Orochimaru et moi étions en train de faire une nouvelle expérience dans le but de voir si nous étions capable de retirer un pouvoir héréditaire et le mélanger à un notre pour le transplanter dans un autre réceptacle. Étant donné que c’était lui le génie et le scientifique c’était le Sanin qui dirigeait les opérations, n’empêche qu’avec ma connaissance accru de la médecine et des jutsus qui y sont reliés je fus d’une grande utilité. Il me laissait même parfois essayer certaines choses et participer davantage à l’expérience que n’importe quel bras droit qui ne fait que donner les outils.

Alors que j’avais fini de brancher les machines reliant certains tuyaux au corps du cobaye et d’installer des sceaux ninjas sur son front et son cœur pour contrôler son pouvoir et son chakra,-il était toujours vivant-, il commença à me parler d’une fâcheuse situation s’étant produit au pays de la pluie. Il semblerait que certains espions ayant découvert une faille dans leurs murs auraient commencé à construire certains tunnels et à terroriser la population. Selon Lord Orochimaru, les paysans et villageois étaient instables, incertains et avaient peu confiance en leur gouvernement et c’était là une chance rare d’en rallier quelques uns à notre cause et d’utiliser certains habitants ayant du potentiel à des fins expérimentaux. J’allais donc, pour une fois, agir en «héro» en allant tuer les espions et en rassurant les villageois en vantant les mérites d’Orochimaru et d’Oto. Après l’expérience qui ne fut pas un échec mais pas une réussite non plus, je quittai le repaire avec ma cape mauve et mon capuchon qui me tombait jusque sous le nez pour le Pays de la pluie.

Après un assez long voyage et quelques pauses, j’arrivai enfin dans le Pays de la pluie qui rarement ne comportait point d'averse. Dans le rapport de maitre Orochimaru, il y avait des soi-disant tunnels qui avaient été creusés par des espions jusqu’aux marais d’Ame. J’allais donc me dirigé vers ces fameux marais pour anéantir ces espions et vanter les mérites du Sannin tout en me faisant de nouveaux rats de laboratoire ,s'ils ne m'énervaient pas trop. Une fois arrivé sur place, l’odeur nauséabonde du marais mélangée avec celle des cadavres des shinobis tués par les envahisseurs me donnait presque un haut-le-cœur mais j’étais bien trop habitué à vivre avec celle-ci qu’au bout d’une minute je ne sentais presque plus rien. Je ressentais certains chakras autour de ma position, ils devaient probablement se cacher pour me tendre un piège. Pour cette fois j’allais jouer les imbéciles et les forcer à se montrer pour ensuite les anéantir. Je me concentrai sur leurs positions et je me promenais un peu partout pour leur faire croire que je n’étais qu’un pauvre paysan. Je m’agenouillai près d’un plant de plantes médicinales de bas étage et je me mis à en cueillir quelques unes. Ma diversion avait l’air efficace puisque je sentais certains déplacements dans mon dos ainsi que quelques sons. Je me relevai un peu brusquement pour jouer l’habitant-effrayé-par-un-quelconque-bruit.

Au moment où je posais mes yeux sur ce qu’il se passait derrière moi, j’aperçus un des espions tenant une chaine qui venait de s’enrouler autour de mon abdomen.

«Hahahah, pauvre petit paysan pris au pièges par notre puissant trio d’espions ; les trois traitres invincible.»

«Vous osez vous nommez espions avec votre niveau actuel et votre manque de subtilité lors de vos camouflages pourtant essentiel à celui-ci? Laissez-moi rire ! Vous n’êtes qu’une bande d’amateur bonne à disséquer.»

Ma voix fit résonner les mots d’un sarcasme presque sadique et psychopathe mais n’en suis-je point un? Mon interlocuteur semblait frustré de ma réponse et n’avait pas l’air à l’accepter puisqu’il me lança un regard noir de haine. L’amateur sorti trois shurikens et d’un geste brusque les envoya dans ma direction avec un sourire presque plus sadique que le mien, presque. Il était temps que j’utilise ma technique pour les surprendre seulement, les autres n’avaient toujours pas révélés leurs positions mais bon je n’avais plus le temps «Koto Toraedokoro no nai». J’étais désormais à environ 3 mètres vers l’arrière de ma cape prise dans les chaînes. Les projectiles se perdirent dans ma cape qui devait être transpercée puisqu’ils sortirent un peu plus tard pour se planter dans le sol.

«Quelle est cette technique..?»

«Une technique d’espionnage supérieure, définitivement pas ton niveau...Hum.»

«C’est ce qu’on va voir !»

Cria un nouvel ennemi qui venait dès lors de m’avertir de son attaque lancée dans mon dos.

«Lorsqu’on va attaquer, on ne crie pas avant d’avoir atteint l’autre personne!»

