous le comprenez rapidement. Vos craintes sont confirmées, j'ai tout entendu. Je vous explique ma relation avec ce politicien que vous avez évoqué. Vous me demandez de le prouver, ce que je fais. Je vous fais part de ma requête, je veux faire partie de cette conspiration. Vous me fixez rendez-vous demain soir à la même heure. Bien, on s'est entendu. Je reprends ma route et retourne dans mon foyer. Cette nuit là, j'eus l'impression que toutes mes idéologies avaient été bafouées. La nature de l'homme m'avait trahi, quelle créature étrange sommes-nous. Capables de trahir ses frères afin d'assouvir ses désirs personnels. En arrivant dans ma demeure, je sortis un classeur qui contenait des dossiers à propos des membres du conseil du Pays, je cherchai les plus susceptibles de monter un complot et mon choix se fis sur une personne dont on ne douterait jamais... Le lendemain, à la même heure, on se rencontre de nouveau. Cette fois-ci vous êtes accompagné d'une personne qui n'a pas l'air d'être un shinobi. C'était lui, j'ai vu son visage dans mes documents. Vous m'analysez et ne trouver aucune surprise sur mon visage. La personne qui vous accompagne affiche un rire assez sournois. On s'échange des paroles et on finit par trouver un terrain d'entente tous les trois. Je vous propose d'être l'ingénieur de la future opération. Les actions auront lieu dans deux jours. Vous acceptez mes idées et me demander les détails.
-Le plan consiste à commettre un attentat visant Kumo. Nous ferons porter le chapeau à Konoha. Ainsi le Raikage n'aura pas d'autres choix que de déclarer une guerre. La puissance militaire de notre village se fera balayer par la nation du Feu. Et dans le chaos et la confusion de la défaite, le peuple se soulèvera et demandera un changement au niveau des dirigeants du pays. Et c'est là que vous entrez en scène M. Le Diplomate.
Le politicien à vos côtés rigole sournoisement. Quant à vous, seul un sourire est sur vos lèvres. Vous ne rajoutez rien et chacun part de son côté. A dans deux jours...
Nous nous retrouvons pour la dernière fois, dans un coin reculé de Kumo. Tout est en place. Tous les ninjas sauf vous et moi, portent des masques. On se fixe et je vous fais un hochement de tête. Plusieurs explosions retentirent dans le centre-ville de Kumo. Plusieurs immeubles se mirent à s'écrouler. Vous ressentez une sensation de fierté après ce que vous venez de faire, tant qu'à moi, je garde toujours une expression neutre. Une fois le calme prit place. Vous glissez votre Katana sous ma gorge et vos ninjas m'encerclent. Je ne suis pas étonné, mais je ne pensais pas que vous alliez me trahir maintenant. Ca change tout à la situation.
-Sache, jeune homme, que ton père a refusé de participer à ce complot... Et il aurait été étrange que son fils y participe. On se demandait si tu ne manigançais pas quelque chose, mais on dirait que ce n'était pas le cas. De toute façon il nous faut quelqu'un pour porter le chapeau et si on te tue, ils vont nous traquer jusqu'à ce qu'ils nous retrouvent.
Aucun son ne sort de ma bouche. Je vous écoute parler, sans vous interrompre. Vous êtes une personne qui n'a aucun sens de la loyauté ni de l'honneur. Un de vos ninjas s'approche de moi et me met un coup au niveau de la nuque. Je ne ressentis pas la douleur, sans doute que ce shinobi était spécialisé dans la médecine et qu'il venait juste de m'endormir le temps que les forces spéciales arrivent. Mon corps se mit à tomber au sol, je n'arrive pas à bouger mes membres. Mes yeux commencent à se refermer et je vous vois partir avec votre équipe...
A mon réveil, il n'y a personne. Je me relève et je sentis une douleur à la tête. J'avais l'impression d'avoir dormi pendant plusieurs jours. Je glisse ma main au niveau de mon cou et me masse délicatement. Quand je voulus partir, plusieurs membres des forces spéciales m'encerclèrent et me donnèrent l'ordre de ne pas tenter quoi que ce soit. Je souris et mets mes deux mains sur la tête. Un d'entre eux se rapproche et fait tomber mes mains dans le dos puis me plaque au sol. Je ne me débats pas et les laisse faire. Dire que c'est moi qui les ai contactés la veille en leur prévenant qu'un attentat allait se produire à Kumo. Je leur avais aussi donné le lieu à atteindre une fois que l'attaque aurait eu lieu. Je venais de tomber dans mon propre piège...Quelle farce...
