Invité Invité
| Sujet: Un homme ce présente Mer 27 Avr - 11:34 | | Nom : . Prénom : Galeinn Âge : 21 ans Sexe : Masculin Village demandé : Akatsuki Grade souhaité : Nukénin de rang A Avez-vous lu les règles ? Techniques : -Hiraishin No Jutsu -Torudo Raitonin -Purazuma Booru Doton Kekkai Doru Domu -Doton, Ganchuso no Jutsu -Shintai Kirisame -Kinton Description physique : - Spoiler:
~¤'°O°' Description Physique '°O°'¤~
Comment décrire un homme qui ne fait que laisser transparaître dans tous ses gestes la totalité de ce que représente une mentalité torturée et instable ? Que dire sur un homme qui a forgé son apparence en fonction des choses qui ont fait office de prémices à son existence, malgré le fait qu’elles aient également laissé des marques qui ne disparaîtront jamais ? L’apparence d’une personne témoigne toujours de ce qui a pu constituer sa vie jusqu’à ce jour où vos yeux se posent sur elle. C’est immanquable. Car aussi fort que puisse être notre désir de garder pour nous certains détails de notre passé, il semble que même notre inconscient fasse tout son possible pour nous empêcher d’arriver à cette fin. Vraiment, le pouvoir sadique et sadomasochiste de l’esprit humain, c’est une plaie depuis toujours, et ça le restera encore longtemps. Mais curieusement, même lorsque l’on se rend compte de toutes les imperfections sur l’armure factice dont on se prémunit contre le regard des gens de l’extérieur, jamais l’on ne prend l’initiative de les effacer, de les enlever à la vue de tous. Peut-être nos démons du passé sont-ils se qui fait de nous des êtres détestables ou appréciables en apparence. Mais assez de détails inutiles.
Or donc, comment décrire efficacement l’énergumène relativement hors du commun qu’est Galeinn ? C’est une bonne question, car de nombreuses choses peuvent passer par la tête de n’importe qui lorsque le regard vient à se poser sur cette personne loin d’être dépourvue de traits distinctifs propres à se questionner. Il est relativement difficile de se donner un réel point de vue sur une personne dans le genre de Galeinn dès le premier regard, contrairement à ce qu’on pourrait penser en ne faisant que laisser nos yeux glisser sur lui comme sur n’importe qui d’autre. Car si les personnes normales sont généralement faciles à caser dans certaines catégories distinctes qui forment la société hiérarchisée, contrôlée et standardisée de ce monde, il restera toujours quelques individus capables de se différencier de la masse, et ainsi de se faire remarquer non pas pour leur ressemblance avec la masse, mais bien pour leur individualité singulière qui fait d’eux des gens que le monde semble aimer traiter de parias. Mais à la base, il y a une chose qui soit certaine en ce qui concerne l’apparence de Galeinn, du moins pour les personnes qui ignorent tout de son identité, et ne souhaitent pas la connaître : lorsqu’on le voit arriver de loin, ce n’est pas un homme qu’on a l’impression de voir. C’est un être sombre, qui absorbe presque la lumière autour de lui, alors que l’air s’alourdit en sa présence pour donner un sentiment de suffocation aux gens ne disposant d’aucun entraînement physique. Une impression d’oppression, de force qui cogne contre vos tempes alors que cette forme vaporeuse et aussi sombre qu’un corbeau de mauvaise augure passe devant vous sans même ralentir, sans même vous accorder un regard, vous laissant avec une ligne de sueur dans le cou, et une impression de dessèchement. Puis, la vie reprends en l’espace de quelques secondes, pendant que vous repartez au loin, pour vous éloigner de cet être que vous souhaiter retirer le plus rapidement possible de toutes vos pensées et tous vos souvenirs. C’est une impression qui reste, pour toujours et à jamais. Car la façon de faire en soi de Galeinn n’est pas sans évoquer une certaine froideur, une lenteur qui ne peut que vous faire froid dans le dos, alors que la silhouette sombre non loin de vous s’exécute. Des mouvements emplis d’une grâce qui ne peu, et ne pourra sans doute jamais passer inaperçue, mais qui pourrait passer pour une simple légèreté de mouvement due à l’apparente minceur renforcée de l’individu. En effet, l’apparence physique générale de Galeinn pourrait être décrite comme relativement frêle, empreinte d’un certain manque de constitution. Cependant, il ne faut pas se laisser abuser par de telles choses, aussi futiles qu’elles puissent être lorsqu’elles s’appliquent à un shinobi quel qu’il soit. Cependant, il y a constamment une façon étrange de faire dans chaque action posée par Galeinn. Seuls certaines rares personnes pourront jamais en comprendre l’origine, et encore, il ne s’agit que de détails infimes tirant à des conclusions hâtives. À la base, curieusement, jamais l’on ne pourra apercevoir la silhouette de Galeinn se tenir de façon réellement droite et ferme. En constance, peu importe les circonstances du moment ou la position dans laquelle il se trouve, le corps aura toujours tendance à tanguer étrangement, oscillant comme s’il était soumis à une gravité aussi peu stable que dérangeante. Une attitude qui témoigne de plusieurs choses aux yeux des gens qu’il croise, mais qui passe généralement pour un équilibre mental plus que précaire qui n’a fait que se répandre jusqu’au corps au bout d’un certain temps. D’autres y verront tout simplement une lâcheté et une mollesse si proéminentes qu’elles iraient jusqu’à influencer la capacité de Galeinn à se tenir debout. Mais qu’importe.
