Les missions d'escorte... J'en avais presque l'impression d'y être abonné. Je ne me rappelais même plus le nombre de missions de ce genre que j’avais fait depuis mes débuts en tant que Shinobi. Celles avec la vieille Toshiro, d’autres pour des personnes importantes pour différent pays… Mais d’un autre côté, je savais pourquoi on me confiait souvent ce genre de mission : je suis originaire d’un clan nomade, j’ai non seulement l’habitude de voyager mais aussi des escortes. N’avais-je d’ailleurs escorté mon clan pendant un moment peu après la précédente guerre ?

Mais aujourd’hui, cela différait. Cette mission d’escorte avait été donnée à un genin que je connaissais bien : Mikura Yukio. Alors, certes, la mission était de rang C, mais il m’avait été demandé de l’aider, car il se pouvait que l’escorte ne se passe pas tranquillement. Pour chaque mission d’escorte, nous regardions les antécédents ainsi que toutes données utiles qui concernent le client. Et le fait que ce dernier semblait avoir une histoire d’héritage sur le dos, il était tout à fait possible que des concurrents ou des espions soient là pour lui piquer cette part, ou autrement dit, de le tuer.

J’avais donc donné rendez-vous à l’entrée du village de Suna à mon coéquipier ainsi qu’au client. J’avais cependant demandé à ce dernier de venir plus tôt pour que je puisse discuter avec lui concernant la mission. Puis lorsque cette heure arriva, j’arrivai à l’entrée du village et me posai sur le mur, réfléchissant tranquillement à la mission ainsi qu’à la stratégie à adopter. Je savais déjà que je devais mener la marche pendant que nous traversions le désert, au cas où un piège serait placé là. Mais cela restait difficilement possible, j’étais certain que si des voyous voulaient attaquer, ce serait plus du côté de Hi no Kuni, le Pays du Feu. Et à ce moment-là, Atoichi me serait utile pour détecter les ennemis.

Mes pensées furent interrompues par l’arrivée du client. Comme prévu, je discutais avec lui par rapport à cette histoire d’héritage, les possibles concurrents et d’autres détails qui pourraient m’être utile. Nous discutâmes ainsi jusqu’à l’arrivée de Yukio. Je le saluai alors.

« Salut Yukio, cela faisait longtemps. Tu es prêt ? »