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Nariwen Akikaze Suna no Shinobi
Nombre de Messages : 56 Localisation : Dans l'ombre ou au terrain d'entrâînement Date d'inscription : 22/06/2011
Passeport Ninja Grade: Chûnin Points d'Expérience: (67/1000) Techniques:
| Sujet: Nariwen Akikaze Mer 22 Juin - 8:42 | | Boku wa Akikaze Nariwen desu !Nom : AkikazePrénom : NariwenÂge : 21 ansSexe : FemmeVillage demandé : SunaAffinité(s) choisie(s) : FûtonGrade souhaité : ChuuninAvez-vous lu les règles ? Validé by Madou' Techniques : Cinq niveau Chuunin : - Fuuton, Tatsu no Ooshigoto - Kuchyiose no jutsu, Kirikiri no Mai - Fuuton, Dai Kamaitachi no jutsu - Shikumi no Jutsu. - Nehan Shouja no jutsu
Niveau genin (optionnel) : - Fuuton, FuusajinDescription physique : [10 lignes minimum]Apercevoir Nariwen dans un coin de Suna, en équilibre sur une surface fine, comme on la voit le plus souvent. Que verrez-vous ? Un corps fin, qui semble fragile, si fragile qu'on pourrait le casser d'un simple coup. Certes, mais ce serait sans compter cette faculté à esquiver qu'à la jeune fille. Ses lignes courbes mais légères sont délicates et sensibles et c'est ainsi du dessin de ses pieds qui ont la peau dure de celles qui prennent l'habitude de marcher pieds nus, aux contours de ses doigts agiles. Cette finesse et cette sensibilité visibles se prolongent dans le cou de cygne de Nariwen, continuant jusqu'à son visage. Des lèvres claires, une peau qui a la douceur de la féminité, de petites oreilles arrondies, des pommettes discrètes le composent. Lui qui exprimait tant l'innocence il y a maintenant plus de dix ans, donne maintenant une impression de calme total, presque apaisant à ceux qui plongent leur regard dans ses yeux d'un bleu cristallin fascinant. Grands et réactifs, ses derniers peuvent être soit un miroir au cœur de Nariwen, soit un paravent pour cacher ses sentiments. Cela dépend de sa capacité de mentir sur le moment, car après tout personne n'a la perfection dans un domaine, on en donne que l'illusion. Ses yeux sont la parure de son visage et c'est ce qui attirent le plus le regard des autres chez elle. Baissant les yeux, elle arrive le plus souvent a passer inaperçue, comme une ombre lui dit-on souvent. En effet, les cheveux noir bleutés de la jeune fille se camouflent avec facilité dans la nuit clair de Suna, moment où elle aime tester sa discrétion ainsi que le reste de ses capacités. Souvent vêtue de vêtements foncés, elle a quasiment toujours son épaule gauche à découvert, car c'est là qu'elle a son tatouage de la rose. Son père lui radote que se tatouage est spécial, mais ne lui a jamais dit pourquoi. La jeune fille, n'a pas le sourire facile avec les autres, et pourtant, son caractère est tel, qu'elle passe de longs moments seule à sourire au vent, son seul ami, son allié. Description psychologique : [10 lignes minimum]Vous ne pouviez demander description plus compliquée de la demoiselle. Elle ne s'est jamais vraiment ouverte aux autres, comment la connaitre dans ce cas ? Pourtant, voilà comment le commun des mortels la perçoit : Silencieuse et distante, mais toujours juste dans le peu de propos qu'elle tient. Quand elle n'était encore qu'à l'académie, les avis et sentiments étaient partagées sur elle : ceux qui ne la voyaient pas, ou presque pas, ceux qui la sous-estimaient, et ceux qu'elle inquiétait. En effet, ces derniers avaient remarqué sa discrétion, mais elle continuait à les surprendre en changeant d'endroit sans que l'on s'en aperçoive. Pourtant, même si Nariwen parait droite et direct, elle a appris à mentir, à détourner les informations. Cela l'a aidé plus d'une fois, elle ne voit donc pas pourquoi elle s'en priverait. La jeune fille est intelligente, vive d'esprit, mais c'est surtout son instinct plus décuplé que la moyenne qui l'aide dans les combats. En faisant confiance à ce dernier, elle se bat mieux, plus naturellement. Un de ses défauts : être attirée par la puissance. Ce goût si prononcé et délicat que l'on a lorsque