Qui vous dit que la lumière triomphe toujours sur l’ombre ? Vous allez me dire que le jour levé, l’ombre se retirait en laissant l’éclairage resplendir pourtant vous vous trompez, l’ombre est partout, elle guette la moindre occasion de vous nuire, elle colle à votre corps et lorsque la nuit et tombée vous succombez à son charme et vous devenez prisonnier de cette dernière jusqu’au lever du jour, c’est alors que vous vous sentez indépendants des ténèbres, libres, vous songez à ce qu’elle ne revienne plus et pourtant, elles sont toujours là…Elles attendent un moment de faiblesse de votre part pour s’emparer de votre cœur et de le ronger jusqu’à la nuit des temps, elle consume votre âme jusqu’à ce que vous sombrez dans la folie. Ainsi s’acheva le récit écrit en caractères calligraphiques par un étrange homme masqué, ce dernier lâcha son pinceau encore imbibé d’encre et contempla son œuvre avant de l’accrocher sur un mur quelconque du repaire de l’organisation de la lune rouge, maintenant pourrait admirer ses talents en matière d’écriture. Avant de repartir vers les grands sièges en pierre qui trônaient dans la pièce aux aspects lugubres, il signa son œuvre avec une patte de mouche pratiquement illisible qui était censé signifier « Tobi ». Il venait de rentrer depuis peu de sa mission en coopération avec son disciple, tout s’était entre guillemets bien passé mis à part le fait que son équipier était légèrement blessé à la fin de leur charge mais ce n’était que superficiel à première vue, rien de bien grave selon l’homme à la cape noire aux nuages rouges. Lui-même avait eu quelques égratignures à cause des ronces ou autres arbustes piquants mais dès son arrivée au somptueux repaire de Kumo Gakure – ironie…Vous vous étiez imaginé quoi ? – il s’était empressé de les soigner avec quelques techniques de bases effectuées par les Eisenins de l’équipe.

Ce qu’il attendait ? C’était assez difficile à cerner, il ne pouvait le nier à présent, il s’ennuyait lorsque rien ne se passait, pour lui rien allait assez vite à son goût, il avait besoin d’adrénaline, il avait besoin de ressentir la délicieuse texture du sang couler sur lui, c’était sa vocation et rien ne pouvait le changer et pire que cela même, par delà la cruauté de ses actes, il éprouvait un malsain plaisir à faire souffrir ses victimes et les observer respirer leur dernier souffle sur le champ de bataille par son unique œil rouge flamboyant aux trois virgules, cette pupille maudite qui avait traversé les siècles et qui avait été convoitée par tant de Shinobis qui espéraient s’en emparer pour compléter ce qui leur faisait défaut dans leur anatomie, cependant ils ignoraient que pour exploiter ses capacités au maximum, le Sharingan nécessitait l’organisme d’un Uchiha ou d’une personne possédant un chakra plus puissant que la normale et encore, même dans ces cas là, ce n’était pas sûr que la pupille réagisse exactement de la même manière, de plus, la personne utilisant le Sharingan sans être issue du clan maudit dépensait une quantité folle de chakra, entre autres, c’était une arme unique en son genre qui n’avait qu’un seul maître. Toujours calme et impassible, c’était ce que laissaient penser les apparences cependant derrière ce masque, il y avait un tout autre homme, une bête sanguinaire assoiffée de sang. Mais était-ce le simple plaisir de tuer qui motivait cet homme d’environ un mètre soixante quinze qui malgré sa taille non exceptionnelle vous intimidait ? Une fois encore, ce n’était qu’une couverture, un mensonge…Mais quand alors allait-il montrer sa réelle face ?

Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, rien n’était encore décidé, il suffirait simplement d’une étincelle pour raviver la flamme et obliger le vieillard à dévoiler qu’il était une personne qui aurait dû être sur son lit de mort depuis des décennies déjà, un certain Uchiha Madara qui avait perdu contre son rival devenu Hokage après la feinte de son décès. Aujourd’hui, la vieillesse avait emporté l’héritier du clan Senju laissant derrière lui le riche village de Konoha et l’empire du pays du feu, cette nation qu’il haïssait tant pour l’avoir rejeté il y a de nombreuses années, cette rancune sans fin qu’il évoquait à chaque reprise de parole, il n’avait qu’un seul objectif : mettre un terme à son existence. Il était cependant encore impensable que l’organisation Akatsuki ait atteint une assez grande puissance pour détruire l’un des pays les plus influents de la planète, il fallait une nouvelle fois prendre son mal en patience, l’heure de la vengeance arrivera bien assez tôt songea le co-fondateur du village caché des feuilles en jouant avec sa bague où le Kanji inscrit dessus signifiait sphère, dans sa vie il n’avait jamais fait autre chose qu’attendre, il avait donc conclut que la patience était une vertu qui s’obtenait avec des années d’expérience. Désormais, même s’il savait tout cela, il ne pouvait tout de même pas s’empêcher d’éprouver un petit pincement au cœur à l’idée de rester encore cloîtré dans ce repaire en sachant que ses « collègues » eux, s’amusaient avec quelques victimes sur un champ de bataille, qu’est-ce qu’il les enviait par moment. C’est alors que le tic tac incessant de l’horloge située à l’opposé de la pièce fut interrompu par un tout autre bruit, une lueur d’espoir apparut sur le visage du doyen malgré que l’on ne puisse rien voir.

Était-ce enfin un de ses équipiers qui était rentré de mission ? C’était ce qu’il espérait du moins, comme ça il pourrait de suite enchaîner sur autre chose, récemment, il avait apprit que tout le monde n’était pas enclin à se soumettre aux ordres de l’Akatsuki, certains Ninjas avait donc découverts le mystère qui planait sur le dirigeant de leur village, le Godaïme Raïkage qui répondait au nom d’Onizuka Yakami, depuis quelques temps il n’avait pas donné de nouvelle au passage celui là. Le Shinobi de la lune rouge quitta donc son trône en pierre pour se rendre à l’entrée de la caverne pour vérifier si quelqu’un était arrivé au repaire, en un clin d’œil – et c’est réellement le cas de le dire – il se retrouva à l’entrée de la grotte et y retrouva l’un de ses compagnons d’arme, il s’agissait d’un déserteur du village caché de Kiri Gakure no satô venu rejoindre la lune rouge depuis quelques temps déjà, il avait accompli déjà une mission en sa compagnie et le considérait comme un de ses élèves. Il savait pertinemment qu'il pouvait placer sa confiance en lui, jamais il ne le trahira ou du moins pas encore. Le vieil homme avait toujours eu ce don de ressentir, il savait quand une personne était digne de se battre à ses côtés sans être comptée comme un pion, ce qui n'était guère le cas de beaucoup d'hommes ici ....

Devant lui, il n'avait pas à cacher sa véritable identité, celle qu’il avait développé au fur et à mesure qu’il avançait dans son mensonge, ce gamin immonde qu’il avait créé pour se cacher du reste du monde, un certain Tobi, une personne très volubile aux remarques peu pertinentes et quelques fois saoulant sur les bords. Un garçon que toute l’Akatsuki détestait en réalité mais pourrait croire que derrière se masque orange se trouvait leur leader secret, celui qui manipulait Nagato dans l’ombre et qui se servait d’eux comme de vulgaires instruments sans aucune valeur. Mais au fond d’eux même, ils devaient le savoir, qu’ils n’étaient rien pour celui qui donnait les ordres, seulement, ils devaient l’oublier car c’était pour la plupart d’entre eux la première fois qu’ils se sentaient utiles à quelqu’un, c’était une existence plutôt difficile à mener, se savoir exploité et être encore reconnaissant envers ses tortionnaires. Notre protagoniste s'avança vers son jeune coéquipier et lui tapota sur l'épaule de sa main gantée avant de déclarer d'un ton bien plus que sérieux, quasi cérémonieux si je ne m'abuse :

« Aujourd'hui notre mission consistera à éliminer les derniers résistants du village caché de la foudre, tiens toi prêt Itsu, ils ne se laisseront pas tuer aussi facilement ... ! »

Il finit sa phrase comme s'il était le héros d'un film dramatique où il fallait désormais songer à se battre, au fond de lui, il y avait un esprit totalement différent, il avait envie de se remettre au combat plus que jamais, c'était l'occasion de se défouler une dernière fois en tant qu'homme qu'expérience et non en tant que gamin et sujet de l'organisation. Madara saisit rapidement sa cape noire ornée de nuages rouges et la retira pour la mettre dans une pochette de voyage, ils n'auront pas besoin de ceci pour l'instant, pas avant la tombée de la nuit ...

La fierté que l’on peut ressentir après un combat exaltant. Savoir que l’on est plus fort que l’autre. C’est un sentiment que rien de peut surpasser. Après une victoire, on se sent encore plus fort que tout. Rien ne pourrait nous arrêter. On est comme dieu. Un dieu tout puissant qui pourfend ses ennemis. Cependant, c’est tout le contraire lorsque l’on vit une défaite. Lorsque l’on doit quitter un combat pour essayer de sauver sa vie. Se sauver avec la queue entre les jambes comme un chien battu. Dans ce cas là, on n’est plus un dieu, mais bien un homme très ordinaire qui a touché le fond du baril. Un moins que rien. On veut se cacher, ne plus voir la lumière du jour. On a l’impression que tout le monde nous regarde. Qu’ils rient de nous. L’angoisse prend possession de notre corps. La peur d’une autre défaite nous envahi. Comment surmonter l’insurmontable pour un homme si fier de sa personne qui se croyait imbattable. Lui qui avait subi sa première défaite. On dit que chaque homme en ce monde rencontre un jour un adversaire digne de son nom qui lui mettra la raclé de sa vie. Tout le monde redoute se moment, mais parfois il arrive beaucoup plus vite que l’on peut le croire. Le moment du déshonneur attend chaque ninja de ce bas monde. Certains shinobis sont moins fier de leur personne que d’autres, mais chacun vit ce moment d’une façon différente. Fuusaki Itsu, ce ninja si fier de sa personne avait vécu ce moment de souffrance. Une souffrance qu’il n’avait jamais vécue auparavant. Voici donc un bref résumé de l’évènement qui bouleversa le démon sans émotion et si fier.

