x Ce jour là était comme tous les autres dans son genre : ensoleillé et calme. J'avais, depuis trois jours, quitté Kiri pour vagabonder dans le pays, voir même au delà. Le pays des Vagues était un endroit charmant malgré tout, si l'on oubliait ses coins morbides et ses brigands en tous genre. A la recherche d'inspiration et de sérénité, j'avais décidé de partir quelques jours dans les méandres de la brume et de mon esprit pour y trouver, peut être, le repos. Mas j'avais tord. A l'aube de ce troisième jour, alors que je parcourais doucement les forêts du sud de l'île principale de mon pays, là où la température était chaude et où la végétation était tellement dense que cela ressemblait à la jungle, je connu quelques problèmes. La cigarette au bec, comme d'habitude, et la main sur le sabre, je fus rapidement interrompus dans mes pensés. Sans même s'annoncer, deux shinobis, ou plutôt des renégats, sortirent des bosquets. Ainsi, avec une grande rapidité, alors qu'ils m'attaquaient l'un après l'autre, j'esquivai leurs coups. L'envie de me battre ne s'était pas éveillée en moi, même si je savais qu'il n'y allait pas avoir d'issue pacifique. Ainsi, pendant quelques temps, je continuai d'éviter les attaques avec facilité. Leurs niveaux ne dépassaient pas ceux d'un Chunin. Cependant, alors que je flottais dans mes pensés à essayer de trouver un échappatoire pou éviter que le sang ne coule, l'un de mes agresseurs utilisa du Ninjutsu. Alors que le bruit du vent fendu par la lame se faisait maître, j'entendis entre deux attaques :


Dans la main de cette adversaire se dessina un orbe d'eau qui se mit à tourbillonner. Par la suite, et grâce à un très bon travail d'équipe et une coordination presque parfaite, ils parvinrent à me mettre dans une posture désavantageuse. N'étant qu'à un quart dans ce combat, je ne faisais attention qu'à éviter les coups et non à les anticiper. C'est ainsi qu'après une esquive je me retrouvai dans les airs, l'orbe d'eau près de mon buste. Bien sûr, j'aurais pu les trancher en deux avec une très grande facilité sans que cela ne me prenne deux secondes, mais je ne le voulais pas. Ainsi, en voyant que ce jutsu était de faible intensité et mal utilisé, j'attrapai le poignet du Nunkenin et retournai sa paume de main vers lui. Le choc ne fut pas violent, même s'il se projeta à plusieurs mètres de moi, pour s'écraser au sol. L'impact le laissa tomber dans l'inconscience. Et alors que le second regardait son ami gisant au sol, j'en profitai pour l'assommer, ne créant ainsi aucune effusion de sang pour une fois. Ainsi, les ennuis étant éloignés, je repris ma route calmement. La journée passa relativement vite et je n'eus pas d'autres soucis. Cependant, une seule chose me tracassait : cette technique. Plusieurs fois j'avais pu l'observer, la voir fonctionner, et bien que sachant comment m'y prendre, je ne m'étais jamais mis dans la tête de l'apprendre. Peut être la trouvais-je incomplète ? Je n'en savais rien. Mais en ce jour, je décidai de l'apprendre, en la complétant. Mais alors que je me motivai, la nuit tomba, repoussant ainsi mes projets au lendemain. Ma soirée fut tranquille, autour d'un feu, un clope à la main et du saké dans l'autre, de quoi passer un bon moment, même seul.


