Tsuki Kuroshiro Kiri no Shinobi | Maître du Kenjutsu de Mizu no kuni
Nombre de Messages : 159 Localisation : Dans un monde austère, où la mort règne, et où le chaos est maître... Nindô : J'utiliserai ma lame pour préserver mon village et ma liberté. Date d'inscription : 05/01/2011
Passeport Ninja Grade: Jônin Points d'Expérience: (471/1000) Techniques:
| Sujet: - La Confiance - [Mission de Guerre de rang S] Mer 1 Fév - 16:48 | | - La Confiance - x Les vagues s'échouaient avec violence sur les côtes du pays de l'Eau, comme si la nature se battait contre elle même, nous copiant. La fatigue m'habitait, et les blessures que certains affrontements m'avaient occasionné me faisaient assez mal au fil du temps, bien que je fus soigné. Kiri était toujours la proie des habitants des nuages, et nos alliés étaient là, nous aidant face à la difficulté. Cependant, même avec cette aide, bien que nous parvenions à défendre l'enceinte du village, empêchant ainsi l'ennemi d'entrer, quelques intrusions eurent lieux. Je fus d'ailleurs souvent dépêché lorsque cela se produisit, explication de ma fatigue, car ceux qui parvenaient à passer la muraille n'étaient de simples fantassins de première ligne, mais bien des adversaires de taille. mais hélas, la guerre commençait à peine, et je n'étais donc pas au bout de mes surprises. Revenant depuis peu du centre de Kiri, où des Kumo-jins avaient semé le trouble après s'être infiltrés, je recevais la visite d'un nouveau porte parole de la Mizukage. Cette fois il s'agissait d'un jeune femme. Cette dernière, au visage masqué et à la plastique parfaite, ne discuta hélas pas avec moi. Au lieu de ça, elle me donna un parchemin enroulé avant de repartir vaquer à ses occupations. Dommage, j'aurais aimé bavarder avec elle. L'utilisation des membres des forces spéciales comme messagers n'était pas superflus, puisque les parchemins contenaient parfois des ordres de missions confidentielles, choses qui ne pouvaient en aucun cas être mis entre les mains de novices. Bref ! Après cette courte réflexion, et à l'abri des regards indiscrets et de l'humidité, je décidai de dérouler le parchemin. Puis, comme toujours, je lus attentivement l'écrit :
- Citation :
- Mission de rang S : Protection Rapprochée
La guerre a débuté comme vous le savez, et il se peut que les forces de Kumogakure attaque le centre économique du pays pour mieux nous faire tomber, le but de votre mission est de vous rendre à la capitale civile Mizu pour aller y chercher le Daïmyô de l'Eau afin de le conduire en lieu sur. Ce lieu est seulement connu des forces spéciale de notre village, il se situe au large à l'Est du Pays de l'Eau dans une île volcanique près du site qui accueille les villageois civil en temps de guerre. Si vous rencontrez des ennemis en route, ce qui est fort probable, tuez les tous, usez de tous les moyens nécessaires pour mener à bien cette mission. Vous pouvez faire appel à une équipe qui sera sous vos ordres. Une carte de la destination vous sera fournie par Sachiko Sazamura, assistante de la Mizukage. Mes mains se crispèrent soudainement à la fin de ma lecture : Le Daïmyô du pays de l'Eau était donc en danger. Il me fallait à présent faire vite, car s'il lui arrivait quelque chose, les Kiri-jins seraient tenus pour responsable, ce qui créerait des tensions au sein du pays. Je partis donc en direction du bureau de ma patronne pour y récupérer cette carte. Une fois sur place, l'assistante, citée dans l'ordre de mission, me fournit, rapidement et dans le silence, ce que j'étais venu chercher. Observant alors attentivement la carte, je mémorisais la position du lieu où je devrais amener le Seigneur, avant de tout bruler. Par la suite, en usant de ma radio, je demandai à ce que l'on m'envoie deux membres des forces spéciales pour cette mission, car j'avais déjà un plan en tête. Je m'allumai donc une cigarette en attendant l'arrivée de mes deux futur équipiers, après être sortie du bâtiment. Ces derniers mirent peu de temps à me rejoindre. Puis une fois groupés, je me mis à leur expliquer la première partie du plan. Je comptais sortir du village seul, pendant qu'ils emprunteraient tout deux des canalisations traversant les montagnes pour me rejoindre à la capitale. Si j'ordonnai