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 Le retour de Toshirô - Voyage au Pays des Vagues

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Morichi Maku
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Morichi Maku
MessageSujet: Le retour de Toshirô - Voyage au Pays des Vagues   Le retour de Toshirô - Voyage au Pays des Vagues EmptyLun 8 Aoû - 6:45
Flash-back

J’étais soudainement interrompu par l’arrivé d’un inconnu qui me cherchait. Celui-ci se présenta comme un messager. C’était apparemment une nouvelle mission en vue. Je pris alors le rouleau et commençai à lire. Un détail ne me plaisait guère, puis je lus le nom d’un pays que je ne connaissais pas.

Nami no Kuni ? C’est où ça ?
Il s’agit d’un petit pays à l’est du Pays du Feu. Un pont a été construit récemment… il y a plus de trois ans. Il parait que ce pont a été nommé en faveur d’un ninja de Konoha, un certain Naruto.
Trois ans… ah oui, pas étonnant que je ne connaisse pas. Mais comment tu le sais, papa ?
C’est le clan qui m’en a informé.


Evidemment, le clan. Mon père avait toujours des nouvelles du clan, mais ne nous avait jamais avertis de ce nouveau pays qui est possible à accéder par la terre ferme, désormais. Je comprenais cependant, ce n’était pas un renseignement forcément intéressant pour ma famille qui s’était installé à Suna. Puis ce Naruto… était-ce celui qui aurait aussi sauvé Gaara-sama ? Nommer un pont en la faveur d’un ninja qui, de ce que je sais, était plutôt jeune, cela devait montrer qu’il était exceptionnel. Ce type devait être un héros dans son village. Enfin, je suppose.
Je remerciai le messager et je partis me préparer pour ma nouvelle mission de rang C qui n’allait pas me faire vraiment plaisir. Je doutais que cette vielle folle ait changé durant ce dernier mois. Je ne savais même pas comment elle nous a considérer, Hisato et moi, suite à cette dernière mission de rang D. J’espérais que cela n’allait pas empirer…


Fin Flash-back

J’étais revenu chez moi pour me préparer à cette mission de rang C que je venais de recevoir. J’avais revu mon inventaire de mission, vérifiant mes kunaïs et mes shurikens, comptant le nombre de fumigène et de parchemin explosif que j’avais. Puis ceci fait, je regardai de nouveau l’énoncé de la mission. Cette mission annonçait, entre autres, le retour de la doyenne après un mois d’absence. J’étais loin de la regretter, bien qu’une autre mission d’escorte m’ait rappelé cette vieille femme à mon mauvais souvenir. Ensuite, ce serait le moment pour tester ma nouvelle technique en situation réelle. Hum… non, il valait mieux que je n’ai pas à la tester, ça rendrait la mission plus simple, je n’avais pas envie que Mme Toshirô puisse avoir l’opportunité de me critiquer de quelque façon que ce soit ou pour une quelconque raison. Surtout qu’elle ne savait pas se défendre.
Sur le coup, je me rappelai de ce combat entre la Team Toshirô et les genins grévistes. La vieille femme avait combattu avec une poêle à ce moment là. Ce souvenir me fit sourire mais je repris vite mon sérieux en décidant de ne pas me fier à ce détail. Et puis je doute qu’elle apporte une poêle avec elle. Le dernier détail de cette mission était que je devais aider à reconstruire la maison du frère de la doyenne. J’espérais que celui-ci n’était pas aussi caractériel que la vieille femme.

Je retrouvais la doyenne à l’entrée principale de Suna. Du point de vue physique, elle n’avait pas changé. Je craignais que ce soit de même pour son caractère. J’aurais un bon moment pour le confirmer… Lorsque je ne fus pas loin d’elle, elle me regarda d’un air grave. J’avais l’impression qu’elle cherchait à cacher sa tristesse au sujet de sa nièce. Je craignais cependant que cela ne la rendrait que plus irritable. Je tentai alors de rendre l’atmosphère en restant compatissant.

