La guerre était lancée, je l’avais engendré de mes propres mains. Depuis mon retour de Kiri, je n’avais pas dormis, j’avais passé mon temps à méditer et à me faire soigner ma brûlure. Ma seule victoire de cette nuit fut que j’avais réussi à sauver les deux genin. J’espérais pour Maku et Yue qu’ils reçoivent leurs grades de chunin. J’étais assis sur mon bureau, je fumais une cigarette et je lisais les derniers dossiers que mon second avait traités. Je savais que mes absences ne pouvaient être bénéfiques pour le village. Il devait y avoir encore plus de soupçons et les Kumojins n’étaient pas des imbéciles. D’ailleurs je ne savais pas encore, mais les Kumojins avaient déjà tous agis de leurs côté. Ce soir là, j’allais me coucher, j’en avais plus que besoin. Je restais encore un peu sur le toit de la tour de mon bureau en fumant une cigarette pour ensuite me faire bercer un prendre le repos bien mérité.

Mais je ne savais pas qu’on s’activait autour de moi, j’étais l’ombre de la foudre et pourtant bien d’autres ninjas de mon village agissaient dans l’ombre. Alors que le sommeil commençait tout doucement à me prendre, on monta les marches de la tour à toute vitesse. Les pas sur l’escalier de bois résonnaient de cette grande tour vide. J’ouvris les yeux avec un soupire, il n’y avait pas d’autres personne que l’on pouvait venir chercher dans cette tour. Quelques secondes plus tard on toqua à ma portes, je m’étais déjà installer sur mon bureau et je dis qu’il pouvait entrer. L’homme qui entra dans mon bureau n’était rien d’autres que mon second. Avec tout le travail qu’il avait accomplis ces derniers jours, je l’accueillais avec le sourire et l’invitai à s’installer afin que nous puissions discuter. Mais je compris un instant plus tard qu’il n’était pas porteur de bonnes nouvelles.


« Raikage-sama, il était temps que vous rentriez. Nous avons un problème, j’avais envoyé une des équipes d’ANBU enquêté sur des activités d’espionnage partout autour du village. Mais celle-ci n’est jamais revenue. Mais ce n’est pas tout, ils ont pris des parchemins officiels de votre bureau et prétendent qu’ils vont libérer Kumo de l’Akatsuki. Il nous faut agir, que décidez-vous ? »

Au fur et à mesure que ces explications avançaient, j’avais en moi une joie immense que je devais cacher. Bien que mon second savait beaucoup de chose sur ma situation, il ne savait pas a quel point devoir me retrouver tout seul me pesait. Mais il venait de me donner la confirmation que je n’étais pas seul dans ce combat. J’avais déjà envoyé Mashiro dans une mission importante, je n’avais pas encore eut de nouvelle de lui. Mais je savais bien que ce groupe de révolutionnaire allais pouvoir peut être me sauvé la vie. J’étais toujours assis les mains jointe et mon menton appuyé dessus. Je réfléchissais à présent la façon dont j’allais devoir intervenir pour que l’Akatsuki ne se doute de presque rien. Pour cela j’allais devoir mettre au secret mon second et les membres d’une petite équipe d’ANBU.


« Vas chercher tes deux meilleur hommes, ceux en lesquels tu as le plus confiance. Ensuite, rendez vous dans la salle des réunions d’urgences, nous allons régler cela de manière subtil. »



A peine ma phrase terminée qu’il se mit à exécution. J’avais confiance en lui, je savais qu’il allait choisir les meilleurs et ceux qui travail pour nous depuis de nombreuses année. Quant à moi je me dirigeai vers la salle de réunion à mon aise. Cette salle était totalement secrète et n’était connu que du conseil, des ANBU et du Kage lui-même. Il était donc impossible que l’Akatsuki puisse fouiner dans nos affaires cette nuit. J’adorais la décoration de cette salle, des masques de Oi-nin un peu partout, des statues de nos ancêtres et la devise du village gravé dans la roche sur le mur du fond qui était éclairé par deux faisceaux électriques qui montrait que nos défenses était active. C’était ici que l’on déchirait les anomalies dans nos défenses en cas d’attaque. Ce soir là, j’avais demandé au garde en charge de la surveillance de quitter les lieux pour la réunion. Il y aurait bien quelqu’un d’entre nous qui allait y jeter un coup d’œil. Quelque instant plus tard, mon second et ses hommes entrèrent. Les deux hommes qui le suivaient étaient déjà en combinaisons de combat. Mais je savais à leurs masques à qui j’avais affaire. Il avait choisit des expert, j’avais un petit sourire avant qu’ils ne s’installent afin de me demander les explications sur la situation.


