« Ceux qui ne respectent pas les règles sont considérés comme des moins que rien mais ceux qui abandonnent leurs amis sont encore pires. »
 
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 - Le Pardon ne peut parfois pas être accordé - [Entraînement]

Kiri no Shinobi | Maître du Kenjutsu de Mizu no kuni
Tsuki Kuroshiro
Kiri no Shinobi | Maître du Kenjutsu de Mizu no kuni



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Nindô : J'utiliserai ma lame pour préserver mon village et ma liberté.
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Tsuki Kuroshiro
MessageSujet: - Le Pardon ne peut parfois pas être accordé - [Entraînement]   - Le Pardon ne peut parfois pas être accordé - [Entraînement] EmptyVen 27 Mai - 13:59
- Le Pardon ne peut parfois pas être Accordé -


« Mon fils, ton prénom représente la lumière de notre clan,
Si cette lumière vient un jour à disparaître,
Alors notre clan disparaîtra,
Et la Lune sera alors noire...
»


- Le Pardon ne peut parfois pas être accordé - [Entraînement] Sans_l10

x Les mots de mon père retentissaient à présent dans mon sommeil, alors que je me reposais non loin de l'ancien Dôjô des Hayatsu. Ces paroles, il me les avait apporté alors que je ne devais avoir que neuf ans. A ce moment là, ma petite sœur venait de naître, et ma mère, en contre partie, en lui donnant la vie, avait perdu la sienne. Je crois que ces mots n'étaient pas seulement là pour me réconforter, je pense que mon père croyait en moi, plus que quiconque. C'était un homme imposant, charismatique, au tempérament fort. Tout le monde dans le village le respectait, et il en faisait de même. Pour lui, toute vie était un don de la Déesse, et il fallait donc les respecter. Bien sûr, c'était un shinobi avant tout, et il avait tué de nombreux ennemis tout en gardant ses principes. Je n'ai jamais compris comment il faisait d'ailleurs. Maître de l'école de Kendo des Hayatsu, sa renommée s'étendait dans tout le pays de l'Eau, et nombreux furent les Samouraïs qui vinrent pour l'affronter. Il ne tuait jamais par nécessité, pour lui, il fallait qu'il y ait de bonnes raisons pour cela, et c'est d'ailleurs ce qui lui coûta la vie. Au cours de mon existence, je n'ai croisé que quelques shinobis à la puissance démesurée, et mon père faisait parti de l'un d'eux. Sa technique au sabre était imparable, et il m'a tout apprit avant de faillir. De plus, sa stratégie au combat était l'une des plus évoluée du village, et son calme face au danger faisait pâlir ses adversaires. Mais il avait également un don, un don que moi même j'ai acquis, et qui à fait la renommée du clan Hayatsu. Notre famille possède une technique héréditaire, l'une des plus puissantes du pays de l'Eau, visant à augmenter notre force ainsi que notre vitesse. Notre corps a évolué de manière à ce que nous puissions endurer des efforts que nul autre ne pourrait subir. Ce don héréditaire dépasse l'entendement et repousse les limites du corps là ou personne n'a pu aller, à part un Hayatsu. Même l'ouverture de la huitième portes des chakra est, à côté de notre don, une technique standard. Ce jutsu dépasse l'imagination, et nombreux furent les shinobis qui le comprirent à leurs dépends. Ce don est appelé le Kurotsuki, la technique de la Lune Noire. Je me souviens du jour où je l'ai acquise comme si c'était hier...

