Le temps était chaud et clément dans la Pays de la Foudre tournant presque à l'orage comme d'habitude, à vrai dire j'aimais bien cette météo, je trouvais que les éclairs était un des chefs d'œuvre de Mère Nature d'une beauté éclatante. Le soleil était à son zénith et les rues du village caché des Nuages étaient déjà bondée de monde, que ce soit Shinobi, civil ou marchands itinérant et le tout dans une joie de vivre déconcertante -dit-elle avec ironie- ... non dire cela serait vous mentir car chacun avait en tête le conflit en chaîne qui allait éclater entre Kumo et le reste du monde car connaissant étroitement la Mizukage, elle fera certainement des alliances avec les grands de ce monde. Nous courrons à notre perte.
J'étais là, assise sur mon rebord de fenêtre comme à mon habitude très pensive. En effet, j'avais un contrat secret qui me liait à ma sœur, je devais lui rendre compte des informations que j'avais récupéré sur Kumogakure et son chef, mais entre temps je m'étais aperçus que le Raïkage n'était pas une personne mauvaise et fomentait une rébellion contre son maître chanteur (dont je ne connais pas l'identité, ni la faction), ainsi il n'enverrait qu'une faible salve de ninjas sur le champ de bataille à Kirigakure. Et puis Suzumi-nii m'avait envoyé directement un de ses aigles messager pour m'annoncer qu'elle avait créer une alliance et qu'elle avait quelques information sur mon village d'accueil, repensant à tout cela je descendis de mon rebord de fenêtre et alla écrire la réponse que j'allais lui envoyer, bien sûr en lui envoyant directement sans l'intermédiaire du Département des Messages de la Brume, sinon notre petit complot se ferait percer à jour et je serais certainement enfermée dans les sous-sols de Kumo. J’allais diriger ma plume sur le morceau de parchemin quand j'entendis frapper à ma porte ... aussitôt je posai mon outil d'écriture et me dirigeai vers la porte d'entrée.
Je l'ouvris dans un grincement sonore et je vis un ninja de Kumo qui portait la veste des Jônin de mon village d'accueil. Il me fixa et me tendis un parchemin et me dit d'une voix plutôt haute et ferme:
Jônin de Kumo: -Le Raïkage lui-même vous envoi en mission avec lui, vous partez tout de suite Tsubaki-senseï. Bonne chance à vous, vous en aurez besoin.J'émis un petit ricanement, le tout accompagné d'un sourire, voilà un shinobi bien poli -pour une fois- . Je lui répondit toujours avec ce grand sourire qui ornait mon visage en prenant le parchemin frappé au sceau de "A", donc c'était bel et bien une mission de rang A, heureusement pour moi ce n'était pas une de rang S ou SS, je voulais absolument éviter d'être envoyée au front à Kirigakure, un nouvel affrontement avec ma sœur me serait certainement fatal au vu de son niveau actuel, à vrai dire elle m'a dépassé dans la maîtrise des arts ninjas ... enfin bref, je fis sauter le cachet de cire et déroula le parchemin écrit par la main de mon supérieur, un joli garçon il fallait dire enfin :
Moi : Je vous remercie Mizoï-san dis-je avec un grand sourire :
Moi: - je te remercie Mizoi-san- Spoiler:
Un cadre presque paradisiaque: (Rang A)
Les déplacements de l'île de la tortue ont permis à nos équipes de reconnaissance présentes sur place de découvrir une nouvelle île au large des terres du pays. Le seigneur féodal veut en faire sa nouvelle propriété et à demander au kage d'aller lui même sur place pour la déclarer territoire de la foudre. Mais les légendes racontent que cette île serait habitée par un monstre et qu'elle était à la base un lieu d’exécution pour des grands criminels. Malgré son cadre paradisiaque et son climat presque tropicale, le kage vous a choisit pour l'accompagner afin de pouvoir sécuriser la zone et remplir la demande du seigneur de la foudre. Soyez prudent, malgré sa beauté, vous êtes dans l'inconnu. Vous partirez en bateau, votre mission commencera sur place.
