Il faisait noir, c’était la nuit, une nuit qui s’annonçait pourtant mouvementée. Chujiro, sortait de chez lui, Hirame Karei à la main, posée sur son épaule. Il savait que cette nuit allait jouer un rôle crucial, presque vital, dans sa vie. Ce soir, il allait se débarrasser du Mizukage, Seikyou Oda. Cet homme avait disparut dans son bureau depuis des semaines et personne ne savait ce qu’il y faisait puisqu’il y avait interdit l’accès. Mais Chujiro voulait que le village bouge, le village était presque totalement inactif depuis que le Mizukage ne sortait plus de sa tour. Il fallait donc que tout cela change et même si par là, Chujiro devait tuer le Mizukage. Il avait beaucoup apprit d’avoir travaillé longtemps avec Terumi Meï et avait presque le niveau d’un Kage en utilisant que ses jutsu, en utilisant Hirame Karei, il pourrait essayer de compenser le manque de puissance qu’il avait. Une chose était sûre, il y allait avoir quelqu’un qui serait, soit virer de son poste ce soir, ou bien quelqu’un qui devrait déserter. Mais Chujiro n’était pas le seul qui voulait voir le pouvoir changer de main, les autres épéistes étaient comme lui, mais le Juunin avait décidé d’y aller seul pour ne pas impliquer ses amis dedans afin qu’ils puissent rester dans le village si jamais cela échouait. Mais Chujiro, si cela échouait, préférait encore mourir que de regarde le village mourir petit à petit sans rien pouvoir y faire. Bien sûr il respectait le pouvoir, mais il préférait devoir tuer le Mizukage que de voir le village mourir et devenir la honte du monde Shinobi. Il s’était trop battu en compagnie de Mei pour restaurer l’honneur du village après la chute du Yondaime Mizukage. En route vers les Monts Brumeux pour aller chercher une grande réserve de kunai, parchemins explosifs et autres objets de combat qu’il avait caché là-bas il se rappelait encore le combat acharné qu’il avait du faire en compagnie de Mei et d’Ao contre lui
Flashback :
Il faisait à peine jour lorsque la porte du bureau du Mizukage s’ouvrit, Chujiro lança la libération d’Hirame Karei comme cela était prévu dans le plan. Aussitôt, Ao lança son Byakugan pour savoir où se trouvait le Mizukage, et donna la position dans la fumée à Mei. Sans hésiter, elle lança son Yoton Youkai no Jutsu que le Mizukage évita de justesse. Il en fallait seulement peu pour l’avoir. Mais le combat n’allait pas se terminer là. Il sauta par la fenêtre. Chujiro, désireux de ne pas décevoir Mei dont il était amoureux, sauta juste après lui malgré les cris d’Ao. A peine il fut descendu, Chujiro prit un coup de poing énorme dans le ventre ce qui lui coupa la respiration. Il se tordit de douleur tout en tombant sur le sol. Il voulait reprendre sa respiration et se relever. Mais il était obligé de rester sur le sol pour regarder le combat titanesque qui s’annonçait entre la future Mizukage et le « Kage de l’horreur ». C’était une chose qu’il ne pouvait supporter. Lui qui devait pouvoir aider des personnes comme Mei, c’était pour cela qu’il était devenu ninja ! Pour cela qu’il devait se relever le plus vite possible. Alors qu’il ne s’y attendait pas, Ao le prit par les bras et le traîna jusque derrière un mur. Là, s’allongeant, il pu peut à peu reprendre sa respiration. Il fonça alors dans le tas, mais Ao l’assomma avec un gros coup dans la nuque. Il se réveilla deux jours après alors que le combat était terminé et Mei devenue Mizukage.
Fin du flashback.
Une fois arrivé aux Monts Brumeux, Chujiro prit tout ce dont il avait besoin. Il savait qu’il prenait de gros risques surtout s’il était découvert par quelqu’un. Mais il ne pouvait faire autrement, c’était le seul moyen de se débarrasser de Seikyou Oda une bonne fois pour toute et de demander au Grand Conseil de Kiri de choisir un nouveau Mizukage qui lui saurait gérer le village comme il le fallait. Mais Chujiro savait qu’il se s’agirait jamais de lui puisqu’il était insignifiant dans le village et qu’il était bien trop timide pour pouvoir parler à quelqu’un, donc pour lui donner des ordres, cela serait encore pire. Il n’y avait que lors de combat dangereux qu’il arrivait à parler aux gens en oubliant sa timidité. Chujiro ne savait pas ce qui lui prenait de faire une telle chose mais il savait qu’il fallait qu’il le fasse. C’était comme si une voix dans sa tête lui avait dicté ses gestes pour qu’il puisse faire vivre le village comme il le fallait. Et, dans tout les cas il pourrait au moins déserter et devenir plus fort dans un autre village qui l’accepterait pour venir plus tard délivrer Kiri de toute cette souffrance de ne pouvoir vivre et de cette honte de ne pas être reconnu comme un vrai village par le monde. Du temps du Yondaime le village était reconnu comme tel mais pour ses examens atroces et sa directive de terreur qui faisait trembler le monde de rencontrer un shinobi du village caché de la brume qui était aussi appelé « village caché de la brume sanglante » par rapport aux examens. Chujiro, lui avait du tuer son meilleur ami, ce qui lui serait toujours resté dans la tête, et maintenant il ne pourrait supporter le fait qu’un Mizukage fasse mourir le village ou bien qu’il fasse mener de nouveau une politique de terreur sur le village. Dans ce cas, Chujiro préférerait mourir que de voir le village être anéantie par la faute d’une personne misérable qui ne méritait rien de plus que le même sort qui avait été réservé au Yondaime, la mort. En effet, lorsque Mei avait combattu le Mizukage qui était en place avant elle, elle l’avait tué pour être sûre que celui-ci ne partirait pas du village pour revenir avec une personne de l’Akatsuki qui était caché derrière le Mizukage.
Une fois toutes les armes prisent, Chujiro fit demi-tour. Repartant vers le village tout en surveillant que personne ne le suivait, il vit juste en face de lui, une ombre se dessiner, mais il ne pouvait dire de qui il s’agissait puis qu’étonnamment, la personne semblait vraiment très grande. Il pensait bien qu’il pouvait s’agir d’une personne, mais pourquoi reviendrait-il à Kiri ? Cela était totalement impossible. Prenant Hirame Karei à deux mains, il prononça ces quelques mots avec lesquels, sans s’en apercevoir, il avait oublié sa timidité du fait que sa vie soit sûrement menacée, à son destinataire inconnu :
- Qui est là ? Si vous ne vous montrez pas, je vous tuerais sur le champ !