~ Flash Back ~


x Douze ans, voilà l'âge que j'avais à cette époque là, et je n'avais encore rien parcouru. A ce moment, j'étais encore un enfant sans problème quelconque, et Atori, mon défunt meilleur ami, se trouvait encore à mes côtés. J'aimai parler avec mon père des récits héroïques que comptait notre clan, et chaque jour j'en apprenais un peu plus sur notre histoire et sur mes ancêtres. Puis un soir, alors que je discutai avec mon frère, mon père nous rejoignit et me demanda de le suivre. Bien sûr, je le suivis, ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre. Mes pas m'amenèrent dans le Dôjô, là où tous les vestiges de notre clan étaient entreposés. Le trajet se fit dans le silence, car l'expression de mon père me laissait comprendre qu'il s'agissait d'une chose importante. Son regard était froid, comme le mien aujourd'hui, et ses sourcilles étaient plissés, chose qui n'arrivait qu'en cas de réel problème. Ainsi, je me retrouvai devant la porte de l'école Hayatsu, prêt à entendre la raison pour laquelle j'avais été emmené ici dans la soirée. Sans un mot, il ouvrit l'une des deux portes, me fit entrer, et referma derrière lui. Là,il passa devant moi et me montra un secret que seul les plus vieux du clan connaissaient. Il avança jusqu'au bout du hall, dans le calme le plus total. Le silence était tel que les bruits de pas raisonnaient dans tout le complexe. Puis arrivé au bout, il se pencha, tira une lamelle du parquet, et alla chercher quelque chose dans la brèche qu'il venait de crée. Un bruit mécanique se fit entendre, et soudainement, vers le haut, les planches de bois du mur se retirèrent, laissant apparaître une entrée d'où émana une odeur de moisissure. J'avançai vers ce passage, qui n'était guère large, et entrai doucement, en faisant attention à où je mettais les pieds. Les murs étaient humides, et le sol glissant. Cela se voyait qu'il y avait un moment que personne n'était venu par là. Plus tard, mon père m'avoua qu'il fut le dernier, avant moi, à s'être rendu en ces lieux, et que cela remonté à ses dix sept ans, soit plus de vingt cinq ans en arrière. Le couloir ne semblait jamais se finir, et pourtant il n'était pas bien long. Un courant d'air, ayant l'odeur de la brise maritime, se faisait sentir, et plus je m'enfonçai dans l'obscurité, plus la moisissure se faisait sentir. Je n'aurai d'ailleurs pas été surpris de voir des chauve-souris dans cet endroit, mais ce ne fut pas le cas. Après seulement une quinzaine de secondes à marcher dans le couloir, alors que je pensais y avoir passer bien plus de temps, j'arrivai, suivi par mon père, dans une salle obscure, où les torches s'allumèrent à notre arrivée. Là se trouvait d'innombrable artefacts, comme des armes, des bijoux, des parchemins, et autres objets précieux, ayant tous appartenu à des membres du clan. Mon père me dépassa alors que j'observai ce que contenait la salle, et pris sur une table, face au couloir, un grand parchemin sur lequel se trouvait inscrit le symbole de la Lune. Il le déroula doucement, et je remarquai avec désarroi qu'il était vierge. Cependant, mon père, suite à ma surprise, se mordu le pouce et laissa tomber quelques gouttes de sang sur le papier. Ce dernier se recouvra immédiatement d'inscription. Par la suite, je m'approchai de la table, et me retrouvai rapidement seul dans la pièce, entendant les mots raisonnant de mon père, au loin, dans le couloir :

« Je te laisse étudier cela Fils, tu en auras sans doute besoin, car c'est sur toi que j'ai déposé l'avenir du clan. Sois digne d'être le prochain chef des Hayatsu. »

Ainsi, je me retrouvais seul, dans cet endroit humide, en ne sachant pas vraiment ce que j'avais à faire.


x Sur ce parchemin, en tête de page, se trouvait une inscription disant :


Citation :
« Parchemin Secret du Clan Hayatsu de la Lune »

Et par la suite, de nombreuses phrase décrivaient la manière à adopter pour activer cette technique. Pendant de longues heures, je tentai d'activer ce don héréditaire, mais rien n'y faisait, j'en étais incapable. Mon entraînement m'avait mené à l'extérieur du Dôjô, là où l'espace ne manquait pas, mais hélas, toujours rien. Je savais que mon père m'observait, et qu'il était conscient que j'étais trop jeune pour user de cette technique. C'est donc sur un échec que je rentrai chez moi, où je n'avais pas osé croiser mon père. Mais je n'allais pas rester sur une défaite.

x Quatre années passèrent depuis ce soir là, et à ce moment là, mon âme avait sombré dans l'obscurité. Mon meilleur ami, Atori, avait été tuer un an plus tôt, pendant la seconde épreuve de sélection des Chunin, que nous nous étions enfin décidés à passer. A partir de ce jour là, une haine, ou plutôt une envie de vengeance sans limite, naquit au plus profond de mon être, faisant ainsi germer une graine maléfique dans mon âme. Mon seul but était de retrouver ces trois Shinobis d'Iwa qui avaient tué mon ami d'enfance, et pour ça, j'étais prêt à tout.
Puis un soir où la Lune était complète, mon père me convoqua, il avait obtenu des informations les concernant. Lorsque j'appris ça, ma haine rejailli avec violence. Et sans même le prévenir, je m'en allais. Je me rappelle des derniers mots qu'il prononça ce soir là :