Le jeune disciple du leader secret de l’Akatsuki avait été envoyé à Kiri, son village natal, pour aller exécuter une mission qui ne devait pas trop poser de problème. Une mission de rang A, ce n’était pas la première fois qu’il en faisait, mais cette dernière était particulière. Elle le mettait en contact avec le jinchuuriki de Kiri. Les jinchuurikis, des ninjas renfermant la puissance d’un démon à queues sceller à l’intérieur de leur corps contre leur gré ce qui en faisaient de vraies machines de guerres. Des ninjas aux pouvoirs incroyables et Fuusaki devait se mesurer à l’un d’eux. Tout ce passa pour le mieux pour l’infiltration, mais lors de la confrontation, un autre ninja fit irruption et ce dernier n’était pas un ninja de bas étage. C’était un ninja expérimenté et puissant. Fuusaki n’eut pas le choix de fuir. Il avait atteint sa limite et il ne pouvait pas continuer le combat. Ce fut donc le corps mutilé et l’esprit défait qu’il quitta le sol de son ancien village. Cette saga c’était produit tout juste après sa mission avec Tobi où il avait fallu retracer des déserteurs. Notre jeune déserteur devait à présent surmonter cette épreuve et faire face à son maître pour une nouvelle mission. Sa dernière mission n’était pas un échec en soit, mais ce l’était pour Itsu. Cette fois si, il allait encore se surpasser pour montrer qu’il était digne de faire partit de l’organisation de la lune rouge. Avec l’aide de cette organisation, Fuusaki espérait pouvoir acquérir encore plus de puissance pour devenir un ninja craint et connu partout dans le monde. Il voulait s’élever au même rang que les ninjas tel Uchiha Itachi ou Kisame Hoshigaki. Des ninjas digne de porter le nom de shinobi. Ces ninjas étaient des models pour Fuusaki. Il les admirait comme un enfant qui regarde son père et qui voudrait tant lui ressembler. Un jour, son rêve sera réalité et personne ne pourra plus arrêter cette puissance qui aura vu le jour dans l’ombre.

Malgré sa déchéance, Fuusaki ne refusait pas de mission. Il fallait qu’il se montre à la hauteur des attentes des ses supérieurs. Il devait d’ailleurs se rendre dans l’un des repaires de l’Akatsuki où il devait rencontrer son maître, Tobi. La mission allait se dérouler sur le sol de Kaminari no Kuni et plus particulièrement dans le village caché de Kumo Gakure no Satô. Ce village caché dans l’ombre des autres grandes puissances laissait croire que sa puissance était moindre, mais c’était là tout le contraire. Le village caché de Kumo se préparait pour la guerre. Les ninjas apprenaient des techniques toutes plus puissantes les unes que les autres. Ce n’était pas un village affaibli, mais bien un village au sommet de sa grandeur prêt à guerroyer. Une puissance qui ferra craindre ses ennemis durant la guerre qui se préparait à l’horizon. Des graines de conflits avaient été plantées aux quatre coins du monde par les sbires de l’organisation tel que Fuusaki Itsu et il fallait un peu de temps pour faire germer ses graines pour qu’un conflit mondial éclate. La guerre totale était proche. On pouvait presque la sentir. L’odeur du sang coulant sur le fer des armes des shinobis impliqués malgré eux. Des corps inertes gisant au sol après des affrontements où tous les coups étaient permis. Le monde deviendra alors sans foi ni loi où la loi du plus fort régnerait en maître. Un monde où les criminelles pourront assouvir leur soif de cruauté et de violence. Un monde parfait quoi. Un monde fait pour Fuusaki Itsu. La route était encore longue pour se rendre à Kumo. Itsu fit le trajet de nuit pour éviter de se faire repérer par tous les gardes qui se situaient aux frontières. Itsu essayait aussi d’échapper aux chasseurs de primes qui voudraient bien mettre la main sur lui et comme si ce n’était pas assez, il y avait les chasseurs de déserteurs. Ces ninjas entraînés pour traquer sans relâche les déserteurs et les faire comparaître devant les autorités de leur village d’origine. Fuusaki avait fuit Kiri pour des raisons personnelles et il n’allait pas remettre les pieds là-bas contre son gré avec des chaînes au pied. Le ninja capable de le capturer n’avait pas encore réussis sa tâche. Peut-être qu’un jour, Fuusaki Itsu devra faire face à la musique, mais l’heure n’était pas arrivée.

La course de nuit et le sommeil de jour avaient amené Fuusaki à bon port. Il était maintenant arrivé aux limites du village caché. Il devait à présent se rendre au repaire secret caché dans les montagnes. Ces montagnes étaient un lieu hostiles pour des non initiés. Les voyageurs étaient donc rares et seuls quelques ninjas aventureux passaient de temps en temps, mais rien qui pourrait mettre en péril la cache. Le repaire était trop bien caché. Si on ne faisait pas partit de l’organisation, il était presque impossible de trouver les repaires. De plus, les repaires étaient munis de système de sécurité fait de jutsus conçu spécialement par les membres de l’Akatsuki. Y pénétrer était donc très difficile voir impossible pour de simple ninja ne possédant pas les capacités pour y entrer. Ce fut donc en enlevant les barrières de ninjutsus que Fuusaki pu pénétrer en l’intérieur de l’enceinte du repaire pour se rapprocher de plus en plus vers l’entré du repaire. Comme tout les autres repaires, l’intérieur était dénué de toutes décorations. C’étaient des endroits sombres où il n’y avait pas de joie de vivre. On ne ressentait que des sentiments haineux. Des sentiments comme la colère et la vengeance. À peine Fuusaki eut mis un pied à l’intérieur de la grotte que son maître vint l’accueillir. Cet homme à la puissance caché. Cet homme qui semblait caché un secret qui bouleverserait le monde entier s’il était connu de tous. Le secret sur la véritable identité de Tobi. Itsu ne connaissait pas ce secret et c’était tant mieux pour lui. Il se concentrait uniquement à répondre aux appels lorsque l’on avait besoin de lui. L’homme masqué s’adressa donc à son disciple.

« Aujourd'hui notre mission consistera à éliminer les derniers résistants du village caché de la foudre, tiens toi prêt Itsu, ils ne se laisseront pas tuer aussi facilement ... ! »

S’agenouillant devant son maître, Fuusaki était prêt à prendre les armes pour aller éliminer la vermine qui osait encore se dresser contre l’autorité. Il fallait mettre un terme à ses soubresauts de révolte. L’intégrité du village devait rester intact si on voulait partir en guerre. Fuusaki prit alors la parole avec la tête baissée signe de sa soumission.

« Je vous servirai jusqu’à ma mort, maître… »

Depuis quelques temps déjà, on l’avait mis au courant de l’échec de la mission de son disciple au village caché de la brume cependant, il ne comptait remettre cette défaite sur le plateau aujourd’hui car il en connaissait les raisons, un imprévu était parvenu à faire plier Itsu, cet inconnu avait volé au secours du Jinchuriki du démon à six queues et la Mizukage n’avait pas envoyé n’importe quel garde à la rescousse de son petit protégé, il s’agissait bien d’un Jônin renommé pour sa brutalité à travers les frontières pour toutes les victimes qu’il avait faites. Et s’il avait préféré se taire au sujet de cette désastreuse c’était pour ne pas lui enlever le moral, un Ninja partant au combat avec des ressentiments allait mettre tôt au tard sa vie en péril et ce n’était pas préférable en vue de l’armée qu’ils avaient à affronter en ce jour même. Leur première cible était bien entendu le chef de cette équipe de résistants, un leader sûr de lui aux discours drastiques, il ne laissait jamais le temps à ses hommes se souffler. Apparemment, il utilisait la propagande au sein de Kumo Gakure même, il devait être plutôt doué en matière de discrétion étant donné que seul un allié de l’organisation de la lune rouge avait été mis au courant de ce qui se tramait. Et malheureusement pour lui, ce fut cet allié de trop qui allait lui coûter la vie. Mais il doutait que cela soit aussi simple qu’il le disait, en effet, il était parfaitement conscient que ce groupuscule était organisé en petit réseau et il était assez difficile de savoir où se trouvait tel homme et tel homme dans la mesure où ils échangeaient très régulièrement les rôles.