Désolé pour votre nièce… dis-je doucement.
Ouais, bon, dépêchons-nous.

Quatre mots, mais c'était suffisant pour affirmer mes dernières impressions. J’acquiesçai puis nous partîmes sur le champ, sans un mot de plus. Nami no Kuni se trouvait donc après le Pays du Feu. Il fallut auparavant traverser le désert, en évitant la région des sables mouvants qui se trouvait sur la route. L’avantage du désert, c’est que l’on pouvait voir loin devant, et qu’il faisait chaud, deux points qui expliquaient que peu de bandits se trouvaient sur ces étendues de sable. Ainsi, sa traversée fut facile, et nous prîmes une pause pour dormir lorsque nous fûmes à la frontière des pays du Désert et des Rivières. La nuit fut tout aussi tranquille, bien que j’aie alterné la garde entre moi et l’une de mes invocations, Sokona. Nous reprîmes ensuite la route en traversant d’abord Kawa no Kuni. Encore une fois, ce ne fut pas un problème. Nous arrivâmes ensuite dans la forêt du Pays du Feu et la journée commençait déjà à faire place à la nuit doucement.

Je m’arrêtai soudainement, regardant derrière moi d’un air grave. La doyenne continua quelques pas avant de presque me crier dessus, disant qu’elle n’avait pas de temps à perdre. Je répondis alors d’une légère affirmation sans trop réfléchir. Puis je me remis en marche quelques secondes plus tard. Cette impression… j’avais l’impression d’être observé. Et pourtant je ne voyais personne dans les parages. Les arbres pouvaient cependant me tromper, qui sait, il est possible qu’ils cachent des personnes de ma vue. Mais je ne ressentais aucune présence. C’était bizarre.
Cette impression me mis plus sur mes gardes par la suite. Je regardai régulièrement de chaque côté, attentif à tout. Puis, au bout d’une dizaine de minutes, un peu plus d’une dizaine d’hommes apparurent de derrière les arbres. Je fus surpris, car je n’avais pourtant ressenti aucune présence malgré le fait que j’étais vigilant. Ils étaient doués pour dissimuler leur présence. Pourtant, contrairement aux autres bandits que j’eusse rencontré durant d’autres missions ou lorsque j’étais encore nomade, ils ne semblaient pas musclés. Quel type de bandits étaient-ils ?

Bien, bien, bien… vous n’avez pas de chance d’être tomber sur nous. Disait l’un d’entre eux qui, au vu de ses paroles, semblait être le chef.
C’est vous qui nous observais depuis tout à l’heure, non ? tentais-je bien que j’étais presque certain de mes paroles.
Oh, tu nous as quand même sentis… pas mal, le gamin.

Ainsi c’était bien cela. Cette impression d’être observé venait bien de bandits. Ils semblaient plus jouer sur la surprise que la force. En plus de cela, ils étaient bien plus nombreux. Cependant, s’ils nous observaient, cela signifiait qu’ils jaugeaient notre force ? Si c’était le cas, j’allais les feinter. Je pris alors un fumigène discrètement depuis ma pochette. Puis j’attendis que le chef donne l’ordre d’attaquer afin de la lancer par terre. Puis un instant plus tard je fuyais en courant, la doyenne à mes côtés, tentant de forcer le passage là où il y avait moins de bandits. Cependant ils étaient assez rapides et nous nous retrouvâmes rapidement avec une demi-douzaine d’adversaire devant nous.
Nous nous arrêtâmes alors et je me mis dans ma position de garde, près à combattre. La vieille femme se plaça alors derrière moi, mais en faisant face à d’autres adversaires. Puis quatre bandits attaquèrent en même depuis différentes directions. Au dernier moment mais en calculant le temps d’exécution de ce que je voulais faire, je pris alors la doyenne et la jetai dans les airs avant de faire quelques mudras et d’activer ma technique Fuuton, Fuusajin. Les quatre types voltigèrent, repoussés par ce ninjutsu, avant de s’écraser à terre près de leurs camarades. J’annulai alors rapidement ma technique et je vis que trois gars s’approchaient de moi, deux d’entre eux envoyant le troisième dans les airs afin qu’il récupère la vieille femme qui commençait à descendre. D’un réflexe, je pris un kunaï et le lançai vers ce dernier qui le pris de plein fouet. Il retomba alors à terre, apparemment mort. Je réceptionnai alors la doyenne et la remis sur ses pieds. Puis deux autres types s’approchèrent de moi. Je les combattis alors avec mon Taijutsu. Ces deux là semblaient être les plus forts de leur groupe au vu de leur musculature légèrement plus imposante que leurs camarades. Ils savaient aussi bien ce battre, du moins en deux contre un. A un moment, un troisième adversaire se joignit au combat et je me retrouvai en difficulté, les deux autres gaillards faisaient de leur mieux pour que je ne puisse pas m’enfuir. Et lorsque je faillis me faire avoir par l’un d’entre eux, un coup de poing surprise dans la figure de l’un des opposants venant de la doyenne, me sauva la mise. Les deux autres, surpris, furent repousser ensuite par plusieurs coups de ma part. Ils rejoignirent alors les rangs de leur groupe, l’un des deux récupérant au passage celui qui avait été assommé par le poing de la vieille femme.