À l’instant où je prononçai ces sages paroles, j’activai mon «Chakra no mesu» dans ma main gauche et la projeta vers l’arrière en un mouvement latéral. Mon Scalpel l’avait atteint mais pas entièrement, j’avais seulement tranché ses muscles d’abdominaux et son diaphragme mais cela ne l’avait cependant point tué.

«Argh…il m’a eu à l’abdomen…»

J’activai mon scalpel de chakra dans mon autre main, j’allais en finir avec lui lors que, soudainement le troisième espion surgit de nulle part où il prit le blessé et l’amena sur une branche un peu plus loin.

«Comme c’est courageux.»

Dis-je avec un sourire totalement faux.

«À nous trois maintenant…»

Je fonçai immédiatement sur celui qui m’avait attaqué en premier, il tenait maintenant un kunai dans sa main droite et semblait prêt à passer aux choses sérieuses. Le deuxième qui était sur la branche activa une technique assez puissante d’espionnage, j’en fus presque étonné.

«Gakure no jutsu !»

Dit-il avec un trop plein de confiance en soi qui commençait à m’énerver royalement.Après l’incantation de son jutsu, il devint invisible et se fondit dans le décor des marais. C’était une technique puissante, mais assez inutile dans ces conditions. Le sol était humide et il y avait de l’eau presque partout. Il ne pourrait pas passer totalement inaperçu. Bref, je n’allais pas perdre mon temps à essayer de le démasquer, il le fera lui-même. Un sourire destructeur et arrogant ce dessina sur mes lèvres. J’allais le massacrer.

Je courrai toujours dans sa direction scalpels de chakra aux mains quand tout à coup, j'apercu des traces de pas sur ma gauche qui me suivait, ça ne pouvait qu’être que lui. Alors, je m’arrêtai rapidement et brusquement puis je donnai un coup latéral de 180 degré vers les traces de pas qui semblaient s’être arrêté par incompréhension. Une fois mon attaque lancé, je sentis quelque chose entrer en contact avec mon scalpel de chakra et ce quelque chose tomba immédiatement sur le sol marécageux. C’était une main avec un kunai bien tenu par ses doigts désormais inactifs.

«Hum…»

Dis-je avec un sourire de satisfaction.Le blessé commença à pousser des cris de douleurs et sa technique d’invisibilité disparut lorsqu’il tomba à genoux, tordu par la souffrance et l’hémorragie qui s’en suivait. Il tentais tant bien que mal de la stoppée avec des vêtements fraîchement déchirés. Je replaçai mes lunettes avec mon index lorsque quelque chose attira mon attention vers ma cible de départ. Je me retournai brusquement et fut face-à-face avec une énorme boule de feu.

«Merde!»

J’activai instantanément mon «In’yu shometsu» pour ne pas être blessé gravement. Il m’avait eu. Je pris de plein fouet son katon et me fis projeté à plusieurs lieux de là. Mes cheveux s’étaient dénoués et tout mon abdomen avait été brûlé au deuxième degré avant ma technique de régénération. Par chance, se n’était pas un katon d’un jônin ou un Kage. N’empêche que cette technique m’avait irrité encore plus que tout à l’heure.

«Assez rigolé maintenant… Shikon no jutsu!»

Plus besoin de rouleau, les damnés qui allaient sortir en nombre du sol allaient tellement les terrifiés. Je marchai dans leur direction avec le rictus le plus cruel et sadique que je réservais qu’aux gens qui m’avaient fait perdre la maitrise que j’exerçais sur moi en temps normal. Lorsque les espions envahisseurs me virent, je ne pus que me délecter de leur expression faciale ; horreur et incompréhension. Mes vêtements étaient déchirés au niveau de mon ventre et de mon torse montrant ma peau blanchâtre intacte et mes cheveux me tombaient en cascade sur les épaules.

«Comment…as…tu pu survire…à ça!?»

«Il n’y a qu’un explication logique à cela… Il me semblait aussi que son visage et ses lunettes me disaient quelque chose… c’est Kabuto Yakushi, le plus grand espion jamais connu et le bras droit d’Orochimaru!»

« Eh oui, c’est moi. Maintenant mourrez.»

Les ANBU ressuscités et les autres ninjas déjà tués auparavant par moi avançaient tels des morts vivants sans ossature vers les deux shinobis terrifiés. En même temps j’utilisai mon «shunshin no jutsu» pour rattraper celui qui avait perdu sa main avant qu’il ne s’échappe, je le pris par la gorge et je le soulevai de terre tout en refermant ma poigne autour de son cou. Je venais de sectionné tous ses muscles en même temps de l’étrangler. J’allais lui donner une mort atroce. Je concentrai du chakra pour que mon scalpel de chakra se fasse plus tranchant pour aller perforer sa carotide.

