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À la recherche de soi? (libre: ouvert) |
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Shuh Konoha no Shinobi
Nombre de Messages : 152 Date d'inscription : 05/01/2011
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| Sujet: À la recherche de soi? (libre: ouvert) Ven 20 Déc - 13:35 | | Assis seul sur une chaise en bois. Assis dans un coin sombre d’un petit bar peu fréquenté, je sirotais un petit saké. Je ne savais pas trop de ce que je devais faire à présent. Une grande guerre où j’avais causé bien des dégâts se retrouvait dans mes souvenirs. Mon goût de revenir habiter dans mon pays natal m’avait traversé l’esprit. Capturer par un chasseur de déserteur, je m’étais résolu à retourner à Kiri, mais en cours de route, je changeai subitement d’idée et je reparti de plus belle vers la liberté sans cesse traqué comme une bête. Maintenant, j’errais sans but. Essayant de survivre ici et là. Perdu dans mes pensées, je me retrouvai bien vite au pays du feu. C’était un endroit que je fréquentais que très peu. La peur de me faire découvrir et capturer me tenait à l’écart de ce pays. Les quelques fois où j’y avais mis les pieds, c’était pour tuer, mais aujourd’hui c’était très différent. Je m’y rendais pour me changer les idées un peu. Depuis quelque temps, je ne savais plus qui j’étais. Je me cherchais sans cesse. J’avais peut-être même perdu le gout de vivre. J’avais parfois même pensé au suicide, mais ce ne serait pas digne d’un ninja de ma classe. J’étais trop fier pour faire ce genre de chose. Il me fallait une nouvelle raison de vivre. Quelqu’un avec qui je pourrais bien retrouver le gout de vivre. À Kiri, j’avais trop d’ennemis, c’était une destination à proscrire. Peut-être que je trouverais quelqu’un ici qui me redonnerais le gout de vivre. Sinon, je me tournerais vers un autre endroit. Ma prochaine destination était le village de la pluie, Ame. Cet endroit avait toujours été comme une seconde maison pour moi. Depuis le départ de l’Akatsuki, le village était abandonné et je ne savais pas trop ce qui pouvait bien s’y passer. Il faudrait bien que j’aille y faire un tour question de me mettre à jour. En fait, plusieurs choses c’étaient produites depuis ma grande errance à travers le monde. Je n’étais plus au courant de rien. Mon réseau d’espions c’était effondré et tous mes informateurs c’étaient dispersés partout à travers le monde en essayant de vivre leur propre vie.
Maintenant, il ne me restait plus qu’à me refaire une vie. Essayer de faire oublier mon nom et tout ce que j’ai pu faire pour repartir sur des bases solides. Je ne pourrais pas mettre de côté mon appétit pour les violents combats, mais je pourrais bien oublier mes rages de violence sans bornes qui se finissaient dans des bains de sang, particulièrement celui de mes adversaires encore trop nombreux. Il fallait que j’évite d’attirer l’attention comme j’en avais l’habitude. Je suis un nouveau shinobi à la recherche d’une terre d’accueil. Peut-être me viendrait-il même l’envie de prendre sous mon aile de jeunes shinobis à former? Je n’ai jamais eu cette chance à Kiri? Mais que dis-je? Moi, le grand Fuusaki Itsu dit le démon, m’encombrer de gamins sachant à peine manier un kunai, est-ce que j’en étais vraiment rendu à ce point? Bref, je n’étais plus certains de rien. Même de ma propre identité.
Assis dans mon petit coin tranquille, l’air de rien, trois hommes s’approchèrent de moi. Je me demandais bien ce qu’ils pouvaient bien me vouloir. Je ne connaissais personne dans cet endroit. Peut-être qu’eux me connaissais, mais les gens de bas étages comme de simples brigands ne devraient pas me connaitre mon visage. C’était donc pour une toute autre raison qu’ils venaient m’aborder. Le premier s’adressa à moi. Ses bras devaient faire le double de mes cuisses. Un grand gaillard qui en jette au premier coup d’œil. Portant une veste aux manches déchirées avec le devant bien ouvert pour que l’on puisse voir toute l’étendue de sa musculature. De cette manière, il devait pouvoir obtenir bien des choses.
- Dégage morveux, tu es assis à ma place.
- Je te demande de passer ton chemin et d’aller te trouver une autre place, dis-je.
- Je crois que tu n’as pas bien saisie le message. Tu dégages ou moi et mes amis on t’explose la tronche.
Les deux autres costauds rirent d’un bon rire gras qui en disant tout autant sur leur intelligence. Tout dans les bras et rien dans la tête. Ils ne savaient donc vraiment pas j’étais qui pour me dire de telles choses. Comme je ne voulais pas attirer l’attention sur moi, je décidai de tout simplement me lever et de partir. J’avais de toute façon terminé ici. En me levant, je ne dis qu’une seule chose : souhaitez que je ne vous croise pas seul dans une ruelle sombre… Le plus costaud n’en revenait pas de ce que je venais de dire. À ce moment, et voulu m’agripper l’épaule, surement pour me dire des mots doux à l’oreille, mais je ne lui en ai pas donné la chance. J’esquivai habillement ses mouvements et je sortis un kunai pour lui placer sous la gorge. Seul dans le fond du bar, si je ne le frappais pas, il ne devrait pas arriver grand-chose. Bref, la lame sous la gorge, je lui adressai une dernière fois la parole.
- Fais gaffe, tu ne sais jamais qui se trouve devant toi. La prochaine fois, je t’ouvre comme un porc et tu te videras de ton sang, compris.
Je laissai le brigand seuls avec sa petite bande, les yeux grands ouverts. Il venait de réaliser qu’il avait échappé à la mort. Je pris alors le chemin de la sortie. Je me retrouver encore seul dans la nuit ne sachant pas trop où aller au milieu des rues désertes. |
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Kanashimi Atotsugi Nanadaïme Hokage
Nombre de Messages : 265 Localisation : Tour du Hokage Nindô : Je rendrai la bonne définition du mot justice à ce monde... Date d'inscription : 14/12/2011
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| Sujet: Re: À la recherche de soi? (libre: ouvert) Mar 14 Jan - 9:52 | | « Vous devriez prendre un peu de repos Hokage-sama. »
Je me réveille en sursaut, je me suis encore assoupi sur ma paperasse, cela doit faire deux jours que je travaille sur un dossier…Une mystérieuse organisation aux buts inconnus aurait vu le jour il y a peu de temps et tenterait de recruter des membres...Et apparemment, elle a déjà causé quelques morts. Je soupire, l’équipe d’ANBU m’a présenté son compte-rendu il y a moins d’une semaine et depuis j’ai l’impression que mon bureau est devenu une prison dont je ne peux m’échapper, mais d’ici quatre jours, je suis censé présenter mon travail au conseil. Cependant, j’ai comme l’impression de stagner dans mon raisonnement, je ne trouve pas de but précis à cette association, ils vont et viennent un peu partout dans le monde, sans que l’on comprenne ce qu’ils veulent y faire. On aurait relevé leur présence à plusieurs reprises au pays du feu, mais aucun crime n’a été commis sur nos terres, donc il est impossible de mener une enquête sur eux tant que nous n’avons pas de raison de le faire.
