Douleur, tristesse, colère, haine, vengeance, incompréhension étaient tous des sentiments que je m’apprêtais à faire vivre à de minables petits ninjas sans histoire. Moi le déserteur de rang S du village de la brume sanglante avait depuis peu rejoint l’Akatsuki comme mercenaire. Cela faisait très longtemps que je n’étais pas sortie de ma tanière par peur de ce que je pourrais voir. Je devais toute fois sortir, car dehors c’était la guerre et je ne pouvais pas manquer un tel spectacle moi qui étais toujours demandeur de tout ce sang, de cette hémoglobine qui jaillissait des corps de mes victimes. J’aimais faire souffrir les gens. C’était comme une passion, un loisir dont je ne me lassais jamais. Peu de gens m’arrivait à la cheville et je prenais un malin plaisir à semer le désordre sur mon passage. Il y avait d’ailleurs un village qui semblait calme. Loin de tout malheur, mais ce n’était qu’une question de temps avant que tout bascule dans les ténèbres. Je devais obéir à mes supérieurs et je n’avais reçu aucun ordre. J’allais agir seul. Peut-être que ma vie allait se jouer durant cette bataille, mais peu importe. J’étais résolu à montrer à la face du monde entier que personne n’était jamais à l’abri de rien. On pouvait se croire en sécurité dans un village bien protégé et paisible, mais ce n’était qu’une illusion. Personne ne peut être assez idiot pour croire pareils sornettes. Je me dirigeai donc vers mon objectif principal. Je me foutais de ce que Tobi allait bien pouvoir dire. Il fera bien ce qu’il veut. Je voulais m’amuser un peu. C’était bien beau de jouer au bon chien de guerre, mais j’avais le droit d’avoir un peu plus de liberté. Avec la réputation que j’avais avant de quitter Kiri, je peux bien faire ce que je veux une fois de temps en temps. À kiri, j’étais un membre des forces d’élite, un Oi-nin, mais le village et ses dirigeants sont devenus de vrais prédicateurs de la paix et de la non-violence. Cela m’agaçais au plus haut point et c’était pour cette raison que j’avais déserté. Bientôt, les gens apprendront à reconnaitre Fuusaki Itsu et à la craindre. En route pour le retour à Kiri

J’avais des espions dispersés à travers plusieurs villages et ils récoltaient des informations pour mon propre compte. Je savais donc que le village de Kiri était protégé par une barrière psychique et physique qui permettait de percevoir les ennemis qui s’approchaient du village. Ce petit détail m’importait peu, car je n’avais pas l’intention d’entrer par derrière en toute discrétion. Le plus difficile était surtout de traverser la mer pour atteindre les côtes. Ensuite, se serait un jeu d’enfant. J’avais plutôt dans l’idée de pénétrer à l’intérieur du village de la feuille par la grande porte en faisait le plus de bruits possible. Le village ne tarderait pas à envoyer des ninjas pour me mater rapidement, mais je ne les laisserai pas m’avoir aussi facilement. Ils n’auront qu’à bien se tenir, car je me demande s’ils ont déjà combattu un ninja avec une telle ferveur au combat et avec une ténacité à toute épreuve. Je me suis entraîné durement en me blessant gravement à plusieurs reprises. Plusieurs ninjas dans ce village n’ont jamais connu de vrai combat. Seulement des combats entre collègues où le risque de perdre la vie était inexistant. J’allais leur montrer ce qu’est la vraie peur, de vraies blessures, de vraies larmes de douleur. L’enfer allait s’abattre sur ce pauvre petit village. Les shinobis du village étaient plus alerte depuis les affrontements causés par la guerre sur leur territoire, mais ce n’était que des combats isolés. J’allais offrir un spectacle gratuit à tous.

J’étais maintenant arrivé à la frontière du village. Après une courte escapade en mer, j’avais rejoint la terre ferme. Je savais pertinemment que les ninjas du village avaient déjà repéré ma présence que des ninjas allaient bientôt être envoyés pour aller voir ce qui se produisait et qui était l’invité surprise. Premièrement, il faudrait qu’il me trouve et j’étais d’ordinaire assez doué au jeu de cache-cache. Cependant, j’allais leur facilité la tâche. Un immense panache de fumé provenant des portes principales devraient les mettre sur la bonne piste pour me trouver. Je ne pris pas la peine de ralentir la cadence. J’étais presqu’arrivé aux portes. Je pouvais presque les voir. Plus je m’approchais et plus je distinguais des détails importants pour mon attaque comme par exemple la présence de deux gardes qui se trouvaient à l’entré. Ne faisais ni une ni deux, j’arrivais face aux deux gardes à une grande vitesse. Eux même n’avais rien vu venir.

Katon Haisekishou

Je crachai un immense nuage de cendres englobant les deux gardes et les portes, je reculai à l’intérieur du village et je claquai alors des dents. Une immense explosion prit alors la place du nuage de cendre. Les flammes montèrent dans les airs et les portes prirent feu. La phase 1 de l’attaque était commencée. La deuxième phase à présent.

Fuuton, KamiKaze

Le ciel s’assombrit et trois immenses tornades se formèrent à l’intérieur même du village. Elles commencèrent immédiatement à tout détruire sur leur passage avant de ne former plus que une. Ce fut à ce moment que j’arrêtai ma propre technique. Les tornades disparurent aussi rapidement qu’elles étaient apparues. Le ciel redevint alors clair. Les dommages étaient déjà considérables. Le meilleur était à venir. Je plaçai des notes explosifs prêtent à détoner aux passages de mes éventuels ennemis. Il ne restait plus qu’à attendre que la fête commence!