« Selon les derniers rapports que nous avons reçu dans équipes de reconnaissances, ils seraient une dizaine de ninja à s’être regroupé dans les montagnes, ils sont tous de grade Jônin au minimum, la majorité d’entre eux sont membre de l’ANBU. Comme on vous l’a déjà dit, ils ont emporté des parchemins importants qui contenaient des techniques et des informations militaires sur le village. Nous cranions qu’ils les vendent aux autres villages. Pour moi, il faut les éliminer le plus rapidement. »



« Non nous n’allons pas les éliminer. Il est temps pour Kumo de se sortir de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Vous savez tous ici ce qu’il se passe pour le moment. Vous savez aussi certainement que je reviens de Kiri. C’est la guerre et je n’ai pas le choix de suivre l’Akatsuki pour le moment. Mais nous allons agir dans l’ombre et préparer une alliance avec les autres villages. Ce petit groupe de mercenaires feront de très bon diplomate. Mais nous devons faire cela de manière a ce que l’Akatsuki ne se doute de rien. Nous allons agir comme tout village le fait en temps normal, les traquer et les tuer. Mais nous allons donner l’illusion de leurs morts. Vous allez combattre avec des drogues puissantes et des aiguilles. Vous les combattrez pour les paralyser ou pour simulé leurs mort. Ensuite nous récupéreront les parchemins et certains corps, le reste je m’en occupe moi-même. »

Mes explications enfin terminée, je regardai mon équipe en attendant une réaction quelconque. La seule que j’ai pu voir fut celle de mon second qui avait un sourire énorme. Enfin j’agissais pour nous sauver. J’arrêtais de faire le toutou qui avait peur d’agir. Dans la situation dans laquelle j’avais placé le village, nous étions tout simplement voués à l’échec. Car même si l’Akatsuki échouait de sa quête, les autres villages auraient rasé Kumo où l’aurait banni de toute paix. Tandis que si nous agissons avec les puissances alliées, l’Akatsuki pourra perdre tout et Kumo serait sauvé. Nous étions trop nombreux pour que la dizaine d’homme de cette organisation puisse agir. Bien sur à ce moment là, j’ignorais totalement que je me trompais lourdement sur la puissance de cette organisation. Mais chacun des membres étaient d’accord sur la façon d’agir. Il était donc temps d’aller chercher les drogues et l’équipement. La nuit allait être longue et le combat plus qu’éprouvant. Car il ne s’agissait pas ici de faire semblant. Je savais très bien que dehors l’Akatsuki a des yeux partout. Nous devions les faire passer pour mort et je ne devais certainement pas rater mon coup. A présent, l’ombre de la foudre et ses ninja allaient agir dans le plus grand silence jusqu’au lever du soleil.

La préparation à cette mission ne fut pas bien longue. Nous nous dirigeâmes vers les quartiers de la cornes d’or, les quartiers des forces spéciale, afin de nous préparer et d’y trouver l’équipement nécessaire a la réussite de notre mission. Mon second derrière moi, je suivais les deux hommes qu’il avait prit en confiance. J’espère qu’il ne se trompait pas, je ne pouvais me permettre que l’Akatsuki soit au courant de mes agissements. Pas maintenant, la guerre devait d’abord être lancée. Je devais encore faire beaucoup de chose afin de trahir l’Akatsuki. Je devais être sur d’avoir mes alliés, c’était pour cela que je faisais cela, la mission allait me permettre de récupérer la confiance des Kumojins les plus septiques et de les envoyer eux même créer des alliances avec les autres pays. Je ne voyais pas de meilleures solutions. Je comptais aussi sur l’avis de mon second, après tout si je l’avais choisit c’était bien pour me faire conseiller. C’était lui qui avait les relations privilégiées avec le seigneur féodal et il ne semblait pas contester mes décisions.