Les pousser au crime serait quelque chose que je ne peux me résoudre à faire, même si c’est sûrement ce que me suggèrera le conseil lorsque je leur dirai tout ce que je sais à leur sujet. Est-ce qu’ils représentent réellement un danger pour le village ? Je jette un œil ennuyé vers la photographie, ils n’ont pas l’air vraiment méchants. Le plus jeune a presque une gueule d’ange, une peau blanche, lisse, un sourire conquérant aux coins des lèvres, des yeux bleus azurs pétillants. L’autre, plus terne, des cheveux rouges sangs, les muscles saillants. Dans un excès de frustration, je repousse la pile de documents ainsi que mes brouillons où sont notées mes hypothèses au sujet de cette organisation dont nous ignorons encore le nom.
J’enfile ma cape de Hokage et quitte le bureau, les couloirs sont déjà vides. Quelle heure est-il d’ailleurs ? Je cherche une horloge autour de moi et quand je trouve…Surprise. 03h45. Wow, est-ce que j’ai vraiment travaillé si tard ? Je devrais sûrement rentrer chez moi, prendre une douche froide pour me remettre les idées en place – peut-être aurais-je une idée de génie qui me vient à l’esprit à ce moment là – puis dormir un peu. Mais ce n’est pas drôle. C’est un peu triste dit comme ça, mais il n’y a personne qui m’attend chez moi, me donne envie de rentrer et de quitter la tour, c’est un peu comme ma deuxième maison ici, cela m’est déjà arrivé plusieurs fois d’aller dormir en salle de réunion plutôt que de faire le chemin jusqu’à mon appartement.
(…) Après une bonne nuit de sommeil, ou plutôt quatre heures pour être exact, je me sens de nouveau d’aplomb pour une nouvelle journée de travail. J’arrive donc comme à l’accoutumée vers 08h30 aux alentours du bâtiment rouge dont je suis responsable depuis quelques temps déjà. Je m’apprête à entrer, lorsque que je sens quelqu’un m’attraper le bras, je me retourne, est-ce un aspirant qui est venu me demander si j’ai du travail pour lui ? Eh bien non…Ce n’est personne d’autre que Miya, la jeune femme qui m’a sauvé, il y a plusieurs années maintenant, alors que je n’étais qu’un simple Jônin, perdu entre sa loyauté envers le leader de la lune rouge, et ses sentiments de non-appartenance à ce conflit.
« Kanashimi. Il faut que je te parle. - Je ne pense pas que ce soit le moment, désolé. Tu me parleras une autre fois, quand je serai moins occupé ? - S’il-te-plaît. Je sais que ce n’est pas facile d’être Hokage, mais j’ai parlé à ta secrétaire, tu ne peux plus vivre comme ça. Prend un ou deux jours de congés à Tanzaku, ça te fera du bien. »
Son bras se resserre autour du mien sans que j’aie le temps de répliquer quoique ce soit. Je croise son regard pétillant, je baisse les yeux puis soupire doucement un « Entendu. » qui va se perdre plus loin. Ravie, elle m’entraîne par le bras jusqu’aux portes du village, sans que je m’en rende vraiment compte. Elle me parle de tout, de rien, de sa vie depuis que l’on s’est retrouvé après tant d’années. Je hausse un sourcil, l’écoutant à moitié, ai-je tant changé quelque chose à son train-train quotidien ? Quand nous étions plus jeunes, j’étais à deux doigts de la tuer, comment peut-elle me parler aussi allègrement alors que j’ai déjà eu son sang sur mes mains ? Nous continuons de marcher dans la forêt, instinctivement, sa main est venue chercher la mienne, et nous nous dirigeons vers Tanzaku…Tous les deux ? Attendez, elle n’était pas prévue dans le voyage, non ?
(…) J’ai quitté la chambre d’hôtel qu’elle avait réservé pour moi, je n’arrivais pas à dormir à cause des divers cauchemars qui venaient me hanter. Comme nous ne dormons pas dans la même pièce, j’ai pu partir sans qu’elle s’en aperçoive. Je reviendrai sûrement à l’aube, pour qu’elle ne se fasse pas de soucis. En attendant, je traîne dans les rues, je vagabonde dans l’espoir de trouver quelqu’un à faire la causette, un peu comme ce fameux soir de Noël où j’ai rencontré Zuko un Shinobi de Konoha qui me ressemblait pas mal sur le plan mental. Nous avions fait la connaissance de Shi, un orphelin que Zuko avait fini par adopter. Je n’ai plus de nouvelle de lui depuis que je suis devenu Hokage. La seule chose que je sais…C’est que ce garçon, Shi, est mort au front. Pour Konoha et ses valeurs, ce gamin a laissé sa vie, sûrement mérite-t-il plus la place du leader de Konoha que moi.
Mon flot de pensée est soudainement interrompu par une sensation qui ne m’est pas étrangère, je peux le ressentir jusqu’au bout de mes ongles…Un chakra puissant rôde aux alentours, alors qu’a priori aucun militaire ne se trouve à Tanzaku. D’après ce que je perçois, il est actif, c’est-à-dire qu’il est peut-être prêt à agir à tout moment. Une lueur d’espoir jaillit dans mes pupilles, serait-ce l’un des membres de l’organisation que je recherche ? Je me mets alors à traquer cette personne, aussi discrètement que je le peux, je me mets en filature.