cela, c'était simplement parce que je voulais que nos assaillants me crois en solitaire pour la suite du plan. Ainsi donc, après quelques secondes d'explication, j'hochai la tête et vis mes interlocuteurs disparaitre. Puis, en activant mon attribut héréditaire au premier stade, augmentant ainsi ma vitesse et mon agilité, je m'echappai de l'enceinte du village en sautant par dessus la muraille, sous les regards interrogatifs de mes compagnons Kiri-jins défendants la citée, qui ne comprirent pas pourquoi j'avais fait cela. Par la suite, une fois dehors, j'empoignai mon katana, et tel un éclair de feu, me frayai un chemin parmi mes ennemis, créant ainsi une brèche dans l'offencive adverse. Ma course était tant rapide que peu purent me suivre, même si quelques téméraires y parvinrent. Cependant, je n'allais pas laisser ces derniers me suivre éternellement. Alors, en inversant ma course, me retrouvant ainsi face à eux, possédant alors un effet de surprise, je leur assainis plusieurs coups de sabre, tout en évitant les points vitaux. Puis, après une brève coupure, je repris mon chemin, laissant ainsi joncher mes poursuivants au sol, sans en avoir tué un seul, ce qui ne me ressemblait guère.
x Ma course vers la capitale du pays de l'Eau se prolongea plusieurs dizaines minutes, car bien qu'étant rapide et que la patrie n'était pas gigantesque, ce n'était tout de même pas la porte à côté. Au loin je voyais des colonnes de fumée noire s'élevaient dans le ciel, preuve que je m'approchai et que les combats persistaient dans la ville. Mes pas me rapprochant à grande vitesse, je ne tardai pas à atteindre les remparts détruits de la citée. À cet instant, en accélérant ma vitesse de déplacement, je créai un épais brouillard, cachant ma présence aux ennemis combattants mes confrères. Par la suite, je me frayai un nouveau chemin en rasant quasiment le sol, telle une ombre, me retrouvant presque à l'horizontal, tout en entaillant les jambes des Kumo-jins et des Yami-jins présents sur le champ de bataille. Derrière moi, ne pouvants plus tenir debout, les ennemis tombaient, créant la discorde dans leurs rangs, ne sachant pas d'où ces attaques venaient. Pour ma part, je ne me fis pas attendre. Je quittai donc la zone de combat pour rejoindre le Daïmyô, laissant aux membres de l'Alliance Shinobi présents la tache de repousser l'ennemi. En temps normal, j'aurais pris part à ce combat, mais mes responsabilités actuelles en décidèrent autrement. Puis, en quelques instants, je me retrouvais au siège du Seigneur de Mizu nô Kuni, ou du moins à l'extérieur. Les portes de la bâtisse, fermées, croulaient sous les assauts ennemi. Les deux battants, fais d'acier et de bois, qui étaient les derniers remparts du Daïmyô, tremblaient sous la violence des coups de nos adversaires, menaçant ainsi de céder à chaque instant. Les jutsus s'enchainaient pour tenter d'entrer, secouant les murs du bâtiments, créant de multiples bruits d'usure, laissant penser que tout allait s'effondrer. Puis soudainement, je passai à l'action. Faisants aveuglement confiance aux shinobis derrières eux, les assaillants du temple n'avaient pas pris soin d'assurer eux même leurs arrières, ce qui me permit d'en finir rapidement, sans même qu'ils ne se rendent compte de ma présence. Puis par la suite, plus rien, plus un bruit ne se fit entendre, pas même un souffle. « Que c'est-il passé ? » devaient se demander les personnes se tranvant dans le bâtiment. Par le suite, en utilisant l'assimilation aqueuse, je me faufilai, au commande d'une flaque d'eau, sous les portes verrouillées, avant de reprendre ma forme originelle une fois dedans. A mon apparition, toutes les armes furent braquées vers moi, jusqu'à ce que tout le monde comprenne qui j'étais. Là je vis mes deux équipiers des forces spéciales qui m'avaient été attribués, arrivaient avant moi, qui me saluèrent d'un hochement de la tête. Par la suite, demandant à rencontrai le Souverain du pays, je fus conduit dans les hauteurs du bâtiments, là où se trouvait le bureau de l'homme que je devais protéger. Une fois face à lui, et avec un peu d'arrogance, afin d'accélérer les choses, je dis :« Seigneur, j'ai pour ordre de vous conduire en sécurité au delà du pays jusqu'à ce que les combats cessent. Il nous faut faire vite. » Le Daïmyô ne pipa pas mot et se leva immédiatement, même si dans son comportement on pouvait voir que cela lui déplaisait que je lui ordonnai quelque chose, même si c'était pour le protéger. Par la suite, regroupant mon protégé et mon équipe, j'expliquai la deuxième partie de mon plan. Saisissant la coiffe du Seigneur, ce qui ne lui plut pas, et la donnant à l'un de mes coéquipiers, je dis :