Ce n’était pas prévu, cela. On bat en retraite, tout le monde. Déclara le chef de ces bandits.

Je les vis alors s’enfuir en s’enfonçant dans cette forêt. Reprenant mon souffle, j’eus un sourire. J’avais réussi mon coup.

Quelle prestance j’ai, en combat ! déclara une voix de vieille femme.

La véritable doyenne descendit de la cime des arbres, aidé par un de mes clones. Mon clone indiqua qu’elle ne s’était tenue tranquille qu’après le coup de la fausse doyenne. J’étais assez certain que la doyenne n’avait pas pu rester tranquille.
Lorsque j’avais lancé ma fumigène, j’avais créé deux clones, l’un prenant l’apparence de la doyenne, et l’autre qui allait emmener la doyenne en hauteur et éviter qu’elle se fasse repérer. Le clone avait dû utiliser la force afin qu’elle ne se fasse pas repérer, car cet erreur pouvait être fatal. J’avais compris qu’ils ne jouaient pas sur l’effet de surprise et sur la force, mais plutôt sur la force de leur adversaire. Ils nous observaient afin de jauger leur proie. La doyenne, vieille comme elle est, semblait inoffensive. J’étais presque certain que ces bandits cherchaient à piller ceux qui sont moins forts. Ils étaient doués en discrétion, et surtout ils ne combattaient pas en même temps. Ils le faisaient de façon ordonner, selon le besoin du moment. Si la fausse doyenne avait combattu dès le départ, ils l’auraient juste combattu avec quelques hommes. Cela signifiait du coup que ma stratégie tombait à l’eau. En neutralisant l’un des leurs, puis en assommant un autre grâce à ma feinte, ils perdaient ainsi des forces et leur plan à eux tomberait à l’eau. Ce pari risqué avait finalement réussi. M’être souvenu de cette mission de rang C il y a quelques mois de cela m’a bien aidé afin de concevoir ce plan.

Nous reprîmes ainsi la route, tandis que la doyenne parlait presque amoureusement de cette prestance qu’elle avait dite auparavant. Pendant ce temps, je préférais ne pas l’écouter et me concentrer seulement sur les bois. Je ne voulais pas que ces bandits reviennent à la charge. Mais finalement, le reste du chemin se passa sans autres embuscades ou attaques. Nous arrivâmes bientôt au pont Naruto, le pont dont avait parlé mon père. Là-bas, une personne semblait attendre. C’était en fait le frère Shikura Toshirô.

Content de te revoir, ma sœur.
Ouais, de même. Rentrons rapidement, je suis exténuée.