x La journée qui suivit, et qui fut la quatrième loin de mes rues, marqua la création d'une nouvelle technique. Pendant de long moment j'avais étudier ce jutsu : la quantité de chakra nécessaire, sa forme, la malaxation de l'énergie, la rotation, ainsi que tout ce qui s'en suit. Je savais tout d'elle, bien que je ne l'ai jamais utilisé. J'avais acquis un don à la naissance, celui d'apprendre très vite et très facilement juste en observant et en ressentant ce qui m'entourait, et j'avais utilisé ce don pour comprendre cette technique, comme bien d'autre. Le simple fait de l'avoir vu sous plusieurs angles m'avait rendu la tache encore plus simple. Le seul soucis qui se posait été que le Hahonryu no jutsu était bien trop banal à mes yeux. Mais si j'avais décidé de l'apprendre, c'était tout simplement parce que j'avais trouvé ce qui lui manquait. Ainsi, je me mis à l'oeuvre. Je commençai par concentrer mon Suiton dans ma main tout en le faisant tourner. La rotation ainsi que la quantité de chakra étaient parfaites. Je repris plusieurs fois cette action pour bien m'y prendre, avant de passer au stade final en exécutant la technique sur un arbre. L'écorce éclata à chaque essaies, me donnant une entière satisfaction. Par la suite, et après avoir bu un petit verre de saké, je décidai d'y ajouter ma touche personnelle. Par le passé, j'avais crée un jutsu assez cruel en somme, qui se basait lui aussi sur une technique : le Kiri Satsubatsu no Jutsu. Ainsi, tout en recréant un orbe dans ma main droite, je me mis à utiliser le même procédé que pour ma brume sanglante. Activant chaque cellules d'eau du jutsu, je rendis très rapidement l'orbe bouillonnant, au point que de la vapeur s'en échappa. Puis, d'un geste rapide, je tapai toujours le même arbre de la paume de ma main, propulsant ainsi toute l'eau bouillonnante dans le végétal. Le but de ce jutsu était, dans un premier temps, de repousser et de blesser l'adversaire, qui, dans un second temps, se mettait à bouillir de l'intérieur, le faisant ainsi mourir à petit feu dans une soupe d'organes cuits à la vapeur. Ainsi, lorsque je choquais le tronc de l'arbre, les effets se firent presque immédiatement voir. Les feuilles jaunirent à cause de la trop haute température alors qu'une légère vapeur s'échappait. Rapidement, pour ne pas tuer l'arbre, je stoppai la dégradation grâce à une technique Suiton qui eut pour but d refroidir et de réhydrater le végétal à l'agonie. Ainsi, je recommençai cette action plusieurs fois afin de bien la maîtriser, comme plus tôt. Mais hélas comme toutes techniques, celle-ci avait un danger. En effet, à force de l'utiliser, la paume de ma main avait légèrement était ébouillantée.
Par la suite, je choisis de m'arrêter, de bander ma main et de repartir en vadrouille, la cigarette à la bouche.

x Maintenant que j'avais une nouvelle technique dans mon répertoire, que j'avais réussi à acquérir en à peine une journée, je pouvais arrêter de chercher l'inspiration pour enfin plonger dans une totale sérénité. Mais puisque la chance m'a abandonné depuis bien longtemps, je retombai de nouveau face à un problème, bien que je pensais celui-ci résolut. De nouveau je retombai sur ces deux shinobis renégats qui, un jour plus tôt, m'avaient attaqué. Ainsi, en me reconnaissant, celui qui utilisa le Ninjutsu voulut sa revanche. Sans même réfléchir, son comportement contrôlé par la colère, il se jeta sur moi en disant à haute voix et en faisant encore apparaître un orbe aquatique dans sa main :


Voilà une manière de tester mon nouveau Jutsu. Alors que mon adversaire avançait sur moi, je fis pareil que lui, à la seule exception que mon orbe, quant à lui, devint rouge sang, alors que je disais calmement :


Tendant chacun sa paume vers l'autre, le choc s'attendait, ce qui allait montrer lequel de nous deux était le plus puissant.

Le résultat ne m'étonna pas, et alors que je regardais mon assaillant voler dans les airs après que nos deux mains se soient entrechoqué, j'attendais la suite, sous les yeux inquiets de son ami, qui ne m'avait finalement pas attaqué. Rapidement les effets secondaires se firent sentir. La douleur devait être insoutenable pour qu'il hurle autant. Enfin, après tout, cela ne doit pas être bien sympathique que bouillonner de l'intérieur. Ainsi, je recommanderais à son équipier de très vite réguler sa température corporelle pour ne pas que ses organes en viennent à exploser ou à se liquéfier à cause de la vapeur ou de la chaleur, puis, sous son regard craintif, je disparus dans ma brume habituelle vers un coin plus... tranquille.
J'avais pendant un instant revêtis mon habit sanguinaire, mais cela était du à l'inspiration qui m'avait possédé, et grâce à laquelle, peut être un jour, je serait sauvé.