« Le but de ce plan est d'éloigner le plus possible l'ennemi du Seigneur de l'Eau. Pour cela, l'un de vous se fera passer pour lui et dissimulera son chakra. Vous vous déplacerez comme si vous étiez en compagnie du véritable Daïmyô, et prendrez la direction contraire à la notre. Essayez d'être le plus rapide possible afin de pouvoir les amener le plus loin avant d'engager les combats, comme ça, nous aurons une longueur d'avance. » Suite à mes paroles, les deux shinobis masqués acquiescèrent, et l'un d'eux retira son masque pour déposer la coiffe sur son crâne. Puis, en montant sur le dos de son équipiers, le faux Souverain leva son pouce en l'air et dit :
« C'est parti ! » Puis tout deux sautèrent de la fenêtre, attirant alors les regards ennemis qui cherchaient le Daïmyô.
x A présent, me retrouvant seul avec mon Souverain, je me mis en condition. L'unique manière pour nous déplacer rapidement était de le faire monter sur mon dos. Alors, en saisissant et en retirant Homatsu de ce dernier, je fis suffisamment de place pour qu'il puisse s'accrocher et être à l'aise. Il prit rapidement place sans que je n'eu à dire quoi que ce soit. Puis, en montant sur le rebord de la fenêtre, je créai un nouveau brouillard pour nous dissimuler lors de notre fuite, avant de disparaitre, comme téléporté. Réapparaissant par la suite à l'extérieur de la ville, mes deux sabres en main et les bras en arrière pour rendre ma course moins encombrée, je dis, en courant à vive allure, en m'adressant au Daïmyô :
« Je sais que vous ne faites pas confiance aux shinobis, et j'aimerai savoir pourquoi... » Je ne vis pas l'expression qu'utilisa mon interlocuteur à la venue de ma question, peut être fut-il surpris, puisqu'un blanc de plusieurs secondes s'installa avant que je n'entende enfin sa voix :
« La traitrise fait partie de votre histoire, vous vous entretuez pour aquerir plus de pouvoir et de notoriété. Il n'y a qu'à regarder les vingt dernières années, le Sandaime a été tué par l'un de ses plus fidèle homme, et le Yondaime a essuyé un coup d'état. Qui me dit que je ne serai pas le prochain sur votre liste ? De plus, cette guerre a été déclenchée par les shinobis, alors pourquoi devrais-je vous faire confiance ? » Ses arguments étaient valables, alors, par la suite, je répondus calmement :
« Vous avez raison, il y a de quoi nous mépriser... Cependant, ne nous inquiétons-nous pas de votre sécurité ? Si nous voulions votre disparition, nous aurions laissé l'ennemi vous avoir... De plus, si vous veniez à périr, le pays tout entier en serait chambouler. Je ne... » Mais soudainement j'interrompais ma phrase. Quelque chose avait attiré mon attention. Nous étions suivi. Mon plan avait échoué, à moins que mes équipiers ne furent dépassés. Quoi qu'il en fut, j'accelerai mon pas sous l'interrogation du Daïmyô :
« Que se passe-t-il Kiri-jin ? » Ma réponse ne fut pas immédiate, puisque je cherchai d'abord à évaluer la distance qui nous séparait de nos poursuivant. Puis, après quelques secondes, après avoir approximativement évalué la distance nous séparant et qui était d'environ quatre cents mètres, je répondus :
« Nous sommes suivis... Gardez votre calme et ne dites plus un mot... » Le Seigneur du pays de l'Eau ne dit alors plus un mot, même si je sentis son angoisse lorsqu'il sera un peu plus fort son étreinte pour ne pas me lâcher. Mes opposants me rattrapaient petit à petit et n'allaient pas tarder à nous rattraper. En temps normal, leur échapper n'aurait pas été dur, mais avec le Daïmyô sur le dos, je ne pouvais pas plus accélérer. L'affrontement était donc inévitable. Le seul vrai problème qui de posait était que j'ignorai combien ils étaient, et même si cela allait bientôt m'être révélé, je ne pouvais pour l'instant pas concocter un plan. Donc, en continuant ma course, je me préparai au combat.