~Fin du Dernier Chapitre.
L'homme qui venait de terminer son récit laissa écouler un rire ironique, tout comme son histoire. Quant à vous, vous pensez à ce qu'il venait de dire. Alors, il serait là à la place de quelqu'un d'autre ? C'était possible, mais ça seuls les juges en décideront. Vous entendez le bruit d'une porte qui s'ouvre. Plusieurs personnes arrivent. Trois membres des forces spéciales font leurs entrées. Ils s'arrêtent devant la cellule et un d'entre eux annule le sceau qui se trouve sur la cage puis ouvre la porte. Un homme en sort puis on referme la porte. Vous êtes étonnés, vous qui croyez être en train de parler à plusieurs personnes. On met à ce prisonnier plusieurs chaînes, aux mains ainsi qu'aux pieds. Et avant de partir, il vous dit une dernière chose.
-Merci de m'avoir écouté... Et pour votre gouverne, c'est grâce à mon médecin si j'ai pu guérir de mon autisme...
Il ne rajoute aucun mot et s'en va accompagner des forces spéciales. Il fallait être sacrément fou pour imiter une schizophrénie pareille, être un bon comédien pour ne pas qu'on perce le secret et très élégant pour remercier son auditoire à la fin du spectacle... Vous regardez l'homme s'en allait en sachant que vous ne le reverrez jamais...
Quant à moi, Kyogi Jinsei. Je rejoins la salle d'audience. Je fais face au Juge et attends qu'il se prononce sur sa décision...
-Vous,Kyogi Jinsei avait été reconnu...
© Kyogi~Jinsei © Never-Utopia
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| | | Kyogi Jinsei
Nombre de Messages : 2 Date d'inscription : 04/07/2011
| Sujet: Re: ~I'm the Leading Part. Mar 5 Juil - 5:43 | | ~>Test Rp L'alcoolique est un être errant qui recherche dans les vignes du Seigneur son paradis perdu.
-Un autre,garçon !
Un premier bruit continu retenti... Un second quelques instants après... Et un dernier sec ! Il venait de poser la bouteille devant mon verre. J'étais affalé sur le comptoir. Mes cheveux masquaient la totalité de mon visage ainsi que de mes yeux bleus. D'un geste rapide et maladroit, je pris le verre et le vidai en une gorgée. Et je répétai ce mouvement une bonne vingtaine de fois. Une fois le contenant vide, je prononçai les mêmes mots que précédemment. Une deuxième bouteille était face à moi, cette fois-ci je ne pris pas la peine de me montrer bien élevé. Je posai mes lèvres directement sur la bouteille et entama la descente de cette boisson certes horrible au goût, mais aux sensations divines. Le quart était vidé, je m'arrêtai là pour l'instant. Dans quel état étais-je ? Un sombre ivrogne noyant ses peines et sa haine dans la débauche. A présent que me restait-il, rien. J'étais semblable à tous ces incapables qui m'entouraient. J'étais même pire...Eux étaient condamnés et n'avaient aucune capacité à réaliser leurs rêves ou atteindre un quelconque but. Leurs vies ne se résumaient qu'à boire et à bafouer la signification du mot existence. Ma main se dirigea une nouvelle fois vers la bouteille. La matière était d'une fraîcheur réconfortante, mais le goût était à l'opposer. Le liquide commença tout à d'abord à éveiller mon sens du goût. La chaleur était insoutenable, si j'étais dans un état "correct" j'aurais sans doute recraché. Mais l'ivresse me faisait oublier ce léger détail. La bouteille était en train de se vider à une grande vitesse, je sentais que mon estomac n'allait plus tenir très longtemps. Et ma gorge se mit à me picoter. Sans le savoir toutes les personnes présentes dans cette salle m'observait. Se demandant comment un homme pouvait engloutir une telle quantité d'alcool aussi fort en une seule gorgée. Une fois la bouteille reposait, je m'essuyai délicatement les lèvres tel un gentleman. J'affichai un sourire fier. Le bruit qui régnait dans la pièce auparavant avait cessé. Tous les yeux étaient rivés sur moi, les miens étaient fermés et je gardai toujours ce sourire. Le silence dura quelques secondes, jusqu'au moment fatidique... J'ouvris les yeux soudainement et mon rire disparut de mon visage comme un amant qui s'enfuit. Je penchai ma tête sur le côté et je me mis à vomir une première fois, suivi de près par la seconde. Et quand j'eus penser que c'était fini, la troisième vint me contredire. Le sol du bar était souillé à présent. Et je restais là à fixer toutes ces vomissures. Sans pouvoir l'expliquer, deux hommes assez costauds vinrent me prendre et me jetèrent hors de la taverne. Je gisais à présent au sol comme un pauvre mendiant.
