Chujiro arrivait en face d’un village qui était pour le moins peu familier. Il fallait dire qu’il n’y était jamais venu. Il ne s’agissait même pas d’un village ninja et pourtant, il savait qu’il devait se méfier de se village qui était réputé pour être l’un des villages où il y avait le plus de bagarre dans l’archipel de Kiri. Il passa la « porte » d’entrée, et lorsqu’il fut entré, il savait que rien n’allait bien se passer. Il fallait qu’il se débrouille comme il le pouvait, mais il fallait qu’il réussisse cette mission pour le bien du village. Car à force de se battre, les gens de ce village étaient devenus de bons combattants capables de se battre contre des Chuunin. Il ne sentait pourtant aucune présence dehors. Mais par contre, à un endroit il y avait une grosse concentration de personne, il n’avait même pas besoin de sentir la présence de toutes ses personnes car rien que le bruit qui se dégageait de l’endroit le faisait savoir qu’il y avait du remue-ménage à cet endroit. Allant directement à l’endroit d’où venait tout le brouhaha et s’aperçut qu’il s’agissait d’un bar. Chose qui lui était très peu familière étant donné que Chujiro n’était encore qu’un enfant. Il poussa la porte du bar. En entrant, il savait qu’il ne passerait pas inaperçu au vu de la géante épée qu’il avait dans le dos. Chose qui faisait sa fierté puisqu’elle venait de son maître et qu’il avait juré de le venger. Chose qu’il avait bien sûr faire en tuant le Yondaime Mizukage avec Mei et Ao. Alors qu’il entrait, tous les visages se tournèrent vers lui. Il se sentit gêné, comme toujours, mais savait très bien que ces visages n’étaient pas du tout amicaux et qu’il fallait se méfier d’une attaque soudaine et qui pourrait causer sa perte avant même qu’il n’ait pu dire le moindre mot, d’ailleurs, il était tellement gêné qu’il n’osait pas ouvrir la bouche. Mais il fallait faire vite, le jeune Juunin n’avait pas prit une mission qui le faisait sortir du village par hasard. Il avait déjà tout prévu avec une personne du village qu’il connaissait depuis peu mais il savait qu’il voulait la même chose que lui. C’est-à-dire la fin du Mizukage actuel afin de pouvoir restaurer l’honneur du village et d’être enfin reconnu par les autres villages comme un village important et non comme un village craint et dont il fallait absolument se débarrasser le plus vite possible à cause de ses pratiques horribles et qui étaient pour le moins cruelles mais tout de même avec un bon intérêt, celui d’avoir une grande armée puissante. Tout cela était bien pour la puissance militaire du village, mais à quel prix ? Combien de vies avaient-elles étés prisent afin d’avoir une armée énormément puissant mais aussi vraiment terrifiante par sa cruauté ? Chujiro ne le savait pas. Mais il avait toujours gardé en lui la terreur du jour où il avait passé l’examen Genin et qu’il avait tué une personne pour la première fois de sa vie. Il pensait aussi à son maître qui avait donné sa vie pour sauver celle de Chujiro et qui avait enseigné tout ce qu’il savait à son élève. Quand il pensait à son maître, il ne pouvait s’empêcher de penser aussi aux six autres personnes qui l’entouraient, les épéistes légendaires de Kiri. Il revoyait toujours le visages de Zabuza Momochi qui avait, lui tué toutes les autres personnes de sa génération lors de son examen Genin, ce qui lui avait valut le surnom de « Zabuza le démon » c’était bien l’une des personnes que Chujiro craignait le plus avec Kisame Hoshikagi qui, une fois fusionné avec son épée Samehada avait la puissance d’un bijuu sans queue et devait, comme tout les autres membres de l’Akatsuki, capturer les bijuus. Mais Chujiro ne devait penser à cela pour le moment alors qu’un homme s’approchait de lui. Il était énormément grand et avait l’air très musclé. Il n’adressa même pas la parole, mais quelques secondes après avoir fait un sourire sadique à Chujiro, il brandit son poing en l’air et frappa en direction du jeune homme. Il esquiva juste à temps, et levant la jambe, frappa d’un grand coup dans la nuque de l’homme qui était encore accroupi le bras enfoncé dans le sol. La tête de l’homme s’écrasa contre le sol. Aussitôt, tout le monde voulu s’en prendre à Chujiro qui les arrêta en lançant une violente libération de son épée qu’il avait tout juste chargée avec une grande quantité de chakra. Les trois quarts des gens furent K.O. juste avec cette attaque. Ce qui laissait à penser à Chujiro qu’ils n’avaient même pas un niveau de Chuunin. Mais il se disait qu’il avait juste eu de la chance. Les autres voulurent s’enfuir, mais Chujiro les bloqua avec Hirame Karei et utilisa le taijutsu pour les battre tous.