x Deux minutes passèrent, et toujours dans ma course, je me retrouvais à présent avec mes ennemis aux talons, qui étaient au nombre de six. Je ne pouvais pas fuir éternellement. Alors, à la surprise générale, en posant le pied droit au sol, je fis une rotation à 180 degrés, me retrouvant ainsi face à mes nouveaux adversaires. Parmi eux se trouvait des Kumo-jins et des Yami-jins, ce qui ne m'étonna pas. Une fois face à eux, d'un déplacement quasi-instantané, je me retrouvais derrière leur groupe, ayant déjà fait une victime, qui fut simplement éventré lors de mon passage, ainsi qu'un blessé. Je laissai par la suite le Daïmyô toucher le sol afin d'être libre de mes mouvements, mais sans pour autant les quitter des yeux. Par la suite, celui qui semblait être le chef d'unité, un Kumo-jin à la peau foncée, du moins c'est ce que je cru comprendre à cause de sa stature et de sa grande gueule, me dit :
« Hey gamin ! On va oublier ce que t'as fait à nos potes et faite comme si on ne t'avais pas vu, mais en échange, files nous le vieux ! » Croyait-il m'impressionner ? Je pense. Mais cela ne marcha pas, car hors-mit les shinobis de haut vol, comme les Kages, ceux que je n'avaient pas vu combattre ne me faisaient nulle crainte. Alors, lorsqu'il finit ses quelques paroles, en prenant la garde du Gesshoku no Mai, armé d'Homatsu et de mon fidèle katana, je pris la parole en disant, froidement et arrogamment :
« Commençons... » Puis, sans demander mon reste, sous le regard attentif du Daïmyô, je me ruai vers mes opposants pour le défendre. Le shinobi de Kumo en tête du groupe eut du répondant, car contrairement à d'autre, il esquiva mon coup de sabre, même si ce fut de justesse, le laissant alors terminer sa route dans la nuque d'un autre de ses hommes se trouvant juste à côté. Suite à cette action, tous me sautèrent dessus avec des armes, laissant alors retentir le bruit du métal s'entrechoquant. Grâce à la technique de combat de la Danse de l'Eclipse Lunaire, durant laquelle je me concentrai sur ma vision périphérique, couvrant alors cent quatre vingt degrés, je pouvais aisément voir les assauts de tous mes adversaires, et les esquiver en usant de mon agilité et de ma vitesse hors norme. La coordination entre mes mouvements et ma vue était telle que je pouvais toucher là où je posai les yeux, ce qui me permettait de percer les gardes de corps à corps les plus impénétrables, juste en jetant un coup d'oeil à une ouverture dans la posture. Donc, en usant de cette posture, j'avais l'avantage. Cependant, alors que je croisais le fer, une constatation me sauta au yeux : l'un des cinq restant avait disparut. Alors, en tournant légèrement la tête vers le Daïmyô, je le vis réapparaitre derrière ce dernier, prêt à lui assener un coup mortel. Instantanément, en un bond surpuissant, je me retrouvais face à lui, mais ma vitesse fut tellement élevée que je ne pus pas me stopper. Je le happais donc au passage, l'embrochant par la même occasion, avant d'allait finir ma course contre un rocher. Lors de l'impact, un bruit sourd et violent retentit, suivit de la levée dans les airs d'un épais nuage de poussière. Le choc avait été assez puissant pour briser la roche en deux, écrasant à son contact les vertèbres de mon adversaire déjà mort. Le Seigneur de l'Eau, qui ne s'était pas rendu compte qu'il avait faillit être tué, fut bouchebé. Par la suite, des bruits de pas résonnèrent dans l'écho de la roche se fracassant, les miens. En observant attentivement mes adversaires, je dis, froidement :
« Plus que quatre... » Je repassai ensuite devant mon protégé et retournai au combat, créant alors une explosion, qui en tua un autre au passage, avec l'aide d'Homatsu. Les trois derniers furent les plus coriaces. En effet, ces derniers usèrent de Ninjutsu en plus du reste pour tenter de me contrer, me donnant du fil a retordre. Cependant, je les surpassai encore, faisant une nouvelle victime à l'aide me mon katana. Puis, alors que j'étais en proie avec l'avant dernier de mes adversaires, le Daïmyô toujours en sécurité loin de l'affrontement, l'impensable se produisit. Kumo-jin à la grande gueule, toujours en lice, et se trouvant derrière