Être mercenaire pour une des plus grandes organisations criminelles du monde n’était pas toujours une chose reposante. Il fallait que je me promène continuellement pour répondre aux multiples demandes de mes supérieurs. Je prenais de l’expérience et ma fortune augmentait aussi. Je ne pouvais pas me plaindre. J’avais ce que je voulais. J’avais déserté Kiri pour vivre dans la guerre et les combats et j’étais servie. Je pouvais tuer plusieurs personnes avec tous les contrats que l’organisation recevait. Chaque membre devait travailler dure pour répondre à la demande et ne pas se faire inonder par les missions. De plus, dernièrement, nous avions réussis un de nos plus grands coups du moment. Nous avions réussi à déclencher une guerre entre les grandes nations de shinobi et la guerre était totale. Dans les deux camps, il y avait plusieurs victimes. La guerre c’était même répandue dans les territoires enneigés des samouraïs. D’ailleurs, il fallait justement que je me rende au pays du fer pour protéger le campement principal d’Ame Gakure no Satô. Le village de la pluie était une nation très importante dans cette guerre et elle se battait de notre côté. L’Akatsuki devait donc tout faire pour préserver les campements de nos alliés. Si les campements des nations alliés à notre cause tombaient, nous perdrons la guerre. C’était pour cette raison que je devais me rendre à Yami pour protéger le campement. Ce campement était un élément clé de cette guerre. Comme j’étais un homme très patriotique et qui détestais perdre un combat, je devais réussir cette mission.

Il me fallut quelques jours pour atteindre le pays du fer. Je me dirigeai immédiatement vers Yami où se trouvait le campement que je devais protéger. Je parcourrai le campement en inspectant les installations. Jusqu’à présent, il ne semblait pas avoir de signe précurseur d’une attaque ou d’un sabotage quelconque. Cependant, les informateurs étaient catégoriques : il y aura une attaque terroriste sur le campement qui visera tout simplement à tout faire exploser. Je ne pouvais pas faire quelque chose dans l’immédiat, car je n’avais que très peu d’information sur les agresseurs et leur motivation. Je ne connaissais même pas de où ils provenaient. Je devais donc commencer par récolter des informations sur les ennemis de notre alliance et je pourrai ensuite passer à l’action. Je me promenai alors à travers le campement en interrogeant les shinobis présents. Je n’avais que très peu d’information et pour la plupart, ce n’était pas très utile. Je n’avais donc rien de pertinent pour continuer ma mission. Je décidai d’arrêter de me concentrer sur des ninjas sans importance. Je me rendis directement au bureau du chef du campement pour avoir l’heure juste. J’espérais qu’avec ce dernier, j’obtiendrais des informations qui me permettraient d’avancer un peu, car pour l’instant je faisais du surplace. Avec ma rencontre avec le chef du campement, j’appris que le groupe qui voulait faire exploser le campement était un groupe de ninja quelconque. C’était des mercenaires engagés pas nos ennemis pour exécuter différentes tâches. Ce fut tout ce que je réussis à avoir comme détails de la situation. Même les dirigeants du camp ne savait pas trop quoi faire face à une attaque aussi destructive dont on avait aucun renseignement convenable pour la suite des choses.

Tout ce qui me restait à faire était d’aller faire des patrouilles aléatoires dans les environs pour trouver la menace et la neutraliser. L’attentat devait voir lieu dans trois jours. Je n’avais donc pas beaucoup de temps pour trouver les ennemis et les empêcher d’agir. Pendant deux jours, je cherchai sans relâche les alentours du campement à la recherche d’indices qui trahiraient la présence des ennemis de notre alliance. Pendant ces deux jours, je ne trouvai absolument rien. Pourtant, dans un pays où la neige était dominante, il m’aurait été facile de repérer des traces signent de la présence d’un groupe en approche, mais rien. J’ai pourtant ratissé très large dans mon enquête. On était maintenant le troisième jour. Le jour fatidique où l’attentat devait avoir lieu. Je me postai en hauteur pour voir les environs du campement. Les agresseurs avaient peut-être eu l’idée de faire une attaque éclair. Arriver en trombe et tout faire exploser avant de partir aussi rapidement qu’ils étaient arrivés. Tout à coup, du haut de mon perchoir, une idée traversa mon esprit. Et si les ennemis ne provenaient pas de l’extérieur, mais bien de l’intérieur du campement. Ce serait pour cette raison que je n’avais rien découvert. Et si toutes les informations que j’avais récoltées étaient fausses. En analysant tous ce que j’avais, je devais me rendre à l’évidence. Je connaissais l’identité des terroristes et je savais où je pourrais les trouver.