Pour être un maximum préparé à se battre contre l’adversaire sur son terrain sans pour autant rentrer dans son jeu et ainsi combattre à son avantage, il fallait élaborer une stratégie de premier plan puis une roue de secours en cas d’ennemis prévoyants. Et en ce qui concernait les plans, l’intelligence et l’intuition de Madara lui permettaient bien des choses, son cerveau était comme une sorte de machine à régler des stratégies déjà connues dans le passé pour ensuite les améliorer et rajouter son grain de sel. Alors qu’il examinait la récente position des hommes ainsi que leur horaire approximatif de changement de garde, notre protagoniste conclu que toutes les 48h les deux groupes de résistance se croisaient et qu’un des deux postes étaient abandonnés, il ne manquait plus que d’en avoir la certitude. La seule solution était simple, il fallait se rendre à leur campement et les observer, cela allait être plutôt rapide étant donné que le dernier changement datait d’environ 40h d’après ses sources sûres. Il se tourna vers son élève qui était encore à genoux et lui adressa froidement la parole :

« Nous allons nous rendre sur les lieux, nous allons d’abord étudier leurs transitions puis nous passerons à l’offensive. Cependant étant donné qu’ils ont l’avantage du nombre, nous allons sans doute devoir les éliminer un à un. Je ne souhaite aucun écart en ce qui concerne mes ordres sauf si je te signale moi-même que nous changeons de stratégie. »

Une légère brise vint balayer la scène et ainsi, les cheveux courts en bataille de l’héritier des pupilles magiques volaient au gré du vent – il est inutile de préciser qu’il en était de même pour son interlocuteur – puis un instant plus tard, il commença à marcher. Il passa devant le déserteur sans lui accorder un regard pour lui montrer que pour un Shinobi, ce n’était pas tant le lien qui comptait lors d’une mission mais bel et bien les capacités de l’équipier. L’Uchiha n’était pas réellement pressé de rendre au lieu de résidence du camp, ils avaient après tout, près de huit heures pour parcourir une distance qui avoisinait les dix kilomètres. Une fois arrivé là bas, ils ne pourront plus reculer ni même bouger sans se faire remarquer par leurs futurs ennemis. Alors qu’il marchait sereinement au milieu de la végétation de Kumo Gakure pour s’enfoncer dans des forêts jusqu’alors insoupçonnées, il songeait justement à ce fameux leader. Lui et son adversaire direct avaient un point commun, la façon dont ils dirigeaient, il était d’ailleurs dommage qu’il était réduit à le tuer dans les plus brefs délais, s’il l’avait rencontré dans d’autres circonstances, il aurait été un très bon sous fifre pour l’Akatsuki. Sans doute même un bon général lors de la guerre qui approchait à grands pas sur ce monde qui se recouvrait peu à peu de nuages symbolisant les ténèbres. En parlant de conflit, alors qu’il marchait côte à côte avec l’ancien Ninja de l’eau, il ne put s’empêcher de l’interroger indiscrètement :

« Toi qui a des griefs envers Kiri Gakure, j’imagine que tu y seras lors de la bataille. »

De tous les sentiments que l’humain pouvait ressentir, c’était bien celui de la vengeance qui était omniprésent dans le cœur des hommes. Toujours en quête de justice – qui était par ailleurs le terme avec lequel nous camouflions celui de vengeance – l’être humain était si faible à croire que c’était ainsi qu’il obtiendrait la paix. Dans un monde aussi sombre que nous avons actuellement, jamais la lumière ne triomphera sur la l’ombre. Comme l’on disait dans un diction assez bien connu, il fallait guérir le mal par le mal et donc ainsi, avant de connaître une ère de paix définitive, il fallait que les ténèbres s’approprient entièrement de l’homme. Il n’y avait pas d’autres alternatives à cela, ce n’était qu’une des choses inébranlables et pourtant incompréhensibles pour le commun des mortels songeait l’ancien co-fondateur du village caché des feuilles alors qu’il s’arrêta brusquement de marcher. Il posa une main brusque sur le torse de son disciple et lui indiqua d’un geste vif qu’ils venaient d’arriver à bon port …

« Nous allons nous rendre sur les lieux, nous allons d’abord étudier leurs transitions puis nous passerons à l’offensive. Cependant étant donné qu’ils ont l’avantage du nombre, nous allons sans doute devoir les éliminer un à un. Je ne souhaite aucun écart en ce qui concerne mes ordres sauf si je te signale moi-même que nous changeons de stratégie. »

Le maître était direct. Il devait se souvenir de l’écart de conduite de Fuusaki lors de leur dernière mission en équipe. Les directives étaient maintenant très claires. Peut-être un peu trop au gout de Fuusaki. Lui qui aimait être libre de pensé et faire ce qu’il voulait. Il n’avait désormais plus beaucoup de choix. Il devait suivre les ordres et se contenter de faire comme son maître. D’un autre côté, c’était un mal pour un bien, car oui, Fuusaki n’avait pas la liberté d’action, mais si Tobi voulait qu’Itsu suive les ordres c’était pour une bonne raison. Il devait avoir un bon plan et dans la situation où nos deux shinobis allaient être plongée, il fallait être organisé. Se battre à 2 contre une petite armée de rebelles, cela n’allait pas être facile comme mission. Ils ne pouvaient pas foncer tête baissée sinon c’était la mort. Comme le disait Tobi, ils allaient éliminer chaque adversaire un par un sans alerter les autres. De cette façon, la mission sera terminée sans trop de dommages. Cela ne causait pas trop de problèmes à Itsu pour l’instant. Il allait suivre les ordres sans rien dire. Il ne voudrait quand même pas attirer les foudres de son maître. Le même maître qui l’avait recueilli après sa désertion et qui l’avait intégré parmi les membres de l’organisation criminelle la plus redoutée d’entre toutes. Ce fut donc dans l’état d’esprit de la soumission que Fuusaki Itsu suivit Tobi qui sortait de la caverne pour se diriger vers leur destination finale, le repaire des fameux rebelles qui allaient vivre leur dernière nuit en ce monde. Le sang allait couler à flot cette nuit et au levé du jour, la terre sera rouge témoignant de la violence qui se sera produit dans la noirceur à l’abri de tous regards.

Les deux protagonistes marchaient dans le noir le plus total. Seule la noirceur les entourait. Ils ne pouvaient se fier qu’à leur autres sens que la vue dans cet environnement aussi hostile. La vue leur était enlevée l’espace d’un instant. La route allait surement être longue dans un endroit pareil. Un endroit où tout était possible. Des créatures étranges aux yeux jeunes les surveillaient. Était-ce des créatures capables de tuer des hommes ou n’était-ce que des animaux sauvages simplement curieux de voir des intrus marcher sur leur territoire. Quoiqu’il en soit, Fuusaki ne voulait pas trop s’éterniser dans un tel endroit. Lui qui était si fier et si puissant avait peur de ce qu’il ne connaissait pas. Il ne le laissait pas paraitre, mais il fera tout pour ne pas rester ici une minute de plus. Essayant de presser le pas pour arriver à destination le plus vite possible, mais c’était peine perdu. Tobi marchait d’un pas lent et assuré. Il n’irait pas plus vite. Fuusaki était donc obliger de le suivre. La seule chose qui le rassurait un tantinet c’était la prestance de son maître qui semblait tenir à l’écart les créatures de la nuit. Le vénérer maître dégageait un chakra particulier capable de garder les bestioles en respect et ainsi pouvoir se rendre à destination sans problème. Le trajet semblait prendre une éternité. Traversant des épais feuillages et évitant des branches. Cette forêt vierge n’avait pas connu la présence humaine à de très nombreuses reprises. Les shinobis de ce récit devaient se faire un chemin à travers cela et ce n’était pas une chose facile. Les mouvements pour dégager le passage devenaient répétitifs ce qui laissa le temps à Fuusaki de retomber dans ses pensées et de penser à toutes les choses qu’il avait commises durant sa vie. Toutes les atrocités, ses victoire et ses défaites. Ce fut alors au moment où Fuusaki repensa à sa dernière défaite à Kiri que son mentor s’adressa à lui en parlant de son pays natal et de la guerre qui se profilait à l’horizon.

« Toi qui a des griefs envers Kiri Gakure, j’imagine que tu y seras lors de la bataille. »

- Je sais très bien ce que vous voulez entendre mon vénérer maître. Je prendrai par à cette guerre pour réaliser vos ambitions, mais j’ai aussi le goût de me venger et refaire face à mon dernier adversaire qui m’a défait. Je veux que mon honneur soit racheté. Je ne peux plus vivre avec le sentiment de honte. Il me gruge de l’intérieur, mais mon esprit de vengeance prend tranquillement, mais surement le dessus et il me rendra plus fort. Lors de l’affrontement, je serai prêt à combattre. Donc, oui, je prendrai part à cette guerre pour accomplir mon destin et pour le plaisir de voir les pacifistes de Kiri qui ont fait en sorte d’affaiblir la puissance militaire du village. Je pourrai leur rire en plein visage en leur disant voici votre erreur, maintenant : Périssez!

La voix d’Itsu était empreinte de tant de mépris que cela en était déconcertant. Il avait la passion dans l’âme. Un désir que peu d’homme pouvait comprendre. Il fallait le vivre pour le comprendre. Le désir de sang, de vengeance, de violence. Le désir et la passion de faire la guerre n’était pas donné à tout le monde, mais Fuusaki avait bien remarqué que lui et son maître partageaient les mêmes ambitions ou presque. Deux hommes prêts à tout pour se battre et voir le sang jaillir de tout part. De vraies bêtes sauvages qui chassent leur proie. D’ailleurs le prédateur avait presque retrouvé sa victime, car alors que Fuusaki marchait à travers la forêt, la main de Tobi vint se poser sur son torse. D’un signe, Itsu comprit qu’il était arrivé à destination. Fuusaki ne savait que faire à cette situation. D’ordinaire, il aurait certainement foncé tête baissée pour tuer tout ce qu’il trouvait sur son passage, mais il devait attendre les ordres. C’était primordial pour préserver la chimie entre les deux équipiers. Ce fut alors que Fuusaki attendit en retrait. Attendant la suite des choses. Il allait attendre les ordres pour ensuite déchainer toute sa fureur sur ses futurs adversaires.

- Je suis prêt maitre, dites-moi ce que je dois faire et j’accomplirai vos désirs.