l'on décuple ses forces est comme une drogue pour elle. Ce penchant pourrait un jour l’amener du mauvais côté. Mais il faut baser ses prédictions aussi sur d'autres de ses caractères. Nariwen est une jeune ninja certes, mais aussi une femme passionnée de nature et de musique. Quelques fois, lorsqu'elle est seule vous pourrez l'entendre chanter. Mais lors d'un combat, elle devient une ombre froide, qui ne s’effraie ni de recevoir la douleur ou la mort, ni de la donner. Généralement calme, il lui arrive de "péter un câble". Elle devient alors une tornade, qui s'isole afin de ne pas faire trop de dégâts. Ses faiblesses ? Malgré les apparences, Nariwen est facilement dépassée par ses émotions, ce qui peut la déstabiliser parfois. De plus, devant un ninjas qui utilise le Katon, il ne lui restera que ses illusions, ce qui la mettra dans une situation de faiblesse et de fuite. Pour finir, je dirais que Nariwen, solitaire de cœur et d'esprit, n'a pas (encore) d'amis. Et pour elle l'amour est un sentiment inconnu, inintéressant. Maintenant, pour a connaître mieux, il suffit de la rencontrer, je pense. Histoire : [20 lignes minimum]Enfant innocente, enfant normale, enfant banale.
De sa naissance jusqu'à son entrée dans l'académie, Nariwen était une petite fille normale, avec ses deux parents, son père ninja et sa mère normale. Ils étaient heureux, comme une famille normale de Suna, où Nariwen était née, où ses parents eux même étaient nés. Innocente et douce, Nariwen ne demandait qu'à être seule en haut des murailles avec un chat du désert entre les bras pour être bien. Après tout, elle a toujours aimé la nature, même maintenant elle y prête une attention particulière. Écoutant souvent de la musique, elle n'aspirait pas plus que cela au combat. A vrai dire, elle n'y pensait même pas, laissant cela aux autres. Et pourtant déjà, son père voyait qu'elle était faite pour se battre. A la façon de se déplacer, si légère et agile, elle était destinée au Fûton. Et sa façon de réagir quand on élevait le ton, elle saurait se battre. Et elle avait ce tatouage, depuis sa naissance, et qui signifiait qu'elle avait la technique, celle des Akikaze. Mais il attendrait le moment venu pour lui parler de ce dernier point. Nariwen, le jour où sa mère lui dit qu'elle rentrerait à l'académie ninja dû commencer à se faire à l'idée que sa vie ne serait pas faite comme un long fleuve tranquille.
Académie, solitaire tu resteras.
Pendant ces années où elle étudia les premières techniques des ninjas, Nariwen resta seule, continuant sa vie comme avant à l’exception qu'elle travaillait toujours beaucoup ce qu'on lui apprenait, même si durant longtemps elle ne le montra pas beaucoup. Comme son père l'avait prédit, son affinité avec le fûton se démontra rapidement. Au fil de ses quelques années, elle resta une fille totalement banale, ou presque (cf mental). Travaillant, exécutant les exercices qu'on lui demandait, elle ajoutait occasionnellement un petit plus. Mais c'était tellement rare que cela paraissait involontaire. Généralement, elle avait plus de facilitées au combat armé, surtout lorsqu'il s'agissait de projectile. Cette petite préférence était compréhensible, lorsque l'on voyait sa carrure, et que l'on connaissait sa puissance physique. Pour parer à ce défaut, Nariwen s'entraîna surtout à l'esquive des coups en combat au corps a corps, et à s'éloigner de ses adversaires. Attaqué de loin, lorsque l'on est d’affinité Fûton, est logique non ? Bref, ces années d'études premières se passèrent normalement, la petite fille continuait dans sa banalité. Lors de son examen, la jeune fille fit ce qu'on lui demandait, ni plus, ni moins. Son Senseî fut d'ailleurs un peu déçu, car il pensait qu'elle valait mieux, qu'elle aurait fait mieux. Nariwen sourit quand il lui dit, lui rétorquant qu'il ne fallait jamais vraiment croire aux apparences. Le maître lui demandait dans quel sens il fallait qu'il prenne ça, et elle le laissa sur place, sans rien dire. Nariwen était maintenant genin.