Aussitôt cela terminé, Chujiro remit des bandages sur Hirame Karei et parti en direction du village caché du sable. Il savait qu’il lui fallait de l’aide afin de pouvoir virer le Mizukage du siège qu’il avait apparemment un prit un peu trop à la légère. Il faisait donc le voyage et savait que son « associé » le rejoindrait là-bas.

Après quelques heures de chemin, où Chujiro avait fait le plus vite possible en utilisant du chakra pour pousser sur ses jambes, il arriva, épuisé, devant le village caché du sable. Il savait que son coéquipier ne tarderait pas à arrivé et voulu se reposer en attendant. Mais il n’eut pas le temps de bouger qu’il était arrivé. Oubliant sa timidité, Chujiro s’adressa à Amaya Noa de la façon la plus amicale possible :

- Bonjour Noa. On y va ?

Entrant tout les deux dans le village, ils s’approchèrent de la grande tour où Chujiro savait qu’était le Kazekage. Mais un garde bloqua l’entrée :

- Où allez-vous ?

Mais cette fois-ci Chujiro ne répondit pas. Noa semblait avoir comprit que la timidité du jeune garçon était revenue et parla à sa place. Le garde comprit et les laissa passer. Une fois arrivé devant le bureau du Kazekage, Chujiro frappa mais laissa Noa passer en premier.

Les jours passaient lentement à remplir des tonnes et des tonnes de documents, ce n'était en aucun cas une partie de plaisir, mais c'était inclus dans le travail de Kazekage peut importe ce que je pouvais en penser, alors je m'occupais de cela sans broncher en espérant pouvoir terminer rapidement. J'avais l'impression que plus je finissais de remplir des documents, plus ma pile de travail augmentait comme si je n'étais pas suffisamment rapide pour diminuer ma charge de travail, c'était très décourageant et cela empirait à chaque minute qui passait. Mes pauses étaient principalement lorsque je donnais des missions aux génins du village, mais les habitants de Suna avaient peu de demandes c'est temps-ci et je devais vraiment rattraper le retard occasionné par le moment où il n'y avait plus de Kazekage. Jusqu'à ce que je décide de prendre l'air sur le balcon de mon bureau, j'avais presque terminé de remplir tous les documents, mais je devais prendre une petite pause pour ne pas mourir d'ennui et heureusement pour moi, le village se mit à bouger, des ninjas avançaient vers le village, mais ils n'étaient pas des membres du village caché du sable, c'était certain. Cela rassura les villageois lorsque les visiteurs étaient assez près pour voir qu'ils ne portaient pas de cape noire avec des nuages rouges, ce qui nous confirmait qu'ils n'étaient en aucun cas de membres de l'Akatsuki. De ma haute tour, je les regardais entrer dans le village et ce dirigez vers mon emplacement, ils voulaient certainement parler au Kazekage pour une raison précise. Je me suis dit qu'ils devaient venir pour des raisons pacifiques jusqu'à ce que je reconnaisse les deux ninjas qui étaient Chujiro et Noa, deux ninjas de Kiri faisant partie de la nouvelle génération des épéistes et ils avaient tout deux leurs épées, Hiramekarei l'épée de chakra aux deux manches et Nuibari l'aiguille à coudre. Étant un déserteur de rang S de Kiri, la présence de c'est deux jounins d'élite dans mon village signifiant simplement qu'ils venaient pour avoir ma peau, mais je n'allais pas ouvrir les agressions, j'allais simplement prendre mes précautions et écouter ce qu'ils ont à dire au cas ou ce ne serait pas pour me tuer, mais j'en doutais terriblement. Si mon ancien compagnon Chujiro n'était pas là, je les aurais attaqués et tuer de toutes mes forces dès qu'ils passeraient cette porte, mais je ne le vois pas venir ici en plein jour pour me tuer, lui qui était si timide, si amical... Je ne peux pas croire qu'il aurait accepté une tel demande de la part de Oda, le Mizukage actuel. Je me suis donc assis sur ma chaise en attendant qu'ils arrivent à l'entrer de mon bureau, mais j'avais déjà pris mes précautions, j'avais ouvert mes coffres de kunais et utilisais mon pouvoir de champ magnétique pour les faire flotter autour de la porte pour les placer sur le cou et les parties vulnérables des deux épéistes avant qu'ils ne puissent m'attaquer.