En dehors de son apparence subjective, il conviendrait peut-être de décrire brièvement ce qui constitue l’apparence directe et fondamentale de ce jeune homme si… étrange. Car aussi éloquente que soit l’impression que laisse une personne, il est généralement convenable de dresser certains vêtements sur le corps d’une personne pour laisser autre chose comme impression qu’une attitude scandalisée. Or donc, le code vestimentaire de cet individu qu’est Galeinn pourrait fort bien être résumé, tout simplement en étant considéré comme sombre. En effet, jamais depuis de nombreuses années, la couleur noire n’a quitté le corps du jeune homme, et ce, en toute circonstance. L’on peut dire que d’une certaine façon, le noir fait tout simplement partie de lui, étant donné qu’il s’agit là d’un dérivé de lumière qui ne fait que s’accorder mieux que les autres couleurs avec ce qui représente les fondements de sa vie. Ce qui a tout pour soulever certaines questions existentielles à son sujet. Dès que l’on aperçoit Galeinn, tout ce que l’on peut apercevoir, c’est tout simplement une forme vague, enveloppée de noir des pieds à la tête. Pourtant, de cette nuit noire mouvante, un éclat de blancheur arrive tout de même à surgir, sous la simple forme des membres du jeune homme qui se trouvent à se trouver à l’air libre. À savoir les deux tiers de ses bras, ainsi que sa tête. Tous deux dotés d’une peau lisse, d’apparence indéniablement douce et raffinée, comme un bibelot intouchable aux formes sculptées dans l’ivoire le plus pur. Doté d’une brillance naturelle plus qu’étrange aux yeux de nombre de personnes, la peau de Galeinn donne un aspect fantomatique à sa personne, ressortant dans un contraste vibrant avec le reste de la tenue de ce dernier. Ce qui n’est cependant pas sans manquer d’un certain style, pour l’apparence esthétique indéniable que lui donne cette blancheur nacrée. Mais bien entendu, et malgré tous ces détails, il va sans dire que la teinte sombre reste indéniablement la maîtresse incontestée du corps de Galeinn. La base de ses vêtements se compose d’éléments forts simples, pour ne pas dire tout simplement anodins. Du moins, pour un shinobi. Or donc, la première pièce de vêtements visible sur sa personne se compose en une veste noire de jais, disposée de façon fort simple de par sa constitution légère, ainsi que sa texture rappelant vaguement un cuir usé, doté d’une couche supplémentaire pour en améliorer l’imperméabilité ainsi que la résistance. Ne semblant pas présenter d’apparente fermeture éclair ou bouton où que ce soit, cette pièce de vêtements recouvre simplement et efficacement le torse à la fois menu et travaillé de notre jeune ténébreux, sans présenter de manches apparentes, laissant ainsi aux bras une liberté de mouvement des plus totales. À un niveau quelque peu plus bas, une paire de pantalons du même acabit se présente aux yeux des observateurs, ne semblant pas présenter de signes distinctifs, pour finalement n’être qu’un vêtement sommaire de plus. Descendant en un long mouvement sinueux sur les fortes jambes du jeune homme, les pantalons s’arrêtent soudain, engloutis dans une autre pièce présente sur le bas du corps. Il s’agit tout simplement de bottes robustes, renforcées de pièces d’acier, sans doute aussi solides et éprouvées qu’elles veulent bien le montrer. Mais la pièce principale de l’allure vestimentaire de Galeinn se constitue, bien entendu, de la large veste qui ne quitte que très rarement ses épaules, pour être pliée et rangée avec soin. D’un noir profond défiant la lumière elle-même par son intensité, la veste en question ne présente toutefois pas de traits majeurs, descendant voluptueusement jusqu’à une distance d’à peu près dix centimètres du sol, tout en présentant de courtes manches sur la partie supérieure, pour compenser à l’absence de ces dernières sur le gilet de base de notre énergumène. Cependant, un détail fort curieux reste à signaler concernant cette veste, se désignant dans la longue bande de cuir brut prenant son origine au niveau de l’épaule droite de Galeinn. Ne semblant pas présenter d’apparente utilité, cette dite bande présente les traits d’une ceinture normale, cependant dotée de nombreux morceaux de métal ferreux, rappelant de petites pyramides disposées sur la longueur de la bande. Un détail anodin, mais néanmoins capable d’attirer des regards interrogateurs. Également, l’on peut apercevoir distinctement, de la moitié de ses avant-bras jusqu’au bout de ses doigts, de minces gants de cuir, épousant gracieusement les formes qu’elles protègent. Deux bracelets, de nature plus qu’inconnue, viennent par la suite recouvrir les poignets de Galeinn. Symbolisme ou simple élément décoratif ? Mystère.