« Fais attention à toi Fils... »


A ce moment là, je croyais qu'il me parlait de l'instant à venir, lorsque je serai arrivé dans le village caché de la Roche, mais aujourd'hui, je comprends ce qu'il a voulu me dire. Ma haine et ma colère m'ont consumé, et aujourd'hui, je suis un corps à l'âme sombre qui erre, et c'est de cela qu'il voulait me préserver. Dommage que je ne l'ai pas compris plus tôt.
Ainsi donc, mon voyage débutait, accompagné de trois membres de mon clan. Le déplacement se fit sans problème, et l'intrusion dans le village, en tout discrétion, était digne des plus grands assassins de Kiri. Tout allait très bien, jusqu'au moment où je ressentis le chakra de l'un des trois ninjas pour qui j'étais venu jusque là. Soudainement, je senti un frisson me parcourir, et mes muscles commencèrent à se contracter. A ce moment précis, j'avais l'impression d'être dans le corps d'un autre. Jamais je ne m'étais senti aussi bien. Puis tout à coups, ma chevelure commença à s'allonger, et ma quantité de chakra augmenta exponentiellement. J'avais tellement d'énergie spirituelle qu'elle se matérialisa dans ma chevelure, qui poussa d'un coup, ainsi que dans une armure qui recouvra l'ensemble de mon buste. De larges et noirs filets de chakra s'évaporaient de mon corps, partant de mes pieds et remontant jusqu'à ma tête, me faisant ainsi flotter dans les airs. J'étais entouré d'énergie pure, mais hélas maléfique. Les membres de mon clan n'en revinrent pas. Il s'agissait de mon Kekkai Genkai, le Kurotsuki.

- Le Pardon ne peut parfois pas être accordé - [Entraînement] Kekkei10

Je l'avais activé à mes dépends, et cela tombait très bien. Bien que cette technique apparaissait sous de nombreuses formes à la surface du corps de ses utilisateurs, jamais ma famille n'avait vu une telle manifestation. Avais-je crée une nouvelle variante de mon don héréditaire ? Oui, mais cela me coûta énormément... Cela me coûta mon futur.
Une fois le jutsu activer, je me mis à avancer vers ma cible. Ma course flottante était invisible, tant elle était rapide. Mes mouvements étaient indécelables sous cette forme. Je ressentais toutes les personnes se trouvant dans le village grâce à leur aura, chose qui, même pour un shinobi entraîné, peut être difficile. Cependant, cela ne m'intéressait pas, et je m'approchai de ma proie. Détruisant le mur de son appartement d'un simple coup de poing, je le surpris dans son sommeil, où je lui trancha la gorge avec ma lame, sans qu'il n'ait le temps de me voir. J'étais entrain d'assouvir ma vengeance, et également entrain de crée ce qu'aujourd'hui je déteste le plus, Korosu. Je continuai ma course dans les rues d'Iwa, tuant les deux autres ninjas que j'avais pris pour cible, avant de finalement décamper pour ne pas être repéré. De la poussière surplombait le village de la Roche, prouvant ainsi mon passage. Puis je rejoignis ma famille, hors de la cité, pour partir. Lors du retour, alors que j'étais toujours sous l'emprise du Kurotsuki, une tache noire vint encrasser mon esprit, m'obligeant ainsi à massacrer les trois membres de mon clan qui m'avaient accompagné, avant de faire se dissiper le jutsu, ce qui me causa de grave déchirures musculaires, qui ralentirent mon retour. Cette tache se nommait Korosu, mais ça, c'est une autre histoire. Lorsque j'arrivai à Kiri, je me mis à tout raconter à mon père, en omettant bien sûr l'assassinat par ma main des Hayatsu qui m'avaient escorté, même si je me suis toujours douté qu'Il savait tout.

x Un an après ces événements, mon corps subissait de nouveau mon Kekkai, mais cette fois ci, ce fut sous l'emprise de Korosu.