J'entendis alors cogner à la porte, il était plus qu'évident que c'était eux, je me suis donc bien concentré sur mes kunais qui flottaient et je me suis exprimé à haute voix afin d'être clair et net, je n'allais pas leur laisser la chance de m'attaquer ou de faire quoi que ce soit d'autre que de me parler de la raison de leur venu.

Chujiro et Noa, ouvrez la porte et entrez!

Je me demandais s'ils savaient vraiment que j'étais leur ancien compagnon qui avait déserté, après tout s'ils n'étaient pas là pour m'assassiner, peut-être venaient-ils parler simplement au Kazekage, ils auraient alors la surprise de retrouver leur ancien compagnon disparu, mais je ne baissais tout de même pas ma vigilance, je ne pouvais pas avoir confiance en eux pour le moment. Dès qu'ils avaient franchi la porte, j'utilisais mes kunais pour les immobiliser.

Si vous êtes ici pour assassiner votre ancien compagnon, vous pouvez revenir sur vos pas et retourner à Kiri sans problème ou alors continuer votre mission et mourir ici, peut-être réussirez-vous à me tuer, mais vous ne sortirez jamais de Suna vivant. Si dans un autre cas vous n'êtes pas ici pour me tuer sur un ordre d'Oda, alors essayez-vous et parler rapidement, je ne suis pas le jeune homme patient que vous avez connu et je n'ai plus les mêmes capacités que lorsque nous combattions ensemble pour le village de Kiri... Si vous ne vous rappelez pas de moi, je suis Yuugiri Kyuusei, ayant subi la formation d'épéiste tout comme vous par mon ancien maître, j'avais les cheveux bleus comme l'eau de Kiri à ce moment-là !

Une matinée bien habituelle s'annonçait à l'horizon, en ce merveilleux mercredi matin...

- SUZAKU !!

Ayame - maman adoptive. Parfaitement à l'heure avec le réveil du dit Axel. Une matinée bien comme les autres, oui. Enfin, jusqu'au petit déjeuné. Habituellement, quand toute la famille déjeunait en même temps, régnait un silence de mort à faire pleurer les carpes. Mais ce matin, Seimei - ce cher papa (non, Axel n'utiliserait pas autre chose que leurs prénoms - avait vraisemblablement quelque chose à dire et ça lui brûlait les lèvres. Et en effet...

En ce moment, il était question d'une révolution, au sein de Kiri. Axel en avait très vaguement entendu parler, mais pas au point de s'y intéresser - mon dieu, la politique ! - ni même d'être au courant qu'on prévoyait d'assassiner le Mizukage. Ce fut donc un choc, bien qu'on ai déjà vu pire, quand le rouquin l'apprit. Et Reino, il était au courant, lui ? Sans doute... pas. Bref. Du point de vue des Keichi, une révolution et la mort du Mizukage serait extrêmement bénéfique. Les actuelles mesures concernant le Village Caché gênaient tout particulièrement le commerce, domaine dans lequel le Clan entier s'investissait, à quelques rarissimes exceptions. Ils voulaient donc mettre toutes les chances de leur côté et apporter leur concours. C'était justement là qu'Axel intervenait : il allait rejoindre les révolutionnaires et les aider du mieux possible. Cool, hein ? Enfin, pourquoi pas, après tout ? Pas mal de monde était insatisfait par l'actuel Mizukage. Et lui-même s'en contre-foutait royalement. Tout ce qu'il voyait, c'était que le Mizukage lui filait des missions, et que si la révolution atteignait ses objectifs, le nouveau Mizukage lui en donnerait toujours. Alors, peut-être plus des missions de rang A avec trois Genin aux chevilles. Mais ça, à la limite...