• 
  Lorsqu’il l’avait interrogé sur ses positions durant la guerre, son élève lui répondu sur le même ton qu’il avait employé précédemment qu’il se rendrait effectivement au front pour défaire l’adversaire qui l’avait déshonoré quelques semaines avant le début de cette mission. Dans sa voix, on pouvait percevoir de l’irritation mais pas que, on sentait la haine et le désir ardent de se venger, l’Uchiha avait rarement connu des hommes aussi déterminés que lui, il ne fit donc aucun commentaire et continua la route en silence jusqu’à ce qu’ils arrivent à point nommé. Son apprenti garda quelques distances avec lui avant de déclarer sombrement qu’il attendait les ordres. Ils allaient devoir attendre encore un peu avant de se lancer dans le combat, au moins une petite heure, le temps que la transaction se fasse. Il lui fit un signe de main pour lui faire comprendre qu’il fallait patienter, que les ennemis viennent quasiment à eux pour les prendre à leur propre jeu sur le propre territoire, il n’y avait rien d’aussi humiliant, de ce fait, il espérait que le déserteur satisfasse son manque de sang et d’agressivité. Le temps passait à une allure folle, comme s’il semblait leur dire que plus vite cette mission serait accomplie, plus vite tous deux pourraient retourner s’entraîner en quête d’une nouvelle puissance. Le plus jeune d’entre eux ignorait ce que manigançait son mentor lorsqu’il ne lui ne lui enseignait rien et tant mieux, il n’avait pas à savoir ce qu’il lui tombera un jour dessus.
  
  En vue de la position du soleil, presque une heure s’était écoulée depuis son dernier coup d’œil vers le campement, lorsqu’il tenta de s’y infiltrer grâce à une technique de dissimulation, il put apercevoir effectivement deux soldats se lever et se préparer à prendre la route vers le nord – où par conséquent, la relève les attendaient à mi-chemin de manière à ce qu’ils puissent rapidement changer de postes – et à abandonner durant un court temps leur tour de garde. C’était le moment d’agir songeait le co-fondateur du village de Konoha, ils n’auraient plus d’opportunité avant quarante-huit heures s’ils rataient leur coup, il était temps de faire part de ses plans à son disciple qui attendait depuis si longtemps qu’il semblait bouillir d’impatience bien qu’il ne disait rien, il ne devait pas en penser moins. De sa main gantée, il lui fit signe de s’approcher et lorsqu’il fut assez près de lui, il murmura discrètement :
  
  « Tu seras le premier à agir, lorsque les deux quitteront le camp tu en captureras un. J’ai bien dit capturer, il faut que nous sachions où se trouve leur leader, s’il ne sait pas alors il faudra l’achever et réserver le même sort au deuxième. »
  
  Aucun témoin, c’était le premier ordre du maître, personne ne devait être alerté par les agissements de l’Akatsuki dans ce réseau de résistants, sans quoi il serait plus difficile de rejoindre le camp principal et d’assassiner celui à la tête de ce réseau. Pourquoi les prendre un par un et ne pas kidnapper les deux en même temps ? La raison était bien simple, à deux, il était plus probable que l’un s’enfuie alors que son camarade était interrogé, à deux, ils pourraient se sentir plus fort en étant unis alors que seul, d’un côté la victime ne pourrait pas fuir mais son coéquipier serait également obligé de rester sur les lieux pour chercher son camarade et continuer la route. L’un sans l’autre ne pouvait accomplir son devoir, là était la faille du plan si l’on excluait les roulements. Alors que Fusaaki semblait être parti à la recherche du premier homme, Madara lui était déjà en route vers le nord pour trouver le deuxième escadron. Il n’y avait personne à terre songeait le vieil homme en tentant de relever les empruntes au sol, il releva la tête et aperçut alors deux ombres filer à toute allure vers l’autre campement, pas de doute possible, c’était bien eux.
  
  Sans une once d’hésitation, il concentra son chakra dans ses pieds et monta verticalement jusqu’au sommet de l’arbre où il les vit continuer leur route. Bientôt, ils tomberont dans son piège ricanait la conscience du sadique héritier de la pupille magique en effectuant un saut vertigineux en direction des deux soldats de la foudre. Lorsqu’il atterrit avec ses deux pieds sur une branche, quelques feuilles s’envolèrent, marquant ainsi sa présence sur le territoire du pays de la foudre. Son plan fonctionna à merveille, les deux adversaires de l’organisation de la lune rouge s’arrêtèrent en cherchant un quelconque être humain aux alentours. Cela laissait plus de temps à son disciple songeait Madara en se dématérialisant pour se rendre aux côtés de son jeune élève qui devait désormais avoir accompli la tâche qu’il lui avait confiée quelques minutes auparavant. En observant le sol, il vit du sang, cependant il fut incapable de dire à qui il appartenait, son apprenti avait-il réussit à mettre à terre son ennemi ? Ou alors devait-il aller lui porter secours ? Mystérieuse affaire songeait le descendant du clan maudit en marchant avec désinvolture sur les sentiers sinueux de cette forêt ténébreuse.
  
  L'heure était venue pour le jeune serviteur de l'Akatsuki de prouver enfin sa valeur, après tant d'années d'entraînement aux côtés du leader de la lune rouge, il n'avait pas le droit d'échouer avec un maître à la puissance quasi illimitée. Il était de son devoir de faire honneur à celui qui était son coéquipier aujourd'hui, s'il échouait comme contre le Jinchuriki du Rokubi, alors il ne pourrait subir de pire honte songeait le doyen en écrasant quelques branchages sur son passage. Concentrant sa pupille, il détecta le chakra de son disciple non loin des lieux où il se trouvait actuellement. Mais dans quel état de trouvait-il s'interrogeait l'homme au masque aux spirales oranges ?
  

Les deux shinobis attendaient tapis dans l’ombre le bon moment pour frapper avec une rapidité et une puissance déconcertante. Les ennemis étaient en vue, le plan allait bientôt être fixé, mais rien n’était encore certain. Fuusaki attendait calmement que son maître lui donne le feu vert pour pouvoir foncer et montrer à toute la terre de quel bois il se chauffait. On pouvait presque sentir les vapeurs du sang de Fuusaki qui bouillonnait et on pouvait presque entendre son cœur battre. Il avait plus que hâte de passer à l’action. Une chose qui était certaine pour lui était qu’il n’allait pas décevoir une fois de plus son mentor. Celui qui avait eu la bonté de le prendre sous son aile et de l’entrainer. Depuis sa désertion, Fuusaki avait grandement évolué au plan physique. Il avait une musculature plus forte et il semblait encore plus sur de lui-même. Encore plus qu’avant le grand départ du village de Kiri. Bref, il était prêt pour ce genre de mission. Regardant fixement les ninjas de la foudre au loin qui se préparaient à quitter leur poste pour le changement de relève, Fuusaki se préparait à bondir à tout moment comme un fauve en quête d’une proie. Lors de traque dans le noir comme c’était le cas présentement, Itsu se transformait en bête sauvage traquant tout ce qu’il pouvait sentir comme présence hostile. Il savait très bien que les deux ninjas de Kumo qui se trouvaient devant lui ne pourraient pas s’échapper sauf s’ils payaient le gros pris comme par exemple laisser un compatriote derrière, mais c’était dans ce cas, une mort certaine pour le laissé pour compte. Ce fut alors que Fuusaki entendit les paroles qu’il attendait depuis plus d’une heure. Les paroles sifflotaient dans le vent comme une douce mélodie, mais oreilles de Fuusaki, cela sonnait comme le glas des cloches qui se trouvaient au-dessus des têtes des Kumojins.

« Tu seras le premier à agir, lorsque les deux quitteront le camp tu en captureras un. J’ai bien dit capturer, il faut que nous sachions où se trouve leur leader, s’il ne sait pas alors il faudra l’achever et réserver le même sort au deuxième. »

Il n’en fallu pas plus pour que Fuusaki, le démon, s’élance dans la nuit pour exécuter les ordres. Tobi voulait un prisonnier pour pouvoir l’interroger, mais il n’avait rien mentionné concernant le deuxième. Cela laissait pleins d’opportunités. Fuusaki pouvait en disposer comme il l’entendait. De son côté, Tobi parti à la rencontre de l’autre groupe sensé venir prendre la relève de la garde. Ce dernier allait certainement avoir une surprise en voyant cet homme masqué surgirent de nulle part. Pendant ce temps, Itsu allait s’occuper des jeunes ninjas qui ne pouvaient aucunement imaginer ce qu’ils allaient leur arriver. Le maître voulait que toute l’opération se fasse dans la plus grande discrétion pour éviter d’alerter d’autres troupes et que le combat évolue au désavantage de l’Akatsuki. Par contre, Itus ne pouvait pas faire taire les cris de douleurs que ses victimes pourraient pousser. Il avait déjà un plan en tête. Il n’allait pas faire dans les détails, mais disons que la partie de mission de notre jeune déserteur allait être exécutée comme il se devait. Ce fut donc en faisant un prodigieux bond que Fuusaki atterrie tout près des deux cibles. Il était assez près pour se faire repérer, mais en déployant un forte quantité de chakra, Itsu augmenta considérablement sa vitesse. En moins de deux, il était aux côtés des jeunes shinobis qui semblaient être à peine plus vieux que Fuusaki. Ce dernier leur fit un grand sourire qui voulait tout dire. Ils étaient faits comme des rats et ils n’allaient pas en réchapper. Il était trop tard pour quitter le navire. Les deux ninajs semblaient si surpris par cette attaque impromptue qu’ils en perdirent leur moyen durant quelques secondes. La stupéfaction pouvait se lire sur leur visage. Ces quelques secondes laissèrent donc le temps à Itsu de poursuivre les hostilités.

