« Ceux qui ne respectent pas les règles sont considérés comme des moins que rien mais ceux qui abandonnent leurs amis sont encore pires. »
 
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 Akahyōga no Kōtei ! [En cours]

Yamanaka Yokuro



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Passeport Ninja
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Points d'Expérience:
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Techniques:



Yamanaka Yokuro
MessageSujet: Akahyōga no Kōtei ! [En cours]   Akahyōga no Kōtei ! [En cours] EmptyMer 8 Fév - 10:12
S H I N Z O • A K A S H I R O
« Je suis le Tsar des Glaciers rouges de Kiri ! »


I D E N T I T É
    Nom : Hayatsu
    Prénom : Shinzō
    Sexe :
    Âge : 20 ans
    Village : Kirigakure no satō
    Grade souhaité : Jōnin (Rōnin/Bretteur de Kiri)






C O M P L É M E N T S
    Surnoms :
    L'Akashiro
    Shin'
    Le Tsar des Glaciers Rouges
    Le Fou Rouge de Kiri

    Affinités : Suiton - Fūton - Hyōton
    Nindō : Loading
    Avez-vous lu les règles ? 9656DE9 66489X
T E C H N I Q U E S

Spoiler:
D E S C R I P T I O N S
Description physique:
    Le clan des Hayatsu a toujours accueilli dans sa famille de grands guerriers. Des ninjas certes, mais avant tout de puissants sabreurs, dont la lame a permis de forger la réputation du clan au sein de l'archipel de Mizu no kuni. En apparence, rien de spécial: les shinobis se battent pour certains avec des armes, diverses et variés, mais surtout avec des ninjatōs, sabres pour ninjas. Mais quand on parle de ninja du clan Hayatsu, un paradoxe s'installe: ninja ou rōnin ?
    C'est ce paradoxe qui se retrouve physiquement lorsqu'on aperçoit Shinzō. Du haut de son mètre quatre vingt douze, son corps souple et agile tend vers la caste des assassins de l'ombre. Une morphologie svelte, qui pourtant contraste avec une condition physique assez époustouflante pour un jeune homme de son gabarit. Grâce à son entraînement, l'Akashiro est parvenu à transcender sa condition d'être maigre et fragile pour devenir une machine vouée à l’œuvre belliqueuse. Ses coups sont rapides, vifs, puissants. Et pourtant, il ne fait que très rarement usage de ses poings. C'est comme une dernière ressource, exploitable uniquement en cas de dernier recours. Car avant de devoir cogner avec ses mains, le garçon a de quoi tenir la réputation des Hayatsu, malgré son caractère. En effet, à ses côtés, le shinobi traîne une massive épée, véritable arme de destruction. Le fendoir, massif et imposant, décrit une lame courbée sur la fin, forgée dans un métal travaillé par des mains expertes. Le forgeron a déployé tout son savoir-faire dans ce sabre destiné à des bretteurs de talent comme l'Akashiro - mais en même temps, un artisan ne travaille pas à fond lorsqu'il s'agit de faire une arme d'exception pour un combattant d'exception ? Là encore, on retrouve les compétences prodigieuses dont Shinzō dispose en matière de force: l'arme, de par son poids, est réservée à des êtres capable de la soulever sans être contraint de devoir faire de ce véritable bijou des champs de bataille un lourd fardeau pouvant augmenter les risques de sombrer dans la Mort. En outre, si la plupart des sabreurs se plaisent à donner un nom, voire un surnom à leur épée, il n'en est rien pour le shinobi. Pour lui, un sabre reste un sabre. Bien qu'il ait été capable de bien des prouesses, l'Akashiro n'aspire pas à rendre plus mystique son outil de travail. Pour lui, ce droit est réservé aux épées aux dons quasi-divins comme les sept épées des bretteurs légendaires de son village. En somme, voilà de quoi ranger ce garçon dans la catégorie des rōnins.

