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 Le démon en liberté (mission de rang S)

Konoha no Shinobi
Shuh
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Shuh
MessageSujet: Le démon en liberté (mission de rang S)   Le démon en liberté (mission de rang S) EmptySam 11 Fév - 9:45
Le village caché des nuages avait été très récemment mis sous tutelle par l’Akatsuki. Depuis ce temps, nous les simples sbires à la solde de l’organisation criminelle, nous devions répondre présent lorsque le village caché avait besoin de notre aide. C’était un des rares alliés que nous avions dans la guerre qui se préparait. Nous devions alors tout faire pour que les relations restent amicales et que l’on puisse œuvrer dans la même direction pour le bien de chacun des camps. Seul, l’Akatsuki n’avait aucune chance de gagner la guerre. Il lui fallait des alliés puissants et un réseau de supporters prêt à prendre les armes à tout moment pour aller prêter mains forte. C’était d’ailleurs dans cet état d’esprit que je me rendais à Kumo Gakure no Satô. Dernièrement, des résistants à la prise de contrôle du village avaient réussi à trouver un bâtiment qui était en fait un laboratoire secret où les hauts dirigeants de notre alliance pratiquaient des expériences sur la mutation génétique. Ce même bâtiment fut détruit par les rebelles ce qui eut pour résultat de libérer des prisonniers qui avaient reçu une solution leur permettant d’augmenter leurs aptitudes musculaires. La plupart des évadées furent capturé peu de temps après l’incident, mais après avoir fait le décompte, les responsables de l’opération remarquèrent qu’il manquait trois individus. Par contre, le plus préoccupant était le fait que l’un des trois prisonniers était un cas spécial. Ancien ninja d’Iwa, il serait le détenteur d’un Kekkaï Genkaï lui procurant une très bonne maîtrise du doton, mais en plus, les scientifiques auraient testé une drogue non approuvée par les responsables du laboratoire qui rendrait le shinobi pratiquement insensible aux attaques physiques comme le corps à corps et les projectiles. Comme j’étais un soldat dévoué, on décida que j’étais apte à remplir cette mission des plus risquée. Un shinobi capable de contrer les attaques physiques, cela ne me laissait pas beaucoup de marges de manœuvre. Cette première mission de rang S allait être à la hauteur de son rang. Donc, en résumer, je devais rattraper trois prisonniers qui allaient tout faire pour ne pas retourner dans un autre laboratoire clandestin. Trois prisonniers qui avaient subi des mutations génétiques les rendant plus fort et dont un qui était pratiquement insensible aux contacts physiques et qui pouvait créer une petite montagne seulement avec la puissance de ses poings. Beaucoup de plaisir en perspective…

Il était trop tard pour faire demi-tour. J’avais donné mon approbation pour cette mission et je ne pouvais tout de même pas refuser un ordre direct de mes supérieurs. Je n’étais pas du genre à décevoir les plus gradés qui comptaient sur moi à cet instant pour régler ce problème au plus vite et ensuite pour pouvoir étouffer l’affaire pour ne pas faire trop de vagues auprès de la population. Si les villageois apprenaient que le gouvernement de Kumo appuyait des expériences sur des êtres humains effectuées par une organisation criminelle, la révolte ne serait pas loin et la cohue s’installerait rapidement dans la communauté mettant ainsi fin au partenariat de l’Akatsuki avec Kumo. Je devais empêcher le débordement populaire en rattrapant les fugitifs rapidement et faire mon travail proprement en laissant le moins de traces possible. Je me rendis donc à Kumo en essayant de ne pas attirer les regards. C’était plutôt difficile moi qui me promenait avec tous mes vêtements couloir de la nuit et avec ma grande cape qui me cachait pratiquement tout le visage me donnait l’air d’être un sombre personnage. Je marchais dans les rues en sentant clairement les regards se tourner vers moi. Mon infiltration discrète était un peu tombée à l’eau, mais au point où j’en étais rendu, je n’allais pas abandonner. J’étais sur les lieux et j’avais fait une longue route pour venir jusqu’ici. Je ne voulais pas rentrer au repaire bredouille. Je me dirigeai donc vers les fameux laboratoires secrets qui n’étaient plus vraiment secret. En m’approchant, je trouvai beaucoup de curieux qui s’amassaient tout autour d’un périmètre de sécurité très bien contrôlé. Selon les passants, c’était un laboratoire pharmaceutique qui avait été pris comme cible par erreur par des rebelles de la nation. Les gardiens étaient là pour s’assurer que personne ne pénètre dans le bâtiment pour éviter toute contamination par des substances chimiques. Je fis comme si je ne savais rien de toute cette affaire, mais je savais très bien que ce n’était que de la foutaise. Les dirigeants du village essayaient de masquer cet incident pour éviter de perdre leur crédibilité auprès du peuple. C’était une campagne de désinformation savamment orchestrée qui semblait porter fruit. J’aurais voulu m’approcher des lieux de plus près pour amasser des informations sur mes cibles, mais c’était impossible. J’aurais attiré les regards et j’aurais ainsi gâché ma couverture. Je ne voulais pas que l’on sache que j’étais un mercenaire d’une organisation criminalisée très importante et que je me promenais dans les rues comme si de rien n’était. Je devais agir avec prudence. J’allais devoir faire le travail à la «old school» : j’allais chercher mes informations à travers les tavernes les moins fréquentables et les plus reconnues pour leurs activités illégales. C’étaient le meilleur endroit pour trouver des renseignements.