Et finalement, la partie la plus troublante et expressive de tout ce corps, il est question ici de nul autre chose que le visage du jeune Galeinn. Si les vêtements ont déjà de quoi préparer à une image troublante, rien ne peut préparer au visage que présente ce jeune homme. Rares sont les personnes, au cours de leur vie, qui survivent aux expériences de la mort elle-même. Mais ceux qui le font en gardent une expression qui ne pourra jamais que figer les gens qui n’y sont pas prêts. Car les yeux, à eux seuls, sont les armes mentales les plus meurtrières qui puissent exister, lorsqu’elles présentent les tréfonds d’une âme torturée, aux souvenirs douloureux ancrés avec une force inimaginable. Une teinte unique, oscillant entre le noisette le plus pur et le gris le plus morne, alors que les yeux, empreints d’un calme et d’une dureté sans pareilles, fixent avec une intensité monstrueuse le regard de la personne en face de lui. Ces yeux, ce sont le reflet de l’âme de Galeinn. Le reflet de la souffrance passée. En dehors de ces miroirs de souffrance, les détails du visage peuvent cependant arriver à atténuer, ne serait-ce que brièvement, l’impression laissée en commençant. Un nez aquilin et descendant en une fine pente vers le bas, surplombant une bouche fine aux lèvres douces et rosées, le tout par-dessus un menton fin et sculpté d’une main experte. Par-dessus le tout, une chevelure de jais, voguant tel une multitude de vagues au gré du vent, vient encadrer de façon à la fois chaotique et mélancolique le visage d’albâtre que présente le jeune homme tourmenté. C’est là le visage d’un être brisé par le passé, et désormais reconstruit au gré du temps. Description psychologique : - Spoiler:
On dit que dans l’esprit de chaque personne, une personnalité dérangée sommeille toujours, au plus profond de l’être, tapie dans les petits recoins de notre subconscient. Il s’agit là d’un esprit bestial, primitif, guidé par l’instinct primal qu’est la survie. La majorité des gens vont jusqu’à totalement ignorer l’existence même d’une telle présence en eux, jusqu’au jour où leur vie sera directement menacée dans un laps de temps très court nécessitant une réaction prompte et immédiate. C’est là que l’on constate les personnes dotées d’un instinct de survie valable, ainsi que celles qui ne méritent que de mourir, autant par leur oisiveté que par leurs réflexes ridicules et pathétiques de hurler comme des porcs au moment où la mort les fauche avec violence. C’est ce genre de chose qui distingue les forts des faibles. Qui distingue les morts des survivants. Qui distingue le désespoir et la résignation… du désir de vivre. Voilà ce qui fait notre monde.
L’esprit de Galeinn, sans même que l’on ait eu besoin de commencer une quelconque étude, a de quoi faire peur aux interrogateurs. Normalement, on peut d’ores et déjà se fier à l’apparence d’une personne pour se faire une idée générale du mental de la dite personne. Contentez vous simplement de relire la description physique juste au dessus, vous comprendrez peut-être mieux si cela n’était pas déjà fait. De nombreuses personnes peuvent être considérées comme ayant un esprit dérangé, psychopathe. Dangereux. Eh bien c’est uniquement le cas aux yeux des personnes qui ne font que rester sur leurs propres impressions personnelles. La chose la plus complexe avec la, ou les façons de penser de Galeinn, c’est bel et bien la façon de l’interpréter. Il faut évaluer ce cosmos infini sous plusieurs angles, et non de face uniquement. Lorsque l’on regarde un animal dans les yeux pour la première fois, l’on peut croire qu’il ne souhaiterait rien d’autre que nous dévorer à l’instant. Mais cette pensée s’avère souvent très éloignée de la vérité. Aussi ne doit-on en aucun cas se fier à la première impression laissée par nos sens propre à la vue d’un être du calibre de Galeinn. En aucun cas. Bien que les points de vue basiques à son sujet aient souvent une part de vérité, ils restent relativement éloignés de la réelle vérité. La complète. Ce qu’ils voient, ce n’est pas l’esprit de Galeinn, mais bien un masque habilement placé pour dissimulé une machine inconcevable aux arrières d’un tissu d’illusions. Tissu qui ne manque d’ailleurs jamais l’occasion de berner les esprits simplets. Aussi l’esprit en question est-il avant tout pourvu d’une complexité qui fait justement sa force. On peut voir dans cette machinerie magnifiquement huilée, le résultat de nombreuses années d’entrainement mental dans le but unique et bien fixé de rester à l’épreuve des agressions mentales en tous genres. Une petite protection en souvenir du passé, par le fait même. Après tout, un séjour prolongé dans un endroit aussi controversé – avec raison – qu’Oto ne peut que laisser certaines séquelles mentales menant irrémédiablement à la volonté de protéger un esprit déjà ébranlé jusque dans ses fondations. Car rien n’est plus dangereux et ardu à berner qu’un esprit brisé par le passé. Si l’on pouvait illustrer la mentalité du survivant d’Oto qu’est Galeinn, il suffirait d’imaginer une forteresse éprouvée par une guerre terminée il y a peu. Des murs de pierre et d’acier, renforcé de tourelles de défense aux allures impénétrables. Pourtant, plusieurs brèches à reconstruire sur les murs, et un champ de bataille à nettoye
De nombreuses façons de penser peuvent affluer dans la tête de Galeinn, selon les situations. Il va sans dire que les réactions de base restent et resteront toujours, étant partie intégrante de tout être se disant comme humain. Nous parlons ici des réflexes de danger, de nervosité, envers les ennemis et les alliés. Dans ces différents cas, on peut constater de brutaux changements dans les façons d’agir du frêle jeune homme. En présence de personnes considérées comme alliés de sa personne, ou plutôt, ne représentant pas une menace éventuelle, l’attitude de Galeinn se verra simplement influencée par leur personne propre. Aussi, la courtoisie pourra un brin faire partie de ses manières envers les personnes de la gente féminine, pour autant qu’elles démontrent le brin de prestance et de raffinement pour en être valables. Il va donc sans dire que le style de femmes sans grâce qui ressemblent plus à des éboueurs à casquette….. Les autres auront droit à un traitement dépendant de leur statut, ainsi que du fait de savoir s’ils appartiennent à un groupe, quel qu’il soit. Mais en général, la froideur empreinte d’un brin de respect de base sera la seule chose qui pourra s’avérer visible aux yeux des interlocuteurs généraux de Galeinn. Tout simplement parce que s’il y a bien une chose qu’il a apprise, c’est qu’un surplus de respect donne un sentiment d’importance trop grand aux gens. Ils deviennent pompeux, vaniteux, et