La frère acquiesça et l’invita à marcher à ses côtés. Il me vit par la suite et me demanda de me présenter. Son ton n’avait rien de neutre, mais était plutôt sec. C’était bien de famille…

Je me nomme Morichi Maku. J’ai été assigné à l’escorte de votre sœur. Mes condoléances pour votre fille.
Merci
, lâcha l’homme âgé d’un air sombre, mais changea rapidement de direction de conversation. De quel grade êtes-vous ?
Je suis un Chuunin
, répondis-je simplement sans ajouter de détail.
Chuunin ? Ma sœur est votre doyenne et ils ne sont pas capables de mettre un ninja de plus haut niveau.
Shikura, c’est même à se demander si le Kazekage sait reconnaitre les rangs. J’ai entendu dire que ce gamin était son bras droit depuis peu.


L’homme répondit de façon assez affirmative aux paroles de sa sœur. Moi, je préférais les ignorer et penser à ma mission. Ces prochains jours risquent d’être difficile, surtout si ce Shikura réagit de la même façon que la doyenne. Bien que le 'Merci' qu'il avait dit pouvait laisser entendre un caractère moins trempé et plus calme que sa sœur, cela risquait d'être compliqué à gérer… J'espérais rentrer à Suna rapidement. J'avais pas mal de choses plus importantes à faire là-bas.
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Morichi Maku
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Morichi Maku
MessageSujet: Re: Le retour de Toshirô - Voyage au Pays des Vagues   Le retour de Toshirô - Voyage au Pays des Vagues EmptyVen 19 Aoû - 6:22
Après trois bons jours de voyage pendant lesquels seulement une seule embuscade s’était déroulée et où finalement il n’y avait pas eu trop de problème, grâce à une stratégie qui avait consisté à feinter sur les capacités de la doyenne, nous avions rencontré le frère de la doyenne Toshirô, Shikura, devant un pont qui menait au Pays des Vagues, Nami no Kuni. Après une rapide discussion, l’homme nous accompagna pour le reste du chemin. Pendant que nous traversions le pont, je remarquais qu’en effet ce pont avait été construit il n’y a pas si longtemps que ça. Il était complètement en acier et semblait bien large. A vue d’œil, au moins dix personnes côte à côte pourrait traverser ce pont sans être serré. Un travail incroyable.

Nous arrivâmes rapidement dans un village qui était assez proche de l’océan – ou de la mer, je ne savais pas, c’était un détail que je n’avais jamais su. On y voyait beaucoup de charpentiers en train de construire des maisons ou de les réparer. Le plus surprenant était la tranche d’âge des travailleurs qui était plutôt grande : on voyait des jeunes qui devaient avoir à peine plus de la dizaine et d’autres qui étaient bien plus vieux, peut-être la soixantaine.
Nous arrivâmes ensuite devant un grand bâtiment. Celui-ci était bien trop grand pour être une simple maison, ainsi je regardai attentivement l’intérieur lorsque nous entrâmes pour savoir à quoi il pouvait servir.

C’est ici que tu loge, mon frère ? demanda la doyenne de Suna.
Oui, et de même pour tous ceux dont la maison est en reconstruction ou en réparation, répondit son frère.

C’était donc ça, bien que je ne sache pas la fonction première de ce bâtiment en temps normal, il est vrai que cette bâtisse était suffisamment grande pour héberger les réfugiés. Je continuai d’observer l’intérieur en faisant quelques pas par-ci par-là et remarquai que tout était fait de bois. Ce fut lucide pour moi : il a été sûrement construit rapidement par les charpentiers pour cette occasion. Voilà pourquoi il ne me disait rien.

Hey gamin, dépêche-toi de venir ! m’ordonna une voix.

La doyenne était entrée dans une pièce pendant mon observation et m’avait donc appelé lorsqu’elle avait remarqué que je ne les avais pas suivis. J’obéis alors, me disant que si elle me disait cela signifiait que c’était une obligation. J’entrai alors dans une grande pièce où, au milieu de celle-ci, se trouvait une grande table. Pas mal de personnes s’étaient regroupés autour de celle-ci et semblaient attendre patiemment. Je les saluai tous d’un léger mouvement de tête et m’assis rapidement à la place que l’on me désignait. Apparemment, notre arrivée était prévue. Puis des discussions reprirent comme s’il n’y avait pas eu d’interruption. Ce fut à ce moment-là que j’entendis quelqu’un m’adresser la parole.

