Tsuki Kuroshiro Kiri no Shinobi | Maître du Kenjutsu de Mizu no kuni
Nombre de Messages : 159 Localisation : Dans un monde austère, où la mort règne, et où le chaos est maître... Nindô : J'utiliserai ma lame pour préserver mon village et ma liberté. Date d'inscription : 05/01/2011
Passeport Ninja Grade: Jônin Points d'Expérience: (471/1000) Techniques:
| Sujet: - Le Regard d'un Père - [Entraînement] Mer 8 Juin - 7:01 | | - Le Regard d'un Père - « Mon enfant, tu es l'avenir de notre famille, Tu seras amené à faire de grandes choses. Notre clan a toujours vécu pour protéger Kiri, Nous sommes sa lame et son bouclier, Mais toi, tu seras bien plus que cela, Tu seras la lumière qui éclairera le chemin durant les nuit les plus noires, Tu seras le Lune de Kiri... » x De nouvelles paroles de mon père retentirent dans mon esprit, une fois de plus. J'étais de nouveau au Dôjô, et ça sans réelles raisons. Mes pas m'avaient amené en ces lieux alors que la nuit régnait de nouveau sur ce pauvre monde. Mais étant là, autant en profiter. Un cigarette à la bouche, je m'étais avancé vers les tombes de mes parents et de ma sœur, avant de m'assoir. Je venais d'être nommé Jônin ainsi qu'épéiste de la Brume, et j'en étais très heureux. Seulement, une chose manquait à ce regroupement : la présence de mon père. Donc, en éteignant ma clope en l'écrasant sur le sol, je dis, en observant la stèle de la tombe paternelle : « Père, je suis arrivé à atteindre notre but... J'ai été accepté parmi les rangs des Sept Epéiste de la Brume grâce à votre entraînement et celui de Munachi-Sempai... Et j'ai maîtrisé la puissance du Kurotsuki... Si seulement vous étiez encore là pour le voir, vous seriez fière de moi... » En parlant d'être fière, je m'étais souvenu d'une discussion eu avec mon père, plusieurs années en arrière, après mon premier échec dans l'apprentissage du Kurotsuki. ~ Flash Back ~ x Alors que je rentrai du Dôjô où j'avais échoué, mon père m'avais interpelé à ce sujet. Bien que je ne voulais pas m'entretenir avec lui à ce sujet, et que j'avais fuis son regard, il me dit, calmement, d'un air serein : « Tu sais Tsuki, ce n'est pas parce que tu n'as pas réussi aujourd'hui que tu dois croire que tu n'es plus mon fils. Moi même, j'ai mis des années à utiliser cette technique, et vu ta facilité pour apprendre, tu n'as aucun soucis à te faire. A vrai dire, si tu peux éviter d'utiliser cette technique trop souvent, ça me fera plaisir. Dis toi que si je te l'ai montré, c'est pour te montrer la voie. Et si tu veux vraiment que je sois fière de toi, il te faudra apprendre à la maîtriser complétement. » Puis, sans que je n'eus le temps de dire un mot, il avait posé sa main sur le haut de ma tête, et reprit la parole, en souriant pour une fois : « Tu n'as peut être que douze ans fiston, mais tu es bien mon gosse ! Mais évites de te prendre la tête, les choses arriveront quand il le faudra ! Tu maîtrises déjà le Kage no Kon, et ça suffit largement pour ton âge ! Fais toi des amis au lieu de chercher à me battre, car ça aussi tu y arriveras un jour ! » Je me rappelle qu'après ces mots, j'avais rougis comme une pivoine, faisant éclater de rire mon père, qui par la suite, m'attrapa comme un sac de patate pour me mener dans ma chambre afin que j'y dorme. ~ Back to the Present ~ En me remémorant ce moment, et pour la première fois depuis deux ou trois ans, des larmes commencèrent à couler le long de mes joues, avant de tomber sur mes vêtements et de perler pour finalement s'imprégner dans le tissu. Je pleurais en silence, me surprenant moi même. J'étais resté assis, là, devant les tombes de mes parents, la tête entre les jambes, pendant plusieurs minutes, continuant de pleurer sans un bruit. Puis, au bout d'un moment, tout en restant dans cette position, ma voix résonna. D'une voix triste, pleine d'émotion, ce qui ne me ressemblai plus, je dis, en reprenant d'un grand coup ma respiration : « Le soir ou tout a basculé, vous m'avez dis que vous étiez fière de moi... Pendant longtemps, j'y ai cru, mais vous ne l'étiez pas complétement... Aujourd'hui, alors que vous auriez pu l'être, maintenant que je maîtrise ce pouvoir... Vous n'êtes plus là... Et tout cela à cause de moi...! » Soudainement, je m'étais relevé, et tout en sortant mon sabre rapidement, alors que mes cheveux devenaient orange, je dis d'une voix colérique, mais cela envers moi, tout en continuant de pleurer : « Regardez Père ! Kuroi Getsuga ! » Ma lame avait commencé à s'éclairer d'une lueur noir et rouge, et en abattant mon sabre dans le vent, j'avais relâche mon étreinte sur ce chakra sombre, faisant ainsi partir une lame d'énergie négative contre un rocher. Ce dernier, à l'impact de mon attaque, se coupa en deux, et mon énergie