Bref. Trois quatre marchands du clan avaient demandé activement l'escorte d'Axel jusqu'à Suna, et on allait lui confier la mission. C'était un prétexte pour le faire se rendre au Village du Sable, et y rejoindre Chuujiro (jamais entendut parler... Bah, il le reconnaitrait à son bandeau) et discuter avec le Kazekage. De quoi, pourquoi ? Voilà qui restait un mystère ! Ah, et il s'y rendait, aux yeux e Chuujiro en tout cas, en lieu et place d'un certain Nao (il ne connaissait personne parmis les révolutionnaires ou quoi ?). Personne n'était prévenu, donc il devrait d'abord prendre ses traits.

Entre parenthèse... Pourquoi devait-il toujours se taper es boulots comme ça ?

Enfin... Ni une ne deux, c'est de cette manière qu'il s'était retrouvé à sortir de Kiri sous l'apparence d'une personne qu'il n'avait vu qu'en photo, pour en tromper une autre qu'il n'avait jamais vu, tout ça en se dirigeant vers le port, ou les attendait un bateau. Le voyage dura presque une journée complète - durant laquelle Axel put dormir à volonté - puis ils arrivèrent à bon port. Là, il fallait encore marcher trois jours pour atteindre le Village du Sable. Ils étaient lents, ces marchants... Finalement Axel décida de partir devant. Il fallait traverser deux pays, dont celui du Feu, qui était vraiment immense. Mais au moins, durant ce trop long trajet, le rouquin eut un peu la paix.

En arrivant finalement aux portes de Suna, il se dit qu'il avait bien fait de laisser les trainards derrière, puisqu'un Kirinin avait l'air e l'y attendre. Probablement le fameux Chuujiro... Nom d'un chien ! De loin il n'avait pas remarqué ce détail, mais en s'approchant, impossible de le louper : c'était encore un gamin ! Il devait avoir le même âge que Midori ! L'esprit d'Axel fit le parallèle et imagina Midori dans cette situation. C'était... horrible ! Enfin, il se doutait que Nao ne serait pas surpris, alors il cacha la sienne.


- Bonjour, Noa. On y va ?


Nan, c'était pas possible. Son Henge ne pouvait pas tromper quelqu'un habitué à voir ce fameux Noa... Il l'avait juste élaboré à partir d'une photo, et à moins qu'il n'ait es talents cachés pour l'imitation - ce qui n'était pas le cas - ça ne pouvait pas être aussi ressemblant. En plus ils avaient l'air d'être plus ou moins amis... Enfin, bref. Axel acquiesça sans un mot. Il était presque sûr que ça couverture tomberait en éclat s'il avait à parler.


- Où allez-vous ?


Hum ? Oh, un Sunajin. Super ! Et Chuujiro qui n'avait pas l'air de pouvoir desceller ses lèvres... Pourquoi fallait-il qu'il pense à un problème pour que celui-ci survienne ?! Tranquillement, il s'avança vers le garde, et lui expliqua calmement la situation. Il dut reprendre plusieurs fois certains détails, mais finalement, le garde les laissa entrer... et Chuujiro n'avait rien remarqué de la supercherie ?! Bon...

On les conduisit jusqu'au bureau du Kazekage, tout ça dans une ambiance froide et tendue. Ils arrivèrent finalement devant une porte, et Chuujiro y frappa.


- Chujiro et Noa, ouvrez la porte et entrez !


Ca eut l'air de faciliter les choses à Chuujiro, alors Axel se chargea d'ouvrir la porte, et entra le premier. Il se retrouva alors face à un homme, assis à son bureau, qui avait l'air terriblement sérieux. Ce evait bel et bien être le Kazekage, il n'avait pas l'air de rigoler. Et puis cette façon d'être assis prouvait qu'il passait du temps comme ça, derrière ce bureau, ce qui n'aurait pas été le cas de son second. Mais un petit détail n'alla plus... Axel ne le cerna que lorsqu'il sentit le kunai du Kazekage sous sa gorge. Okay.