Heu… excusez-moi… vous ne connaitriez pas les Morichi, par hasard ? demanda une jeune femme d’un ton hésitant.

Je fus surpris d’entendre le nom de mon clan par quelqu’un de ce village. J’affirmai alors ses paroles en précisant qu’il s’agit de ma famille. Mon interlocutrice eut alors un petit sourire.

C’était donc bien ça… je me disais que vous avez un air de famille avec cet homme.
Cet homme ?
Moi, si tu préfères, mon garçon.


Les paroles de la jeune femme m’avaient laissé perplexe, mais la dernière voix qui venait de derrière elle me semblait légèrement familière. Je tournai alors un peu ma tête et vit un homme assez musclé qui semblait tout juste venir d’une autre pièce. Mon visage refléta alors la grande surprise que j’avais eue en voyant cette personne.

Sh… Shintaro-ojiisan !
Ca fait longtemps, n’est-ce pas, Maku-kun ?
dit mon oncle avec un sourire et en s’asseyant à côté de moi.
Oui, ça fait un bon moment. Que faites-vous ici ?
Qu’est-ce que je peux faire ici, à ton avis ?


Il venait de me retourner la question afin que j’y réfléchisse. J’avais oublié que cet oncle m’obligeait à réfléchir par moi-même à chaque fois que je posais une question, quand j’étais petit. Il avait beaucoup participé à mon éducation lors de mes jeunes années. Je laissai alors passer la surprise afin de faire fonctionner ma tête. S’il était là, déjà cela signifie que mon clan était passé par ce pays, ou assez proche. Ensuite je me rappelai que c’était lui qui s’occupait des réparations lors de nos voyages, quand une carriole est cassée. Il fallait donc supposer qu’il aidait les charpentiers à reconstruire le village. Cependant, la catastrophe naturelle ne s’était produite qu’il y a quelques jours. Donc mon clan était passé il y a peu, possiblement après le tsunami et que mon oncle soit resté pour aider les habitants. Je lui dis alors mes suppositions.

Wow, il est intelligent ton neveu ! dit la jeune femme en ayant entendu ma réponse.
Ouais, un petit génie ! déclara fièrement Shintaro.

Les deux adultes se mirent ensuite à discuter joyeusement. Je perdis le fil de leur discussion un instant en entendant celle de la doyenne avec son frère. J’avais entendu dire qu’ils avaient attendu Mme Toshirô avant de commencer les préparatifs des obsèques. Cela signifiait que nous allions rester au moins deux jours ici. Deux jours à devoir aider à la construction. Je n’étais pas vraiment emballé cet idée, mais la présence de mon oncle rendait le séjour déjà moins ennuyeux. J’avais de la chance, sur ce coup. Je cachais alors mon sourire en entamant le plat qu’un cuisinier venait de mettre devant moi.

Le lendemain, j’avais été réveillé aux aurores par Shikura, prétextant que je devais aller bosser. Le maudissant, je me levai d’un air sombre. Je savais que je devais aider à la reconstruction de sa maison, mais quand même ! Je n’étais pas un charpentier, il exagérait quand même. Je me rendis malgré tout au chantier après avoir déjeuner. Recevant les instructions du plus vieil artisan qui travaillait sur ce chantier aussi, je m’attelai à la tâche sans trop rechigner mais en y allant doucement et sûrement. Finalement, quelques heures plus tard, j’entendis mon oncle arriver dans le chantier. Il m’expliqua alors qu’il avait reçu l’autorisation de travailler sur ce chantier. Il cherchait ainsi à m’aider à faire mon travail et aussi afin que je m’ennuie moins. Il était certain que le frère de la doyenne allait accepter cela, vu que je me doutais qu’il voulait avoir de nouveau sa maison rapidement. Ainsi nous discutions tout en travaillant. Je prenais plus de plaisir ainsi. Et le temps passait sans que je le remarque.