Arrivé dans les locaux de la corne d’or, nous commencions par enfiler les tenues d’Anbu composée de masque et d’une veste de couleur grise. Nous n’étions pas là pour faire de l’espionnage, nous devions combattre contre des puissants shinobis. Pour répondre à ma demande, les anbu préparèrent une puissante neurotoxine qui pouvait simuler la mort en réduisant la respiration et le rythme cardiaque de sorte à les rendre à peine perceptible. Nous trempâmes nos aiguilles dans cette drogue ainsi que plusieurs de nos armes. Nous devions être vigilants à ne pas nous faire nous même empoisonné. Mais nos étions tous les quatre des hommes d’expériences. Une fois nos masques placé, j’avais ordonné que nous gardions le silence jusqu’à notre retour au village, mais en cas de danger, tous le monde s’était équipé d’oreillette qui pouvait nous permettre de rester en contact. Une fois que tout le monde était prêt, je fis un signe de la tête, la mission avait commencé.

Nous prîmes la direction des montagnes de kimari où, selon les derniers rapports, les Kumojins renégats avaient établis leur base. Nous filions tel des ombres aussi vite que nous pouvions, essayant généralement d’utiliser des mini-téléportassions afin de masqué un maximum nos mouvements. Au fur et à mesure que nous nous rapprochions de notre objectif, mon cœur accélérait. Décidemment, j’avais toujours du mal à me canaliser avant une mission. Ma faiblesse tenait peut être de là. Mais j’étais un homme afin d’être un shinobi. Je savais que ces paroles seraient considérer comme un affront par beaucoup de shinobis dans ce monde, mais malgré toute mes tentatives de discernement et de détachements, malgré toute mes pratiques de torture et toute mes mission, j’en étais et j’en serais toujours incapable. Quelques minutes plus tard, après avoir repris mon calme et que mes pensées était uniquement concentrée sur la réussite de cette mission, nous aperçûmes la grotte que nous avait indiqué le rapport. Et la présence des shinobis de Kumo nous fut vite confirmée par deux d’entre eux devant l’entrée. D’un geste vif, j’ordonnai qu’on les mette hors combat de suite et mes hommes s’exécutèrent en lançant une poignée d’aiguilles dans leur direction. Le premier tomba net sur le sol mais le second fut plus résistant à la drogue qu’on l’avait pensé.


« Alerte ! Nous sommes attaqués ! »




L’homme tomba à terre à son tour, mais il avait tout de même prit le temps de donner l’alerte. Et il ne fallut que très peu de temps avant que les huit autres shinibis sortirent à leurs tours de la grotte. Nous étions déjà repérés. Tant pis, ce serait une belle boucherie. Nous avions l’avantage des drogues, deux aiguilles contenaient assez de poisson pour en finir avec un ennemi de constitution normale. Et puis, je connaissais assez mon second pour savoir qu’il voudra s’amuser un peu. Mais il n’était pas seul, j’avais moi aussi le temps pour tester mes nouvelles capacités. Et si par mégarde, il devait y avoir une vraie perte, ce n’était pas trop grave. C’était même très intéressant si jamais l’akatsuki viendrait fouiner dans nos affaires. Très vite, nous nous séparâmes, laissant à chacun le choix de prendre deux adversaires. D’ailleurs, les shinobis renégats firent de même. Nous avions reçu pour instruction de toujours calculé nos ennemis et de nous mettre de manière à combattre au moins à deux par adversaire ; nos calcules avaient donc été très bien fait. De plus, nous avions l’avantage d’avoir pu jeter un coup d’œil sur leur dossier avant de partir. Cela nous permettait de pouvoir un avantage certain sur ce combat.


« C’est le kage qui vous envoie nous tuer ? Ce lâche ne se déplace même pas lui-même ? S’il était là, je le tuerai pour sa trahison envers Kumo ! »


L’un des deux hommes qui s’était dressé devant moi me regarda en disant cette phrase. Derrière mon masque, j’avais un sourire énorme. Si seulement il savait… mais je ne pouvais pas me permettre de dévoilé mon identité maintenant, car cela serait presque du suicide, il était presque certain que si ils me savaient présents, il ferait en sorte de tous me combattre en même temps. Alors que le combat avait déjà commencé depuis quelque seconde pour mon second et ses hommes, je fis mes premiers maudras et invoqua mes deux loup de kunai que j’avais pris soin d’imbibé du poisson. Je les lançai au combat contre mes deux adversaires, mais je n’avais fais que touché des clones de raiton qui firent exploser mes invocations et donc, qui libèrent les kunai qui les composaient. Afin de les esquiver, je lançai rapidement mes techniques de Fuuton Reppuchô et j’essayai de les diriger vers mes adversaires. Soudain, un bras apparut juste en dessous de moi et il tenta de m’immobiliser pendant que son équipier fonça sur moi Kunai à la main.