- Le Pardon ne peut parfois pas être accordé - [Entraînement] Lune10

La pleine Lune dansait encore au dessus du pays de l'Eau, et une dispute éclata au sein de ma famille, confrontant mon frère et mon père contre moi. Cette dispute avait pour cause mon refus de prendre la tête du clan. A ce moment là, je sentais la même sensation qu'à Iwa, et parti en courant de la salle de réunion de la maison, sous les yeux écarquillés des membres de ma famille. En direction des terrains vagues du village, je me mis à courir du plus vite que je pouvais, mais il était trop tard, il était de retour, Korosu revenait. Soudainement, mes cheveux devinrent oranges, et mes mouvements, ainsi que ma vitesse grandirent.

- Le Pardon ne peut parfois pas être accordé - [Entraînement] Bad_ic10

Cette sensation m'était familière. Puis je me mis à repenser au Kurotsuki, et me rendis compte qu'il s'agissait de mon Don, à un niveau inférieur. Le contrôle de mon corps n'était plus à moi, mais à Korosu. Ainsi, contre ma volonté, je retournais en direction de notre habitat. Sous la véranda se trouvait ma petite sœur, pour qui ma mère donna sa vie. En me regardant, elle me demanda doucement, avec sa voix angélique :


« Grand frère Tsuki, est-ce-que ça va ? Tu as l'air bizarre ! »

J'essayais de l'appeler, de lui dire de courir, de ne pas rester là, mais mes mots ne sortirent pas de ma bouche. A la place, une voix glaciale se fit entendre :


« Oui, tout va bien, ne t'inquiètes pas ! Tout va très bien... »

Je me souviens de ce sourire que mon visage contracta après ces mots qui n'étaient pas les miens. Puis tout à coups, je me voyais prendre mon sabre dans mon dos, le dégainer, et trancher ma sœur en deux, d'un seul coup, à la vertical. Je me rappelle de ce cri qu'elle a poussé en voyant la lame arriver, juste avant que le silence ne l'emporte. Par la suite, mon père jallit de la salle où il se trouvait précédemment, et en voyant ce qu'il s'était passé, sorti son sabre et me dit en hurlent :


« MAIS QU'AS-TU FAIS TSUKI ?!!!! »

Des larmes coulaient de mes yeux, tombant sur mes joues recouvertes du sang de ma petite sœur. En me regardant, il savait ce qu'il se passait, il l'avait envisagé, et c'est pour cela qu'il brandit son sabre dans ma direction. Je ne contrôlais pas mon corps, et c'est donc contre mon grès que je me mis à courir en direction de mon père. Ce dernier, me fixant, laissa s'échapper une larme de son œil gauche. Ce fut la première fois qu'il se laissait aller à ses sentiments, et cela me fit un choc. Dans ma course involontaire, je réussissais enfin à prendre la parole, et en voyant qu'il baissait sa garde à mon approche, je lui dis, d'une voix triste, les larmes aux yeux :

« Je suis désolé... Papa... »

Ce fut la seule et unique fois que je le nommai de la ainsi, et malgré mes actes, il me sourit et me dit calmement, voyant que ma lame s'orientait vers lui :


« Je suis tout de même fière de toi fiston...! »

En entendant ces mots, je fermai les yeux, ayant ainsi pour dernière image de lui un père souriant, avant de sentir la lame de mon sabre s'enfoncer dans son flan gauche, le coupant ainsi en deux, à l'horizontal, sous l'effet du Kurotsuki. Suite à cela, mon Kekkai s'annula, et mon corps me revint enfin. Je me laissai tomber au sol, pleurant la mort de mon père et de ma sœur, sous le regard craintif de mon frère, qui disparut cette nuit là. C'est de cette manière que j'acquis mon attribut héréditaire, par le sang.


~ Back to the Present ~


x Me remémorer cette histoire me fait à chaque fois souffrir. Après m'être de nouveau conté mon récit tout sauf héroique, je me levai, avançai vers le Dôjô, contournais le bâtiment, avant de me retrouver devant trois tombes, où je m'accroupis. Ici se trouvait mon père, ma mère, ainsi que ma sœur. J'avais demandé que leurs corps soient enterrés là, en honneur de ce qu'ils représentaient, et par chance, à l'époque, le Mizukage avait accepté. Je me rappelais de tout ce que j'avais vécu ici, et, d'une voix monotone, je disais :


« Je regrette tellement le temps où Notre monde était encore en paix... Si vous saviez à quel point je me hais... »

Puis, en me reculant, je disparus dans la nuit noire, sans Lune.
 

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