- Si vous êtes ici pour assassiner votre ancien compagnon, vous pouvez...


La vache ! Ils étaient à peine entrés et lui il les agressait avec des kunai et un speech bien trop long qui en plus se répétait, c'était violent ! Et puis c'était quoi cette histoire ? Il croyait à l'assassinat ? C'était pas légèrement mégalomane ? Enfin, il était Kazekage, après tout, il pouvait bien se permettre d'être centré sur sa petite personne. L'ennui c'est qu'Axel décrocha rapidement, et ne compris pas grand chose, hormis le fait qu'il était sensé le connaitre. Il y eut un moment de blanc - après un tel discourt, c'était pas dommage... Et puis avoir une arme à ça de vous trancher la gorge, ça jette un froid - et le rouquin en profita pour se dégager lentement en reculant. Ce moment, il le sentait, allait être le plus horrible de la mission. Son petit tic de mal aise le reprit, et il passa la main plusieurs fois sur sa nuque.


- Noa n'a pas put venir, j'ai donc prit sa place...


Axel annula son Henge, et reprit son apparence dans un petit "pop" de fumée blanche. Ca faisait du bien d'avoir à nouveau son propre visage. Bref.


- Je suis Keichi... Suzaku, je viens à la demande de mon clan pour soutenir la révolution


Il se renfrogna à la simple prononciation de son prénom. Suzaku. L'ennui résidait dans le fait que s'il se présentait comme étant Axel, même si c'était la vérité, on pourrait jamais le retrouver, ni dans les registres de Kiri, ni dans les ordres de missions. Et puis il doutait de croiser encore le chemin du Kazekage


- Ah, et puis... fit-il plus particulièrement à l'attention du Sunajin. J'ai été adopté par un clan qui vit plutôt en autarcie, alors... je ne vois pas du tout qui vous êtes.


Il avait juste vaguement compris qu'il avait déserté Kiri, mais ce n'était pas le sujet du jour. Et puis d'ailleurs, Axel allait laisser Chuujiro s'en occuper : il lui aurait bien épargné cette peine, mais il était à peine au courant du complot contre le Mizukage. Dans cette pièce, et était peut-être bien celui qui en savait le moins. Ca créait une situation plutôt comique... ou pas.

Voilà qu’ils venaient d’arriver dans le bureau du Kazekage et à peine entré, des kunais venaient d’être posés sous leur gorge. Une chose était sûre, Yuugiri avait peur de l’assassina et il devait bien s’y attendre puisqu’il avait déserté Kiri cela semblait être pour Chujiro une chose qui n’était que très certaine qu’un jour quelqu’un lui demanderait d’aller retrouver et de tuer son ancien compagnon mais pour l’instant tout le monde lui avait épargné cette peine. C’était une chance d’être ici car justement il pourrait négocier afin que Yuugiri ne soit plus recherché en échange des services de Suna. Mais il était impossible que le village caché du sable accepte pour une personne qui ne devait pas être importante. Chujiro avait déjà reconnu Yuugiri mais il n’en était pas sûr. Il n’était pas sûr de lui jusqu’à ce que Yuugiri se mette à parler :

- Si vous êtes ici pour assassiner votre ancien compagnon, vous pouvez revenir sur vos pas et retourner à Kiri sans problème ou alors continuer votre mission et mourir ici, peut-être réussirez-vous à me tuer, mais vous ne sortirez jamais de Suna vivant. Si dans un autre cas vous n'êtes pas ici pour me tuer sur un ordre d'Oda, alors essayez-vous et parler rapidement, je ne suis pas le jeune homme patient que vous avez connu et je n'ai plus les mêmes capacités que lorsque nous combattions ensemble pour le village de Kiri... Si vous ne vous rappelez pas de moi, je suis Yuugiri Kyuusei, ayant subi la formation d'épéiste tout comme vous par mon ancien maître, j'avais les cheveux bleus comme l'eau de Kiri à ce moment-là !

Cela confirmait ce que Chujiro pensait. Il était sûr que c’était bien Yuugiri. Mais il ne pouvait répondre et lorsqu’il allait pour une fois réussir à parler puisqu’il connaissait bien Yuugiri, il savait qu’il allait réussir à lui parler, mais Noa prit les devant.