son équipier que je combattais, transperça se dernier à l'aide d'une lame de Raiton, le tuant sur le coup et me touchant au niveau de l'épaule droite. Une violente rafale d'électricité parcourra alors mon corps, me paralysant sur le coup. Mes deux sabres tombèrent alors au sol, et mon ennemi, qui était le plus à craindre et le plus méprisant de tous, m'envoya valdinguer contre un arbre voisin. Tapant le dos contre ce dernier, sonnai, je glissai le du tronc avant de me retrouvais assis, toujours incapable de bouger. Le Kumo-jin, qui devait être Jonin, si ce n'était plus, se rapprocha par la suite de moi et me saisit par la col pour me soulever. C'est sans un mot qu'il me plaqua contre l'arbre et qu'il m'assainit un coup de poing d'une rare violence. Le choc me fit cracher une dose importante de sang, me faisant penser que mes organes étaient touchés. L'arbre, contre lequel j'avais ricoché lors du coup, avait également subit l'impact, et se déchira comme une feuille, laissant ainsi sa partie supérieur tomber au sol. Suite à ça, avec le sourire aux lèvres, l'inconnu du village caché des Nuages me laissa tomber au sol et de dirigea vers le Daïmyô. Une fois devant lui, il lui parla, et de ma place, j'entendis ses paroles :
« Les shinobis de Kiri ne valent rien... Vous n'avez pas eu de chance que cet avorton ait été choisi pour vous protéger, et encore que vous soyez tombé sur moi ! » À la fin de sa phrase, alors qu'il leva le bras pour saisir mon Seigneur, un frison me parcourra. Ce qu'il avait dit été infondé, car s'il m'avait eu, c'était parce qu'il avait sacrifié l'un des siens, chose qu'un Kiri-jin n'aurait jamais fait. De nous deux, il était le plus faible et le plus pitoyable. Alors, dans un élan de rage, libérant le Kurotsuki à la limite du premier stade, faisant ainsi apparaitre de légers reflets noirs sur ma chevelure de feu, je parvins à détruire ce chakra étranger qui me parcourait, récupérant ainsi la maitrise de mon corps et oubliant temporairement mes douleurs internes. Puis, alors qu'il sentit mon énergie chambouler l'atmosphère, le Kumo-jin de retourna. Mais, avant même qu'il ne fit un demi tour complet, je le saisie à la gorge, enfonçant à moitié mes doigts dans cette dernière, l'empêchant à la fois de parler et de respirer. Je dis, par la suite, en empruntant une fois sombre en lui jetant un regard noir qui l'horrifia :
« Toute personne qui remettra le pays de l'Eau en cause subira la colère des Kiri-jins... Et ceux qui mettront en danger son intégrité subiront le même châtiment... ! » Par ces paroles, j'avais touché le Daïmyô, qui, par la suite, vit en moi un féroce défenseur de Mizu nô Kuni. Mais le moment n'était pas aux réjouissance, car la douleur me reprit brusquement. J'en finis donc rapidement avec mon adversaire en enfonçant plus profondément mes doigts dans sa gorge avant de tout arracher. Sa jugulaire tranchait, le sang coulait à flot, vidant ainsi le Jonin de tout son flux vital en quelques secondes, le faisant ainsi tomber au sol avant de n'être plus qu'un corps sans vie au bout de courts instants. Affaiblie, je tombais également au sol, me retrouvant à genoux, et crachant un peu de sang. Par mes blessures interne, j'avais attiré le Souverain à mes côtés, qui me demanda :
« Est-ce-que je peux faire quelque chose pour vous aider ? » En hochant la tête, je répondus non. De toute manière, les renforts étaient déjà là. Soudainement, les deux shinobis des forces spéciales de Kiri qui faisaient parti de mon équipe apparurent; une aubaine ! Par la suite, ils m'expliquèrent que le plan avait bien fonctionné au départ, mais que lorsqu'ils tombèrent dans une embuscade, le groupe les poursuivants, comprenant que le Daïmyô ne faisait pas partie du convoi, il retournèrent sur leur pas, où ils durent sentir ma présence. Ils me dirent ensuite qu'étant eux aussi aux prises avec l'ennemi, ils n'avaient pas pu me rejoindre plus tôt. Mais à vrai dire, cela n'avait pas d'importance. Ce qui comptait, c'était d'amener le Seigneur de l'Eau en lieu sûr. Alors, en me faisant aider par un de mes équipiers, nous nous dirigions en direction du littoral Est du pays, soit à quelques minutes de là.