Ma vision était brouillée, je n'arrivais pas à discerner ce que je voyais. C'était le flou total. Je fus ivrogne, mendiant et malvoyant en une seule soirée... Ma tête bouillonnait, la douleur que je ressentais était atroce. J'avais l'impression que des gens s'amusaient à me marcher dessus. Mes paupières commencèrent à se fermer petit à petit. J'allais plonger dans un long sommeil en plein milieu de la place de Kumo. Lorsque je me réveillerai demain, je serai la honte de ma famille. Je serai la honte des shinobis... Une fois mes yeux complètement fermés, je pensais avoir perdu le reste de ma dignité... Un bruit étrange vînt chatouiller mes oreilles. C'était apaisant. Mes idées sombres furent balayées en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Je ré-ouvris les yeux et profita de ce son si doux et si pur. De l'eau coulait quelque part. Étais-je en train d'halluciner ? C'était fort probable. Je me mis à ramper en direction du lieu de provenance. J'usai des quelques forces qui me restaient pour atteindre une petite pompe. Je ne savais pas si elle était réelle ni celui qui l'avait laissé ouvert. Je m'en foutais même. Je plaçai ma tête sous l'eau et commençai à m'hydrater. Le poids énorme que je portai sur ma tête n'eut besoin que de quelques secondes pour disparaitre. Après m'être essuyer le visage délicatement. Je bus une petite gorgée pour calmer ma gorge. J'étais de nouveau maître de mon corps tout entier. Je fixai la nuit et les étoiles. On disait souvent que la nuit était le coeur même des ténèbres. Mais à en contempler la lune et ses subalternes, on aurait du mal à y croire. Ces petits astres nous rappelaient qu'il ne fallait pas s'éloigner du droit chemin, qu'il ne fallait pas succomber à la tentation et le plus important, ne pas se laisser accabler par les malheurs. C'était tout le contraire de ma soirée. Et à présent il fallait que je me reprenne. L'eau froide continuait à calmer mes songes. Je ressentais mon énergie découlait en moi. Mon coeur venait de se réveiller une nouvelle fois. Bien, il fallait que je rejoigne ma demeure à présent. Les rues de Kumogakure n'étaient pas sûrs en ces temps obscurs. Même si on voulait nous faire croire que la menace de l'Akatsuki avait disparu, il ne pouvait rester un léger soupçon sur les agissements de la Lune Rouge dans le Pays des Nuages. Kumo n'est plus comme avant. La force et la volonté de ses shinobis a disparu. Le mensonge et la propagande du nouveau Raikage régnaient à présents. Les simples d'esprits adhéraient, mais je ne suis pas un simple d'esprit. Tiens, en parlant de Raikage...Où pouvait-il bien aller en pleine nuit ?
Pourquoi donc restiez-vous dans la pénombre ? Raikage-Dono. Sortant la tête de temps en temps pour vérifier si personne ne vous suit. Que préparez-vous ? S'il y a bien deux choses que l'homme ne pourra jamais fuir en ce monde, c'est bien le soleil et la lune. Pourquoi agir tel un voleur? J'étais toujours la tête sous l'eau, mes habits noirs ainsi que mes cheveux se fondaient parfaitement avec le décor. La position dans laquelle j'étais, ne devait en aucun cas ressembler à celle d'un être humain. Le Raikage prit la direction des Portes du Village. Quant à moi, je me redressai et attendis quelques secondes avant d'entamer ma filature. Si je me faisais repérer, cette pourriture pourrait considérer ça comme un acte de traîtrise. Alors qu'en réalité, c'est lui le traître. Il obéissant sans doute aux ordres du Chef de la Lune Rouge. Mais il fallait que j'en ai le coeur net. Au moins cent mètres nous séparaient. Je ne pouvais pas me permettre d'être trop proche. Le bruit que provoquerait mes bottes trempées risqueraient de me faire repérer. Je sautai d'arbres en arbres, me demandant où pouvait-il bien aller. Le chef de notre village doit être un exemple pour tous et non un lâche qui attend que la noirceur prenne place pour agir. Plus j'avançai et plus mes idées prenaient place pour de bon. J'étais redevenu sobre. On s'éloignait de plus en plus du village. Nous étions presque arrivés à la frontière. La nuit était fraîche. Les dernières pluies avaient laissés des traces d'humidité un peu partout dans cette épaisse forêt. Quelques flaques d'eaux gisaient au sol. Mon inquiétude ne cessait de grandir. Et si l'Akatsuki décidait de renoncer au pacte qu'ils avaient signés? Une attaque sur Kumo provoquerait la fin du Pays des Nuages. Le Raikage finit par quitter les arbres et toucha terre. Il se mit à marcher lentement. Un capuchon sur la tête, il se retourna pour vérifier une dernière fois, si quelqu'un ne l'avait pas suivi. Il reprit sa marche royale, quant à moi je continuai à le suivre, toujours dissimulé dans les arbres. Bien, à présent, je pouvais descendre de mon perchoir. Je n'eus même pas le temps de caresser le sol, que des gardes m'encerclèrent. Et merde, il fallait s'en douter. Un d'eux commençait à se diriger vers moi.