Ruelle après ruelle, je pénètre dans différents locaux abandonnés où je trouve une trace de sa présence, tel un chien à la recherche de sa cible. Je finis par me rapprocher, mon cœur bat la chamade, tant d’excitation parcourt mon corps fébrile à présent. Je me mords la lèvre inférieure, s’il m’arrive quelque chose, j’espère que Miya ne m’en voudra pas trop…Oh, pourquoi est-ce que je pense à ça maintenant ?! Je secoue la tête pour chasser ces pensées et me remets en quête de ma proie. Je peux sentir la nature de son chakra d’ici, a priori il n’est pas là pour lancer l’offensive, je ne ressens aucune perturbation du flux d’énergie, c’est tant mieux. Pour avoir une meilleure vue d’ensemble, je monte sur un toit et saute sur les plaques en bois, sans faire de bruit.
Il se tient à quelques mètres de moi, je peux le voir d’ici. Sa démarche m’indique qu’il s’agit bien d’un homme comme je le supposais, et pas n’importe quel homme. Il a beau avoir un petit peu vieilli – comme moi, je suppose – je reconnais son visage. Je déglutis difficilement, est-ce que je dois vraiment aller à sa rencontre ce soir ? Avec un peu de chance, il sera encore là demain matin et j’ai toute la nuit pour élaborer un plan qui me permettrait de la capturer. Alors que je pensais avoir éliminé tout ce qu’il restait de l’Akatsuki, je réalise que j’avais oublié une pièce maîtresse de l’organisation, le petit protégé d’Obito…
Pour notre maître, il me semble que j’ai toujours été le caniche, alors qu’Itsu lui était plutôt le labrador. Lorsqu’une mission importante s’imposait, c’était toujours lui qui allait avec, elle devait donc savoir pas mal de choses à son sujet. En tant que Hokage…Ma mission est d’arrêter cet homme, je dois le faire, ce soir, quitte à ce que cela se solde par ma mort. Je retiens un petit rire nerveux, ce serait quand même dommage de mourir ainsi, que mon corps soit retrouvé au petit matin par une octogénaire qui ouvrira ses volets, ce qui causera probablement sa mort par infarctus. Je hausse les épaules, une fois mort, ce n’est plus tellement mon affaire.
Rapidement, je me remets à son niveau, est-ce qu’il m’a déjà repéré ? Voire reconnu si cela se trouve. A mon humble avis, le fait qu’un ancien disciple du maître de l’alliance des ténèbres ait fini par devenir Hokage n’est pas passé dans l’oreille d’un sourd. Je me rapproche, me glisse derrière lui, me racle la gorge pour lui signaler ma présence. Si la vie de l’un de nous doit s’éteindre ce soir, je ne veux pas qu’une lâcheté ou fourberie en soit la cause. Si un combat doit être mené cette nuit, je veux que ce soient deux hommes qui se battent, pas deux bêtes n’ayant aucune morale.
« Bonsoir, Fuusaki-san. »
Ma voix se perd dans un écho, finalement, je ne pense pas que je prenne réellement des vacances par rapport à mon travail là. Un faible sourire nait sur mon visage éclairé par la lumière de l’astre nocturne qui surplombe notre monde. On dirait une scène de retrouvailles…Peut-être fratricide ?
HRPG : Vraiment navré, je voulais poster plus tôt, mais j'étais occupé...
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Shuh Konoha no Shinobi
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| Sujet: Re: À la recherche de soi? (libre: ouvert) Lun 20 Jan - 18:32 | | Je marchais lentement dans les rues désertes de Tanzaku. Je venais tout juste de donner la plus grande frousse à un abruti de grosses brutes sans cervelles. Maintenant, je me dirigeais vers une autre destination. Un endroit où je pourrais passer la nuit sans trop m’en prendre plein la tête ou de me faire détrousser par d’habile pickpockets. Par contre, un évènement inattendu allait retarder un tantinet ma nuit de sommeil. Une rencontre infructueuse allait gâcher cette si belle soirée. Sous une nuit éclairé par une lune éclatante, deux ninjas aux talents exceptionnelles allaient se rencontrer sans toutefois connaitre l’issu de cette funeste rencontre. Après ma désertion du village de Kiri, tout juste après le changement de mentalité des dirigeants en place, je me suis rallié à l’Akatsuki et j’avais monté les échelons très rapidement. Maintenant, tout ceci était du passé. L’organisation criminelle n‘existait plus et j’avais perdu gros dans mon dernier combat improvisé en lançant un assaut sur le village de la feuille. Je m’étais ensuite retiré comme un ermite et après toutes ces années, il était temps de refaire surface petit à petit. Je devais à présent me trouver une nouvelle raison de vivre, car je ne n’avais plus de grandes idées de grandeur à réaliser. Je devais toutefois faire abstraction de toutes ses divergences de mon esprit et me concentrer sur l’instant présent. J’allais avoir bien du temps pour penser à mon avenir. Je devais m’occuper de mon nouvel invité. Il ne semblait par contre pas très ordinaire. Il était certain que ce dernier n’était pas un simple passant. Il essayait tant bien que mal de cacher son chakra, mais sa nervosité le trahissait. Pour une raison qui m’échappait pour l’instant, mais j’avais l’impression que j’allais découvrir le pourquoi, sa rencontre avec moi en ses lieux lui procuraient de très fortes émotions. Je me demandais bien ce qu’il pouvait bien me vouloir celui-là. J’espérais simplement que ce n’était pas quelqu’un qui m’avait suivi jusqu’ici et qui cherchais à se faire justice après un de mes nombreux actes de violence. C’était du passé pour moi tout ça. Du fond de la nuit, j’entendis ces simples mots résonner dans l’obscurité :
- Bonsoir, Fuusaki-san
Cette personne m’appelait «san»? Je n’avais pourtant pas eu d’apprentis et personne encore n’oserait m’appeler de la sorte par respect pour mon rang. J’étais mort et enterré pour bien des gens et certains évitaient tout simplement ces mots. Qui pouvait bien me démontrer autant de respect en ces jours si sombres. Sentant clairement sa présence, je glissai ma main sur ma pochette de kunai située sur ma cuisse droite prêt à toute éventualité. Dans un mouvement fluide et rapide, je fis un demi-tour sur moi-même laissant mon grand manteau de cuir noir flotter au gré du léger vent qui venait de se lever et je lançai un kunai en direction de mon mystérieux invité qui devait me suivre depuis un bon bout. Le kunai passa tout près de cet inconnu, car c’était mon objectif. Je ne le visais point. C’était simplement pour lui signifier que j’étais encore en pleine forme et que s’il cherchait l’affrontement, j’allais chèrement vendre ma peau. Le plus troublant dans cette histoire était que le jeune homme se trouvant devant moi semblait bien me connaître. Il devait alors savoir ce dont j’étais capable. C’était peut-être pour cette raison qu’il évitait la confrontation. Je gardai mon calme face à un tel adversaire. Je replaçai une mèche de cheveux pour la mettre derrière mon oreille droite. J’avais quand même de la classe dans des situations aussi tendues.