« Purazuma Booru !!! »


Cette technique allait me permettre de faire d’une pierre deux coups. Je la lançai au moment où l’homme allait tenter de me touché avec son Kunai. J’étais resté immobile assez longtemps pour qu’il ne se doute de rien et qu’il se rapproche ma technique me permis nous seulement d’électrocuté celui qui tentait de mes touché avec son Kunai mais aussi celui qui me tenait la jambe avec sa dissimulation dans le sol. La puissance mon attaque avait suffit à paralyser l’homme dans le sol pour éviter qu’il ne meure vraiment, je le sortis de terre le temps que le second reprenne ses esprits. Une fois que ce fut fait, je lui plantai mes aiguilles juste à l’endroit prévu pour simuler sa mort. L’homme qui voulu me poignardé m’insulta et me lança une puissante technique de raiton que j’essayai d’esquiver sans trop de peine et faisant un grand bond vers lui. Je tentai de lui donner un coup avec mes kunai mais celui-ci les esquiva tout aussi facilement que moi. La puissance de cet homme m’impressionnait. Je décidai donc de créer un grand nombre de clone de raiton afin d’en venir à bout. Mais ma réserve de chakra n’était plus très grande et je devais faire attention à en garder suffisamment en cas d’attaque d’autres shinobi.



« Raiton bushin No Jutsu ! »





Mes clones se lancèrent contre lui, mais mon adversaire était quelqu’un de très malin et utilisai des technique afin de les éliminer de loin avant qu’ils se soient trop prêts et qu’il ne se soit touché par leur explosion électrique. Après en être venu à bout, il me regarda et me lança une technique de raiton pratiquement impossible à esquiver et la plus puissante que l’on pouvait enseigner à un anbu. Et tout kage que je suis, je n’étais pas préparer à pouvoir la contrer et je la reçu en directement après avoir tenté un saut sur le côté. Mais la faculté de cette technique est de suivre sa cible jusqu’à la touché et mon saut n’était pas suffisant pour en venir à bout. Je fus propulser contre un arbre et l’homme avança vers moi et m’arracha mon masque avant de me porter un ultime coup.


« C’est vous Raikage ? Je… taitre ! Je fais te… »


Et il tombât sur le côté en me lâchant. Le temps qu’il arrive, j’avais réussi à préparer mes aiguille et à les lui enfoncé dans le ventre sens qu’ils ne s’en rendent compte. Mon combat était terminé et à en juger par le silence qui régnait sur le champ de bataille c’était le cas pour tout le monde. Je pris alors mon oreillette et je demandai un rapport de la situation à chacun de mes équipé. Tous me répondirent que c’était fini de leur côté, mais que l’un d’entre nous s’était fait avoir à notre propre jeu et s’était fait empoisonné. Je demandai alors que l’on rassemble tous les corps ensemble, de n’en garder que la moitié et de laisser les autres ici comme proie aux charognards. Bien sur, d’ici quelques heures voir quelques jours, ils seront réveiller et je pris soin de leur laisser un message qui était bien sur scellé et ne pouvait être ouvert par une technique et lue par une autre, seul les anbu de notre village les connaissent. Ensuite, nous repartîme en direction de Kumo pour soigner nos amis avant d’aller enfermé les autres dans nos cellules et d’essayer de les convaincre de la situation.



« Non vous n’êtes pas mort et c’est par cet acte que j’aimerai récupérer votre confiance. Je ne suis pas le traitre que vous croyez. Pour le prouvez, j’aimerai que vous vous rendiez à Kiri afin de prévenir de notre situation à ce pays. L’akatsuki me surveille, je dois agir pour eux pour le moment sinon il suffit d’un homme pour qu’ils détruisent notre village. Je dois donc jouer sur les deux tableaux pour l’instant. Mais au moment de la guerre et lorsque je me retrouverai face à la mizukage, nous combattrons à leurs côté. »
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