Une fois arrivés, nous primes tout les quatre une embarcation pour l'île volcanique au large. Lors du trajet, aucunes paroles ne furent dites, ce qui en fit un voyage long et pénible. Nous dirigeant dans la brume en suivant ma mémoire du plan, nous finîmes par arriver après plusieurs heures en mer.
x L'île, qui n'était pas très grande, et donc difficilement repérable, était surplombée par un volcan, qui je l'espérais, était en sommeil. Mes pas, tous difficiles, nous amenèrent à l'entrée de cette cachette creusée dans la roche du cracheur de lave. C'est là que ma mission de termina, sous le regard inquiet des Jonins gardant la planque. Par la suite, le Daïmyô me dit, calmement, avec un léger sourire :
« Et bien, je dois avouer que cette expérience m'a ouvert les yeux sur bien des choses... Je vous remercie de m'avoir protéger en cette période de crise. Je ferai savoir à votre Mizukage quel excellent travail vous avez fourni. D'ailleurs, je voulais savoir si vous ne seriez pas intéressez d'entrer dans ma garde d'élite... Heu... Je ne crois pas vous avoir demandez votre identité jeune Kiri-jin ?! » Heurté par la demande du Daïmyô, mais pas en mal, je répondus calmement :
« Je me dois de refuser votre proposition mon Seigneur, car mon service va au pays entier. Mais si vous avez besoin de mes compétences, adressez un message à la Mizukage. » Suite à mes mots, l'un des shinobis gardant l'entrée, qui devait sans doute me connaitre, prit la paroles, et d'un air révolté, sans doute d'un air envieux face à la proposition que le Souverain m'avait fait à moi, le Monstre de Kiri, dis :
« Lorsqu'on te demandes ton nom, tu réponds ! Il s'agit de Tsuki Hayatsu mon Seigneur ! C'est un pariât du village de la Brume ! » Puis, sans doute content de ses paroles, il se mit à sourire en me regardant. Le Daïmyô, surprit, pris par la suite la parole :
« Un pariât ? Et bien si tous les pariâts étaient comme lui, le monde serait bien meilleur. Au lieu de le dénigrer, prenez exemple sur lui, idiot, et adoptez son Nindo. Quant à vous Tsuki, sachez que vous m'avez fait voir les choses différemment... Alors que je doutais de vous, vous m'avez prouvé que je pouvais faire confiance aux shinobis. A l'avenir, si vous avez besoin de quelque chose, demandez le moi. Grâce à vous, le pays de l'Eau va pouvoir voir une nouvelle ère se lever. » Par la suite, le Daïmyô leva sa main droite vers moi pour serrer la mienne, chose qui était extrêmement rare, surtout entre un shinobi et un homme politique de sa stature. Cependant, je ne pouvais rien faire d'autre que d'accepter, même si cela me fit plaisir. Puis, alors qu'il de retournait, je ne pu m'empêcher de le saluer en m'inclinant légèrement vers l'avant, malgré mes blessures qui me faisaient souffrir. Ensuite, sous le regard enragé du garde, je me retournai, et aidé de mes deux équipiers temporaire, je rejoins la barque qui nous avait amené, afin de rejoindre l'île principale, et donc Kiri, pour qu'enfin je puisse me faire soigner. |
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