Pendant ce temps, les âmes manipulés foncèrent vers l’autre ennemi et commencèrent par l’encercler pour enfin se mettre à le ruer de coups jusqu’à ce qu’il n’en soit pu capable. Cependant, vu leur nombre, lorsqu’il y en avait un qui avait donné son coup, son corps tombait lourdement sur le sol boueux. Après cinq minutes, j’avais tranché l’artère de l’étranglé et la pression de son sang était tellement forte à l’intérieur de son cou qu’elle perça sa gorge et le sang se mit a giclé partout. Le premier attaquant se mit à hurler à la vue de son coéquipier se vider de son sang ce qui entraina une ouverture pour un ancien membre de l’ANBU qui lui assena un coup de point sur la mâchoire ce qui l’expulsa sur le sol du marécage.

Je relâchai la carcasse de cet amateur presque vidée de son sang et me dirigeai vers l’autre sur le sol quand soudainement, l’ennemi blessé du début essaya de bouger pour aller sauver son ami. Étant donné son état actuel, il fit un faux pas et tomba de l’arbre sur l’épaule qui se fractura en un bruit assez irritant.

«Quel imbécile»

Je me délaissai de l’échec de celui-ci et me concentra sur ma prochaine victime qui s’était relevé visiblement épuisé car tous les corps des ANBU étaient effondrés dans la boue et l’eau du marécage. Je me sentis paralysé et fatigué. Maudit soit les effets secondaire de ma régénération accélérée. J’allais devoir le tuer sans jutsu. Je pris un kunai et je continuais de marcher vers lui. Il essaya vraisemblablement de reprendre ses forces épuisées dans son combat contre les morts vivants.

«Abandonne»

Au même instant, je reçu un shuriken dans mon tibia de l’handicapé à la main coupé qui était étendu derrière moi à environ 4 mètres.

«Argh...Ainsi tu as encore la force pour te battre?»

Je me penchai légèrement pour retirer le shuriken bien encré dans mon tibia. Ensuite, je me retournai vers mon assaillant qui avait l’air semi conscient avec sa respiration saccadée.

«Je vais mettre fin à ta souffrance.»

Je lançai donc le shuriken vers le souffrant. Celui-ci se planta au milieu de son front.

«Un de moins…»

Ma respiration se faisait plus restreinte, je devais en finir rapidement. J’avançai finalement sans me faire interrompre vers le dernier survivant qui me regardait terrifié et à la fois déterminé. Lorsqu’il essayait de se relever, il tombait immédiatement et je sentais que ça allait bientôt être mon tour. Je donnai un premier coup vers sa gorge avec mon kunai mais l’épuisé réussit à le bloquer. Je répliquai avec un coup de pied dans son ventre. Mon attaque avait porté fruit car il eut la respiration coupée pendant un cours instant. Il se plia en deux, les mains sur son ventre par réflexe. J’en profitai pour lui trancher la gorge au même instant pour me débarrasser de lui au plus vite.

«Vous m’avez donné du fil à retordre pour des amateurs…»

Je m’assis sur le sol marécageux, je pris une pilule de chakra et je guéris mes blessures avec mon «Shosen no jutsu». Une fois guérit et un peu mieux, je pris la chaîne qui était enroulée autour de ma cape trouée puis j'attachai les trois corps ensemble pour aller les montrer aux habitants près du marais que le bras droit d’Orochimaru les avait sauvés.

Une fois les trépassés enroulés, je me mis à les tirer vers les habitations près du marais que j’avais croisées en m’en venant ici. 15 minutes plus tard, j’étais arrivé aux maisons où les villageois avaient l’air anxieux, ils avaient sûrement entendu les bruits de notre combat.

«Rassurez-vous, je ne viens pas vous faire du mal. J’étais venu pour vous débarrasser de ses envahisseurs qui vous terrifiaient. Maintenant, ma mission est accomplie et je viens vous remettre ces corps comme preuve. Sachez que j’ai obéis au très grand et puissant Orochimaru qui m’a ordonné de vous sauver de ses démons. Si vous n’avez plus confiance en ce pays où se village ou si vous vivez dans la peur, venez vivre sous la puissance et la clémence de l’ex-Sanin. À Oto, il vous protégera vous considérant dans son camp et si vous avez un chakra intéressant et puissant, vous pourrez faire parti de la garde d’Orochimaru-sama ou travailler pour lui. N’hésitez pas à en parler à vos proches et amis. Vous serez toujours les bienvenues à Oto. Sur ce, je vous laisse les corps de ses malfrats et je m’en vais au pays des rizières rejoindre le grand géni. »

La foule parut intéressée par l’offre et le bouche-à-oreille allait probablement être utile. Je déposai les corps devant moi et disparu grâce à mon shunshin no jutsu au repaire d’Orochimaru lui faire mon rapport.