    Mais c'est quand on regarde de plus près le spadassin que l'on reconnaît là qu'il y a tout pour appartenir à la caste des sept ninjas bretteurs légendaires de Kiri. Le premier signe est sa dentition digne d'un requin, avec des dents pointues, toute à peu près similaires. Ce trait de caractère, commun aux épéistes, s'accompagne d'un sourire en général plutôt cynique. Shinzō se plait à se jouer de son adversaire, surtout par les sentiments. Par ailleurs, l'Akashiro dispose d'un visage charismatique, qui inspire la confiance, malgré la personnalité de ce dernier. De forme commune la tête abrite deux yeux dont les prunelles aux teintes céladons traduisent un regard plein de vie. Parfois, il arrive que dans l'excitation du combat - ou lors d'un moment très spécial qui sera abordé plus tard dans la partie consacrée à la mentalité du jeune homme - ses pupilles abordent une coloration rouge sanguine. Ce phénomène proche du mystique s'explique par un génome qui conduit à une forme d'albinisme dont l'absence de coloration au niveau de l’œil, donnant alors la couleur des vaisseaux sanguins situés à l'arrière sur la rétine, se produit sous des conditions particulières au niveau cérébral. En somme, lorsque l'activité cérébrale vient à être profondément modifiée, la pupille de l'Akashiro vient à se décolorer, à la manière de sa chevelure qui reste elle constamment blanchâtre. Chevelure qui tend vers le gris par endroit, et dont quelques mèches couvrent son front de guerrier, avant d'en faire un heaume protecteur qui encercle la partie supérieure de son crâne. Le reste de la physionomie faciale du ninja reste ensuite plutôt sommaire; en harmonie, ses oreilles, son nez et ses pommettes contrastent avec la forme diabolique qu'enrobe le guerrier des glaciers rouges.

    En effet, Shinzō est vêtu d'un vaste habit de couleur rouge. Cette couleur rappelle aisément la diable, entité maléfique redouté de l'homme. Au-delà de cette nuance avec le visage presque séraphin, la question de l'appartenance à la famille des assassins de l'ombre ou des sabreurs de la lumière se pose. Si vraiment l'Akashiro était un shinobi, pourquoi prendrait-il la peine de porter des couleurs criardes, néfastes pour la discrétion et utile pour l'adversaire afin de le repérer ? Et dans le cas contraire, pourquoi porterait-il des vêtements qui défient la tradition des samouraïs, avec cette couleur quasi-satanique ? Tout simplement pour les motifs énoncés précédemment. L'Akashiro est de ces hommes qui veulent et qui allient modernité et tradition. Un vent de nouveauté s'échappe de ses lèvres, portant comme l'ensemble de son corps les gènes d'une famille dont les dogmes quasi-antiques ont fait du clan Hayatsu une des grandes familles de Kiri. Défiant ainsi l'autorité de la tradition, le prétendu Tsar des Glaciers Rouges se construit un propre style, tant vestimentaire que sur le champ de bataille. Après un épais manteau rouge, qui ressemble rapidemment à un haut de kimono, ornés de quelques plaques métalliques au niveau des poignets et du dessus du coude, il porte par-dessous un vêtement noir, qui conduit à une fermeture éclair blanche séparant en deux parties distinctes le tissu. Habitué au froid, le ninja de niveau supérieur porte toujours des vêtements qui isolent bien la chaleur. L'hypothermie est courante dans sa terre de cœur. Enfin, dans la partie inférieure, il se revêt d'un pantalon peu serré sur ses deux jambes d'athlètes, aux couleurs ternes, grisâtres, qui sont accompagnés de chaussures rouges.