parfois même absolument insupportables, tant ils prennent rapidement l’habitude de leur apparente supériorité vis-à-vis des autres. Pour avoir vécu en présence du Sannin hors du commun qu’est Orochimaru, et ce pendant de nombreuses années, Galeinn a de quoi savoir de quoi il parle en la matière. Un type de personne, relativement rare, peut espérer entrevoir une facette légèrement moins âcre de Galeinn. Il s’agit là des quelques personnes uniques qui arrivent à faire partie des gens auxquels il va finir par s’attacher. Pour Galeinn, ce genre de personnes représente une chose sans valeur, tout bonnement. Pour une âme torturée, les attaches sont l’un des liens qui retient le corps et l’âme de sombrer dans la démence et la solitude pour l’éternité. Le lien qui les sauve de la damnation éternelle, l’errance dans les ténèbres. S’il y a bien une chose que Galeinn pourra vouloir protéger en dehors de sa propre existence, ce sont les gens auxquels il tient. Et c’est également les seuls qui verront en lui un être sympathique, pour peu qu’ils veillent à rester attentif. Car même en s’y mettant, ce n’est pas comme si Galeinn était d’un naturel gentil, tout de même…En dehors de ces personnes, les ennemis de Galeinn ne pourront jamais espérer quoique ce soit d’autre qu’une froideur maladive et calculée à leur encontre. Le regard de Galeinn se fait alors de glace, alors qu’un mur d’acier trempé se forme lentement autour de son esprit. Il se prépare alors à tuer. Et rien n’est plus à craindre qu’un être blessé et déchiré par le passé, désormais rongé du désir flamboyant de vengeance envers ceux qui menacent son existence, cette chose si fragile qu’il a mis tant d’efforts à conserver. Aussi jamais la pitié ne pourra être visible à leurs yeux, étant donné que leurs pupilles ne verront rien d’autre que l’éclat de l’acier en toutes circonstances.
Cependant, au-delà de tous ces détails, certaines choses sont à considérer en tout premier lieu, en ce qui concerne le sombre et mélancolique personnage qu’est notre rescapé de la vie. Il va de soi que le passé des gens a tout pour influencer leur façon de penser, leur façon d’être, leur façon d’agir. Aussi, un passé empreint d’innombrables expériences et de torture aux mains d’un démon serpent ne peut-il que laisser de traumatisants chocs nerveux au niveau personnel. C’est d’ailleurs ce qui fait de Galeinn une personne hautement instable quand à ses émotions personnelles. Souffrant de symptômes proches de la schizophrénie, Galeinn est en effet la proie de fréquentes sautes d’humeur incontrôlées, souvent provoquées par des évènements insolites dans son entourage, allant réveiller d’anciens souvenirs enfouis pour les raviver avec une intensité durement égalée. Dans ces moments, la folie vient presque prendre le dessus sur la raison, alors que le sang froid du jeune homme semble s’évaporer à une vitesse alarmante, le privant par le fait même de plusieurs de ses facultés, dont celles de recognition et de distinction. Dans ces moments de terreur spontanée, nulle personne ne peut représenter autre chose qu’une menace aux yeux de Galeinn. Tous des monstres, assoiffés de sang, voulant sa peau. Et c’est à ce moment que les choses deviennent dramatiques. Car si le second stade d’intensité est atteint, le bon sens s’envole aussi bien que la prudence. Le comportement de Galeinn devient empreint d’une rare violence, alors que tout ce qui se trouve sur son chemin devient un objet à détruire à tous prix. Ces crises de deuxième intensité se doivent cependant d’être le résultat d’un stimulus continu après que la première étape ait été atteinte. Pour ne citer qu’un exemple, imaginez l’effet produit par des monstres s’approchant de vous en prononçant des paroles que vous n’arrivez même pas à saisir, pour finir encore plus terrifié que vous ne l’êtes déjà. Ces crises sont le résultat de nombreuses expériences pratiquées au long de plusieurs années, tant sur le plan mental que physique, pour laisser de nombreux traumatismes enfouis ressurgissant uniquement en certaines situations bien précises. En plus de ces détails, l’insomnie représente un autre des problèmes de Galeinn, problème qu’il a cependant rapidement réglé en réduisant ses propres heures de sommeil à un strict minimum relativement serré. Quitte à avoir du mal à dormir, autant prendre l’habitude de garder un certain contrôle sur la question. Car après tout, le sommeil ne nous mène à rien d’autre qu’un monde utopique qui nous remplis d’illusions. Entre les illusions et la réalité, aussi dure que soit cette dernière, le choix est vite fait…
Histoire : - Spoiler:
~¤'°O°' Biographie '°O°'¤~
~o°Le calme avant la tempête°o~
Que de malheurs que ceux d’un enfant que l’ont ne peut que connaître de loin, par le simple fait du destin qui le lie au monde. Et l’un de ces malheurs commença de façon plus fortuite que réellement conventionnelle. Toute cette histoire commença avec un homme, originaire d’Ame, un homme influent en voyage. Venu de la lointaine contrée pluvieuse d’Ame no Kuni, l’opulent homme ne manquait pas de faire valoir tous les atouts qu’il semblait aimer se vanter d’avoir. Aussi nombre de demoiselles, les unes cupides, les autres sottes, et parfois simples naïves, s’approchaient langoureusement d’un homme de ce genre, attirées par le pouvoir qu’il faisait miroiter à leurs pauvres yeux. C’était au village de Cha, au Pays du thé. Certains pourparlers faisaient leur apparition en milieu politique, aussi Ame était-elle venue par l’intermédiaire d’un homme haut placé du village dominant du Pays de la Pluie. Et non loin de frôler la décadence en quelques moments, l’homme prenait un malin plaisir à user de ses positions dans le but de pourvoir à ses envies. La plus virulente étant les femmes. Une femme en particulier. Ce jour là, il y eut une jeune femme esseulée, prête à marier, qui fut présente à l’une des cérémonies diplomatiques tant courues des foules. Ce fut elle qu’il remarqua. Elle, et nulle autre. Ce fut elle qu’il attira à son bras, ce soir là, adoptant un comportement en conséquence de l’apparente fragilité de la dame. Le sournois personnage fit d’elle sa compagne d’un soir, tout bonnement, usant des illusions brillantes qui devenaient entre ses doigts plus acérées que la morsure glaciale du trépas. La soirée se prolongea, se prolongea encore… et se termina de façon abrupte, lorsque la réelle nature de l’homme se dévoila. Terminée, la tendresse, terminée, la gentillesse. Il la prit purement et simplement, plaquant sa main sur sa bouche lorsque le besoin s’en fit ressentir. À la fin de la nuit, il disparut tel une ombre, laissant perler au coin des yeux vides de la jeune fille, une larme contenant les restes d’une âme brisée.