Un combat au corps à corps s’enclencha entre les deux shinobis de la foudre et le déserteur de l’eau. Ce n’était pas la force de Fuusaki, lui qui était plus doué pour le ninjutsu, mais il ne cédait pas sa place facilement. Les coups fusèrent de tous parts, mais Itsu contrôlait bien la situation et il allait bientôt pouvoir passer aux choses sérieuses. Augmentant encore sa vitesse, il réussit à asséner un coup fatal à l’un de ses adversaires. Un coup bien placé directement dans la gorge et s’en était terminé de ce ninja. L’histoire ne dit pas si ce dernier aimait faire le guet, mais de toute façon, il n’aura pas d’autres occasions de le faire. Le ninja restant ne semblait pas lui non plus d’un très haut niveau. Fuusaki avait affaire à des amateurs. Il se demandait si son maître était tombé sur des adversaires plus coriaces, mais il fallait aussi se rendre à l’évidence que ses jeunes shinobis n’étaient que les ninjas de bas étages de l’organisation des rebelles. Le chef devait certainement être beaucoup plus puissant pour avoir réussie à orchestrer tout ceci. Alors, il ne restait qu’un ninja de bas étages tétanisé par la peur de se faire tuer après avoir vu ce qui était arrivé à son collègue. Pour l’instant il allait vivre, car Tobi le voulait vivant, mais dieu seul savait s’il allait pouvoir vivre vieux et revoir son village. Ce fut alors que Fuusaki s’adressa à lui.

- Tu ne peux pas fuir. Maintenant révèle moi tout ce que tu sais sur les rebelles.

Le survivant ne semblait pas vouloir parler, mais Itsu réussissait toujours à avoir ce qu’il voulait. S’approchant tranquillement de sa proie, il prit quatre kunais qu’il lança habillement dans les jambes du ninja ce qui le fit tomber au sol paralysé par la douleur causé par une telle blessure. Fuusaki continua à avancer sans émotion. Il prit quatre autres kunais destinés aux bras du ninja. Ce dernier était maintenant incapable de fuir ou de se défendre. Les endroits touchés des membres étaient des points stratégiques ne laissant aucune chance à la victime. Itsu s’accroupit près du ninja et s’dressa à nouveau à lui.

- Je te laisse une dernière chance et se sera réellement ta dernière. Mais avant, allons ailleurs, je ne voudrais pas que tes amis viennent me déranger.

Trainant le corps au loin, Itsu cherchait un endroit à l’abri des regards et loin du campement ennemi. Une fois fait, il prit un morceau de tissu et il le mit dans la bouche du ninja meurtrie et le spectacle pouvait commencer. Itsu commença à lacérer lentement et profondément l’abdomen du ninja de la foudre. On pouvait voir sur son visage que la douleur était insupportable. Itsu recommença à de nombreuses reprises ce petit manège jusqu’à ce qu’il décide qu’il était temps de passer à autre chose.

- Maintenant, je suis prêt à t’écouter.

Le ninja souffrant d’atroces douleurs déballa tout son sac comme un amateur. Il avait renié sa profession de ninja. Il aurait dû continuer de subir le châtiment au lieu de parler, mais il avait commis l’irréparable. Désormais, Fuusaki avait toutes les informations nécessaires à la suite des évènements. Ce fut alors que Tobi arriva suivant les traces de sang laissées au sol. Fuusaki raconta alors tout ce qu’il avait obtenu comme informations comme l’emplacement du leader des rebelles, le nombre des rebelles et autres informations pertinentes. Maintenant, c’était au maître de décider ce qu’il devait faire avec le ninja restant qui n’était plus bon à rien. De son côté Fuusaki Itsu était fier d’avoir fait comme l’avait demandé son maître et il était prêt à recevoir d’autres ordres.

Il aurait dû avoir un peu plus confiance en son disciple, précédemment il l’avait imaginé comme s’il était un boulet à ses yeux, peut-être sous-estimait-il ses capacités en la matière. Enfin bref, ce n’était pas spécialement le moment d’avoir des regrets avec les préjugés qu’il avait eut envers le déserteur du village de la brume sanglante. Il fallait qu’ils se concentrent tous deux sur leur objectif de mission, maintenant qu’ils avaient obtenus pas mal de renseignements sur la localisation de la base mère de l’organisation des résistants. Il savait également qui était le chef…Tout était parfait, il ne manquait qu’un plan machiavélique à mettre en exécution dès que possible car les alibis de l’Akatsuki se faisaient éliminer comme des mouches face à ces réseaux organisés contre lesquels ils n’étaient pas prêts à se battre. Il fallait mettre fin à ce petit jeu au plus vite mais avant…le doyen se tourna vers celui qui avait vendu les informations à son disciple et l’observa froidement de son unique œil devenu rouge après l’activation de sa pupille magique. Ce dernier tenta de reculer et de fuir malgré son état plus que pitoyable, totalement ensanglanté, l’arcade sourcilière ravagée et ses muscles sans doute déchirés. Alors qu’il hurlait de douleur en tentant vainement de se relever, le leader secret de la lune rouge eut pitié de lui, en une fraction de seconde il se retrouva derrière lui, sa main gantée lui caressant doucement sa gorge. Il sentait sa peur, son cœur n’avait jamais dû battre aussi fort et si vite, ses yeux sortaient presque des orbites, il suait d’effroi et ses mains tremblaient. Sans le faire attendre plus longtemps, il saisit un kunaï et lui trancha brutalement la gorge, à cet instant là le sang impur de cet salir les vêtements de notre protagoniste qui le regarda une dernière once de dégoût avant de lui donner un coup de pied dans les côtes pour s’assurer que sa victime était réellement morte. Après cet acte irréparable, l’homme masqué s’adressa une nouvelle fois à son disciple sur le ton qu’il employait habituellement avec lui :

« Bien, dirigeons nous vers la base. Nous en avons pour un bout de temps alors nous discuterons de ce plan en cours de route, cependant je dois te prévenir que les risques seront au rendez-vous. J’ai l’intention d’attaquer de jour et de front …Pas de quartier, il faut mettre un terme au plus vite à cette tragédie. »

Le leader des résistants semblait apprécier le fait de jouer avec sa proie avant de la dévorer, encore un point commun avec le co-fondateur du village caché des feuilles. Autant de cruauté dans chacun des camps, cependant Madara avait un objectif encore plus sauvage que celui de son adversaire, il n’allait pas se contenter de jouer avec lui, il allait littéralement l’humilier. Attaquer de nuit avec des hommes fin prêts pour la filature rendrait cet affrontement beaucoup moins appétissant, aujourd’hui ce n’étaient pas les fines stratégies qui allaient être à l’honneur mais bien les actes les plus bourrins et barbares que l’on puisse commettre. Une lueur de vice apparut sur l’unique Sharingan du descendant du clan maudit, cette fois –ci, il n’éprouverait aucun scrupule à faire souffrir son adversaire avant de l’achever, pas comme il venait de le faire avec le gardien du repère ouest où il s’était contenté de le tuer sans prendre un plaisir malsain à ouvrir ses plaies, à déchiqueter la moindre parcelle de sa peau. De toute manière, ils n’étaient pas aussi nombreux que prévu au campement qui leur servait de base mère, il aurait tout son temps pour jouer avec eux, le temps de quelques dizaines de minutes, il allait devenir le pire tortionnaire qu’il n’ait jamais existé dans ce monde. Alors qu’ils marchaient vers le repaire nord de l’organisation, l’Uchiha commença à faire part de ses projets à Itsu :

« Comme je l’ai précisé quelques minutes auparavant, il faudra vite mettre fin à ce trafic cependant après réflexion, j’ai l’intention de m’amuser un peu lors de cette mission. Je ne veux pas te priver de ton plaisir d’ôter des vies alors soit, tu pourras jouer avec tes adversaires avant d’en finir avec eux. »

Cette nouvelle avait pour but de réjouir son disciple qui, après avoir connu l’humiliation auprès de ce mystérieux Jônin de Kiri Gakure no satô, était sûrement en quête de revanche et c’était l’occasion pour lui de libérer sa haine contre des plus faibles que lui bien que cela ne lui apporterait sans nul doute pas l’entière satisfaction. Lorsqu’un homme se faisait humilier, il ressentait de la rancune envers la personne qui l’avait défait et le seul moyen de guérir de ce sentiment c’était de reprendre le dessus en combattant une nouvelle fois cette même personne qui lui avait fait subir le goût de l’échec. Tel était l’homme, si impatient et imparfait, nourri de rancœur et de mauvaise foi et ceci, rien ne pourrait le changer dans l’immédiat. Il fallait que ce monde gâté souffre car c’est bien connu, seule la douleur rend l’être humain meilleur. Alors il faudrait que l’entièreté de cette planète soit affligée par de terribles évènements avant que la paix de naisse. Et pour que cette utopie se réalise enfin, il fallait un seul homme, un anti-héros … Une personne comme lui pour redresser l’image de l’homme dans ce bas monde. Et enfin, hommes, femmes, enfants, animaux et toute créature vivante pourrait prétendre connaître la paix, pour la première fois depuis sa création.