- Je ne sais pas qui tu es, mais toi tu sembles savoir qui je suis! Peu importe ce que tu veux, je ne cherche pas l’affrontement, mais simplement à vivre ma vie. Passe ton chemin et il ne t’arrivera rien. Si un combat débute en ces lieux, je n’aurai pas de pitié envers toi et il y aura plusieurs victimes innocentes. Dis-moi ce que tu veux de moi et repart d’où tu es venu sans histoire. J’oublierai notre rencontre.
J’étais bien décidé à lui faire la peau en donnant tout ce que j’avais. J’avais l’impression que si je n’y allais pas à fond, je ne sortirai pas vainqueur de ce combat. Je voulais toute fois éviter de causé trop de dégâts, car je me trouvais encore en territoire hostiles. Si je pouvais éviter le combat, je le ferai aussi. Dans les faits, où que je passais, j’étais en territoires hostiles... alors ici ou ailleurs! Je devais en finir vite. J’allais attendre de voir ce que ce mystérieux individu voulait et je quitterais le pays du feu dès demain. Si quelqu’un m’avait repéré ce n’était peut-être pas le seul. Ma clandestinité n’était plus assurée. Attendons la suite des choses pour me faire une idée concrète de ce que j’allais faire.
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Kanashimi Atotsugi Nanadaïme Hokage
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| Sujet: Re: À la recherche de soi? (libre: ouvert) Jeu 23 Jan - 13:58 | | Hokage, c’est ce que je suis depuis un an…ou peut-être deux maintenant. La logique aurait voulu que je prenne ce type en filature et l’élimine dès demain, après avoir prévenu en courrier express des Ninjas de l’unité d’élite, cependant le temps presse, l’ancien serviteur d’Obito Uchiha est un homme dangereux, il a effectué des missions périlleuses pour le compte de l’Akatsuki, a obéi à notre ancien mentor au doigt et à l’œil pendant le conflit…tout ça pour mériter d’être un chien errant quelques temps plus tard. Je dois avouer que dans un sens, ça me fait de la peine pour lui, je sais mieux que quiconque comment on se sent une fois que nous n’avons plus d’objectif dans la vie, lorsque nous nous réveillons chaque jour sans savoir pourquoi nous sommes encore en vie alors que nos compagnons sont portés disparus, en somme, lorsque nous sommes des raclures de la société, des anciens criminels en cavale dont le monde s’est effondré.
Dans le noir, je peux percevoir son mouvement vif, il n’a pas perdu ses réflexes, j’imagine qu’il a dû se battre souvent depuis la chute de la lune rouge, de nombreux chasseurs de prime sont à la recherche d’anciens malfrats, le bonheur des uns fait le malheur des autres n’est-ce pas ? Je le vois lancer son arme, je continue pourtant de le fixer sans sourciller, d’après la trajectoire de départ, il était impossible que son jet m’atteigne. Je souris alors que le projectile me frôle l’oreille droite, je fais un pas vers lui, les mains dans les poches pour montrer que je n’ai pas l’intention d’attaquer, pas tant qu’il ne m’agressera pas en tout cas.
Sa voix s’élève dans la pénombre, je reste impassible, restant à l’écoute de ce qu’il a à me dire. Quel homme sérieux, étais-je comme lui à l’époque ? Pendant un moment, je pose un regard bienveillant sur lui avant de jeter un œil aux étoiles scintillantes dans le ciel, je serais bien allé me prélasser sur un toit pour observer ces cadeaux de la nature, mais on dirait que Kami-sama ne me permet pas de me reposer ce soir. Je ne sais pas exactement ce que je dois faire dans cette situation, la dernière fois que je me suis occupé d’un ancien de l’Akatsuki, je n’avais pas eu de soucis à le juger. Kateo était une vermine sans renom, un chien assoiffé de puissance et je n’ai eu aucun remord à l’envoyer se faire juger, cependant je ne sais quoi penser de l’homme qui me fait face.
« Je suis Kanashimi Atotsugi, le septième Hokage et…je fus l’un des disciples d’Obito Uchiha. » Je ne lui en voudrai pas s’il éclate de rire en m’entendant parler, il est vrai que dit comme c’est il y aurait de quoi se méfier, mais ce n’est pas un canular. Je suis autant le dirigeant du village caché des feuilles que l’ancien élève d’un renégat à la tête d’une organisation malfaisante, et je conçois que cela peut prêter à sourire. Hum, pourquoi est-ce que je me suis présenté en fait ? J’oubliais, je suis vraiment malpoli parfois, le conseil me le reproche souvent d’ailleurs, bien qu’ils mettent ça sur le compte de mon jeune âge, mais aussi sur le fait que je n’ai pas vraiment eu d’enfance et d’adolescence stable.
« Je n’ai pas l’intention de te faire du mal Fuusaki-san. Je veux juste m’assurer d’une chose, ne touche plus à cheveux des habitants de ce pays. »
Etrangement, j’avais prononcé ces mots sur le ton de la conversation. Alors que mon interlocuteur était en position de combat, je l’avais soudainement interrompu par mes propos pacifistes. Est-ce que j’étais en train de lui faire la morale ? Voire pire, des menaces ? Je secoue la tête, en tout cas ce n’est pas ainsi que je le pensais. J’avais insisté sur le « plus » que je ne suis pas naïf au point de croire que ce type a les mains propres, surtout s’il traînait en mission avec l’homme masqué. Déjà que je me plaignais moi de faire le sale boulot parfois, je trouvais cela inhumain d’avoir à cacher des cadavres ou au contraire de les pendre à des arbres pour semer la terreur. Un sourire triste s’inscrit sur mes traits faciaux, un léger goût amer traverse mon palais, je songe aux enfants se promenant dans la forêt qui ont dû tomber sur ce spectacle macabre.
J’aurais pu leur éviter ça, en désobéissant, mais je suppose qu’à l’époque je n’avais pas cette prise de conscience. J’exécutais les ordres pour recevoir une forme ou une autre de reconnaissance sociale, qu’elle soit de mes comparses ou de mon maître. Je me sentais valorisé par ce genre de tache, de manière indirecte certes, mais lorsque je repense maintenant au sang qui a coulé sur les phalanges, je ne peux m’empêcher d’être désolé pour toutes ces vies innocentes que j’ai prises, j’espère que de là-haut, mes victimes m’ont déjà pardonné pour mes actes.