Par la suite, la jeune fille tenta de retrouver l’homme en question. Elle y arriva, d’ailleurs. Pour être simplement repoussée d’un ricanement, alors que celui qui l’avait bernée se contenta de nier les faits en rentrant dans les ténèbres de sa demeure. Elle fut ramenée à la porte sans ménagement, et laissée dehors, le visage figé, les yeux frigorifiés dans une expression sans nom. Ce fut alors que commença un enfer que peu pourraient trouver enviable. Mais que tous prennent en pitié lorsqu’ils en entendent l’histoire. Durant vingt jours et vingt nuits, elle erra, perdue, brisée… Jusqu’à ce qu’un nouveau fait vienne s’ajouter à la situation déjà cruelle. Tout d’abord, la belle tenta de ne pas y croire, d’ignorer ce qui faisait grandir en elle une appréhension et une peur envahissant chaque recoin de son esprit. Elle dut cependant se rendre à l’évidence au bout d’un temps : non-satisfait de ses actes, le sang du démon d’Ame s’était implanté en elle. Elle portait l’enfant d’un démon. Le dilemme fut ardu, comme peu de choses peuvent troubler un esprit. Cependant, ce ne fut point la haine qui domina les pensées de la douce. Mais bien celles de la pitié. Un enfant d’un être mauvais ne doit pas nécessairement être considéré comme tel. Aussi ce ne fut pas la haine de cet enfant qui habita désormais la jeune fille : ce fut le désir de le protéger de son géniteur. Et pour se faire, elle devrait aller au loin, le plus loin possible d’Ame. Quitte à vendre son âme au diable, elle le protégerait. Elle le protégerait…
~o°L’Antre du Serpent°o~
Nombre de cris retentissaient contre les murs de pierre imbriqués les uns dans les autres, se répercutant dans la voute close de l’endroit. Nombre de cris pouvaient jaillir de ce genre d’endroit, prenant de nombreuses sources par le fait même. Cependant, ici, ce fut une voix féminine qui s’éleva, hurlant sa douleur en même temps que sa soif de libération. Il était cependant rare qu’une mise au monde arrive dans un endroit aussi fortuit que dans les profondeurs des cachettes d’Oto. Cela faisait maintenant deux mois qu’elle était venue ici. Démolie, atterrée, brisée. Et tout cela, par la seule et unique entremise d’un homme aux traits serpentins, aussi habile de corps que d’esprit et de langue. Comme nombre de personnes, elle fut recueillie parmi les gens du traitre Orochimaru, ce qui représentait une solution bien plus que pratique, en dehors du fait de vivre parmi des hors-la-loi et des tueurs pour certains. Mais quitte à choisir entre les assassins et la mort lente, au moins le premier choix offrait un toit et de la nourriture. Ce qui représentait déjà une excellente chance de survie en soi. Aussi, eut-elle la chance d’être reconduite dans les sous-terrains, lieux réservés à une classe certaine du village, le jour où elle enfanta. Car comment faire des combattants parfaits… sinon en les prenant dès la naissance ? La libération fut longue en empreinte d’une douleur sans nom, alors qu’au bout de nombreuses heures, la douce reposa doucement, endormie et exténuée, sur le siège médical où elle s’était trouvée durant tout le processus. Dès ce moment, de premiers échantillons et analyses furent effectués sur le rejeton, de manière à déterminer son état de santé Malgré un physique relativement frêle, tout était en ordre. Tant mieux. Il en aurait besoin.