continua sa route avant de toucher le sol, où fut crée une longue fissure. Lorsque le bruit assourdissant de l'impact retenti, je me me souvins de ce jour où j'avais acquis ce savoir. ~ Flash Back ~ Mon père était mort depuis plusieurs mois déjà, et j'avais appris à peaufiner mon don héréditaire. A présent, dés que je le désirais, je pouvais activer le Kurotsuki, décuplant ainsi mes forces. Mais le but premier de mon entraînement ce jour là était la maîtrise de cette puissance, aussi appelé le Kuroi Getsuga. Il s'agissait d'une dérivée de la technique commune aux Hayatsu, le Kage no Kon. Tout comme cette dernière, il suffisait d'insuffler à sa lame son chakra, et de le relâcher lors de l'attaque, créant ainsi une vague de chakra, au corps à corps ou à distance, causant ainsi de lourds dégâts. Cependant, le Kuroi Getsuga s'utilisant avec ma technique de la Lune Noire, il était totalement différent, et bien plus compliqué à apprendre. Le Chakra de mon Kekkai Genkai, étant bien plus puissant et bien plus instable, était plus difficile à contrôler qu'en temps normal. Mais ce n'était pas impossible. Donc, c'est avec une grande détermination que j'avais commencé cet entraînement. Tout comme pour la technique de base, je m'étais mis à concentrer mon chakra dans ma lame en activant le Kurotsuki, laissant ainsi s'échapper de mon corps une aura rouge qui m'enveloppait. Mon premier coup était un test, et j'avais remarquais, en relâchant mon énergie, que les choses allaient être bien plus compliquées que prévu. En effet, lorsque la lame noire de chakra s'élança, elle ne parcouru que quelques centimètres avant de se disloquer dans l'air, contrairement au Kage no Kon, qui lui, aurait parcouru une très grande distance avec cette concentration. Ainsi donc, je recommençai encore et encore, jusqu'à avoir des résultat convainquant. Au bout de trois heures, un court laps de temps, je comprenais peu à peu comment cela fonctionnait, même si je n'avais avancé que d'un pouce. Ma lame de chakra ne parcourait qu'une cinquantaine de centimètres, mais c'était déjà mieux. En réalité, il fallait compresser l'énergie spirituelle et vitale dans la lame de manière à ce qu'aucun vide n'existe dans la matière. C'était une action assez complexe, car peu de techniques employaient ce procédé. Il fallait tout d'abord insérer dans le sabre une quantité de chakra suffisamment élevée pour combler le vide dans la matière, tout en compressant cette dite énergie, afin qu'elle ne s'échappe pas. Au final, la technique était tellement sous pression qu'elle coupait tout ce qu'elle touchait, pouvant même trancher des montagnes si l'utilisateur le pouvait. Mais pour ma part, je n'y étais pas encore. Ma maîtrise grandissait peu à peu, arrivant alors à propulser une petite lame qui, après un parcours difficile, se divisait et disparaissait. Je passerai les détails les plus insignifiants comme les oiseaux intrigués qui m'observaient, ou bien encore le bruit du vent qui me faisait frissonner. Bref ! Mon apprentissage, après plus de seize heures, le Kurotsuki activé, touchait à sa fin. N'ayant plus assez de chakra pour continuer, et après une cinquantaine d'essais, tous les uns plus concluants que les autres, j'avais usé à ce moment là de mes dernières réserves. Je fermai les yeux et concentrai donc toute mon énergie restante dans mon sabre, faisant bien attention à combler chaque espace de la lame, tout en évitant d'en perdre ne serait-ce qu'une infime quantité, puisque j'avais trouvé la dose exact à déverser. Ma concentration était telle que je voyais le flux dans le métal, ainsi que les mouvements que je lui faisais faire pour éviter tout débordement. Puis, au bout de plusieurs secondes, et dans le silence, Je me mis à baisser ma lame tout en relâchant mon chakra. Sur ce coup là, j'avais mis la dose, car tout autour de moi, une turban d'énergie noire, en plus du Kurotsuki qui laissait apparaître une aura rouge, apparu, avant de fuser dans la direction que j'avais ciblé pour mon attaque, détruisant tout sur son passage. Par la suite, en voyant ma réussite, je me laissai tomber, exténué, le sourire aux lèvres, en disant : « Bordel... J'ai réussi... »
~ Back to the Present ~ Les souvenirs de cette journée en tête, j'avais arrêté de larmoyer et venais de ranger mon sabre tout en me retournant vers les tombes et en disant : « Je regrette toujours ce qui est arrivé, et je ne me le pardonnerai jamais... Mais j'ai honoré votre nom et vos rêves Père... Vous pouvez être fière de moi à présent, et reposer en paix pour de bon... » Puis, dans la nuit éclairée par la Lune, je m'étais assis de nouveau, prêt à passer la nuit là, devant les vestiges de ma famille. |
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