Vie de ninja [partie a modifier si échec du test]
Nariwen passa quelques années dans la peau d'un genin, exécutant quelques missions, peu de fois avec son groupe, une majorité en solitaire. La plupart de celles-ci, à son grand désarroi, se déroulèrent avec cette chère Mme Toshiro. Et bien qu'elle haïsse cette chère dame, elle se montra la première fois si efficace et polie... qu'elle se retrouva avec elle beaucoup de fois...trop de fois. Bon, après tout, c'était des missions comme d'autres. Bien sur, Nariwen préférait les autres, celles où elle s'aventurait un peu plus loin dans le désert, celles où elle accompagnait un Jonin pour des missions simples, mais qui se déroulaient sur d'autres terres que celle de son pays natal. Le temps des missions D et C était plutôt calme pour elle, calme et banal, encore une fois. Mais c'est quand même au cours de l'une de ses missions qu'elle découvrit que son tatouage était vraiment spécial. Alors qu'elle se cachait d'un ninja beaucoup plus expérimenté qu'elle, elle pensa très fortement que le "pouvoir de voler" rêvé de tant de gens n'était peut-être pas si bête que ça. Voler, s'envoler, survoler les forêts, puis le désert, rentrer chez soi. A ce moment-là, son tatouage se mit à luir très légèrement. Heureusement, la jeune fille le remarqua. L'effet se dissipa dès qu'elle ne pensait plus au ciel. De retour chez elle, Nariwen demanda des explications à son père. Lorsqu'elle lui raconta ce qui était arrivé, son père fut aux anges? Tout heureux, il se mit à sautiller dans la maison, s'arrêtant lorsque sa femme le réprima. Mais il pensait, à justes termes, qui c'était encore trop tôt, et promit donc à sa fille qu'elle comprendrait, qu'il lui apprendrait lorsqu'elle serait plus forte. Elle s’exerça alors à ses techniques fûton, se promettant de les améliorer dès que possible. Elle s'entraînait, s'améliorant doucement, mais surement. Une fois apte à l'examen, elle le passa. Elle eut du mal, et se promis donc de continuer à s'entraîner, encore plus dur. L'examen la aussi un peu changer moralement. Elle a été confrontée à des illusions fortes, plus fortes que les siennes. Elle a vu la souffrance de ses camarades et quelques chose c'est brisé en elle. Était-ce son cœur de solitaire ? Surement, et ainsi peut-être que bientôt, elle ne sera plus si solitaire. A la fin de l'examen, Nariwen put enchaîner trois victoires, mais n'alla pas au-dessus. Elle fut déçue, énerver par cet échec, et pensait que l'on allait la recaler. Elle qui n'avait jamais accordé d'importance au fait qu'elle soit genin, elle qui avant l'examen disait que ce serait inutile de toute façon, se trouvait maintenant dans la peau d'une fille qui était persuadée qu'elle aurait pus réussir si, seulement si... Mais avec des si, on pourrait remettre le pays du vent en bouteille, c'était bien connu. Pourtant, Nariwen avait oublié une chose, qu'on leur avait pourtant dit au début de l'examen. Ils n'étaient pas jugé sur leur victoire, mais sur leur compétences à se battre. Contrairement à toute attente, Nariwen fut donc prise en tant que Chuunin. Mais malgré cela, elle se sentit faible d'avoir échoué. Elle devrait s'entraîner, c'était maintenant plus que certains. Cela fait maintenant une année que Nariwen est Chuunin et au cours de cette année, elle a appris ses techniques de Chuunin, remplaçant ainsi celles de Genin.by Del's |
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Nariwen Akikaze Suna no Shinobi