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Shuh Konoha no Shinobi
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| Sujet: Re: À la recherche de soi? (libre: ouvert) Mer 5 Fév - 20:15 | | Autrefois, on me nommait le démon. J’étais réputé pour semer la mort sur mon passage. Peu importe qui se mettais en travers de ma route, je l’élimais pour le bien collectif. J’élimais les faibles pour établir un monde nouveau. J’effectuais une purge des gens qui n’étaient pas digne de vivre et tout cela pour le profit de mon maître. J’avais confiance en son plan. Je croyais qu’il avait raison. Maintenant, je ne savais plus quoi penser, qui croire. Qui faisait le bien et qui étaient les acteurs du mal. Vivant en rejet du monde existant, errant seul à travers les grandes plaines et en dormant dans des grottes pendant près de 2 ans, j’eu le temps de me poser plusieurs question, trop de questions, mais j’avais si peu de réponses à toute ces interrogations. Ma plus grande énigme était : quelle est ma raison de vivre? J’étais sortie de ma vie d’oublié pour vivre à nouveau une histoire grandiose à ma manière sans dépendre des autres. En cette nuit où la lune s’émerveillait de mille feux, j’allais peut-être rencontrer mon destin une bonne fois pour toute.
L’attitude et la position de ce Kanashimi Atotsugi étaient devenues passives. Je pouvais déceler le fait qu’il ne voulait pas engager le combat, mais je décidai de rester sur mes gardes. Il essayait peut-être de me duper. Il devait être un puissant adversaire s’il était devenu le kage de son village. Je restai donc en position de combat et j’allais écouter ce qu’il avait à me dire. Après tout, il aurait bien pu m’attaquer par surprise s’il l’avait voulu. Il y avait quelque chose que je ne comprenais pas dans son comportement. Il semblait beaucoup trop détendu. Comme s’il avait d’arrières pensés ou un plan d’action et qu’il attendait le bon moment pour agir. Peu importe, je ne pouvais pas me sauver de cette manière. Je n’avais pas beaucoup de cartes en mains. Un combat contre un kage pourrait s’avérer chaud. Je ne pouvais pas prévoir le dénouement de cet affrontement. Je devais pour l’instant jouer selon ses règles avec la carte de la bonne foi.
- Le septième hokage et un disciple de maître Tobi? Tu ne veux pas que je touche à un seul cheveu des habitants de ce pays? Fait du ménage et je n’aurai pas à m’occuper de la racaille qui ne sait pas se tenir. Je ne suis pas ici pour tuer, mais pour quitter ce monde que j’ai appris à détester. Tu dois me comprendre. Nous sommes pareils. J’ai tué un nombre incalculable de personnes pour assouvir une soif de violence intarissable. J’ai compris avec le temps que je ne pouvais pas m’en sortir. Après l’échec de la guerre, je me suis enfui et maintenant j’essaie simplement de me trouver une nouvelle raison de vivre. Je ne suis plus le démon d’autrefois, par contre je peux le redevenir si tu cherches à m’emprisonner comme tous les chasseurs de déserteurs qui ont tenté à leurs risques de me mettre en cage!
L’assurance que j’avais dans la voix ne laissait place à aucune interprétation. Je savais où j’allais. Il n’y avait pas 10 000 choix pour conclure cet entretien improvisé au beau milieu de la nuit. J’étais loin de savoir comment allait se dérouler la suite des choses, mais je laissais mon interlocuteur mener le bal pour lui laisser croire qu’il avait un semblant de contrôle sur moi. Je voulais savoir ce qu’il avait dans la tête. Après tout, il avait été dans la même situation que moi il y a quelque année. Obliger de servir un criminel aux idées de grandeur. Je détendis un peu mon corps pour me mettre un peu plus à mon aise, car j’avais l’impression que la confrontation, si confrontation il y avait, ne serait pas pour tout de suite. Je croyais fermement que mon adversaire avait quelque chose à me dire avant de me laisser partir ou de m’attaquer. Je n’allais pas attendre toute la nuit qu’il déballe son sac. J’allais prendre les devants. Il était rendu tard et je voulais allais me trouver un endroit pour dormir. La route que je faisais depuis des jours avait affectée mon corps et j’avais besoin d’une bonne nuit de sommeil.
- Si tu veux une effusion de sang, je te promets la plus grandiose de ta vie si tu le veux. Alors laisse-moi partir et oublie moi. Je n’ai rien de personnel envers toi. Mon ancienne vie, je l’enterre à chacun de mes pas dans ma nouvelle vie. Dis-moi ce que tu veux. Pourquoi ne m’as-tu pas attaqué? Tu en avais la possibilité pourtant. Déballe ton sac, j’en ai marre de ma vie de merde! Tue-moi qu’on en finisse avec toutes ses conneries. Tu dois me comprendre. Toutes les vies que moi et toi avons enlevées durant toutes ses années ça nous a rapporté quoi? Rien du tout. Que des cauchemars et des remords pour la vie. QUE ME VEUX-TU!
Je prononçais ses dernières paroles avec tant de vigueur et de volonté. Je sentais la rage monter en moi. Mon chakra se malaxait à plein puissance. La colère et la rage avait toujours éveillés mes sens. Cette fureur me faisait vivre. Je ne pouvais pas la renier, car elle était en moi. Cette conversation commençait à m’exaspérer. Le démon que je tentais d’enfouir au plus profond de moi tentait de reprendre le dessus. Avec tout ce que j’avais sacrifié, je ne pouvais pas me résoudre à en arriver à ce point. Une larme coula le long de ma joue. Moi qui avais autrefois éliminé tous sentiments humains qui habitaient mon âme, la vie me rattrapait aujourd’hui. Je faisais maintenant face à mon destin et mon dieu que je me haïssais. Dans un murmure à peine audible, je prononçais ces simples paroles.
- Tue-moi que tout cela prenne fin…
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Kanashimi Atotsugi Nanadaïme Hokage
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Passeport Ninja Grade: Kage Points d'Expérience: (122/1000) Techniques:
| Sujet: Re: À la recherche de soi? (libre: ouvert) Sam 8 Fév - 8:44 | | Sans l’interrompre, je le laisse déballer son sac, une once de compassion dans mon regard noir corbeau. Dans sa tirade, il passe d’une émotion à une autre sans transition, de la colère au désespoir, je crois voir en ses paroles une demande d’aide, au-delà des mots et des menaces, je comprends que cet homme a besoin de moi. Il est tel un chien élevé pour tuer, à la mort de son maître, l’animal se retrouve errant, perdu et sans conviction, attendant celui qui viendra raviver la flamme qui brûlait jadis en lui. Depuis des années, il n’a connu que le sang, la rage et la haine, est-ce que je serais capable de rééduquer cet homme ? Mec, je suis le Hokage, je suis censé l’envoyer en prison pour le restant de ses jours ou au pire, l’éliminer sans aucune pitié, c’est un criminel de guerre après tout, mais je ne parviens pas à imaginer une telle scène, je ne veux pas avoir sa mort sur la conscience.