-Halte, nous devons faire une vérification !
J'esquissai un léger sourire. Il devait sans doute me prendre pour un idiot. Ils étaient cinq. Un en face, deux juste dans mon dos et les deux derniers debout sur des branches d'arbres. Le premier garde s'avança vers moi, il avait une de ses mains derrière le dos. Lorsqu'il fut à ma hauteur. Il s'excusa, prétendant un contrôle de routine. Son bras précédemment dissimulé avait un kunai et tenta de percer ma chair. L'arme vint se planter dans mon ventre. Je gardai mes yeux rivés sur cet homme. Bien. Ils avaient l'ordre d'éliminer qui que ce soit hein ? Le clone disparut et laissa au passage une charge d'électricité qui paralysa légèrement le garde qui avait tenté de m'assassiner. Mon vrai corps réapparu juste à l'arrière d'un garde qui était perché. Je m'étais liquéfié précédemment à l'aide des gouttes d'eaux qui étaient toujours présentes. Une fois derrière, je lui embrochai tout simplement le coeur à l'aide de mon katana. Une quantité de sang me gicla au visage. C'était froid... Je n'étais pas un tueur iné, mais je détestais qu'on essaye d'attenter à ma vie sans aucune raison valable. Il n'en restait plus que quatre à présent. L'autre garde qui était perché se jtta sur moi, kunai en main. Tandis qu'en bas, l'un d'entre eux exécutait des mudras et se préparait à lancer une technique. Il fallait que je disparaisse à leurs yeux, vu qu'ils étaient supérieurs en nombre.
-Kokuangyu no Jutsu.
Le terrain fit plonger dans l'obscurité total. Les quatre hommes scrutaient les lieux pour tenter de me retrouver. C'était un peu idiot de ma part, étant donné que le bruit de mes bottes me feraient repérer. Je tentai malgré tout, venant dans le dos de l'un d'eux,celui-ci para mon coup facilement. Il fallait que je change de méthodes. Je me plaçai en dessous de l'arbre occupé par un des gardes. Mes mains se placèrent sur les racines. Un long courant électrique émana de mes doigts et entama son ascension. L'eau était un bon conducteur. Quelques secondes suffirent à électrocuter un de mes opposants. Un long cri de douleur retentit. Il ne fallut que quelques instants pour que les autres se retournent et jette plusieurs kunais et shurikens en ma direction. Le temps ne cessait de défiler et il fallait que j'en finisse le plus tôt possible. Se cacher était inutile. J'exécutai une série de mudras rapidement et utilisai une dernière technique.
-Raijian.
Une multitude d'éclair se dirigea vers mes opposants. Tous furent balayés. Des gouttes de sang coulaient de mon corps. Deux kunais avaient atterris sur mes deux épaules. Je sentais la douleur, mais je ne pouvais pas me permettre d'attendre. Lorsque je voulus reprendre ma route. J'entendis des bruits de pas venir dans ma direction. Je repris place une nouvelle fois sur l'arbre le plus élevé et me mit à observer la scène. Le Raikage trouva les corps de ses gardes par terre. Il ne chercha même pas à savoir s'ils étaient encore en vie ou non. Décidément cet homme était vraiment une ordure. Il reprit son chemin et je le suivis une nouvelle fois. Je fus déçu, il regagnait tout simplement le village... Cette soirée résumait bien ma vie : l'échec...
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