Nombre de Messages : 56 Localisation : Dans l'ombre ou au terrain d'entrâînement Date d'inscription : 22/06/2011
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| Sujet: Re: Nariwen Akikaze Jeu 23 Juin - 14:01 | | Merci -_-. Bon alors voila le bidule :
Suna, ville calme dans un pays en paix. Voilà son statut actuel, mais cela n'a pas été toujours ainsi. Je me souviens très bien de cette période de tension qu'il y a eu, il y a maintenant quelques années lorsque j'étais encore une jeune genin. Le village était hors d'atteinte, mais le pays était tout de même menacé. Les ninjas de Suna, sous la proposition du Jônin expérimenté, avaient décidé de prendre les devants, en lançant plusieurs équipes de reconnaissance, à différents endroits des frontières. Pendant une bonne heure, Suna fut comme une fourmilière : ça bougeait de partout, ça s'activait, s'organisait. Je courus voir mon Senseî, plus excitée qu'inquiète. Que voulez-vous, l'insouciance de la jeunesse ! Je voulais participer à tout cela, c'était pour moi une évidence. Après tout, j'étais maintenant une ninja. Certes je n'étais que genin, mais cela ne voulait pas dire que je n'étais pas capable d'avoir mon utilité dans une équipe de reconnaissance. Malgré l'agitation, je sus retrouver mon maître. Mais à peine l'avais-je rejoint que le verdict tomba sec :
"Hors de question, tu n'es pas assez puissante pour cela."
J'allais répliquer, expliquer, avec une argumentation parfaite, qu'il ne fallait pas de la puissance pour ce genre de mission, mais bien de la discrétion. Après tout, certains de mes camarades m'avaient surnommée l'ombre, ce n'était pas pour rien, même si ce n'était pas vraiment à connotation positive lorsqu'ils me le disaient. Mon senseî étant parti sans même me regarder, j'étais maintenant condamner à rester là, au village, pendant que d'autres allaient faire une mission importante pour leur village, mon village. J'étais d'un naturel calme, mais la tension ambiante m'avait surement contaminée, car j'avais les nerfs à fleur de peau, et ce rejet m'électrifia. J'étais bien prête à exploser. Soudain, un autre ninja, que je connaissais vaguement, mais qui m'avait toujours été sympathique, s'approcha de moi et me glissa à l'oreille.
"Je te donne une mission, jeune ninja : protège la vieille Mme Botan. Je ne voudrais pas qu'il lui arrive quelque chose. C'est une grande responsabilité."
Et il partis avec tous les autres. Une grande responsabilité... surveiller une vieille personne dans un village vide, tandis que d'autres se battaient aux frontières. J'étais dépitée. Mais bon, une mission restait une mission, il fallait que je l'exécute de toute manière. Dix minutes plus tard, j'arrivais chez la personne en question. Oh bien sur, j'aurais pus aller plus vite. Mais à mes yeux, cela n'aurait pas servi plus que cela. Je toquais à la porte, puis lorsque la dame en question m'ouvrit, je lui expliquais ce pourquoi j'étais là. Elle me sourit gentiment, et me fit rentrer. Un point positif dans cette journée : cette dame paraissait beaucoup plus agréable que Mme Toshiro... Vous me direz que ce n'est pas très difficile, et c'est vrai. Ainsi, elle et moi nous mîmes à discuter. Elle me demanda quel affinité avais-je, mes techniques, lorsqu'elle décida d'aborder la situation de ces jours-ci.
"Sais-tu qui est parti du côté de Kawa no kuni. J'avais de bons amis avant là-bas."