Comment dire, si je venais à prendre sa vie, j’aurais comme l’impression de mettre un terme à la mienne. Tout comme moi, il a bien compris que nous sommes similaires en bien des points, concernant nos semblants de rêve jusqu’à notre ancien mentor commun. Il s’interrompt quelque secondes le temps de reprendre son souffle, je ne prends toujours pas la parole car je sais qu’il n’a pas fini de s’exprimer. Son cœur reste celui d’un Homme, les surnoms tels « Démons » ne sont que les résultats de légendes urbaines, et parfois cela prend une telle ampleur que la personne concernée finit par y croire elle-même.
Il reprend de plus belle avec des mises en garde, il me demande de le laisser partir, je souris tristement…Je ne peux pas faire ça, il ne peut pas être resté à Tanzaku sans avoir été vu, si je le laisse partir, cet homme va mourir sous les 24h à venir. J’ignore pourquoi, mais j’ai le sentiment que je dois sauver ce type des griffes de la faucheuse qui semble avoir d’ores et déjà son arme appuyée sur la gorge de mon interlocuteur. Mon silence finit par agacer Fuusaki car, à ses yeux, je n’ai pas assez dévoilé mes intentions, il me demande ce que je veux, il s’énerve, je peux sentir sa voix trembler tant il y a de volonté dans ses paroles. Dans la pénombre, je distingue une larme qui roule le long de sa joue, un trop plein hein ? Au moment où il me demande de l’achever, je peux sentir son chakra jusqu’au plus profond de mes cavités, a-t-il l’intention de se battre ? Je l’arrête immédiatement.
« Il suffit. Je ne veux pas en entendre plus. »
Je me racle la gorge, je m’apprête à lui livrer un discours qui n’atteindra peut-être pas son cœur, mais au moins j’aurais essayé, je ne serais pas parti comme un lâche, j’aurais agi comme tous mes prédécesseurs car je veux…être animé par la volonté du feu, me sentir soutenu par mon peuple jusqu’à ce que je sombre sous les coups d’un adversaire redoutable alors que j’aurai atteint un grand âge, je ne vois aucune autre conception de ma vie.
« Fuusaki-san. Comme tu l’as dit, nous sommes similaires en de nombreux points, c’est pour ça que je pense te comprendre comme personne ne l’a jamais fait. Je sais à quel point c’est dur, d’être abandonné dans ce monde, de rechercher désespérément une raison de vivre à laquelle s’accrocher, mais…c’est parce que nous avons connu les ténèbres que nous savons mieux que quiconque où se trouve la lumière. Tout n’est pas fini, tu peux encore vivre, personne ne te demande de renier ton passé, juste d’apprendre à vivre avec ce fardeau et de lever les yeux vers l’avenir. Je ne veux pas te tuer Fuusaki, je veux t’offrir une deuxième chance. »
Lui, comme moi, n’avons sans doute pas eu de chance durant notre jeunesse, nous avons connu de mauvaises personnes qui nous ont influencé, nous sommes devenus des monstres et des exclus de la société dans le seul but d’obtenir du pouvoir, quelque chose qui satisfasse notre maître. Je m’avance prudemment vers mon interlocuteur, sans lui demander sa permission, mais toujours sur le qui-vive, je passe ma main glacée sur sa joue et lui essuie les dernières traces de ses larmes.
« Le village, les habitants, ils m’ont tous donné envie d’avancer. Un combat entre toi et moi ne changera rien au monde, si ce n’est qu’apporter encore plus de haine envers les marginaux comme toi. Est-ce vraiment ce qu’ils méritent ? »
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Shuh Konoha no Shinobi
Nombre de Messages : 152 Date d'inscription : 05/01/2011
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| Sujet: Re: À la recherche de soi? (libre: ouvert) Mer 19 Fév - 12:52 | | Depuis ma tendre enfance, personne ne m’avait jamais réellement compris. Je devais être sans cœur pour survivre à travers les combats qui ont forgé ma personnalité et ce que j’étais maintenant. Durant mon enfant, j’ai dû subir de telles souffrances et tuer des gens que j’aurais pu appeler amis. Personne n’avait de pitié ou de compassion pour le monstre que j’étais. Je ne valais pas mieux qu’un chien tenu en laisse qui n’attendait que son prochain repas. Mon honneur, mon orgueil je la laissai de côté cette nuit. Plus de fuite, plus de bagarre, seul un homme qui n’a rien se tenait debout dans cette nuit sans bruit attendant que sa mort arrive. Je ne savais plus trop quoi penser. D’un côté j’avais le choix de fuir à nouveau et encore me cacher pour éviter de me faire tuer ou prendre la main tendu d’un homme que je ne connaissais pas et qui plus est était le kage du village de la feuille. Je n’avais rien à perdre à présent, car je ne possédais plus rien. J’avais déjà tout perdu le peu qu’il me restait. Il ne me restait que mes armes et mes talents de combattant exceptionnels. Je devais à présent aller vers l’avant, mais je n’allais pas changer aussi drastiquement que le jeune kage semblait le croire. Il s’approcha de moi et essuya la larme que je n’avais pas pu retenir. Je le repoussé violemment. Je ne voulais pas se sa tendresse ni de sa pitié. J’avais une réputation et il devrait s’en souvenir. Je ne laisserai jamais un homme tenter de réparer mon âme et de consoler mes tracas. J’étais Fuusaki Itsu, le démon de Kiri.
- Que crois-tu faire à cet instant. Tu essaie de m’attendrir en montrant ta bonté? Tu veux m’offrir une deuxième chance à moi, un homme qui a tué pour le plaisir? Tu dois ignorer tout de mes crimes et de ce que j’ai fait aux tiens. Je suis le démon. Un démon ne se dompte pas. Sache que je ne sais pas si j’ai la force de te tuer en cette nuit et si j’en ai vraiment l’envie, mais je suis prêt à faire une chose pour toi.