Non, Maku, arrête tout de suite !

L’avertissement soudain de mon oncle me surpris et je perdis mon marteau sur le coup. J’avais cependant évité de justesse de tomber à la renverse. Je retournai par la suite reprendre mon outil avant de remonter. Je regardai alors où était mon erreur. Le clou était à la bonne position. Je regardai alors derrière. La planche de derrière n’était pas mise correctement. J’eus un sourire d’excuse et je réparai mon erreur. Lorsque le clou fus planté, mon oncle s’excusa d’avoir réagit ainsi. J’allais lui répondre quand quelqu’un d’autre nous interpella. C’était la jeune femme d’hier et elle avait dans ses mains quelque chose qui ressemblait à deux bentos. Il était apparemment l’heure du repas. Nous descendîmes alors et prirent notre boite-repas en la remerciant. Je regardai mon oncle et celui-ci la regardait partir d’un air particulier, que je reconnaissais.

Ah, je vois.

Ces mots détournèrent le regard de Shintaro vers moi. Il ne semblait pas comprendre. Du coin de l’œil, je continuai ma phrase.

Si vous êtes restez ici, ce n’est pas simplement que pour une question commerciale…
Je… Tu… Tu l’as remarqué ?


Il avait maintenant le visage rouge, ce qui ne faisait que de confirmer ce que je soupçonnais. Je souris alors puis pris une bouchée du repas.

Elle s’appelle comment ?
Ha ? Je ne te l’avais pas présenté hier soir ?
(Je fis un ‘non’ via un mouvement de tête.) Son nom c’est Nanami Miura. Elle travaille dans les services administratifs du village. C’est elle qui s’est occupé de la transaction de ressources entre notre clan et le village. Elle est super sympathique.
J’ai vu ça.


Nous finîmes ensuite notre bento avant de reprendre le boulot. L’après-midi et la journée suivante se passèrent rapidement, du moins c’était mon impression, vu que j’étais diverti par le travail et les discussions avec Shintaro – et parfois Nanami lorsqu’elle passait par là. Le soir de ce deuxième jour, j’appris que les obsèques s’étaient déroulées durant la journée. Cependant, la doyenne avait décidé de rester dans le village une journée de plus, m’obligeant du coup à travailler encore plus. Et lorsque cette troisième journée passa, bien que pouvoir être avec un membre de mon clan me faisait plaisir, je commençai à m’impatienter pour pouvoir retourner à Suna. Je parlais ainsi de la guerre avec mon oncle pendant toute la journée.
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Morichi Maku
MessageSujet: Re: Le retour de Toshirô - Voyage au Pays des Vagues   Le retour de Toshirô - Voyage au Pays des Vagues EmptyMar 27 Sep - 12:52
Le deuxième jour à Nami no Kuni, les obsèques de la nièce de Mme Toshirô s’étaient déroulées. Ceux qui s’occupaient de la réparation et de la construction des habitations, dont je faisais parti, telle était ma mission, avaient pour obligation de continuer leur travail. Ce n’était que le soir où ils ont été conviés à se recueillir devant son tombeau. Le jour suivant, la doyenne avait décidé de rester pour une raison plus personnelle, et je n’avais d’autre choix que de rester et de continuer à aider à construire, malgré mon mécontentement. Par chance, un de mes oncles était présent afin d’aider au début des échanges entre mon clan et le village. J’avais pu passer des journées plus sympathiques, grâce à lui.

Mais il était maintenant temps de revenir à Suna. J’avais salué mon oncle avant mon départ, lui souhaitant bonne chance pour la suite – souhait qu’il me retourna. J’avais ensuite rejoint la doyenne et son frère. Celui-ci nous ramena vers le pont qui menait vers le continent puis nous laissa en disant ses adieux à sa sœur. Le chemin retour commençait dès maintenant. J’espérais ne pas rencontrer de bandits entre-temps.