Je me dirigeai immédiatement à la tente du commandement du campement où je trouverais les terroristes. Arrivé à la tente, j’entrai en trombe et je découvris exactement ce que je cherchais depuis trois jours. Les personnes que je cherchais étaient devant moi. Le chef du campement et ses deux adjoints. Ils étaient en train de fabriquer une puissante bombe lorsque je les ai surpris. Je me doutais bien que quelque chose n’allait pas lorsque j’avais récoltés mes informations. Tout était trop bizarre. Les signes avant-coureurs d’une attaque n’étaient pas présents et j’ai eu le pressentiment que cela pourrait bien être orchestré par des ninjas de notre propre camp. Mon instinct ne m’avait pas trompé. Je me trouvais alors devant trois ennemis de la nation qui semblaient tout aussi surpris que je l’étais moi-même. Ce n’était toutefois pas ce qui allait m’arrêter. Je devais réussir ma mission quel qu’en soit l’ennemi à anéantir. Je devais à présent mettre un terme aux agissements de ninjas qui avaient pourtant déjà combattu si vaillamment pour notre cause.

- Mais pourquoi faites-vous ça? N’êtes-vous pas fier d’être améjin?

Le chef prit la parole

- Nous en avons assez d’obéir à des criminelles comme les membres de l’Akatsuki. Je ne veux plus servir un seul homme qui se prend pour un dieu. Un dictateur plus tôt. Le village d’Ame à tant souffert à cause des guerres et désormais, nous somme plongé à nouveau dans cette enfer. Je veux que cela cesse. Perdre cette guerre sera le moyen le plus facile pour qu’elle cesse.

- Vous croyez que cela sera plus facile. Vous avez tout faux. Imaginer les conséquences qu’aura cette défaite sur les membres de votre famille. Les yeux du chef s’agrandirent comme s’il venait de réaliser une chose cruciale. Mais il était trop tard pour revenir en arrière. Vous vous êtes déshonorés et je vais mettre un terme à cet affront envers les nations alliées.

Je me lançai dans la mêlé comme je savais si bien le faire. Un combat au taijutsu s’ensuivit. Les coups fusèrent de tous parts. Ils en venaient dans toutes les directions. Mes ennemis étaient bien déterminés à me faire la peau et j’étais tout aussi déterminé à remporter ce combat. Aucun de nous ne voulais perdre. Les enjeux de ce combat étaient primordial pour la suite de la guerre. Je ne pouvais pas perdre, mais à trois contre un, c’était un peu déloyal. Je me retrouvais toujours dans ce genre de situation. Il faudrait vraiment que je change un jour mon mode d’attaque. Cela devient un peu lassant à la longue de toujours se retrouver à l’article de la mort après chaque combat à cause de mon impatience. Bref, entre temps, j’avais mis hors d’état de nuire un des adjoints du chef en combinant un puissant coup de pied avec un lancer de kunai qui immobilisa ces jambes. Mon coup de pied fut assez puissant pour lui briser quelques côtes. La douleur était telle qu’il ne pouvait plus combattre. Tout son corps lui disait d’arrêter de se battre. Il ne me restait plus que deux adversaires. Un enchainement rapide de coup de poings et de coup de pied vint à bout du deuxième adjoint et je réussis à garder du même coup en respect le chef. Cela pouvait sembler facile comme combat, mais durant mes enchainement de coups savamment exécutés, je reçu tout de même des coups m’infligeant des blessures. J’eu même droit à des lacérations provenant d’un kunai venu de je ne sais où. J’allais mettre un terme à ce combat à asséna le coup final au chef, mais mon poing s’arrêta juste avant d’atteindre ma cible. Mon poing se trouvait si près du visage du chef que je pouvais presque lui toucher. Ce même visage tétanisé pas la peur. Il croyait vraiment que sa dernière heure était venu et je le croyais aussi. Ce n’était pas moi qui avais arrêté l’attaque de mon propre gré. C’était plutôt une sensation de brûlure aiguë que je ressentais dans le bas de mon dos. Je me retournai pour voir de quoi il s’agissait. C’était en fait le premier adversaire que j’avais envoyé au tapis qui avait réussi à lutter contre sa douleur et qui m’avait atteint avec mon propre kunai. Ma vue commença à s’embrumer. Pas encore me dis-je. La blessure dans mon dos était profonde et je perdais beaucoup de sang. Je n’avais plus le temps pour faire durer ce combat. Je devais agir vite, mais je ne pouvais pas utiliser mon katon. Cela risquerait d’activer la bombe.

Kuchyiose no jutsu, Kirikiri no Mai

Le furet, disciple du vent, fut invoqué et il découpa net le chef du campement qui se trouvait en face de moi. Le disciple du vent mit aussi à sac la tente. Ma technique alerta d’autres ninjas qui vinrent immédiatement voir ce qui se passait. Ils comprirent rapidement que les terroristes avaient été débusqués. J’avais réussis ma mission. Maintenant, il était temps de s’endormir et de laisser mon corps aux soins des améjins alliés. Je tombai au sol en m’étendant de tout mon long. Mon sort était entre les mains des ninjas médecins. Je n’avais aucun doute qu’ils me remettraient sur pied en moins de deux.