Je tenais toujours mon kunai dans mes mains, prêt à toute éventualité comme je l’avais fait autrefois. Je l’appuyai sur ma gorge, prêt à me transpercer jusqu’à saigner à mort, mais après avoir fait vivre un petit moment de tension à mon opposant, je redirigeai ma lave au-dessus de mon œil gauche. J’appuyai la lame contre la peau jusqu’à ce que le sang commence à couler. Je fis glisser ma lame jusqu’au milieu de ma joue sans toucher mon œil. Je n’étais pas assez stupide pour me priver du don de la vue, mais juste assez pour mutiler mon propre corps. D’un geste lâche, je laissai tomber mon arme de torture au sol dans un tintement de métal. Le visage ensanglanté, je regardai fixement ce Kanashimi Atotsugi droit dans les yeux. Mes yeux d’antan, n’éprouvant aucune émotion, froids comme la nuit.
- Regarde-moi attentivement et écoute-moi attentivement jeune Kanashimi Atotsugi, septième Hokage. Je suis prêt à prendre la main que tu me tends en cette nuit. Je suis prêt à saisir la deuxième chance que tu oses m’offrir à tes risques. Je suis même prêt à te servir comme soldat, mais cette marque que mon visage portera jusqu’à ma mort servira à me rappeler d’où je viens et pour que je n’oublie jamais qui je suis!
Je venais te prêter serment d’allégeance à un nouveau kage sans que cela ne paresse vraiment, mais au fond de moi je savais que j’allais devoir servir cet homme. Il tenait ma destiné entre ses mains. En un éclair, je me remémorais tout mon parcours, celui qui m’avait amené jusqu’ici. Mes combats pour devenir jônin, la monté de ma renommée, ma désertion, ma rencontre avec mon nouveau mentor, mes meurtres incalculables, les combats innombrables, la guerre de Konoha, ma réclusion du monde, ma vie d’ermite, la sortie de ma tanière et aujourd’hui ma renaissance. C’était un monde nouveau qui allait s’offrir à moi et je ne savais pas ce qu’il avait de bien à me donner ni ce que j’allais bien pouvoir à mon tour lui redonner. Je faisais un pari risqué en remettant ma vie à un homme que je connaissais à peine, mais le risque avait toujours fait partie de ma vie. Maintenant jeune kage, montre-moi ce que tu es prêt à faire pour remettre un talentueux ninja sur la route. Montre-moi tes compétences de chef pour voir si le plus loyal des soldats habite encore ce corps…
HRP: encore une longue attente pour moi rp, mais ce n'est plus aussi facile qu'à mes début d'écrire des rps. je m'y remets tranquillement, mais surement. |
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Kanashimi Atotsugi Nanadaïme Hokage
Nombre de Messages : 265 Localisation : Tour du Hokage Nindô : Je rendrai la bonne définition du mot justice à ce monde... Date d'inscription : 14/12/2011
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| Sujet: Re: À la recherche de soi? (libre: ouvert) Sam 22 Fév - 13:20 | |
La haine, la peur, la tristesse, la colère, je peux sentir toutes ces émotions émaner de mon interlocuteur, il n’a pas besoin de m’adresser la parole, je lis dans son regard, sans même l’écouter, je peux comprendre ce qu’il ressent, je peux deviner que le tourment qui l’habite est similaire au mien il y a quelques années, même si je reste impassible, je peux sentir les battements de son cœur déchirer sa poitrine, cette douleur déchirante qui le fait hurler de rage, avec conviction qui plus est. Des sentiments que même le langage ne peut retranscrire tant ils sont intenses, seul un homme de ma trempe est en mesure de comprendre ce que chaque mot de son discours poignardant signifie, Fuusaki Itsu, le démon de Kiri est devenu un animal perdu au milieu du vaste de monde. En cette nuit, j’accepte de devenir son maître et de le guider vers une autre voie que celle des ténèbres.
Que ce soit en tant qu’enfant ou en tant qu’adolescent, aucun de nous n’a reçu ce que nous attendions des autres, nous sommes alors devenus des monstres en échange d’un peu de considération, un triste sort pour des gamins dont les rêves étaient peu à peu devenus obscurs, dont les aspirations n’étaient autre que servir notre mentor commun. Parallèlement, Itsu et moi avions évolué dans l’ombre, nous avons enlevé des vies sans réfléchir parce que nous étions l’élite, ceux qui tuent sans le moindre remord, mais est-ce réellement un prestige ? Je me mords la lèvre inférieure jusqu’au sang, jusqu’à ce qu’un liquide épais et rougeâtre coule le long de mon menton.
Je le vois alors, retirer son arme blanche de sous sa gorge pour la placer près de son œil, je grimace un peu. Malgré le fait que je sois un Ninja médecin, je n’ai jamais vraiment aimé les chirurgies oculaires, c’est barbare, quels propos ironiques pour quelqu’un qui ne s’est pas gêné pour arracher le cœur de l’un de ses ennemis. Enfin, quoiqu’il en soit, ce n’est pas son œil qu’il a directement visé, mais un peu plus bas, au niveau de ses pommettes de ce que j’en vois. Un filet de sang vient se poser là où se trouvait il y a peu de temps une larme, ça m’a tout l’air d’un serment. Bingo, mon intuition était bonne, il reprend la parole, acceptant d’attraper la main que je lui tends, c’est une réussite. Pour le moment je n’en ai pas encore la certitude, mais je crois que je suis sur la bonne voie pour sauver un Shinobi de son mal-être, pour la première fois je me sens plus que jamais…Hokage.
« En tant que Nanadaïme Hokage, j’accepte de faire de toi un soldat de mon armée et je m’engage à faire mon possible pour que t’enseigner les valeurs du village, pour que le démon de Kiri puisse s’épanouir grâce à la volonté du feu qui l’animera. »
De belles paroles certes, mais pas des paroles en l’air. Dire qu’il y a quelques années à peine, je crachais sur les principes du village et la volonté du feu, comme quoi une guerre change un homme, aurais-je pu revenir sur le droit chemin si je n’avais pas rencontré tous ces gens ? Shi, Zuko, je prie pour votre âme et je vous remercie en même temps, pour tout ce que vous avez fait pour moi, pour m’avoir permis d’être un homme nouveau. Notre duel visuel s’achève ainsi, je donne un coup de pied dans le kunaï ensanglanté avec lequel il s’était mutilé quelques minutes auparavant, un geste significatif pour moi, il n’y a plus de retour en arrière possible désormais, cette arme symbolisait son dernier acte en tant que déserteur.