De nature, l’homme avait également besoin de reconnaissance, sans cela, il se laissait aller dans la violence et dans la haine mais de façon puérile, sa haine à sens unique ne permettait pas au monde d’évoluer mais de régresser, cette haine faisait renaître en la personne des instincts barbares et ainsi, nous en revenons à l’ère préhistorique. C’était ce que l’on appelait la puissance des imbéciles après tout, il faut de tout pour faire un monde…De tout sauf des faibles. Ceux-là, il fallait les exterminer dès leur plus jeune âge, avant que certaines personnes ne s’attachent à eux, avant que le bourreau ressente de la pitié. Au bout d’une trentaine de minute, le leader de la lune rouge proposa une halte afin de mieux expliquer à son élève comment ils procéderont lors de l’exécution du chef des résistants qui avait sans doute d’ores et déjà préparé un plan B en cas d’attaque de la base centrale. Plus tard, il s’était promis de lui parler des activités futures – autrement dit, ce qu’ils feront après la mission – qui consistaient à enfin donner les raisons de cette guerre aux habitants du village caché des nuages. Ils devaient savoir pourquoi ils se battaient et ils devaient également prendre connaissance des personnes qu’ils servaient en ces temps sombres afin qu’ils puissent combattre dans la honte d’avoir du sang de Kumo-jin dans les veines. Le village serait alors à ce moment là, entièrement détruit, mais avant cela, revenons donc à cette fameuse mission :

« Nous allons sceller le destin du chef avant de nous en prendre à ses sous-fifres, nous ne devons lui laisser aucune chance de s’évader. Nous allons créer des barrières avec des notes explosives tout autour du périmètre de combat ainsi que des kunaïs de feu reliés par des fils dans les arbres. Ainsi, la voix terrestre comme aérienne ne pourra être utilisée pour fuir qu’importe ses aptitudes au combat. D’après ce que tu m’as cité, j’ai pu en déduire qu’en réalité, cet homme est plus sadique que puissant, en réalité, sa seule force c’est son armée, ces gens en qui il inspire confiance, mais seul…Je ne suis pas sûr qu’il ait une quelconque valeur en combat. »

Il s’interrompit quelques secondes pour reprendre son souffle après un si long monologue avant de reprendre sur le même ton sérieux et froid :

« N’oublie jamais ceci : l'âme de la masse n’appartient qu’à ce qui est entier et fort. »

En somme, le message qu’il voulait faire passer était le suivant : le leader de cette organisation de réseaux de résistants n’était qu’une tête manipulatrice qui n’avait pas réellement le corps pour se battre. Alors qu’ils arrivèrent sur les lieux, le vieil homme confia quelques notes explosives à son disciple avant de s’élancer lui-même autour du camp afin d’y positionner les armes nécessaires. Un sourire machiavélique s’étendit sur le visage masqué de l’Uchiha, il commençait à savourer sa vengeance, le jeu ne faisait que commencer…

La dernière phase de la mission allait bientôt arriver. Tobi qui était en fait le légendaire Uchiha Madara avait commencé à expliquer à son jeune disciple le plan d’action pour mettre toute l’organisation des rebelles de Kumo hors d’état de nuire. Après cela, ce ne sera qu’une vielle histoire et les rebelles tomberont dans l’oubli très rapidement. La mission de Fuusaki, pour l’instant, était d’installer des kunais en feu en hauteur ainsi que des notes explosives pour éviter que quiconque ne puisse fuir le champ de bataille. Il fallait que toute la vermine soit éliminée. Pendant ce temps, Tobi s’occupait de placer des parchemins explosifs à différents endroits stratégiques et il peaufinerait le piège. Les deux actions réunies allaient créer une barrière presqu’infranchissable. Ensuite, la première cible serait le chef de la bande. Si ce dernier tombait au combat, les autres sbires prendrait peur et tout le monde serait désorganisé et ainsi, les deux ninjas venu faire un massacre pourraient passer à l’action et mettre de l’ordre dans tout ce bordel en éliminant tout le monde. Tobi avait dit auparavant à Fuusaki qu’il était désormais libre d’action. Il pourrait faire ce qu’il voulait de ses prochaines victimes. C’était le genre de chose qu’Itsu aimait entendre. Il allait pouvoir déchaîner toute sa puissance et détruire tout sur son passage. Il n’allait pas faire dans les détails. Il voulait annihiler toute vie en ses lieux. Montrer qu’il ne faut jamais faire face à l’Akatsuki, car il n’en résulte que la mort, la souffrance et la désolation. Personne de résiste à l’Akatsuki…

Une fois arrivé au campement, les deux ninjas purent apercevoir le chef de la bande qui n’avait rien d’un grand ninja. Il ne semblait pas très puissant. Ce devait être son charisme et sa prestance qui avait convaincu les autres ninjas de rejoindre sa pseudo armée qui ne pouvait que périr par une force plus grande et mieux organisée. Cette armée de rebelles ne pouvait pas rester dans l’ombre pendant très longtemps, car elle grandissait de jour en jour. Le nombre de soldats qui avaient rejoints les rangs devait s’élever à près d’une soixantaine. Ils venaient de partout, mais certains d’entre eux étaient des retraités, des minables, des déserteurs et mêmes des mercenaires pensant gagner un peu d’argent pour vivre. Tous ces faibles ne faisaient pas le poids devant deux ninjas d’élites. Leur mort était proche et la grande faucheuse se préparait déjà à attendre les nombreuses âmes qui allaient rejoindre son sombre royaume. Fuusaki était prêt à combattre plus que jamais et il savait déjà ce qu’il allait faire. Après avoir installé les barrières de sécurité il n’irait pas droit sur le chef, il le laisserait à son maître. Il aimait mieux se confronter à plusieurs ennemis en même temps pour aiguiser ses techniques de combats. Son maître ne pourra pas dire qu’il n’avait pas écouté les ordres, car les ordres étaient de tout détruire et de tuer tout le monde. Fuusaki croyait que Tobi n’aurait pas besoin d’aide pour neutraliser le chef. C’était donc décidé, Itsu allait foncer droit dans la mêlé et donner tout ce qu’il avait. Il était maintenant temps de passer à l’action. Premièrement, le piège.

Parcourant toute la zone en créant un périmètre circulaire, Fuusaki installa des notes explosives qui se déclencheront lorsque quelqu’un passera à proximité. En hauteur, il installa des kunais attachés par des fils métalliques. Les kunais ainsi positionnés allaient être mis en feu avant d’entamer la bataille. Le piège se refermait sur le groupe de rebelles qui ne se doutait pas de ce qui se tramait tout près d’eux. Ils étaient insouciants. Après avoir mis les kunais et les notes explosives, Fuusaki décida d’ajouter sa touche personnelle à se traquenard. Il installa du fil transparent à différent endroit. Ce fil ressemblait au fil que le prenait pour aller à la pêche, mais il était particulier. Fabriqué par des experts en arme, le fil avait été conçu pour être solide comme l’acier, mais si fin que cela le rendait extrêmement coupant et quasiment invisible. L’individu qui essayerait de fuir pourrait bien en perdre sa tête s’il ne faisait pas attention. Ce fil était très couteux et très rare. De par ce fait, Fuusaki ne put en mettre partout comme il l’aurait aimé, mais c’était tout simplement un piège de plus pour tous les fuyards. Le piège était finalement terminé. Fuusaki n’avait pas revu son maître depuis que ce dernier avait l’avait quitté pour installer de son côté le piège. Notre héro ne pouvait pas attendre plus longtemps. Tout semblait en ordre. Il était temps d’agir. Enflammant des kunais au passage, Fuusaki plongea dans le vide, lui qui était au sommet des arbres, pour aller rencontrer ses nouveaux adversaires. Le moment de gloire de Fuusaki Itsu était arrivé. Le moment où tout le monde connaîtrait la puissance de ce ninja qui était resté trop longtemps dans l’ombre.

Plongeant ainsi dans le vide, Fuusaki oublia tout ce que son maître lui avait dit précédemment. Itsu n’allait pas faire le tout dans la discrétion. Il n’allait pas éliminer un par un ses ennemis. Il était devenu assoiffé de sang et plus rien ne pouvait le rassasier. On ne pouvait plus arrêter cette machine de guerre qui avait été entraînée comme telle. Natif du village de Kiri, Fuusaki Itsu avait vécu à la dure pour devenir un ninja sanguinaire comme tous les autre Kirijins. Il avait atteint les sommets de la hiérarchie en devenant un Oi-nins, l’élite de Kiri. Le combat qui allait s’enclencher allait être bruyant et personne ne pourra l’éviter ou faire comme si rien ne se produisait. Les contrées éloignées n’auront jamais été aussi mouvementées qu’en ce jour. Le démon sans cœur était prêt à abattre sa fureur et à pourfendre toute âme qui vivait en ces lieux.

Ce fut donc dans l’état d’esprit de la guerre et de la violence que Fuusaki prit une grande respiration avant de cracher une grande quantité de cendres dans les aires, juste avant qu’il touche le sol. Les cendres se rependirent à travers les arbres et englobèrent quelques rebelles qui ne comprirent pas immédiatement qu’il s’agissait d’une attaque. Une fois les deux pieds au sol, Fuusaki fit des mudras avec une rapidité déconcertante. Sa fureur et son adrénaline décupla sa force.

Katon Housenka No Jutsu

Claquant des dents, Fuusaki embrasa toutes les cendres et créa du fait même une explosion assez importante qui aura tôt fait d’alerter tout le monde, mais il était déjà trop tard pour faire marche arrière. Il fallait y allait à fond ou pas du tout. Tel était la devise de Fuusaki. Les flammes grimpèrent dans les arbres et le feu commença à s’étendre. Le combat était commencé. Quelques ninjas furent prient dans la déflagration de l’attaque de Fuusaki, mais cette dernière ne visait qu’à amorcer les hostilités. Les prochaines attaques de notre déserteur allaient être beaucoup plus dévastatrices et beaucoup plus meurtrières. La première attaque étaient lancée. Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. Des ninjas salerté par les flammes et tout le vacarme accoururent vers la source de tout cela et ils se trouvèrent face à face avec un ninja seul qui se tenait au beau milieu du brasier et qui arborait un large sourire de satisfaction. Fuusaki était plus qu’heureux. Il allait pouvoir se dégourdir un peu les muscles. Croyant faire face à un amateur, les ninjas en surnombre foncèrent tête baissée en direction de Fuusaki. Ce dernier ne perdit pas une seconde. Se déplaçant une vitesse beaucoup plus grande que celle de ses adversaires, Fuusaki trancha la gorge de 2 des assaillants et il en assomma un autre. Les 7 ninjas restants ne savaient pas trop quoi faire face à une telle puissance, mais ils avaient l’avantage du nombre et cela leur conférait une confiance aveugle en une victoire prochaine. Ils se trompaient tous. Les renforts n’auraient pas le temps d’arriver.