Les premiers mois se déroulèrent d’une façon qui aurait presque pu être considérée comme normale, hormis les prises de sang et d’échantillons trois fois par semaine. Ce genre de chose était infligé à tous et chacun, de façon à déterminer l’état des êtres peuplant le complexe d’Oto. Il fallait dire que le seigneur Orochimaru surveillait également les résultats d’échantillons avec une attention qui aurait fait pâlir le mot ‘’méticuleux’’. Chaque être étant déterminé comme apte à posséder des facultés particulières et utilisables était immédiatement séparé du troupeau, pour ainsi dire, pour ensuite être emmené et soumis à des examens de loin plus poussés. Les rumeurs sur ceux qui avaient été sélectionnés étaient telles qu’elles ne faisaient que rendre ce sort bien peu enviable aux yeux de la majorité Aussi, c’était donc avec une certaine crainte que l’on regardait ceux qui étaient emmenés par les sbires d’Orochimaru. Cependant, le jeune Galeinn ne fut pas ennuyé par ce genre de choses. Du moins, pas avant un certain jour. Le jour où il fit se tordre un poteau d’acier sans même le toucher. D’abord apeuré par ce phénomène – qui n’allait être que le premier de plusieurs -, le gamin alla chercher le réconfort qu’il souhaitait auprès de sa mère. Chaque fois, les paroles douces apaisèrent son esprit, lui rendant sa sérénité…
Et une nuit, la porte s’ouvrit sur une ombre ondulante…
~o°Les mains d’un Démon Serpent°o~
Les ténèbres. Les ténèbres, incorruptibles et interminables, oblitérant toute forme de vision aux iris dilatées d’un homme séquestré dans un lieu digne des cauchemars qui le hantent désormais depuis un bon bout de temps. Une pièce ambigue, aux murs délavés couverts de saletés accumulées au fil du temps, alors qu’une couche rudimentaire prend la moitié de la place le long du mur du fond. Un plafond si haut qu’on n’en voit pas la fin, et qui laisse l’impression que quelque chose de monstrueux peut surgir des ténèbres sans vie à chaque instant, pour dévorer votre corps, étant donné que votre esprit n’est plus attirant depuis belle lurette. Au pied du lit, une silhouette rachitique, habillée sommairement, se trouve assise doucement à même le sol de pierre, deux longues jambes hâlées repliées doucement sur le torse alors que deux longs bras fins et nacrés se replient sur l’extrémité formée par les genoux. Derrière ces bras croisés, le visage d’un être absent, perdu dans ses pensées morbides, dérangées par l’abus d’injections autant que de prélèvements. Une bouche invisible, un nez tressaillant… et deux yeux grand ouverts, fixant le vide avec une insistance telle qu’on pourrait croire qu’il cherche à percer le sol par la seule force de son regard.
La tournée des prélèvements était passée plus tôt que d’ordinaire, ce matin là. Il dormait encore avec difficulté, lorsqu’il avait brutalement été tiré du sommeil par le sol de la porte de sa cellule qui s’ouvrait en grinçant bruyamment, appuyée avec difficulté sur les gonds qui avaient largement fait leur temps et commençaient sérieusement à rouiller. Au bout d’un moment à tenter d’habituer ses yeux à la lumière éblouissante de la torche brandie par l’individu à l’entrée de la pièce, Galeinn n’avait pu voir que le mouvement de tête de l’homme, l’incitant à le suivre. Un battement de cil, et le jeune homme se levait du mince matelas pour s’exécuter. Depuis le temps, il avait fini par savoir que ces hommes n’hésitaient pas à devenir drastiques envers les sujets récalcitrants. Il le savait pour avoir été l’un d’eux au début. Depuis la nuit où ils étaient venus le chercher, assommant en silence la mère du jeune garçon effrayé, pour l’endormir à l’aide d’un sédatif alors qu’ils partaient en veillant à dissimuler leur passage. Au début, il avait tenté de compter le temps. Et curieusement, il y arrivait toujours. Cela faisait maintenant mille-cinq-cent-quatre-vingt-deux jours qu’il était ici. À peu près quatre ans et demi de passés avec cette routine qui ne lui faisait même presque plus rien, à force, si ce n’était qu’avec le temps, ses séances personnelles avaient augmenté avec le temps. Il avait même été ausculté par Orochimaru lui-même une bonne trentaine de fois, au total. Le reste du temps, c’était des intermédiaires, dirigés par Kabuto, qui effectuaient le travail. Ils prenaient des échantillons de tissus, prenaient des parcelles diverses, faisaient certaines injections en notant les résultats et les évolutions selon les résultats précédents. Ici, il était plus devenu un rat de laboratoire qu’autre chose. Mais il y a trois jours, il avait de nouveau été pris en main par Orochimaru en personne. Cependant, cette fois, il n’avait pas été emmené à la salle habituelle. Le trajet avait été plus long, empruntant plusieurs détours par différents couloirs qui se ressemblaient tous alors qu’ils avançaient, encadrés de quatre shinobis devant et derrière. La salle à elle seule avait réussi à faire bruyamment déglutir Galeinn au moment où il y avait mis les pieds. Les seringues faisaient place aux scalpels, les bocaux changeaient de contenu, et il n’y avait rien – ou presque – qui ne soit pas coupant dans la pièce. Mais avant qu’il ait pu penser à quoique ce soit, la porte fut refermée derrière lui. Ce jour là, cela avait été sa seule sortie de cellule. Il en était revenu inconscient, trainé par les bras par deux des shinobis précédents, et placé sommairement sur son lit avant d’être laissé aux ténèbres. Une douzaine d’endroits de son corps présentaient des points de suture, recouvrant des ouvertures encore fraiches dans les chairs. Le lendemain, il n’y eut personne pour venir le chercher.
Son retour se fit rapidement, ce matin. Les prises faites, il n’eut qu’à être reconduit par le personnel qu’il reconnaissait depuis le temps. Il fut remis dans sa cellule, entendant la porte se refermer avec fracas derrière lui. Il alla tout simplement s’asseoir, les jambes croisées sur le matelas. Face au mur, dos à la porte, il garda tout simplement les yeux fermés, écoutant le rythme des environs comme il le faisait si souvent depuis plus d’un an. Jusqu’à ce qu’un bruit de pas revint s’arrêter devant sa porte au bout d’une heure. La porte s’ouvrit, il se retourna… pour voir l’un des types d’il y a trois jours, encadré des trois autres dans le couloir. L’homme fit quelques pas, le visage strict. Les yeux de Galeinn étaient maintenant grands ouverts, presque exorbités. Non… non, ça n’allait pas recommencer, pas déjà… Les pas approchaient, lentement, sûrement…. Non…
Approche moi….. et je te tue.