« Itsu-san, pour te protéger de toute menace et surtout repartir complètement de zéro, je t’invite à choisir un nom de code et à éventuellement changer d’apparence, cela facilitera ton entrée dans le village. »
Est-ce que je suis en train de faire confiance à ce type par compassion ? Ou alors parce que je suis conscient du fait qu’il est tellement désespéré de sa situation qu’il n’osera pas trahir de si tôt celui qui lui a tendu la main ? En réalité, tout cela m’est bien égal, tout ce que je veux, c’est lui permettre de ré apprendre à vivre, à l’aider à se réjouir pour quelque chose, à lui montrer ce qu’est l’entraide en dehors du contexte d’une mission, à lui faire découvrir ce qu’est le bonheur et à quel point il est fragile lorsque nous ne sommes que des humains.
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Shuh Konoha no Shinobi
Nombre de Messages : 152 Date d'inscription : 05/01/2011
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| Sujet: Re: À la recherche de soi? (libre: ouvert) Lun 3 Mar - 13:31 | | Atotsugi voulait que je change d’apparence et je trouvais cette idée logique. Si je voulais quitter mon ancienne vie et que je puisse me faire oublier du monde, je devais tout abandonner même mon apparence physique qui était pourtant tout ce que je représentais, mais au fond, c’était peut-être ce que j’aurais dû faire depuis bien des années. Mon allure sombre, tout vêtu de noir, il était difficile de passer inaperçu dans les foules. C’était peut-être pratique pour l’intimidation, mais je venais de prêter serment et renoncer à mon ancienne vie. Il était donc temps de changer mon accoutrement pour quelque chose qui passerait inaperçu pour me fondre dans la masse du village de Konoha parmis les autres ninjas. J’allais devoir me fondre à travers une population qui ignorait tout de mon passé et dont certains rêveraient surement de mettre la main sur moi. C’était risqué, mais j’étais prêt à tout pour changer ma misérable vie pour un semblant d’espoir. J’allais à partir de maintenant changer de nom. Je porterai les vêtements que tous les jônin de ce village avaient pour habitude de porter. J’irai même à me teindre et couper les cheveux. C’est même cheveux qui me rendait si attrayant et qui me donnait mon côté séducteur. Lorsque le jour allait se lever, je serai une autre personne. Ma nouvelle vie m’attendait.
- J’accepte tes conditions hokage. Je n’ai de toute façon que très peu de choix et cette opportunité est la dernière que je dois saisir sinon c’est le tombeau pour moi. Par contre, n’attend aucune reconnaissance de ma part, car ce n’est pas mon genre de remercier. Par contre, peut-être qu’un jour je te rendrai ce que tu m’as donné. Dès demain, je porterai les habits de ton village. Je me présenterai sous un nouveau nom et mon apparence physique aura changée. Je te demande maintenant de me laisser partir. Je viendrai te retrouver dans ton bureau. Ça ne devrait pas être trop difficile pour moi d’entrer dans le village. Je suis encore un maitre dans l’art de l’infiltration.
D’un geste lent, j’allai chercher quelque chose qui se trouvait sous mon épais manteau de cuir noir. J’en ressortis un objet fait de métal brillant à la lumière de la lune. De ce même objet pendant un bout de tissus en lambeau. Cet objet avait connu de meilleur jour, mais il était cher à mon cœur. Toute ma vie, tout ce que j’étais, résidait dans cette chose si anodine pour certain, mais au combien importante pour d’autre. C’était le vestige de mon appartenance au village de la brume sanglante, mon bandeau de ninja marqué d’un long trait horizontal fait par moi-même le jour de ma désertion. M’en séparer maintenant signeras la fin de mon ancien moi. Désormais, je devais penser à mon futur et non à mon passer. Je le tendis à mon nouveau kage.
- Voilà tout ce qui me reste de mon ancienne patrie. Je te le laisse en gage de mon retour. Cet objet compte encore beaucoup pour moi. À partir de demain, appel moi Shuh. Lorsque tu me verras la prochaine fois, tu ne me reconnaîtras pas. Il est temps pour moi de partir. J’ai bien hâte de te revoir hokage. À la prochaine…
Je disparu dans un nuage de fumée blanche. Je n’étais pas très loin, à un coin de rue seulement, mais cette fois si je cachais parfaitement ma présence. J’allais me louer une chambre pour la nuit et demain j’allais me rendre au village de Konoha, car j’avais fait une promesse. J’étais encore un homme de principes et d’honneur. Quand je donnais ma parole à quelqu’un, je la respectais jusqu’au bout de mon engagement. Je trouvai facilement un endroit où je pourrai dormir à prix modique. Juste avant d’aller m’installer pour dormir, je fis quelques achats légaux et un autre un peu plus louche. Une fois mes achats fait, je retournai à ma chambre, ferma la porte en oubliant pas de bien la barrer. Je ne voulais pas être déranger pour ce que j’avais à faire. Je me rendis dans la minuscule chambre de bain de ma chambre délabrée pour me placer face au miroir. Éclairé par une faible lumière à la hauteur du reste de ma chambre, je regardais attentivement mon reflet dans la glace. Adieu, Fuusaki Itsu, me dis-je. Je pris une paire de ciseaux et commençai à me couper les cheveux. Une fois fait, je pris de la teinture que je venais tout juste d’acheter. Je me teins les cheveux en brun délaissant le noir profond pour un brun clair. Je passai ensuite sous la douche pour enlever le surplus de teinture et les saletés accumulés depuis quelques jours. Après quelques minutes de relaxation à songer à ce que valait ma nouvelle apparence, je sortis de la douche pour me diriger vers mon paquet que j’avais acheté sur le marché noir et qui était resté sur mon lit. Au passage, je me regardai dans le miroir. Avec ma nouvelle coupe, ma nouvelle couleur de cheveux et ma cicatrice, je ne me reconnaissais plus. Une fois de retour dans ma chambre, je déballai mon paquet et déposa le contenu sur mon lit. Ça sera parfait pour demain. Je déposai les vêtements de jônin de Konoha sur le bout de mon lit. J’avais acheté ses vêtements pour faciliter mon entré dans le village. Normalement, j’aurais tué pour les avoir, mais je devais me passer de ce genre de tactiques. Maintenant, j’étais un ninja de Konoha après tout! Je me glissai sous mes draps et je tombai rapidement dans un profond sommeil tant j’étais exténué. Demain sera la première journée de ma nouvelle vie. HRP: dernier post pour moi pour ce rp |
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