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 Une dernière trace de l'Akatsuki

Nanadaïme Hokage
Kanashimi Atotsugi
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Kanashimi Atotsugi
MessageSujet: Une dernière trace de l'Akatsuki   Une dernière trace de l'Akatsuki EmptySam 12 Jan - 11:35
Rien d'anormal ce matin à priori, j'ai attendu calmement que l'on me ramène mon café alors que je m'adonnais à diverses taches telles que la paperasse ou encore la distribution des missions aux nouvelles équipes d'aspirants. Je bâille longuement en m'étirant alors que la pause de midi signale à tous mes collègues qu'il est temps de quitter la tour du Hokage. Moi, je ne quitte habituellement pas mon bureau, je préfère rester ici derrière ma fenêtre à regarder ce que font les autres, j'ai beau avoir été nommé au poste de dirigeant il semblerait que beaucoup de gens ont encore des réticences à placer leur confiance en moi mais bon, cela se comprend...Qui miserait sur un village pacifiste lorsque le Kage est un ancien criminel de guerre, disciple de celui qui a causé un nombre incalculable de victimes rien que lors de la bataille de Kiri gakure no satô. Uchiha Obito fut mon mentor, durant des années il m'a trompé et m'a emmené sur la mauvaise voie, mais maintenant je veux prouver à mon peuple que j'ai changé.

Je sors les mains de mes larges poches pour passer l'une d'elle dans mes cheveux ébouriffés et décide de m'atteler au rangement de mon bureau. Yozo n'a pas l'air d'avoir passé beaucoup de temps ici, à vrai dire je crois que les habitants ont toujours eu l'habitude de le voir plus à l'extérieur que dans son propre bureau, il paraît qu'un certains nombres d'aspirants ont dû trier ses affaires après sa mort et ce n'était pas mince affaire. Bref, je trouve dans un tiroir un dossier intéressant, d'après certains informateurs il serait la future menace qui plane sur le monde des Shinobis bien que techniquement, il fut un raté lorsqu'il entama sa formation. Dix-neuf ans, c'est l'âge qu'aurait ce garçon, qui sait...Peut-être qu'un jour je devrais me retrouver face à lui pour éclairer sa lanterne et le guider vers la lumière. Quelqu'un toque et me sors de mes songes, je redresse la tête pour faire face à mon interlocuteur qui me regarde avec un air assez intimidé, je crois qu'il s'agit d'un Genin que j'ai maltraité du temps où il était à l'académie.

« Quel est l'objet de ta visite ?
- Je-je viens de la part d'un Eisenin ! Maître Hokage, un homme réclame vos soins au centre médical.
»

Il baisse alors la tête, rouge de honte comme s'il essayait de se faire le plus petit possible pour éviter mon regard impassible. Je me gratte la tête avec l'arrière de mon pinceau qui me sert à faire la calligraphie en signe de réflexion avant de foncer les sourcils. Le maître de ce gamin est un Einsenin, pourquoi donc ce fameux type refuse-t-il de recevoir des soins de sa part et plus que tout, comment peut-il être au courant de ma maîtrise de l'Irou no jutsu, cet homme me connaîtrait-il ? J'hésite encore une dizaine de seconde avant de répondre calmement tout en me levant :

« Dis à ton senseï que j'arrive tout de suite. »

Le garçon me répond d'un hochement de tête exprimant son accord alors que je saisis rapidement ma veste noire où l'on retrouve derrière, la feuille symbolisant le village de Konoha. Lorsque j'atteins la porte, je constate que l'aspirant a déjà quitté les lieux depuis deux bonnes minutes au moins, j'ai intérêt à me dépêcher...Il est vrai que je n'ai pas pensé à lui demander l'état de la victime mais elle est en état de parler, je doute qu'elle soit en réel danger. Je marche dans les couloirs quasi-vides et salue au passage la responsable des archives qui me rend bien mon signe de tête au moment où j'arrive à la porte d'entrée de la tour. Je n'ai pas vraiment de mal à passer inaperçu, mon portrait n'étant pas encore gravé dans le mur où sont représentés tous les chefs précédents  il est presque normal que je sois incognito et pour être franc, c'est mieux comme ça.

Je ne mets pas beaucoup de temps pour arriver jusqu'au centre médical, je connais ce chemin par coeur depuis mon arrivée dans ce village...C'est ici que j'ai trouvé mes géniteurs et que j'ai mis fin à leur vie quelques années plus tôt. Je soupire à l'évocation de ce regrettable souvenir dans mon esprit et décide de pousser la porte qui me mène à l'intérieur du bâtiment blanc. Arrivé à l'accueil, j'attends qu'une secrétaire se présente à moi, les Ninjas médecins étant bien trop occupés à courir dans tous les sens pour des raisons qui me sont encore inconnues. Lorsqu'une jeune femme se présente enfin à moi, elle m'explique que l'homme que je recherche se trouve au deuxième étage en salle 201 et qu'il refuse de se faire soigner par quelqu'un d'autre que moi sans me donner plus de détails. Je ne m'attarde pas plus longtemps avec elle et me rends à l'endroit indiqué, je pousse la porte et y trouve un homme allongé sur son lit, souffrant d'une amputation de la main gauche et de diverses blessures au visage. Il bouge alors les lèvres, une voix rauque et familière s'élève alors.