Fuusaki se jeta à nouveau dans la mêlé en enchaîna un maximum de coups. Redonnant chaque coup donné par ses adversaires avec une puissance beaucoup plus forte. Le combat semblait facile, mais il était tout de même épuisant pour Fuusaki. Après quelques autres échanges de coups, Fuusaki avait mis tous ses adversaires au tapis. Il était toute fois épuisé, mais il tenait le coup. Il n’était pas trop blessé. Quelques ecchymoses ici et là, mais sans plus. Il restait encore plusieurs ennemis à vaincre. Le combat n’était pas encore terminé. La vraie confrontation était pour bientôt…

À l’aube de ce conflit mondial, le créateur des troubles était entrain de préparer un festival d’explosions sur la partie qu’il s’était lui-même affecté tandis que son équipier occupait son territoire, c’était sa bataille, le moment pour lui de prouver à son mentor qu’il n’avait pas fait d’erreur en le prenant sous son aile quelques temps auparavant déjà. Des mois s’étaient écoulés et le jeune homme était devenu plus puissant que lorsqu’il avait fait sa connaissance en tant qu’Oinin du village sanglant de la brume, en vue de son âge il était susceptible d’avoir encore été touché par cette mentalité ombrageuse qui régnait dans le pays de l’eau. Il fallait dire qu’à l’époque, tout le monde ne pouvait pas devenir aspirant Ninja, il fallait faire ses preuves et d’ores et déjà éliminer les concurrents. Un Ninja n’a pas besoin de sentiments, pas de pitié, pas de quartier, telle était la règle d’or du code. Cependant désormais, plus personne ne semblait y prêter attention et les véritables justiciers de ce monde avaient été contraints de fuir et d’enterrer leur identité s’ils voulaient rester en vie malgré leurs idéaux. Le principal village qui était à l’origine d’une idéologie de paix sans le moindre sacrifice était celui qu’il avait fondé avec le descendant du clan Senju, Hashirama…C’était sa simple existence qui avait engendré ce désastre, cette destruction totale du Shinobi lui-même, une honte. C’était la principale raison pour laquelle il s’était révolté lorsqu’il avait été nommé premier du nom, il ne voulait que les aspirations des Uchiha soient détruites à cause de la volonté d’un seul homme. Mais sa propre famille l’avait trahi, il était prêt plus que jamais à réaliser seul son rêve, sans l’aide de personne ou plutôt à la mémoire du seul individu qu’il avait un jour porté dans son cœur, son frère cadet qui avait donné ses yeux, sa vie pour lui et le clan, cette poignée d’ingrats…

Il était désormais temps de mettre fin à cette mascarade, de dévoiler le mensonge et de prouver qu’Uchiha Madara était encore en vie, plus puissant qu’il ne l’avait jamais été non pas tellement à cause de ses capacités en combat qui étaient plutôt restreintes mais plutôt car il avait du soutien maintenant, plusieurs hommes et femmes se battaient pour la cause de la lune rouge, pour la sienne. Partageaient-ils les mêmes idéaux ? Cela importait peu le vieil homme, l’important était qu’ils le servent assez longtemps pour qu’il ait pu profiter au maximum de ses capacités, tous n’étaient que des pions à ses yeux, rien de plus ni de moins et c’en était pareil pour tout le monde même pour Itsu, son jeune coéquipier qui l’accompagnait en ce jour. Devait-il s’attendre à de la reconnaissance de sa part ? Certainement pas, rien n’allait plus loin que de la gratitude et encore, seuls des rares élus avaient réussit à l’avoir de la part de cet homme mystérieux dont le visage était dissimulé par un masque orange en forme de spirales. Alors qu’il était entrain d’ajuster les dernies pièges, il vit comme du feu à l’autre bout du terrain, il avait donc déjà commencé à agir…Bien, il n’avait pas respecté totalement le contrat mais cela avait au moins le mérite d’être clair, c’était à lui de s’occuper de ce dirigeant. Sans perdre une seconde de plus, l’héritier des pupilles magiques utilisa son Ninjutsu d’espace temps pour se retrouver non loin du chef qui commençait à ne plus rien comprendre. Pris d’une soudaine panique, il donnait des ordres à tort et à travers, plus personne n’était à son poste et la déstabilisation était au rendez vous.

Comme il l’avait prévu, éliminer sa cible aujourd’hui n’allait pas entièrement le satisfaire, il préférait jouer un peu avec elle étant donné qu’elle était si faible, si fragile.et si frêle mentalement. Le premier objectif, le faire paniquer un peu, non loin de là où il était positionné, le doyen aperçut une petite cabane où étaient sans doute entreposées leurs armes, voyons si elle contenait quelques explosifs songeait-il alors qu’il préparait son chakra en formant des mûdras avec ses mains gantées. Sans même qu’il ne prononce le nom de la technique, on pouvait facilement deviner laquelle il avait utilisées, en effet, une gigantesque boule de feu se dirigea vers la vieille bicoque à l’instant même où le chef des résistants se retournait pour constater les dégâts en perte humaines. Les doutes de Madara se confirmèrent au moment où la boule de feu atteint sa cible, des notes explosives se trouvaient à l’intérieur car ni une, ni deux ce fut un véritable festival qui s’annonçait alors que tous les résistants présents sur l’aire de combat se jetèrent à terre, les mains sur la tête alors que le descendant de la famille maudite savourait pleinement ces moments où ses adversaires étaient impuissants. Le dirigeant froussard se releva en haletant, comme s’il avait parcouru plusieurs kilomètres, puis en manquant de tomber, il leva un poing en l’air et hurla à ses hommes :

« Cherchez moi les fauteurs de trouble dans les bois, ils ne doivent pas être loin … »

Le jeune Fuusaki devait plonger dans un bain de sang étant donné que l’on entendait plus grand-chose du côté qu’il était censé détruire, il ne savait assez profitant songeait le co-fondateur du village caché de Konoha en attendant, toujours dissimulé dans l’ombre des arbres, que les soldats se fassent piéger dans les explosifs fraîchement placés. Une dizaine de seconde s’écoulèrent après l’ordre donné et l’on pu déjà entendre quelques cris de douleurs et des hurlements d’horreur, un des Ninjas revint, complètement ensanglanté, les larmes aux yeux vers son maître lui le gifla violemment pour qu’il cesse de laisser couler ses larmes. De son unique œil, l’Uchiha observa la scène qui se produisit devant lui :

« Maître…Ils ont explosés..Tous d’un coup, je ne sais pas comment ni pourquoi mais ils ont tué mes frères et mes amis …Je ne veux pas mourir moi non plus maître, faites quelque chose. »

Du dégoût se lisait dans les yeux de celui qui se faisait appeler « maître » par son interlocuteur, alors que ce dernier était à genoux et demandait une ultime grâce, le chef du réseau des résistants asséna un coup de pied dans le torse du garçon qui s’écroula à terre en versant encore plus de larmes salées. Le dirigeant poussa alors un long soupir et déclara fermement :

« J’ignore qui ils sont mais il se peut que ce soit la fin de notre organisation …Cependant ce n’est pas parce que vous n’avez pas été assez forts que je ne vais pas continuer à m’engager dans la résistance, j’irais quelque part où mes hommes sauront se … »

L’infâme être n’eut pas le temps d’achever son discours que le leader de la lune rouge avait déjà planté un kunaï dans le dos du pleurnichard, il venait une nouvelle fois d’achever les souffrances d’une personne trop faible dans ce monde sélectif. Le chef du réseau eut ensuite un large sourire en apercevant son nouvel adversaire et éclata ensuite d’un rire peu charitable qui était sans doute plus nerveux que franc. Lorsqu’il eut finit de se moquer de l’homme qui portait le pseudonyme de Tobi, il lui adressa la parole, son visage déformé par la haine :

« Alors c’est toi …Tu fais parti de l’Akatsuki n’est-ce pas, tu es venu là pour mettre fin à mon rêve de gloire espèce de sal*ud hein ! J’ai toujours voulu être celui qui rétablirait la paix, l’ordre et la justice dans ce monde mais on m’a toujours vu comme un moins que rien… Dis-moi pourquoi nous ne sommes pas pareils, toi et moi ? »

De la sueur coulait de son front, on ne pouvait définir si c’était à cause de la chaleur produite par le feu et les explosions ou si c’était par pure et simple crainte qu’il transpirait autant. Quel destin tragique ricanait intérieurement l’héritier du Sharingan avant de lui répondre avec un ton indifférent face à l’histoire qu’il venait de narrer :

« La différence, c’est que toi tu penses encore à cette notion du mal …Cependant dans ce monde il n’y a ni bien, ni mal ….Juste le pouvoir et le moyen de l’obtenir. J’ai trouvé le succès là où toi tu t’es enfoncé dans les abysses de l’enfer, ton plan que tu pensais sans faille a échoué ... Et tu n'avais aucune roue de secours. »

Fronçant les sourcils, son interlocuteur ne semblait pas comprendre la morale de cette histoire et ainsi le dénouement de sa vie, il était inutile d’insister, ce n’était qu’un vulgaire crétin, jouer ne lui apporterait plus rien alors autant qu’il meurt dans la souffrance, cela lui fera peut-être saisir le sens de la dernière phrase prononcée par Madara alors qu’il commença à former le mûdras spécifique pour plonger son adversaire dans ses pires craintes. De son unique œil, il fixa la personne qui lui faisait face et cette dernière succomba au moment même il prononça :

« Tsukiyomi 月読 ! Les arcanes lunaires. »