Suite ... ~o°L’Acier vengeur perçant les Abysses°o~
Il se trouvait dans une pièce close, hormis deux fenêtres au bout, tout en haut du mur de quatre mètres de haut. Les environs étaient surveillés par un total de douze ninjas moyens, qui croisaient les bras en le fixant d’un air qui se voulait intimidant. Tu parles, rien de plus que des crétins sans talent. Il pouvait sentir leur envie, leur jalousie. Cela faisait maintenant un peu plus de huit mois qu’Orochimaru avait fini par s’intéresser à lui. Il était de rares prisonniers qui finissaient par démontrer des capacités capables de réellement susciter l’intérêt de leur maître serpentin. Et même si à l’époque, il en ignorait la véritable origine, Galeinn avait fini par développer des capacités de cet acabit. Et elles s’étaient présentées sous la forme d’un éventail de techniques personnelles relativement efficaces. Incomplètes, à l’état brut et à travailler, mais efficaces. Un son particulier vint troubler le silence qui régnait depuis quelques instants dans la pièce. Des applaudissements, lents, souples, espacés. La tête de Galeinn se tourna à moitié vers la provenance du son, laissant voguer ses yeux vers la silhouette qu’il devinait avant même de la voir. À l’entrée de la pièce, fier et arborant son éternel sourire énigmatique, Orochimaru laissa le dernier de ses claquements de main en suspens, pour finalement l’achever lentement et laisser descendre ses bras. Les yeux du légendaire Sannin brillaient d’une lueur malicieuse que tous devaient craindre, et étaient en ce moment emprints d’une expression amusée, alors qu’il constatait les résultats effectués par ce garçon qui était devenu un test pratique concluant. Galeinn tourna la tête dans la même direction, constatant l’étendue de ses actions. Des huit poutres de fer qui se tenaient fièrement au milieu de la pièce quelques minutes auparavant, il ne restait qu’un tas de tuyaux tournés, pliés, tordus les uns dans les autres, pour former une masse informe et pièces s’emboitant de façon grotesque. Et ses pieds n’avaient même pas bougé un seul instant. La main du jeune homme se leva doucement, et son propriétaire baissa les yeux pour contempler la paume de sa main. Simplement à l’aide de quelques gestes, il avait accompli ce qui se trouvait à quelques mètres de lui. À chaque fois qu’il utilisait cette faculté qu’il améliorait chaque jour, il ne pouvait s’empêcher de penser que c’était une chose inconcevable. Pourtant, tous les jours, il recommençait inlassablement les mêmes choses, perfectionnant pas à pas ce pouvoir grandiose qu’il apprenait à apprécier à sa juste valeur. Et il n’était pas le seul à aimer cette faculté qu’était la sienne ; désormais, plus aucun homme du personnel de base ne s’occupait de ses opérations. Désormais, seuls Kabuto et Orochimaru étaient autorisés à prélever les tissus et échantillons sur la personne de Galeinn, échantillons que le Serpent prenait un temps fou à évaluer sous tous leurs angles. Il semblait qu’il avait touché quelque chose d’intéressant. Tant mieux, car cela avait valu à Galeinn une certaine liberté d’action dans les quartiers des sujets d’Orochimaru, selon le fait qu’il avait pour consigne de développer ce talent. Ce qu’il se faisait un plaisir d’accomplir chaque jour, jusqu’à ce qu’il n’ait plus de matière à s’entrainer.
Maintenant âgé de dix-sept ans, le jeune Galeinn se trouvait à avoir un environnement… comment dire… moins propice aux crises d’hystérie qui commençaient à devenir fréquentes à une certaine époque de sa détention. Dans ces situations, les gardes voyaient en lui une réelle nuisance. Ou un danger, lorsque l’on pense à ceux qui avaient l’erreur abominable d’ouvrir la porte pour aller le calmer. Mais depuis ces derniers mois, les choses s’étaient finalement arrangées. Mis à part que le commencement avait été pire que l’enfer. Chaque deux jour, pendant le premier mois, Orochimaru avait pratiqué tellement de choses sur son corps qu’il avait fini par sombrer dans un coma fiévreux de cinq jours vers la fin du délai. Par la suite, son réveil avait été ponctué de l’apparence de ses nouveaux appartements. Loin d’être le luxe, les dits lieux couvraient cependant les qualités d’hygiène de base. Cependant, il fallait imaginer ce qu’Orochimaru pourrait vouloir tirer du garçon une fois que ses capacités auraient suffisamment augmenté. Et étant donné le personnage dont il était question, il valait peut-être mieux ne pas le savoir. Après tout, entre vivre dans l’ignorance et mourir illuminé, le choix n’est-il pas vite fait… ?
~o°Bête Sanguinaire Émergeant des Enfers°o~
Les pas résonnaient à un rythme continu et soutenu, alors que de longues jambes fines faisaient leur chemin à travers les innombrables couloirs qu’elles connaissaient par cœur pour les avoir parcourus des centaines de fois par le passé. Même les yeux fermés, cette personne arrivait à retrouver son chemin sans aucun problème. Question d’habitude. Et puis une fois que l’invraisemblable ressemblance de tous les couloirs finissait par être outrepassée, se donner des points de repère devenait un vrai jeu d’enfant. En tout cas, c’était devenu d’une simplicité toute relative pour Galeinn. Trois ans qu’il avait maintenant obtenu une sorte de liberté à peine contrôlée, maintenant qu’il représentait un atout guerrier valable aux yeux d’Orochimaru. C’était sans doute une sorte de récompense improvisée par le destin pour tous les efforts qu’il avait déployés, et toutes les souffrances qu’il avait endurées aux mains du même homme qui avait fini par lui alléger ce même fardeau. Orochimaru était réellement une personne impossible à cibler, à la fois tortionnaire et libérateur aux yeux d’un nombre relativement élevé de personnes. Mais bon, aux finales, les deux avaient une bonne part de vérité. Disons seulement que dans son cas précis, les deux avaient été expérimentés. Et il se faisait un devoir d’apprécier la phase tranquille dans laquelle il se trouvait. Désormais, il y avait même certaines missions auxquelles il était attaché. Ce qui était rare, car les combattants confinés dans les souterrains représentaient la force de frappe personnelle d’Orochimaru. Les autres shinobis au dehors représentaient le gros des forces, à peu près neuf ninjas sur dix, en terme de quantité. Mais bon, il fallait constamment une bande de fourmis agités pour défendre la fourmilière d’habitude, non ? C’était bien ce qui restait un fait incontestable alors que Galeinn se dirigeait ce jour là vers l’une des entrées du repaire. Un contrôle routinier des passages. C’était d’un morne, sérieusement…………sauf ce jour-ci.
