Nariwen Akikaze, Chûnin de Suna. Comme tous les ninjas, je devais pour mon village accomplir des missions. Cela nous rapportait de l'expérience, un peu d'argent et permettait d'ajouter cela à une sorte de "CV" de ninja. Plus vous aviez fait de missions de tel ou tel rang, plus vous étiez considérés comme compétents et digne de confiance. Pour ma part, cela faisait maintenant un moment que je n'avais pas fait de mission, me concentrant un peu plus sur mon entraînement pur et dur. Mais une petite mission de rang D de temps en temps ne faisait de mal à personne et surtout pas à une jeune chûnin manquant d'expérience. Oui c'était cet avis que je portais sur moi-même. Je partis donc ce matin là pour le bureau du Kazekage. Étant absent pour un bout de temps, ce n'était pas Sabaku no Gaara qui nous donnait les missions, mais un Jônin du village. J'en étais légèrement déçu, car comme certains d'habitants de Suna, voir mon Kage était un plaisir. D'autres n'étaient pas rassuré, voir avaient peur, mais je ne comprennais vraiment pas. La puissance de notre maitre ninja était un honneur, non ? Mais je m'égare. Je pris donc le rouleau de la mission, et tout en sortant du bâtiment, je le déroulais. Cela tombais bien, il fallait que je l’exécute immédiatement.

Spoiler:

Je souris, remballais le message, le calais dans un replis de mes vêtements. A peine sortie que je partais déja pour l'entrée du village, dans un rythme non pas maximal, mais assez soutenu. J'avais souvent besoin de me dégourdir les jambes, mais j'aimais le faire lorsque c'était utile. C'était une de ces occasions. Une fois à l'entrée, je ressortais l'indiqué de la mission, le montrait à un garde qui me remis le colis. Sans un mot de plus, je repartis presque aussi vite que j'étais arrivée. Le carton, pas si léger que ça, me ralentissait un peu. Tout en traversant la ville, je me mis à réfléchir aux derniers mois que je venais de passer. Je m'étais peut-être trop refermée sur moi-même. Je n'avais maintenant plus d'équipe, et moi qui pourtant avant n'accordais pas beaucoup d'importance à cette dernière, je me trouvais maintenant en face d'un manque. Bon et bien, il ne me restait plus qu'à me débrouiller pour le combler, ce manque... Distraite par mes pensées, je faillis rater la rue où se trouvait la boutique. M'arrêtant brusquement, je fis se soulever un petit nuage de sable. Je fis un léger demi-tour, et rejoins la boutique, respirant à peine plus profondément que la normale. Tiens, il allait falloir que je retravaille mon endurance, moi. Je toquais à la porte, et une petite voix me dit de rentrer. Je m'exécutais, fermant la porte derrière moi. La dame qui devait s'occuper de la boutique semblait légèrement pressée, et me regarda bizarrement. Je m'expliquais rapidement, tendant le colis.

"Ah non, non, ce n'est vraiment pas le moment... Je suis débordée ! Comment vais-je faire ? ... ... Tiens puisque tu es là, tu veux bien me déballer ce colis et me mettre le tout en rayon ? Merci."

J’acquiesçais, et me mit au travail. Le carton n'était pas très grand, mais la boutique vendant de petits trucs et machins, il y en avait pleins. Je poussais un soupir, puis me mis au travail. Je multipliais depuis au moins vingt minutes les allers et retours, lorsque la dame me cria du fond de la boutique :

"Je pars faire quelques comptes en haut. Occupes-toi des clients !"

Je levais les yeux au ciel. Autant lors des grands événements la considération pour les ninjas était grande, autant dans ces moment-là, on la sentait plonger très, très profond dans les abysses. Mais bon, je n'avais pas trop le choix. Je finis donc d'abord ce que j'étais entrain de faire. Une fois ceci fait, je pris le carton et le déposais derrière le comptoir, m'asseyant finalement sur ce dernier. Pendant cinq minutes, il ne se passa rien. Je me mis alors à ressasser des souvenirs, plus ou moins anciens.Mais la clochette de la porte d'entrée finit par me faire réagir. Quelqu'un, un vieil homme, venait de rentrer. Il me regarda un peu étonné, puis se dit apparemment que ce n'était pas très important que je ne sois pas celle dont il avait l'habitude, car il partit dans les allées. Il revint un temps après avec une petite babiole. Je le fis payer, lorsqu'un renflement étrange de sa veste attira mon attention. Je la montrais du doigt sans rien dire, et il sourit. Il me donna l'autre babiole, paya, et sortit. Ah je vous jures, les gens de nos jours ! Finalement, il ne se passa rien de plus. La vendeuse revient. Je lui dis de façon très écourtée ce qui c'était passé. Elle souris gentiment et me remercia. Elle avait l'air d'être complétement exténuée la pauvre. Que voulez vous, il y a des jours comme ça, dans n'importe quel domaine, où toutes les choses à faire rapidement tombent en même temps, et justement on l'a plus le temps. Je dis au revoir, et partis faire mon rapport. Il n'était pas encore midi, et j'avais encore le temps de passer aux terrains d'entraînement après. J'espérais y croiser mon senseï, quoi que ces derniers jours je n'ai pas aperçu ne serait qu'un bout de son bandeau. Lui aussi devait être très occupé. Pour ma part, j'avais fini une chose ce jour-là, et c'était un point positif. Il ne me restait plus qu'à continuer sur cette lancée.

Merci beaucoup Yozo pour ces points.

J’essayerais de faire encore plus attention la prochaine fois...( et dire que je viens de passer mon bac de Français... Je suis mal barrée)