    Bien entendu, comme tout bon shinobi qui se respecte, il possède également un arsenal d'armes en tout genre. Kunaïs, senbons, shurikens... Shinzō en utilise de toute sorte. C'est bien là sa ressource essentielle au combat à distance. Il est capable de faire preuve d'une extrême précision et rapidité lorsqu'il s'agit d'utiliser en rafale ces projectiles sur une, voire plusieurs cibles. C'est pour cela qu'il n'utilise que très rarement des jutsus à distance. Sa simple maîtrise prodigieuse des armes blanches lui suffit à compenser ce manque de techniques de longue portée. De ce fait, ses talents à l'épée au corps à corps et à l'arme blanche à distance lui assurent une polyvalence à toute épreuve, lui ayant permis de se faire un nom dans son village. En plus de celà, l'Akashiro se distingue encore une fois de la foule de par son style de combat unique, lui ayant assuré son surnom d'Akashiro. En effet, Shinzō exploite sa force sans crainte, quitte à souffrir un brin pour assurer l'efficacité de ses coups. Tel un kamikaze, il encaisse les attaques et les renvoie de plus belle, sans broncher. Au contraire, il tâche de garder le sourire aux lèvres, feintant un plaisir pour la douleur qui donne l'illusion à l'adversaire d'être inférieur. En réalité, le Hayatsu a été habitué via un entraînement des plus difficiles à la souffrance. Son passé, riche en efforts, lui a permis de braver sa condition de mortel, pour laisser passer au travers de son corps les tourments humains, bien qu'à la place, une douleur mentale singulière l'habite. Utilisant donc son propre corps comme un bouclier qui ralentit les attaques de l'adversaire, le Fou Rouge de Kiri affaiblit sa cible à distance, via ses techniques visant à améliorer ses projectiles, tant sur le plan vitesse que sur celui de la force de pénétration, avant d'en finir au plus vite avec son fendoir.
    Voir Shinzō combattre est une expérience formidable, tant son style est unique: son habilité et sa dextérité à l'épée confirment son appartenance au clan Hayatsu, son sourire de prédateur sa prédisposition à l'étroite famille des sept bretteurs légendaires de Kiri, tandis que sa façon de se battre mêlant effroi et folie faisant de lui un guerrier innovant, désormais connu comme étant l'Akashiro. Quoiqu'on en dise, assassin ou sabreur, on peut être sûr d'une chose: Shinzō est un pur guerrier, qui a choisi une Voie nouvelle, à mi-chemin entre celles de l'ombre et de la lumière...
Description mentale :
    Comprendre d'un point de vue psychologique Shinzō n'est pas une mince affaire. Pour faire, il faut être capable d'entrer dans son monde, un univers tout à fait extravagant, fait de zones d'ombres et de flammes de toutes couleurs. Aux premiers abords, on pourrait simplement affirmer qu'il ne s'agit qu'un adolescent arrogant, orgueilleux, qui est agressif avec les hommes et dragueur avec les femmes. Même si ce résumé des défauts de l'Akashiro paraît comme incorrect et incomplet, c'est pourtant là l'impression que donne ce ninja. Teigneux de nature, il n'aime pas lâcher l'affaire. Le guerrier qu'il est à ses principes, et tâche à toujours avoir le dernier mot. C'est un homme qui veut gagner sur tout les fronts, quitte à devoir s'attirer des ennuis. Le risque de devoir se bagarrer ne l'effraie pas. Au contraire, c'est presque une addiction pour lui. Tel une drogue, le combat le fascine, déploie une emprise mystique sur lui. Il se sent forcé de devoir user de ses bras, de ses jambes, et éventuellement de sa tête, pour vaincre un adversaire quelconque, hostile ou allié. Pour lui, se battre est une façon de s'entraîner constamment, de se mettre à l'épreuve à n'importe quel moment. La peur de devoir faiblir est souvent présente chez le ninja. Certes, elle ne se manifeste pas comme habituellement, déstabilisant par des flots d'adrénaline néfaste le corps engourdi de la victime de la peur, mais elle est bien présente.