Malheureusement, c’était le cas. Après un jour de marche, nous avions dépassé largement le village de la Feuille et nous étions en pleine forêt. Un groupe de bandits nous avait alors surpris. Je comptais alors leur nombre : ils étaient huit. C’était un grand nombre, mais j’avais déjà vu pire. Je créai alors quatre clones de terre et nous nous plaçâmes de façon à protéger la doyenne.

Un ninja. Je m’en doutais, peu de personne se promène ainsi à deux dans le coin. Et je suppose que la grand-mère est inoffensive, n’est-ce pas ?

La ‘grand-mère’ s’était sur le coup gonflé de colère. Elle n’avait pas apprécié ces insultes. Je l’avais remarqué vu que je l’avais vu du coin de l’œil après que l’homme est dit ces paroles. Prenant l’initiative de la devancer, j’ordonnai à la doyenne de rester calme. Et surprenamment elle ne dit pas le moindre mot, mais la colère bouillait en elle, c’était une évidence.

Tu ne peux rien contre nous, gamin. Autant te rendre tout de suite. Dit le même homme.
Abandonner alors que le combat n’a même pas commencé ? Quelle idée farfelue !
Tu te crois drôle ? On va voir si tu as toujours autant envie de rire après qu’on t’aura aplati. Les gars, à l’attaque !

Dans un hurlement commun, ils passèrent à la charge. Encerclé ainsi, je préférai choisir de sortir de ce cercle en la rompant sur un point. Je mis alors ma main au sol après d’avoir rapidement calculé la distance qui me séparait l’un d’entre eux et utilisa le Sutondansu. Le bandit ciblé trébucha alors sur ma technique et tomba à terre. J’en profitai pour passer avec mes clones et la doyenne – portée par deux clones – tout en oubliant pas de lui marcher dessus pour le provoquer. Je fis plusieurs dizaines de mètres de plus avant de m’arrêter et de fais quelques mudras pour invoquer le Boufuu no Jutsu. Bloqué par le Vent Violent, ils se mirent à couvert derrière les arbres. J’en profitai alors pour utiliser de nouveau le Sutondansu avec mes deux mains pour faire tomber deux ennemis. J’utilisai alors plusieurs shurikens afin de les toucher. Ils se prirent chacun un projectile dans l’épaule et la côte. Ils se relevèrent alors, ce qui fut une erreur, car j’avais prévu cela et deux clones, armés d’un kunai, utilisèrent la vitesse du vent afin de les toucher plus violemment au ventre. Ils disparurent ensuite, inutiles, laissant les deux hommes au sol, agonisants.

Pendant ces actions, l’un d’entre eux en profita pour partir sur le côté. Il envoya lui aussi un projectile, un petit couteau, qui me frôla de justesse mais toucha un de mes clones. Annulant ma technique, je parti à sa rencontre, bataillant au corps-à-corps. Alors que je l’avais repoussé, il retourna à la charge et je profitai de ce court instant pour faire quelques mudras et poser mes mains à terre. La technique que je venais d’utiliser était le Doroku Gaeshi, et l’ennemi s’était assommé en se prenant le rempart. Plus que cinq.

Les ennemis restant étaient en groupe, agissant avec réflexion. Je créai trois nouveaux clones de terre afin de remplacer ceux que j’avais perdu, et retourna près de la doyenne. Utiliser de nouveau le Boufuu était inutile, ils sauraient quoi faire à ce moment-là. Comme les tours de magies que l’on ne refait jamais deux fois, une technique ne s’utilise qu’une seule fois par combat par situation. Car sinon son adversaire saura comment le contrer lors de la deuxième fois. En parlant de ça… je savais comment m’occuper de ces derniers gêneurs. Il me manquait plus que la situation idéale pour l’utiliser.

Je gardai la doyenne derrière moi. Il me fallait un plan. Mais je n’en avais pas pour le moment. Déjà, il fallait voir ce que feraient les bandits. Ensuite rechercher à mettre en place la situation que je voulais. Bon sang, comment faire ?