Ainsi j'étais envoyée avec l'Ombre de la Foudre sur une île que notre cher Chef Féodal voulait conquérir, il était également mentionné que cette île fut repaire de ninja renégat des Nuages et qu'il était dangereux de s'y aventurer seule. En lisant cela j'émis encore un faible ricanement, car moi du déserteur, j'en ai maté pendant des années que se soit au service de la Brume ou au service des Nuages ou encore en tant que mercenaire durant ma période transitoire. Apparemment cette mission était plutôt urgente car je devais partir dans l'après midi donc en étant plus précis dans deux heures, donc il fallait ce grouiller et vite ! D'un pas assez rapide je partis dans ma chambre où je troquais mon kimono beige contre ma tenue de Jônin. Cette tenue ? Un simple filet ninja cachant mes parties intimes avec par dessus ma veste de ninja confirmé - c'est peu dire-. Pour bas un pantalon simple, noir avec en dessous des chaussures ninja aussi basiques qu'efficaces et enfin je terminais tout cela en mettant mon bandeau de Kumogakure à mon front et j'attachais mes cheveux auburn avec une broche avec en son bout une spiral en saphir (cadeau de ma grand-mère). Je fis le plein de nourriture que je mis dans mon sac et parti comme à mon habitude par la fenêtre.
Je me jetais dans le vide et en concentrant mon chakra dans mes pieds de m'accrochait aux parois verticales des bâtisse pour rejoindre mon Kage aux portes du village. Ainsi de toits en toits, je mis quelques minutes pour parvenir à ma destination d’où j’attendis mon cher Raïkage. Une fois arrivés sans rien dire je partis dans l’épaisse forêt qui bordait le village et ainsi je sautais de branches en branches pour arriver plus vite au port d’où nous prendrons le bateau …
Après une heure de marche intensive dans les vallées, cols et forêt du Pays de la Foudre, nous parvînmes enfin dans le petit port commercial de Kyôshi. Rien que depuis la colline qui surplombait le village portuaire, je pus voir un grand navire avec d’immenses voiles de toile frappée au symbole de Kumogakure. Nous traversâmes la petite cité et après avoir rempli quelques formulaires d’embarquement nous montèrent dans cette immense embarcation … le daimyô ne faisait pas les choses à moitié quand il s’agit de mettre un territoire sous son administration. Je n’aimais pas notre seigneur, je trouvais qu’il était non seulement faible et qu’il ne servait strictement à rien mise à part gérer l’économie du pays … une gestion assez chaotique dira-t-on. Enfin bref, je montai la première sur le bateau et je partis déposer mes affaires dans la cabine qui m’étais attribuée, cette cabine était assez spacieuse avec lit un deux place et joliment décoré aux notes japonaises antiques …
J’allais voir le capitaine de bord et lui demanda :
Moi : -Euh … puis-je vous demander quelque chose ?Le capitaine me regarda de haut en bas et arrêta son regard sur ma poitrine, ce qui eut le don de m’énerver au plus haut point. Après avoir détaché son regard de ma poitrine il me dit alors d’une voix assez indifférente :
Capitaine de Bord Hiro : -Ouais ?Je répliquais alors pour lui poser la question que toute femme demande à bord d’un bateau par soucis de pudeur ou de bonne manière :
Moi : - Est-ce que la cabine que j’ai, n°12.3 est une chambre seul et est-ce que le Raïkage est dans la même cabine que moi ?Le capitaine eut un sourire qui en dit long sur sa réponse … sans rien dire je partis alors en direction de ma cabine. D’après ce sourire plus que moqueur, j’avais mon chef dans la même cabine que moi et dans le même lit. Ça faisait longtemps que je n’avais pas dormi avec un autre homme que mon meilleur ami Nezui qui était soit-dit en passant plus vieux que moi enfin bref. J’avais une certaine estime pour la Raïkage depuis que j’ai su qu’il n’était pas ce que je croyais et qu’il était même plus que ce que je pensais mais bon cela ne justifie pas le fait que je vais devoir dormir avec lui !
Vingt-quatre heure de bateau, voilà ce qu’il m’attendait dont une nuit à passer dans le même lit que mon supérieur et ce qui devait arriver arriva, la nuit tomba, je tentais de repousser le plus loin possible le moment du couché. Je me mis dans le lit en prenant soin de me tenir le plus loin possible de mon chef évitant tous contacts.
Le soleil se leva baignant de lumière la cabine qui avait un hublot, je me découvris dans les bras de mon Kage la tête sur son torse … en découvrant la position dans laquelle j’étais je me mis à hurler au risque de réveiller tous l’équipage du bateau :
Moi : -AAAAAAAAAAAAAAAAAAH !Après m’être calmé, je constatais qu’e ne fut pas déshabillé et que ma culotte était bien sur mes fesses, et je lâchai un soupir de soulagement … bien qu’au final, le contraire ne m’aurait dérangé. Bref, après encore quelques heures de bateau, nous débarquâmes sur une île presque déserte, il y avait des ruines de temples bouddhiste et quelques de maison au style très japonais. Une fois arrivé sur une jetée à moitié en ruine je regardai mon Kage comme si rien ne s’était passé à bord du bateau et je dis d’un d’une certaine indifférence :
Moi : -Raïkage-sama, quels sont les ordres … dis-je d’un ton assez vague.