    Pour faire face à cette peur de faiblir, Shinzō combat selon l'adage du Shishi Hakutō. Cette expression philosophique consiste à devoir se battre au maximum de ses capacités, qu'importe l'adversaire en face. Une façon de vivre assez rude, mais qui plait à l'Akashiro. Pour lui, le Shishi Hakutō est une façon d'exprimer pleinement tout son potentiel, et de pouvoir l'améliorer constamment. Il est certain de faire partie de ceux qui en se battant contre de puissants et valeureux combattants, gagne en expérience en accumulant l'endurance et la force nécessaire à la victoire. Et cette certitude se révèle être vraie lorsqu'on constate qu'au fur et à mesure de ses affrontements, le jeune homme en ressort plus puissant, après convalescence bien entendu. Lorsqu'il revient d'un duel avec un homme à la base plus fort que lui, il en ressortira avec une nouvelle puissance, comme si son corps s'était adapté aux points forts du guerrier adverse pour pouvoir les écraser. Bref, Shinzō est un personnage fascinant, dont la philosophie a plus d'une fois suscité les polémiques au sein d'un village de la brume qui a souhaité effacé des mémoires l'épisode de la Brume Sanglante. Certes cette façon de pensée est digne d'un berseker, mais d'une autre part, elle lui est indispensable pour survivre. En effet, le jeune homme a besoin de se dépenser beaucoup au combat pour pouvoir continuer de vivre. Comme un toxicomane en manque, il suffit qu'il lui manque sa dose pour que les premiers effets de sa carence en batailles se fassent ressentir dans son corps musclé: tremblements des membres, mal de tête, troubles de la vision. Bien entendu, la fréquence de ces symptômes couplée à celle des batailles nécessaires à l'empêchement de ce syndrôme montrent qu'il faut à la manière d'un homme s'étant privé de faim un certain temps avant que les conséquences de cette absence de combat se ressente. En clair, avec toutes les données précédentes, on peut aisément en conclure que Shinzō est un homme dont la vie tourne autour de la guerre, des batailles et du combat physique. Son état physique, mental, et son credo dépendent de cet univers. Mais pas que. Dans l'ombre de son âme, une parcelle jusqu'alors rarement aperçu de la facette de l'Homme se dessine dans les méandres du personnage. Un démon, une entité psychique étrange, qui hante ses rêves pour les dévorer et en exhaler des cauchemars. Ce monstre tâpi dans les moindres recoins cérébraux du ninja, n'est autre qu'une parcelle de lui-même. Aucun dédoublement de la personnalité, seulement une transformation soudaine, une crise de conscience qui a la violence de la schyzophrénie avec la similarité de l'épilepsie. Mais ce n'est en aucun cas une maladie, ni une blessure de guerre. Non, il s'agit de Shinzō lui-même.

    Hakkyō, la Folie. C'est comme ça qu'Il est appelé. Je suis malade. Tu saignes violemment du ciel. Nous sommes les ténèbres du jour. Je suis le pilier du Mal de Shinzō. De leur équilibre, tu ne vis pas dans le monde aux flammes de fer. Rigole de ta mort, meurt de l'avenir, étouffons-nous dans le passé avant de renaître unis dans le présent. Il est déchu. Vos péchés sont sourds et percent de leurs ténèbres notre lumière. Nous sommes la Peste et je suis la Catharsis. Il est une illusion vivante, des chimères chthoniennes qui se nourissent de Son âme. Joyeuse tristesse, douce colère, paisible haine... je danse autour des sentiments et les broie. Le monde est si beau et tellement ignoble, que l'univers dans lequel je vis nous pousse à sortir de sa tanière. Regarde, comme cette terre est bruyante. Son sol brun me détruit les oreilles. Cette cacophonie tellurique nous insupporte. Il déteste le son terrestre. Ecoute cet arc-en-ciel de douleurs. Ces teintes me détruisent, les éradiquent, nous purge de matière. Tout ce méli-mélo d'éléments, ils ne peuvent s'en satisfaire. Je suis Hakkyō, et vous êtes Folie.