Avant même d’arriver au lieu en question, une odeur bien connue parvint aux narines du jeune homme. Une odeur que toute personne en ces lieux connaissait mieux que n’importe quelle autre. Celle du sang. Celle des tripes. Celle de la mort. Il se trouvait à quelques pas du dernier tournant pour arriver devant l’entrée, mais il n’appréciait pas ce qu’il pressentait. Mais il n’allait pas plus aimer ce qu’il verrait. Car la nécessité d’avancer sur la dernière ligne droite ne se présenta même pas, alors que des bruits de pas lents en trainants se firent entendre. Sur la lumière qui s’étendait au sol, une silhouette humaine se découpa, grossissant lentement alors qu’une personne inconnue avançait à son rythme. Pour finalement arriver au coin, émergeant de la lumière avec lenteur. Une personne d’apparence jeune, les cheveux ébouriffés tombant en de longues mèches rebelles sur ses yeux. Il regardait devant lui, tenant dans chaque main l’encolure de l’un des deux gardes ensanglantés qui étaient en poste ce jour là. L’expression de Galeinn s’était durcie dès l’apparition de ce dernier détail. Ce type était déjà prêt à tuer. Il le vit tourner lentement la tête vers lui, dévoilant un regard assassin rempli de malice et d’une once de folie. Les lèvres de l’énergumène se déplacèrent alors doucement, pour laisser Galeinn avec une expression de surprise la plus totale.
’’Bonjour, petit frère…’’
On entendit à des kilomètres à la ronde la gigantesque explosion qui secoua jusqu’aux fondements même des souterrains d’Orochimaru. Les morceaux volèrent à plusieurs centaines de mètres, alors que le bilan s’annonçait plutôt salé ; un tunnel défoncé à partir de l’entrée sur une centaine de mètres, ainsi que de nombreux blocs de pierre écrasés aux alentours, provoquant des dégâts superficiels aux alentours chez les habitants. Mais le plus épineux restait en place : dans les environs du lieu de l’explosion, des centaines de pointes de fer renforcé jaillissaient de tous les côtés, entremêlés dans un capharnaüm innommable, créant une forêt de lames tranchantes comme des rasoirs. Il allait falloir du temps, pour réparer tout cela. Les recherches permirent de retrouver un jeune homme, entouré des cadavres des deux gardes du jour. Il fut emmené et soigné, puis vraisemblablement pris en charge à Oto. Quand au corps de Galeinn, supposé être dans les environs au moment de l’explosion du fait de la commission qu’il faisait… jamais son corps ne fut retrouvé, même une fois que les décombres furent complètement déblayés. La seule chose qui salua sa disparition fut un claquement de langue fourchue ponctué d’une moue rapide de désapprobation. Ainsi, il avait disparu…..
Dommage
~o°Exil°o~
Et merde… L’humidité était à un niveau tel que Galeinn avait du mal à respirer correctement. C’était la seule chose qu’il avait trouvé pour faire office de cachette, le temps de se remettre : une grotte dans une chaîne de montagnes adjacente à Oto, à environ quatre-vingt kilomètres vers l’ouest. Il avait eu tout le mal du monde à se trainer jusque là avec les blessures dont il était affublé pendant le voyage, mais ce qu’il avait en mémoire vive lui criait de mettre une forte distance entre lui et Oto. Car LUI, il y était. Ce type n’avait même pas perdu une seconde pour l’attaquer après l’avoir déstabilisé. C’était tout juste s’il avait réussi à faire une série de techniques basiques pour le garder à distance et tenter de le blesser. Et justement, ça avait été sa pire erreur. Dès le moment où il avait touché son adversaire, ce dernier était entré dans une frénésie sans limite, défonçant les murs de simples coups de poing. Il ne doutait pas d’avoir survécu pour la simple et bonne raison qu’il avait eu un soubresaut d’instinct de survie, pour déclencher une technique jaillissant de ses instincts primaires, pour faire littéralement imploser le tunnel avec les centaines de piques métalliques qui avaient défoncé le sol une seconde après. Il avait alors couru de toutes ses forces, ne se retournant pas une seule fois. À ce moment précis, une seule chose comptait : survivre.
Et maintenant, il était là. Blessé, éreinté, souffrant, mais encore en vie, au moins. Et il allait voir à survivre. Il n’avait pas couru pendant deux jours avec trois blessures graves pour mourir aussi bêtement par la suite. Quoiqu’il en soit, il allait devoir se trouver une solution pour la suite. Déjà qu’Oto était un village relativement mal vu des autres villages shinobis, il avait déserté, en quittant comme il l’avait fait. Déserter un village de déserteurs… Bravo. Enfin, il allait bien finir par trouver la solution. Il était temps qu’il commence à se faire une vie une fois rétabli, non ? Ça devrait pouvoir se faire………..peut-être. |
|
|