Et ainsi, après une seule seconde seulement, il l’entendit crier et se débattre contre la mort avant de s’écrouler en bavant son dernier jet de salive. Comme prévu ce fut si bref qu’il n’eut pas l’entière satisfaction d’avoir mit une fin à ce petit jeu. Alors qu’il s’apprêtait à rejoindre son disciple qu’il avait quelque peu oublié durant les minutes précédentes, il vit au sol que dans son propre sang, le résistant qu’il pensait avoir tué d’un coup de kunaï commença à bouger en essayant de prononcer quelques mots. Le doyen s’approcha de lui, il était finalement plus coriace qu’il ne l’avait pensé, il allait donc falloir doubler le coup pour qu’il tombe enfin dans les bras de la faucheuse d’âme. À la simple vue de l’œil dans le masque orange, le jeune homme tressaillit et tenta de se lever pour fuir mais son système nerveux avait été touché, il ne pouvait plus user de ses jambes, il ferma alors les yeux et grimaça, s’apprêtant à recevoir le coup fatal, celui qui mettrait définitivement un terme à sa courte vie. Une flopée de sang s’envola alors qu’autour, des explosions retentirent, l’homme du clan maudit était couvert de ce précieux liquide rouge alors qu’ailleurs, il giclait sur son élève. Alors qu’il se frayait un chemin vers le Nukenin du village sanglant de la brume, plusieurs hommes tentèrent de l’en empêcher cependant il fut le plus rapide et les égorgea, les étripa et les étrangla avant qu’ils ne puissent lancer le moindre Jutsu, personne n’était en mesure de faire quelque chose face à celui qui avait combattu la personne qui avait le plus de valeur au combat jusqu’à présent, ils ne pouvaient qu’échouer face à celui qui était autant stratège que puissant…

Des milliers d’hommes auraient pleuré le triste sort de ce camp complètement ravagé par les flammes dansantes, cet endroit pur entièrement tâché de sang. Toute innocence s’était envolée en ces lieux et tout continuait, des armes qui volaient, des projectiles qui fusaient dans tous les sens, des corps qui s’effondraient, des vies, des rêves arrivés à terme. Et malgré cette situation catastrophique, un homme traversait le campement rebelle avec l’indifférence la plus totale, derrière son masque orange, ses traits n’avaient pas bougés, au contraire, ils avaient conservé cet aspect dur, les horreurs engendrées par la guerre, notre protagoniste les connaissait de trop. Désormais, il enjambait les corps ensanglantés ou calcinés selon la façon dont ils avaient été touchés. Le vieil homme s’apprêtait à rejoindre son disciple pour voir s’il s’en sortait car il lui avait laissé en gros, une bonne partie de la mission à effectuer, il se demandait dès à présent s’il n’avait pas trop laissé de travail à son élève. Alors qu’il assassinait brutalement quelques soldats perdus dans la fumée produite par le feu, il se rapprochait de son but sans savoir exactement où se trouvait le jeune Fuusaki. Puis d’un coup, il sentit une menace peser sur eux, au loin, il pouvait percevoir grâce à sa pupille magique, plusieurs personnes effectuant des bonds spectaculaires, ils étaient plus d’une dizaine à essayer de se lancer sur une personne qui se trouvait au centre, le combat était loin d’être équitable et l’on pouvait voir que dans peu de temps, l'homme placé au centre allait tomber d'épuisement, heureusement qu'il était là songeait le leader secret de l'Akatsuki en courant au secours de son disciple.

Ce n'était pas tant sa vie qui importait, il ne ressentait rien pour Itsu, pas même de la compassion ou de la gratitude, cependant il était un soldat utile - il fallait le lui accorder - et de plus, sa mort entraînerait l'échec partiel de cette mission car à lui tout seul, il ne pourrait pas empêcher tous ces hommes de fuir s'ils partaient en groupuscule et de là, une nouvelle alliance rebelle naîtrait, la lune rouge ne pourrait donc être que plus inquiète en ce qui concernait la guerre qui planait juste au dessus de leur tête. L’ombre engloutissait la lumière, préparant le monde Shinobi à une ère sombre et noire, désormais ce n’étais plus qu’une question de jours ou même d’heures. Dès la fin de cette mission, il allait se rendre au palais du Raïkage et annoncer aux Ninjas de Kumo le début de la guerre pour eux. Avec ou sans leur accord, s’ils n’étaient pas de la même opinion que lui, le village caché des nuages allait certainement subir un génocide. Mais pour revenir à la situation actuelle, notre protagoniste fonçait en direction de l'attroupement à une vitesse ahurissante si bien que les cinq derniers soldats qui restaient sur sa route le virent à peine passer. Mettant à l'oeuvre tout son talent de Shinobi, le leader de l'Akatsuki avait saisit un kunaï durant sa course folle, ainsi, lorsqu'il arriva à bon port, le massacre commença...

Une gorge tranchée puis un poignard planté dans le ventre, habilement, le co-fondateur du village caché des feuilles se glissait dans la masse de combattants et les éliminait un à un, au centre, ce fut effectivement son jeune disciple qu'il retrouva, recouvert entièrement de liquide rouge légèrement coagulé et cette fois-ci, ça n'avait pas l'air d'être seulement celui de ses adversaires. Complètement affaissé, il fallait qu'il le mette à l'abri pour ne pas qu'il subisse les assauts des rebelles pendant qu'il se battrait contre eux lui-même. D'un geste de main vif, il écarta tous les résistants qui valsèrent au loin sans imposer le moindre rapport de force. Alors qu'ils chargeaient en sa direction, l'héritier des pupilles magiques usa de ces dernières pour transporter Itsu dans une autre dimension. Son réveil se fera sans doute tardif sans les premiers soins, de ce fait, il ne se rendra même pas compte qu'il avait un jour quitté ce monde pour en rejoindre un autre, complètement différent. Alors qu'il l'aspirait à travers la fente de son masque en spirales, les soldats commencèrent à réaliser qu'ils n'avaient pas à faire à un novice, il était trop tard pour fuir de toute manière, peu importe de la caste à laquelle ils appartenaient, tous allaient subir.

Autant l'un des rebelles semblait faire ses prières en regardant une dernière fois le ciel, autant d'autres semblaient être déterminés à accomplir leur Nindô jusqu'à leur dernier souffle, ainsi était le véritable esprit du Shinobi, ne réfléchissant pas aux conséquences telles que les pertes humaines mais fonçant vers l'infini et l'inconnu tel un pion sans volonté propre. Même si en réalité, on supposait que les aspirations de chacun étaient différentes, il était évident qu'un Ninja ne devait pas voir une mission comme une occasion pour lui de renforcer ses rêves mais il devait plutôt y aller au nom d'un peuple, d'une civilisation toute entière. Et cette notion s'était perdue, au fil du temps, les Shinobis n'étaient plus que des jouets pour les dirigeants, aveuglés par le nerf de la guerre : l'argent. Alors qu'il songeait au passé, notre héros enchaînait les coups violents avec plus ou moins de sadisme, allant des giclées de sang par un simple kunaï planté en plein milieu du crâne à une éventration devenant quasiment gore.

Lorsqu'il eut fini son affaire, il scruta les alentours, une dernière explosion retentit puis plus aucune présence humaine ne fut ressentie par l'Uchiha, ils étaient tous morts que ce soit sous les coups de son élève et de lui même. En parlant de Fuusaki, il était temps d'aller le chercher pour le ramener à la caverne afin que les Eisenins puissent lui procurer les premiers soins. Veillant à ce que personne ne soit à proximité, il s'aspira lui même à l'intérieur du trou de son masque pour se rendre aux côtés de son disciple. Apparemment, il n'avait toujours pas repris conscience, tant mieux songeait le vieil homme en le hissant sur son dos avant de reproduire une nouvelle fois son Jutsu d'espace temps afin de revenir au repaire de l'Akatsuki. Lorsqu'ils arrivèrent devant la caverne, les Shinobis médecins accoururent auprès d'eux et voulurent examiner Madara mais ce dernier rejeta le chef de la brigade avec une brutalité sans égal avant de lui déclarer froidement et sèchement :

« Ne vous souciez pas de moi, occupez-vous plutôt d’Itsu, je veux qu’il soit sur pied avant demain pour qu’il puisse s’entraîner, il a encore une marge de potentiel à développer avant que la guerre ne commence véritablement. Aucun écart concernant le délai ne sera toléré. »

D’un ton tremblant, son interlocuteur lui bredouilla quelques paroles incompréhensibles avant de s’incliner respectueusement pour finir d’une voix assurée :

« Bien maître, vos désirs sont des ordres… »
« Je l’espère bien. »

Puis, sans que le médecin ne puisse lui répondre quoique ce soit, le possesseur du Sharingan disparu dans un nuage de fumée blanche, ainsi s’acheva la mission. Le rapport n’eut pas besoin d’être rédigé, la seule à retenir c’était que personne ne pouvait résister à la lune rouge peu importe la puissance ou le nombre. Les résistants avaient constitués un bel exemple pour que tous se rappellent que trahir la lune rouge pourrait avoir de terribles conséquences. Désormais, notre protagoniste se trouvait non loin du bureau du Raïkage ou plus précisément sur les toits de Kumo sous l’apparence d’un soldat qu’il avait assassiné la journée même. Il jeta un regard sombre sur l’entièreté du village. Hommes, femmes et enfants, personne ne pouvait être épargné par la souffrance…

Alors je note :

Fuusaki

Points positifs :

- Rp à la hauteur de ton rang
- Bonne orthographe
- Bonne structure
- Le rp est attrayant

Points négatifs :

- Attention vers la fin, il n'y pas beaucoup de dialogues, il faudrait en mettre un peu plus, mais ce n'est pas très grave non plus ^^'

Total : 30 (rang A) + 3 (bonus) + 10 (mission duo) = 43 xp

Madara

Points positifs :

- Rp à la hauteur de ton rang
- Très bonne orthographe/quasiment pas de fautes
- Bonne structure
- Rp attrayant tout comme Fuusaki

Points négatifs :

/

Total : 30 (rang A) + 4 (bonus) + 10 (mission duo) = 44 xp

Voilà, bravo à tous les deux ^^