    Hakkyō est donc une étrange parcelle de la personnalité de Shinzō. Néanmoins, il parvient à réguler sa Folie, et parvient même à l'exploiter par moments. Malgré ce contrôle de soi poussé à l'extrême, il n'empêche que l'Akashiro a du séjourné dans un sanatorium afin de combattre médicalement son mal, lui-même. Après des années d'internement, le jeune homme a su apprivoiser cette sombre part de lui, et à mieux lutter contre elle. Dorénavant, il est sujet à des crises passagères, de durée variable, qui s'effectuent entre dix minutes et une heure. Lorsqu'il est dans sa trance maléfique, le jeune homme perd la notion de l'espace, et ses sens se déréglent, se mélangent. Tout se distord, sous l'ondulation folle de son esprit. Ses défauts et péchés ressortent, et s'expriment dans un langage étrange, mêlant véhémence et envie de combattre. C'est dans ses moments de delirium tremens que le shinobi à l'épée cherche le plus l'affrontement et s'y plait. La douleur ne lui fait plus rien, si ce n'est que provoquer un sordide rire éclatant de sa bouche.

    Malgré cette maladie qui n'est que le prolongement de lui-même - à la manière de son épée - le jeune homme parvient à mener une vie agréable. Pour y parvenir, il s'éloigne de sa Folie par divers moyens. Le meilleur d'entre eux: la Femme. Egale de l'Homme, elle comble ses désirs, accueille son affection, sa passion, et la lui transmet à son tour. Fin dragueur, Shinzō se plait donc de la compagnie féminine. Il aime le contact physique, et mêler le charnel et le spirituel d'une rencontre entre les personnes de sexes opposés dans une danse torride. C'est un refuge pour le Hayatsu. Avec une femme dans ses bras, il oublie tout, y comprit Hakkyō, et se focalise uniquement sur l'instant présent qu'il passe auprès de sa Belle. Bien qu'en apparence, il puisse paraître dûr, violent, aggressif et vulgaire, en réalité, Shinzō peut faire preuve de charisme aux côtés d'une femme. Au début, il laisse ses instincts de dragueur prendre place, mais ensuite, il devient un véritable gentleman. Son vocable devient plus agréable, et son comportement traduit ce bain de bonheur le poussant à être chaleureux auprès de celle qu'il aime. En plus d'avoir un surplus d'énergie à dépenser sur le champ de bataille, le bel homme abrite une véritable mer d'affection qui a besoin de s'évaporer dans ces nuages que sont les femmes. Mais ce surplus d'affection que déploie le ninja de niveau supérieur s'efface rapidemment: ses relations sont de courtes durées, l'espace d'une soirée, voire deux éventuellement. En tant que combattant partant au front, il ne peut se permettre d'avoir une compagne. Il affirme et prône l'inutilité de la vie en couple, mais au fond de lui, il sait qu'il n'accepterait pas de devoir laisser si sa vie était sacrifié au front une veuve, et pourquoi pas, un orphelin à l'arrière.

    C'est pour cela qu'afin de combler cette douleur, il fume. Fumer tue parait-il, pas pour tout le monde. Ce serait trop idiot pour l'Akashiro de mourir par un cylindre de papier enfermant du tabac pas plus grand que son majeur. Et puis, même s'il est adepte de la cigarette, l'Akashiro ne fume pas énormément: quelques clopes occasionnellement par semaine. Non pas que la nicotine l'intéresse pour ses vertus, seulement ce petit rituel tournant autour de cette bouffée de substances, puis de ce rejet d'un fin panache de fumée relaxe et détend le jeune homme. Chaque clope qu'il prend est un moment particulier. Il ne se contente pas de fumer vulgairement l'objet, avant de le jeter au sol et de l'écraser avant de tourner les talons vers une autre destination. Généralement, le Hayatsu vient à fumer dans des situations qui exigent de relaxer le garçon. Un événement difficile à passer par exemple. Dans ce genre de moments, il est alors silencieux, calme et fume paisiblement. Il devient alors imperturbable et semble emporté dans un autre monde, bien à l'abri de la sombre société actuelle. Bien entendu, il ne dit pas non aux effets apaisants du tabac. Cet intérêt se manifeste par la présence d'un petit paquet de cigarettes dans la poche intérieure du manteau rouge du ninja, ainsi que d'un briquet situé au même endroit.