J'essayais vaguement de me rappeler qui j'avais vu partir en cette direction, mais j'en connaissais qu'un de nom dans tout le lot. Celui même qui m'avait demandé de venir ici d'ailleurs. Lorsque je prononçais son nom, la vieille dame fronça les sourcils et s'excusa, se levant. Je ne compris pas très bien sur le moment. Quelques minutes plus tard, elle revient et commença à me parler de sa propre vie, tout en gardant un air grave.
"Tu sais, j'ai moi-même été une kunoïchi. J'étais Jônin même. J'avais une invocation bien particulière. Un faucon crécerelle, messager mais aussi espion à ses heures. Je...je l'aimais beaucoup."
Il y eut après cela un grand blanc. Je ne savais pas trop quoi dire. Soudain, elle leva les yeux, et courut presque vers la fenêtre. Je me retournais : là, juste derrière la vitre, un faucon, d'une belle couleur sable, faisait de sur place. Mme Botan lui ouvrit et tendit son oreille après qu'il se soit posé sur son bras. Apparemment, elle pouvait lui parler et le comprendre. Elle le remercia, et l'animal disparu. La vieille dame prit un air grave et me demanda de la suivre. Tandis que l'on traversait la ville, elle m'expliqua qu'elle n'avait jamais fait confiance à celui qui m'avait envoyé. Et d'après son espion, l'équipe qui était partie pour Kawa no kuni était en danger. Je marchais a côté, me demandant si c'était bien responsable qu'elle sorte. Mais à peine essayais-je de protester qu'elle me cloua le bec encore plus vite que mon Senseï. Mais contrairement à ce qui c'était passé avec lui, je fus plus surprise qu'excédée. Une fois arrivées aux murailles, le garde s'interposa :
"Non non, on ne sort pas. - Si si, on sort. Il n'y a pas bataille aux remparts que je sache, non ?"
Elle avait parlé si méchamment que le garde en fut désarçonné. Apparemment, il jugea qu'elle n'avait pas tord, puisqu'il nous laissa finalement passer. La vieille dame se remit en route, moi sur ses talons. Le voyage jusqu'à la frontière se passa sans accroche, mais nous dûmes faire beaucoup de pauses. Mme Botan avait beau avoir été une ninja redoutée, même si elle pouvait encore invoquer, elle n'en restait pas moins une dame âgée, qu'il fallait ménager. Moi, retrouvant mon calme tout en y ajoutant une pointe de tension, je me repassais en tête tous les conseils qu'on pouvait m'avoir donné ces derniers jours. Il fallait que je me concentre, que je ne fasse aucune erreur. Je n'étais plus en mission de rang D, où mon échec ne signifiait rien. Nous arrivâmes finalement à la fin du désert de sable, au début de celui de terre, et il ne restait plus que quelques mètres avant la forêt qui séparait les deux pays. Je commençais à m'engager dedans, lorsqu'un bruit me fit me retourner. Mme Botan s'était assise. Elle me dit de continuer seule, et malgré mes propos, ne voulu ni que je reste, ni que je l'attende. Elle aurait eut un kunaî que je suis sûre qu'elle me l'aurait jeté dessus. Je partis donc seule dans la forêt. Mais alors que je venais à peine de retrouver la trace de ceux qui était passé là avant moi, des voix me parvinrent. Jouant la sécurité, je me camouflais. Bientôt, une troupe de ninja passait à deux dizaines de mètres. A mon grand désarroi, il s'arrêtèrent dans une clairière que j'apercevais vaguement. Ils parlaient à voix basses, et je ne pus les entendre. Mais ce que je vis me suffit. Un bandeau marqué de l'insigne de nos ennemis ornait leur front. Il fallait vite, très vite que je rejoigne les autres.
