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 Mission de rang C : Petits rebelles

Konoha no Shinobi
Koyuki
Konoha no Shinobi



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Koyuki
MessageSujet: Mission de rang C : Petits rebelles   Mission de rang C : Petits rebelles EmptyMar 12 Aoû - 15:10
Pour une fois je ne pouvais nier le fait que j'avais passé ma soirée et ma nuit hors de chez moi. On me reprochait souvent de rester dans mon coin, recluse et sans attaches. Pour une fois...

J'avais peut-être un peu dépassé les bornes. Je dis bien "peut-être". Parce que ça commençait à bien faire. J'allais trouver les réponses qu'il me manquaient coûte que coûte. Pourquoi et comment avait-on pu laisser une enfant de neuf ans au milieu d'un village ninja ? Je connaissais tout ce dont j'avais besoin pour devenir une ninja accomplie en n'ayant jamais mis les pieds dans une Académie ninja. Pourquoi et comment ? Ces deux questions auxquelles j'avais été incapable de répondre. Et chaque fois que je saisissais une ombre d'indice, elle s'enfuyait entre mes doigts.

Alors j'avais décidé de me rendre à la source de toute information : les archives de Konoha.

Mal m'en avait pris.  Non seulement je n'avais rien trouvé : aucune Koyuki n'était fichée et tout autre dossier aurait nécessité une recherche encore plus poussée. Et je m'étais faite prendre. En même temps, je n'étais pas vraiment quelqu'un de discret. Oh, un Genin aurait du mal à me trouver, certes. Pour peu qu'il ait des capacités sensorielles ou tout simplement qu'il soit suffisamment expérimenté pour me trouver sans aucun souci.

Et me voilà une fois de plus dans le bureau à discuter avec mon grand ami chef des bureaux d'Interrogation et Torture. Il sait qu'il ne peut plus faire grand chose face à moi. Ce sont toujours les mêmes raisons qui m'amènent à lui. Et invariablement nous savons tous les deux qu'une punition sera inutile car je recommencerai à chercher dès que cela me sera possible. Et si ce n'était pas suffisant, je savais que quelqu'un de haut placé pouvait lever la sanction ou l'alourdir. J'étais déjà interdite de sortir du village de toute façon.

Une autre chose empêchait l'homme balafré de s'en prendre à moi. J'avais un moyen de pression plus direct que cet ombre qui veillait sur moi et qui me bloquait en même temps. Ce moyen de pression faisait allusion à une certaine soirée de beuverie à laquelle j'avais participé pour être si souvent fourrée dans leurs bureaux. A cette fameuse soirée, le chef du service s'était rouvé dans une tenue des plus inconvenantes après avoir u un peu trop de cocktails. PAr la suite je lui avais trouvé un surnom qui lui allait comme un gant : Bikini Mojito. Surnom qui n'était pas allé bien loin tant les menaces de mort dudit chef étaient sérieuses. Mais je n'en avais pas peur parce que je me savais protégée.

Bref après une conversation très enrichissante avec Ibiki qui nous amena à parler une fois de plus à toutes les manières qui existaient de torturer les gens sans laisser de traces sur le corps et à évoquer le système politique dans lequel nous nous trouvions. Visiblement le fait que notre Hokage ait fait partie de l'Akatsuki précédemment l'agaçait quelque peu, même s'il reconnaissait qu'il prenait son travail à cœur. Personnellement si j'avais entendu tous les potins qui avaient circulés je préférais me ranger sur l'avis du Conseil qui l'avait élu à ce poste. Après ne l'ayant que rarement rencontré et ne le connaissant pas personnellement, j'avais du mal à me faire une idée de lui. Tout ce que je savais c'est qu'il semblait quelque peu asocial, le genre froid et inexpressif, vous voyez ?

Le genre qui cache des choses, non ?

Bref, j'étais tranquillement en train de rentrer de nuit pour rejoindre mon lit lorsque je me fis accoster par un inconnu dans une ruelle. Assez au courant de ce qui pouvait arriver aux jeunes femmes de nuit dans les rues de la ville, je serrai les poings. Mes habits de civils et la pénombre n'aidaient pas du tout à dévoiler mon statut de kunoïchi. Et il n'était pas seul, quelques silhouettes se dissimulaient plus loin dans la pénombre.