Alors gamin, on fatigue ? On va vite s’occuper de ton cas.

Il avait donc remarqué que je fatiguai légèrement. Le niveau de mon chakra avait déjà atteint sa moitié. Même si ça suffisait largement pour cette technique, utiliser un autre Boufuu était absolument hors de question. Je devais être paré à l’imprévu. Et c’est ce qui arriva : le mouvement de groupe des bandits cachait une préparation afin de lancer soudainement un autre couteau de lancer. Ce fut finalement un clone qui se sacrifia. Mais ce coup m’avait donné une idée. Mais la probabilité que cela marche était de 50%. Tant pis, si cela ne marchait pas, j’essayerai de construire un plan B. Je devais le tenter, car cela pouvait réussir. Je fis alors un soupire.

Je n’ai pas le choix, je vais fuir. Vous ne me laissez pas le choix.
N’y pense surtout pas !


Je pris un fumigène et le lança à terre, non sans avoir vu deux couteaux venir rapidement sur moi. Je m’allongeai alors sur le sol, laissant échapper un faux cri de douleur. Puis je fis plonger mes clones sous terre, comme je l’avais fais face à Akahito, mais sans ordre. La fumée disparu alors rapidement, laissant la doyenne seule – du moins en apparence si lorsque l’on vit mon corps à terre on pensera à ce qu’il soit mort. Les bandits s’approchèrent alors, content de leur coup, et entourèrent Toshirô.

Et voilà, rira bien qui rira le dernier. Maintenant, à nous deux, la grand-mère. Donne-nous tout tes objets de valeurs, sinon c’est ta vie que je prends !

La doyenne ne savait quoi faire, et j’en profitai pour discrètement me fondre dans le sol. Puis j’activai ma toute nouvelle technique. J’entendis alors le cri d’un des bandits ne voyant plus mon corps, mais trop tard.

Doton, Moru Zanshu !

En une seconde, les bandits furent tous enterrés jusqu’au coup, sauf un. Je remontai alors à la surface. Le dernier bandit, confus par ce qui s’était passé, se retrouva soudainement assommé par un poêle par la doyenne, toute sa colère passant par ce coup. La poêle était en fait un clone que j’avais invoqué durant que le fumigène était actif, et qui s'était transformé en poêle. Mon plan avait fonctionné, ils avaient bien lancés des projectiles durant ma fausse tentative de fuite pour m’arrêter, comme je le voulais. La poêle se transforma en amas de terre peu après. Je m’agenouillai ensuite pour parler aux quatre bandits ‘décapités’.

Vous avez de la chance que je n’ai aucune raison de tous vous tuer. Votre ami vous sortira de là après sa petite sieste. Patientez.

Nous repartîmes ensuite, laissant de façon humiliante ces bandits. Nous rentrâmes alors à Suna deux jours plus tard, sans autres mauvaises rencontres. J’étais content de retrouver mon village, mais je savais que mon travail de Bras Droit allait reprendre. Mais j’allais commencer à faire mon rapport, et je quittai alors la doyenne sans aucun remerciement de la doyenne, pour ne pas changer.
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Techniques:



Hideaki Ryūku
MessageSujet: Re: Le retour de Toshirô - Voyage au Pays des Vagues   Le retour de Toshirô - Voyage au Pays des Vagues EmptyJeu 29 Sep - 9:49
  • Analyse de la mission : Mission menée à bien, c'est bien écrit et les fautes sont peu nombreuses. La mise en page est correcte, les couleurs sont bien employées pour les dialogues. On regrettera juste parfois un petit manque de précision mais soit, ce n'est pas bien grave après tout. La longueur est plus que suffisante, je passe donc à la notation.
    Expérience de la mission : 10XP + 1XP = Rajoute toi 11XP dans ta barre de progression.
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MessageSujet: Re: Le retour de Toshirô - Voyage au Pays des Vagues   Le retour de Toshirô - Voyage au Pays des Vagues Empty
 

Le retour de Toshirô - Voyage au Pays des Vagues

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