    Mais au-delà des moyens lui permettant de se sentir mieux, il existe un défaut qui tend à éloigner Shinzō de la société. Son arrogance. Une envie constante de s'opposer, de se rebeller à son prochain, sous prétexte d'une inconsciente assurance de sa supériorité intellectuelle. Orgueilleux de nature, il s'attire souvent de mauvais ennuis, sans avoir besoin de chercher la bagarre. Bien qu'il soit un prodige au combat, il s'avère que par moments il puisse faire preuve d'une bêtise sans nom. Pour preuve, la crétine variété de nindōs dont il dispose. Se faire la Mizukage, devenir un grand guerrier mais aussi le plus puissant des Hayatsus ainsi qu'un membre de la caste des sept bretteurs ninjas de Kiri... tant d'objectifs pour autant d'ambition. Mais, comme si cet amalgame de missions personnelles à se fixer n'était pas suffisant, Shinzō s'est constitué en parallèle un Bushidō, ou Voie du Guerrier, précepte du samouraï. Son but est de perfectionner en tant que sabreur ses talents à l'épée, et de surpasser toutes les générations qui l'ont précédé. Peut-être est-il un brin trop optimiste, mais de cette incroyable volonté, il est évident que Shinzō parviendra à se faire un nom, celui de l'Akashiro du clan Hayatsu.

B I O G R A P H I E
— Chapitre I : Cocon familial.
    La naissance. Le moment le plus important dans toute une vie, dans chaque vie. Personne ne peut le nier. Quoiqu'il en coûte plus tard, tout se joue dans ce moment plus ou moins court. L'arrivée au monde du nouveau-né, ainsi que la nature de l'entourage qui observe ce même nourrisson dans des conditions spécifiques à l'individu sortant des entrailles de sa mère permet de déterminer la suite de sa vaste histoire. Pour Shinzō, ce fut la même chose. Une naissance pleine d'illusions. Né dans le crépuscule d'une journée banale d'hiver, dans le dôjo familial du clan Hayatsu, il fut chaleureusement accueilli dans les bras de sa mère, la douce Kasuga. Une femme pleine de charme, qui parvint à conquérir le coeur de son mari, membre du clan Hayatsu, et surtout de la branche la plus prestigieuse de la famille de bretteurs. Shinzō avait en effet de la chance, car son père avait pour frère Hato Hayatsu, dirigeant du clan, et descendant du fondateur de la grande famille, Fubuki. En prime de tout ça, le dénommé Mitsukane était l'oncle du futur et actuel leader du clan des hommes à la lame tranchante, le Kuroshiro: Tsuki Hayatsu. Bien que l'histoire du Kuroshiro soit digne de son surnom, sombre et blanche par moments, sa puissance actuelle renforçait encore le patrimoine héréditaire qui coulait dans les veines du futur Akashiro. En outre, avec sa crinière blanchâtre, celui que l'on surnommait avec attendrissement l'enfant des neiges avait gagné l'affection de ses parents avec facilité, et celà dès sa plus tendre enfance. Un bon point qui semblait tendre vers une grande destinée.

    En somme, Shinzō était issu d'une lignée de grands guerriers dans sa famille, et était destiné à une carrière prometteuse en tant que ninja sabreur. De nombreux espoirs étaient placés en lui. On voyait en le nouveau-né un légitime Hayatsu, garrant des valeurs et traditions ancestrales du groupe de guerriers à l'épée. Il serait le prolongement de la famille, celui qui porterait dignement avec respect le dossard du clan. Qui plus est, on savait déjà que l'enfant avait des prédispositions pour l'art de manier le sabre, ou Kenjutsu. En plus d'avoir un père aux origines honorables, sa mère était issue d'une grande lignée de samouraïs de Tetsu no kuni, pays même des plus grands épeistes du monde. Kasuga Matsuura portait ainsi dans ses gènes l'héritage le plus précieux que puisse possèder un combattant: la maîtrise quasi-parfaite du katana. De ce fait, on prépara rapidemment l'enfant à sa formation en tant que véritable Hayatsu. Un senseï lui serait vite assigné, et avec lui, un lourd programme lui permettrait de faire honneur à ses ancêtres. Alors que ses camarades de même âge prenait le chemin de l'académie préparatoire, en vue de recevoir les premières leçons sur les arts ninjas, l'enfant des neiges resta chez lui. Encadré par un senseï des plus exigeants, il apprit tôt à manier le sabre, à savoir le porter, et surtout à rester concentré. La concentration... une qualité des plus importantes dans le Kenjutsu. Une seule erreur pouvait être fatale, et c'était bien pour cela que l'Akashiro répéta continuellement les mêmes exercices à chaque fois.