« Tu ne me reconnais pas...Kanashimi...Sale traître. »

Mon silence lui donne la réponse qu'il semble attendre de ma part, il s'aide de son coude droit pour se tourner vers moi et me lancer un regard assassin...avec un seul oeil, l'autre semble irrécupérable. Je m'approche de lui, sans crainte - qui aurait peur d'un atrophié de toute façon - je pose ma grande main sur son épaule et soupire alors qu'il me regarde à la fois d'un air féroce et dégoûté. J'imagine qu'il sait que je n'ai pas vraiment l'intention de remédier à ses blessures, ce type est infect, il est couvert de son propre sang mais pas que, ce liquide rouge séché sur ses vêtements ne doit pas être qu'à lui.

« Si tu sais que je suis un traître, pourquoi avoir fait tout ce chemin pour me retrouver, Kateo ?
- Au fond de moi, j'avais encore l'espoir que tu tournerais ta veste, que tu m'accueillerais comme un véritable héros, le dernier rescapé de l'Akatsuki, l'ancien bras-droit du grand homme qu'était Uchiha Obito. Mais je vois que je me suis trompé, comme je l'avais prévu tu sembles te plaire au poste de Hokage.
- Il y a un certain temps que je n'ai plus rien à voir avec toi, je ne vois pas pourquoi j'aurais dû renoncer à devenir Hokage pour retourner avec une vermine comme toi.
»

Son rire résonne alors dans toute la pièce, il n'y a personne à part nous deux, les volets sont fermés et je lui tiens fermement son moignon en essayant de limiter les dégâts autant que je peux. Malheureusement pour lui, je crains que l'infection soit déjà bien entamée, il va falloir lui couper le reste du bras s'il veut vivre encore quelques années. En tant que Hokage, même s'il est maintenant mon ennemi, je ne peux me résoudre à le laisser agoniser ici. Il cesse alors de rire et redevient plus calme au moment où un halo verdâtre émane de ma main droite, il me lance alors :

« Tu n'as jamais eu la folie des grandeurs Atotsugi, contrairement à moi si tu étais le chiot de notre maître, c'était uniquement pour trouver ta voie. Moi...Je voulais du pouvoir, je voulais me venger de tous les autres.
- Et j'imagine que ça n'a pas changé.
»

Il acquise en souriant tristement, c'est fou comme les convictions d'un homme peuvent l'emmener à repousser ses limites à l'extrême. Après la guerre, je pensais qu'ils avaient tous été exterminés pour qu'on en reparle plus, ces Ninjas associés à la lune rouge avaient causé bien trop de tort au monde Shinobi pour mériter de vivre et pourtant, il semblerait que le bras-droit du plus grand coupable de l'histoire soit encore en vie, face à moi pour essayer de justifier sa cause autant que la mienne. Je saisis de ma main droite un flacon de paralysant que j'introduis dans une seringue avant de l'enfoncer dans le haut de l'épaule de Kateo toujours sans dire un mot alors qu'il regarde le plafond. Cela servira d'anesthésiant pour le moment, je n'ai pas d'autre produit sous la main de toute façon et au moins, il ne ressentira pas l'intégralité de la douleur.

- Une heure plus tard -

J'ai enfin terminé l'opération, ça n'a pas toujours été facile de sectionner les bons nerfs mais je crois que j'en arrive à un résultat assez concluant. Et mieux que tout, j'ai même réussi à extraire son oeil défectueux alors que cela n'a pas été mince affaire. D'un revers vif, j'essuie la sueur qui coule sur mon front avant de me lever et d'ouvrir les volets et les fenêtres pour faire circuler l'air, je ne pense pas que l'odeur de sang et de chaire pourrie soit très ragoutante pour n'importe quel être humain même si Kateo doit très bien connaître cette sensation. Les oiseaux chantent au dehors, je m'accoude sur la balustrade et regarde en l'air avant d'adresser finalement la parole à mon interlocuteur :

« Tu devrais profiter de ton temps ici Kateo, une fois sorti de l'hôpital je ne pense pas que la justice sera clémente avec toi. Tu finiras sans doute tes jours en prison, faute d'avoir des alliés qui puissent réduire ta peine.
- Ne plaideras-tu pas pour moi ?
»

Sa voix tremble, c'est la première fois que je le vois dans cet état là. Finalement, je crois qu'il regrette de ne pas être resté caché dans sa tanière jusqu'à y croupir, vouloir me retrouver a été une mauvaise idée tout comme rejoindre l'Akatsuki en a été une pour moi. Je lui réponds sans plus tarder.

« Plaiderais-tu pour moi si j'étais revenu au sein de l'Akatsuki victorieuse une fois la guerre achevée ? »

Il me regarde l'air abasourdi, je lui réponds par un soupir avant de quitter sa chambre avec les mains dans les poches. Je trace le chemin inverse que j'ai effectué tantôt, une fois sorti de l'hôpital je réalise que je n'ai toujours rien dans l'estomac, je me demande qu'est-ce qui pourrait me faire autant plaisir que cette victoire contre l'un des derniers criminels de guerre existant encore au sein du monde des Ninjas. Pour la première fois depuis longtemps, j'adresse un sourire sincère à tous ceux qui m'entourent, je suis heureux d'être là et d'avoir enfin trouvé ma place au village caché des feuilles. Pour la peine, un détour chez Ichiraku s'impose, il paraît qu'ils ont une nouvelle recette.
 

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