- Vous semblez sortir bien tard de lieux peu fréquentables, mademoiselle, me glissa l'homme pour toute introduction.
- Et ? répondis-je assez sèchement.
- Loin de moi toute idée déplacée, mais il m'a semblé que l'on vous connaissait bien entre ces murs. Vous n'êtes pas vraiment quelqu'un de respectable. Je me trompe ?
- Qu'êtes vous en train d'insinuer ? sifflai-je et je distinguai clairement ses compagnons qui se rapprochaient.
- Il serait dommage que quelque chose vous arrive. Personne ne s'en soucierait, n'est-ce pas ?

Il s'approcha et j'entendis un de ses compagnons ricaner derrière lui. Ses mains se plaquèrent sur mes épaules et... Et mon pied heurta un de ses genoux qui émit un craquement sinistre. Sa bouche s'ouvrit toute grande et le hurlement de douleur qui s'en échappa se répercuta avec force sur les murs aveugles. Ses compagnons s'échappèrent à toutes jambes en le laissant gémir au sol en tenant son membre endolori.

Il m'insulta en grognant et tenta de se relever. Mon genou percuta son nez qui se brisa sous le choc et il cracha le sang qui s'accumulait dans sa gorge sur le sol. Je le saisis par une oreille pour forcer son visage à regarder dans ma direction.

- Alors maintenant les filles ne peuvent pas se balader dans les rues sans se faire agresser par des porcs de ton genre ?

Il gargouilla une autre série d'insultes et donna son avis sur ma catégorie socioprofessionnelle.

- Pas de chance, tu es tombée sur quelqu'un qui ne se laisse pas faire.

Je sentis une présence arriver vers moi. Et il ne s'agissait d'aucun ninja que je connaissais, et n'avait rien à voir avec l'ANBU qui avait commencer à me filer de temps à autre pour une raison qui m'était totalement inconnue. Et cette présence m'était totalement inconnue.

- A ce que je vois les rues ne sont sûres pour personne.
- Ne vous méprenez pas, je suis l'agressée, me défendis-je le dos cependant raidi par l'approche du danger.
- C'est tout à fait ce qu'il semblait, ironisa-t-il.

Je lâchai ma victime, puisque c'était moi qui avait frappée le premier, avant de m'écarter du nouvel intrus. Je décidai de partir sans rien dire et d'aller prévenir quelqu'un pour ramasser le type par terre qui tentait de se relever encore. Je l'entendis hoqueter et son corps retomba au sol. L'autre venait de l'assommer proprement.

- Comme l'a remarqué le grossier personnage qui vient de vous manquer de respect, vous ne semblez pas quelqu'un de très... sage.
- Je ne pense pas que cela vous concerne.
- Bien au contraire. S'il est nécessaire à des civils de savoir se défendre contre d'autres civils, qu'en sera-t-il lorsque des ninjas commenceront à agresser des civils ?

Je ne trouvai aucune réponse à cette affirmation. Justement parce que c'était exactement ce que j'avis fait. Bon ce n'était pas comme si j'avais utilisé une technique de Taijutsu. C'était de l'autodéfense basique. N'importe quelle fille suffisamment prudente était capable d'en faire autant. Ou n'importe qui ayant participé à des combats de rue durant son enfance.

- Je comprends que vous êtes comme nous. Vous savez que quelque chose ne va pas, et je vais vous dire quoi : c'est le système dans lequel nous sommes. Il faut purger la vermine qui infeste nos rues et notre gouvernement par le feu ! Brûler tous les symboles de ces traitres qui ont rejoint les hautes sphères du pouvoir ! Rejoignez-nous. Rejoignez ceux qui sont animés véritablement par la Volonté du Feu !

Et il disparut dans la nuit. Moi je restai là sans bouger. Là où il s'état tenu se trouvait un rouleau contenant un lieu et une date pour un rendez-vous. Je serrai mes doigts autour du parchemin. Quelque part cette idée de tout engloutir dans les flammes me dérangeait au plus au point.

Oui.

Cette idée me terrifiait !
 

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