    Pourtant, malgré ce début prometteur dès son plus jeune âge, le petit sabreur était destiné à subir un problème d'envergure. Rare, mais dangereuse, il s'agissait là d'une tare héréditaire. Peu de Hayatsu subissait ce qu'on pouvait qualifier à la va-vite de soucis de santé. En réalité, c'était bien plus que ça. Dans le cas de Shinzō, son comportement tendait par moments à des réactions étranges. L'enfant semblait déconnecté, perdu. Son regard inspirait la crainte, tant par pitié que par anxiété devant le visage sordide du chérubin. A l'entraînement, quelques séances venaient à déraper: l'agressivité du futur bretteur dérapait et manquait par moments à virer au bain de sang. Il allait de soi qu'un passage à l'hôpital du village était nécessaire. Après un diagnostic, il fut évident que Shinzō souffrait bel et bien de cette affectation rarissime au sein du clan. C'était un paradoxe des plus difficiles à accepter pour ses parents: le futur Tsar Rouge était atteint de la tare psychique des Hayatsu. Un syndrome très spécial, que quelques Hayatsu possédaient au cours des générations. Chaque cas était unique, et semblait homologue avec d'autres pathologies mentales, sans pour autant en avoir les mêmes effets. Le cas le plus connu était bien entendu celui du Kuroshiro, dont la tare se manifestait par une double personnalité canalisant toute la haine et la colère de l'être placé sous le signe de l'astre lunaire. Il se nommait Korosu, et abordait une apparence similaire en bien des points à celle de Tsuki. Même cas de figure pour le paternel de Shinzō. Mitsukane souffrait d'une forme de psychose de type hallucinatoire. Akumu, nom désignant en japonais le cauchemar, était l’appellation de sa tare psychique. Par moments affaibli, le sabreur était piégé dans ses rêves, se sentait assailli. Paranoïa, fatigue, hallucinations à tout moments... par chance, un sceau retenait par moments ses accès de folie. Folie. Une affection qui à son tour troublait le Kirijin à la chevelure blanche. Un mal des plus étranges, des plus démentiels, et surtout des plus incontrôlables. Mélange d'épilepsie couplé au délirium tremens, il fallait purger au plus vite ce mal, tant que le malade était encore jeune et innocent. Raison pour laquelle l'enfant quitta très tôt le domaine des Hayatsu, et fut envoyé bien plus loin qu'une simple île de l'archipel de Mizu no kuni.
— Chapitre II : Stérilisation par le froid.
    Shimo no kuni était le pays du froid. Les gens préféraient nommer cette nation Yuki no kuni, le pays des neiges. Certainement pour un effet plus poétique, et surtout plus attractif pour les touristes qui venaient découvrir les vastes étendues recouvertes de neige. Pour Shinzō, sa venue sur le territoire septentrional n'avait rien d'amusant. Ni pour le tourisme, ni pour retrouver de la famille. Le Hayatsu allait être coupé du monde, tel un moine dans son monastère perché au cœur des montagnes. Cette comparaison était proche de réalité, à condition de remplacer le moine par le malade et le monastère ar un sanatorium, bien que l'architecture du lieu penchait vers un bâtiment sacré, ancien et imposant.
 

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