- Noa n'a pas pu venir, j'ai donc prit sa place...

Ce ne fut même pas un choc lorsqu’une personne inconnue aux yeux de Chujiro apparue dans un petit nuage de fumée blanche. Il n’osait rien dire mais il savait très bien qu’il ne s’agissait pas de Noa qui l’accompagnait depuis tout à l’heure. Bien évidement, il n’aurait rien dit car il voulait savoir si la personne était bien avec lui ou bien s’il s’agissait d’un espion du Mizukage même si personne ne l’avait vu depuis plusieurs semaines il se pouvait très bien que certaines personnes veuillent qu’il reste au pouvoir. Mais alors la personne qui avait prit la parole la prit une fois de plus pour se présenter cette fois-ci :

- Je suis Keichi... Suzaku, je viens à la demande de mon clan pour soutenir la révolution

Ainsi donc c’était l’une des deux personnes qui faisaient parti du clan Keichi et qui étaient des ninjas. Chujiro avait très rapidement entendu parler de se clan mais il n’y avait pas prêté attention puisqu’il s’agissait d’un clan de marchand, non pas de ninja donc il n’y avait rien à craindre d’eux. Il était sûr d’une chose, si un clan demandait à quelqu’un qu’il vienne, ce n’était pas une farce car un clan comme celui des Keichi était droit dans ce qu’il faisait. Pensant qu’il voulait en dire un peu plus sur son clan, pour préciser la raison pour laquelle il ne connaissait pas Yuugiri et Chujiro il parla encore une fois alors que les deux premières fois, personne ne lui avait répondu :

- J'ai été adopté par un clan qui vit plutôt en autarcie, alors... je ne vois pas du tout qui vous êtes.

Il était normal que s’il ne mettait pas souvent les pieds au village mis à part pour demander des missions, il ne connaisse personne ici.

- Tu…tu dis donc que Noa n’a pas pu venir ? Mais qui nous dit que tu ne l’as pas tué et que tu n’es pas un espion de Seikyou Oda ?

Mais Chujiro n’avait que faire de lui pour le moment. Il s’intéressait un peu plus à Yuugiri dont il venait de comprendre un peu mieux les paroles et surtout de comprendre qu’il était le nouveau Kazekage. Il lâcha alors Suzaku du regard et regarda fixement dans les yeux l’homme qui contrôlait les kunai :

- Peux-tu retirer tes kunai s’il te plait ? Je n’ai pas envie de me battre contre toi. Bien que tu aies déserté notre village, il semblerait que tu aies réussi à faire tes preuves ici. Je ne te comprends pas Yuugiri, tu as eu l’une des plus prestigieuse formation de notre village, tu as été entraîné par un épéiste légendaire. Aujourd’hui tu sais très bien pourquoi je suis ici. Tu sais qu’une révolte contre Seikyou Oda a commencé dans le village et que nous voudrions le faire partir du pouvoir. Il nous est impossible de combattre le Mizukage seul pourtant. Je te demande donc l’aide de ton village puisque, je suppose, que comme tu es dans ce fauteuil, cela veut dire que tu es le nouveau Kazekage ?

Seulement cela ne s’arrêtait pas là. Chujiro savait très bien que le Kazekage allait demander quelque chose au village de Kiri si la révolution réussissait. Il savait que ce serait une chose qui pourrait coûter très cher au village. Mais il fallait bien faire quelque chose pour que le village puisse redevenir un village réputé et pas qu’il continu de devoir se rabaisser devant les autres villages. De plus, cela ferait une nouvelle alliance à Kiri si la révolution réussissait. Mais se tournant vers Suzaku, il essaya de trouver la force de parler bien que cela lui fut difficile, il réussi :

- Suzaku, ton clan t’a donc demandé de venir ? Dans ce cas, pourquoi avoir prit l’apparence de Noa et ne pas être venu directement me voir ?

Il venait de se passer tellement de chose dans ce bureau que Chujiro ne savait plus où donner de la tête. De plus, il s’attendait à une attaque à n’importe quel moment de l’un de ses deux interlocuteurs