Les arbres de cette région étant haut, et vu que je n'avais pas le temps d'attendre que mes ennemis se remettre en route, je pris les branches les plus hautes et fonça en direction de mes alliés. C'était parfois un avantage de peser autant qu'une plume. Coup de chance n°2, je tombais beaucoup plus rapidement que je ne l'espérais sur l'équipe de Suna. Ils étaient en pleine pause, et mon cher ami faisait le guet. Bien sur, j'aurais pus aller le voir lui, mais le temps que je descende la hauteur des arbres, j'étais au milieu d'eux. Ils m'avaient entendue arriver et étaient maintenant sur leur garde. Je faillis me faire embrocher par un ou deux kunaîs avant qu'ils ne me reconnaissent. Heureusement que j'avais de bons réflexes. Après un échange de code, ils me demandèrent ce que je faisais là.
" Une équipe adverse va vous prendre en revers dans quelques minutes ! - Comment as-tu été au courant ?"
Cette phrase, lancée par le seul ninja que je connaissais, fit tiquer tout le monde et un coup d’œil suffit à nous faire comprendre : un traître... Déçue par celui en qui j'aurais pu avoir confiance, je n'eus pas le temps d'en dire plus. Déjà, l'équipe adverse arrivait. Je laissais les devants aux plus expérimentés. Mais tandis que je commençais à peine a me battre, une impression bizarre m’assaillit. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept,... J'étais pourtant persuadée qu'ils étaient au moins huit. Mme Botan ! La panique essaya de me submerger, et j'eus à peine le temps de penser à une couverture. Créant un clone qui resterait un certain temps à l'arrière, je contournais la zone de combat et rejoignis mon point d'entrée dans la forêt. Je n'étais jamais aller aussi vite. On dit que l'amour donne des ailes, mais je peux vous assurer que la peur aussi. J'arrivais un tard car le combat avait déjà commencé, mais tout était encore rattrapable. Je vis Mme Botan à terre, un kunaï dans l'épaule gauche. Son faucon, ou plutôt ses faucons, se battait contre un homme qui utilisait maintenant ses poings et ses pieds contre eux, ce qui voulait dire qu'il n'avait plus d'arme. C'était une bonne chose, du moins pour moi. Je me concentrai, créant trois clones, puis parti à l'attaque. Les deux premiers clones partirent au corps à corps, pendant que le troisième s'acharnaient sur l'ennemi de loin. Moi, je préparais ma technique de genjutsu. Une fois prête et mes clones disparus, je la lançais. Mon adversaire fut déstabilisé, lui qui voyait maintenant les faucons en deux fois plus gros que lui. Il sut rapidement que ce n'était qu'une illusion, mais c'était bien assez : je lui bondit dessus et lui plantait un kunaï dans la gorge. Je n'avais aucun mérite bien sur d'avoir gagné ce combat : les invocations de la vieille dame avaient fait la majorité du travail. Mais je l'avais terminé. Donner la mort ne me faisait rien. Il ne me restait plus qu'à attendre que le reste des troupes revienne. Je me leva, me dirigea vers Mme Botan et...tomba.
Je me réveilla chez moi avec un bon mal de crâne. Que voulez-vous, c'est ce qui arrive quand on utilise correctement une technique qui demande beaucoup de chakra, alors qu'on en a déjà utilisé la majorité. A la suite de cette journée, j'appris que mon "exploit" avait fait le tour du village en moins de deux, et que j'étais maintenant plus connue que je ne l'aurais voulu. Je passais les jours suivants entre l’hôpital et le bureau du kazekage. Je le vivais bien tout cela, mais étais quand même un peu pressée de revenir à mon état d'ombre inconnue. Mme Botan est maintenant guérie, et est pour moi comme une grand-mère. Elle m'a promis de m'apprendre son invocation dès que je serai prête. Je suis heureuse de l'avoir connue, même si c'est grâce à un traître. J'appris qu'il m'avait en faite envoyer non pas protégé Mme Botan, mais la surveiller. Il ne pensait pas que l'on puisse parler, et qu'elle serait au courant qu'il était partis lui aussi. Des pensées de traître, incapable de comprendre les femmes Au fait... Cet homme est mort...De la main de l'un de ses soit-disant alliés. Comme quoi, il ne faut jamais se fier à personne
Paroles : -Nariwen - Mme Botan - Le Traitre -Le Senseï |
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