Les dés étaient jetés. J’allais savoir qui allait être mon adversaire ou mes adversaires pour la défense de Kiri. Je me demandais si la résistance allait être forte ou si le climat de paix qui avait été instauré par la nouvelle mizukage avait ramolli la force militaire du village. Du temps où je vivais dans ce pays, les aspirants ninjas étaient entrainé à la dure. J’avais subi de nombreuses épreuves toutes plus difficiles les une que les autres. Cela avait forgé mon caractère. J’étais devenu l’homme que j’étais aujourd’hui avec tout le lavage de cerveau que nous devions subir dès notre plus jeune âge. J’étais un homme imprévisible et impulsif. C’était ce qui m’avait poussé à attaquer le village de mon enfance. J’éprouvais certes de la rancœur vis-à-vis les dirigeants qui avaient complétement détruit tout ce qui me tenait à cœur dans ce village. Une autre raison qui m’avait poussé à attaquer était une défaite que j’avais vécue au lac Uoki. C’était ma première défaite et je l’avais encore sur le cœur. Je devais venir en ces lieux pour récolter des informations sur Utakata, le jinchuuriki, mais un ennemi imprévisible fit son apparition. Je le mis à mal, mais il remporta la victoire. Je dû fuir comme un lâche le territoire pour ne pas y laisser ma vie. J’allais donc assouvir ma vengeance en causant le plus de pertes physiques et matériels que possible jusqu’à ce que je me lasse ou que quelqu’un réussisse à me maitriser. Cette dernière allait avoir du pain sur la planche. Je pouvais parfois être très têtu. Quand j’avais une idée, je ne la lâchais pas si facilement. Cette personne devra avoir des arguments très convaincants pour que je cesse ce massacre. Bref, j’allais tuer et saccager tous ce que j’allais bien pouvoir trouver sur mon chemin jusqu’à ce que je sois moi-même tuer ou dans l’incapacité de poursuivre les hostilités.

Semant le chaos et la désolation sur mon passage, j’avançai à travers le village sans avoir connu de réelle résistance. Que de minables petits ninjas qui avaient surestimé leur talent et qui avaient réalisé un peu trop tard qu’ils ne faisaient pas le poids. Je commençais déjà en avoir un peu marre. Cela devait un peu désolant de ne pas avoir une résistance digne de ce nom. Je m’attendais à ce que des ninjas puissants viennent à ma rencontre pour m’éliminer. Ils devaient être trop occupés à mettre tout le monde en lieu sûr avant de venir me combattre. À ce moment, je croyais avoir fait assez de dommages pour handicaper suffisamment Kiri pour les prochaines attaques des troupes qui finiront le travail. Je ne pouvais pas aller plus loin. J’étais resté sur ma faim. C’était beaucoup trop long avant que les renforts arrivent. Je n’avais pas la force de détruire tout un village. Tout ce que je voulais c’était me battre et détruire. Certes j’avais pu détruire des bâtiments et sérieusement endommagé plusieurs autres maisons et commerces, mais je n’avais pas eu les combats que j’aurais voulu avoir. Je décidai donc de laisser le village dans cet état. Les flammes ravageaient les maisons. Des corps couverts de sang gisaient derrière moi et sur tout mon passage. Des kunais et des shurikens plantés dans les murs laissaient paraître des traces d’affrontements beaucoup trop brefs à mon goût. Je fis donc demi-tour en me dirigeant vers la sortie du village. Je n’étais que de passage. Un passage très court, mais au comment marquant. J’espérais avoir laissé ma trace dans ce village et que certains puissent avoir reconnu un visage familier. Un shinobi qui avait autrefois combattu à leur côté et qui aujourd’hui combattait contre ses anciens amis. Une journée émouvante dans le cœur d’un ninja qui avait renié tous ses sentiments au profit de la colère et de la haine. Désormais, je ne pouvais plus regarder derrière moi. Je devais avancer et aller voir ce que me réservais l’avenir.

Je me rapprochais de la porte qui n’en était plus vraiment une. Elle avait été légèrement agrandit par ma première attaque. L’explosion avait arraché des morceaux de la muraille. Une muraille noircie par les flammes de l’explosion. Je laissais le village caché de la brume à feu et à sang. De grands panaches de fumés s’élevaient dans le ciel et les flammes continuaient à ronger le bois des maisons. J’avais laissé une trace de mon passage en ces lieux. De ma positon, je pouvais voir la sortie. Elle était si près et à la fois si loin. Je ressentais que quelque chose allait se produire. Un évènement qui allait ralentir ma progression vers la sortie. Cela présageait aussi que j’allais être mis à rude épreuve. À cet instant, je ressenti un puissant chakra qui se rapprochais de moi. Contrairement aux autres sources de chakras, au lieu de fuir les lieux, celle-ci se rapprochait de moi. C’était peut-être les forces ennemies que j’attendais avec impatience. Peut-être que mon départ ne se ferait pas immédiatement. Je remarquai alors un ninja de Kiri qui se rapprochait de moi. Un combat intéressant allait pouvoir commencer. Il semblait déterminé à venir à ma rencontre. Je me mis en position de combat et je lançai immédiatement deux kunais en sa direction. En vol, on put entendre un léger bruit qui venait des kunais. C’était en fait des parchemins explosifs que j’avais pris soin d’attacher à mes armes avant de partir pour la guerre. J’allais pouvoir voir comment mon nouvel adversaire allait parer mon attaque ce qui me donnera de précieux indices sur ces capacités.