Je me rendis donc dans le bar le plus malfamé du coin en espérant entendre des ragots d’hommes en état d’ivresse avancé ne sachant pas tenir leur langue. Ce fut effectivement le cas. En m’assoyant à une table, je commandai un verre de saké et j’écoutai sans avoir l’air d’écouter les autres personnes présentes en ces lieux. J’entendis alors un homme parlé de l’incident du laboratoire. Il racontait à tout le monde qu’il savait la vérité sur cette histoire et que cet endroit n’était pas un laboratoire pharmaceutique, mais bien un endroit top secret où l’armée mettait au point des super soldats avec des mutations génétiques. Cet individu semblait en savoir beaucoup plus qu’il ne devait en savoir et je savais qu’il n’avait pas encore révélé tout ce qu’il savait. Lorsque le bar ferma, le gaillard bien heureux quitta l’établissement escorté par les portiers, car il tenait à peine sur ses jambes. Une fois à l’extérieur, je me proposai pour aller l’aider et le raccompagner chez lui. Dans l’état où il était, il ne sera jamais capable de me reconnaitre si on se croisait à nouveau et de plus, il semblait vouloir parler. Dans un état pareil, on a toujours la langue un peu plus déliée. Je fis le sot en lui posant toutes sortes de questions sur divers sujets pour en arriver à des questions sur ce qu’il savait sur le mystérieux laboratoire. À ce moment, il commença à parler tout bas comme s’il avait un gros secret à me raconter. Je lui montrai que j’étais plus qu’à l’écoute ce qui lui donna le petit coup de pouce qu’il attendait pour poursuivre son histoire. Il me raconta que le soir de l’explosion, il marchait seul dans la forêt. La température était bonne et il aimait sentir la tranquillité du boisé qui se trouvait tout près du village. Durant sa promenade, il fut surpris par un homme qui vint lui demander de l’aide. Ce dernier avait besoin de quelqu’un pour l’aider à transporter son ami qui était blessé. Mon nouvel ami ne se fit pas prier et il alla porter secours au blessé. À son arrivé, il remarqua la présence d’un autre homme en plus du blessé. Le mutilé était dans un état grave. Il décida donc de l’emmener à sa demeure où il pourrait lui prodiguer des soins. Il proposa d’aller voir un médecin, mais les trois individus si opposèrent. Une fois rendu à son domicile, il remarqua l’accoutrement particulier des hommes. Ils portaient des vêtements gris avec un numéro. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que c’était des prisonniers évadés. Notre génie en herbe posa quelques questions et il apprit rapidement d’où provenaient les détenus qui n’en étaient plus vraiment. Il me confia même que ces mêmes hommes étaient encore présents à son domicile. Je voulu lui demander son adresse, mais il était trop ivre pour s’en souvenir. Je le laissai par terre et je partie dans la nuit. J’avais assez d’informations pour trouver cette maison.

J’attendis la nuit pour passer à l’action. J’avais rencontré beaucoup de gens qui connaissaient l’ivrogne que j’avais ramené hier soir. Les gens sont tellement idiots qu’ils racontent un tas de choses sans savoir à qui ils s’adressent. Depuis notre tendre enfance, on nous enseigne à être gentils avec les gens et à fuir les intrus. Ce n’est pas tout ce que l’on a appris qui reste dans notre tête lorsque l’on grandit. Un homme à l’apparence louche se présente et vous demande des informations personnelles et vous ne posez même pas de questions? J’ai peut-être du charme et du charisme ce qui expliquerait mon succès? Bref, je savais où je devais me rendre et je me demandais encore comme agir avec le mec sur-résistant. Les deux autres m’inquiétaient un peu moins. J’avais eu l’idée de faire cramer toute la maison pour forcer les gens à l’intérieur à sortir. Je savais qu’il y avait un estropié parmi eux. Il ne devrait pas pouvoir sortir de la demeure seul dans l’état qu’il se trouvait. Une fois devant l’habitation, de fut un grand feu de joie.

Katon Karyuu Endan

Le petit gîte fait de bois prit feu très rapidement. Il n’en fallu pas plus pour voir deux silhouettes sortirent en courant. En fait c’était plutôt une silhouette qui supportait l’autre et qui essayait de fuir les flammes. Pas facile avec un invalide sur les bras. Ne perdant pas de temps, je les pris de vitesse et je les attaquai. Je pris en chasse celui qui allait me rendre la tâche un peu plus difficile. Je ne voulais pas les tuer. Leur code génétique était trop important pour les tuer. Ils pouvaient encore servir pour d’autres expériences. C’était un défi de plus à relever. Les vaincre sans les tuer allait être ardu. En m’attaquant au secouriste, je reçu la réponse que je cherchais. La réponse qui me prouva que je n’avais pas affaire à de simples cobayes résultant d’une expérience déficiente. Je reçu un coup de poing en plein visage avec une telle force et une telle vitesse que je ne l’avais pas vu venir. Je dû reculai de quelques pas pour me ressaisir ce qui laissa le temps à mon ennemi de prendre position pour la contre-offensive. Il déposa son ami dans un lieu sûr et il se prépara à me combattre. Il fonça vers moi à une vitesse folle. Sa première attaque m’avait pris par surprise, mais maintenant, j’avais toute ma tête et je voyais facilement les coups. J’essayais de lui redonner la monnaie de sa pièce, mais il savait se défendre. Je reçu alors un coup de pied au bon endroit dans la cuise ce qui me fit mettre un genou au sol. Ma jambe était engourdie par la douleur provenant d’un coup très violent. Putain qu’il fait chier, me dis-je. Il est temps que je lui montre de quoi je suis capable. Alors que j’allais enchaîner une série de coups pour le mettre KO, je me pris un immense amoncellement de pierre qui ne finissait plus de grossir droit dans le thorax. Ce combat était inégal. Ma cible principale venait d’entrer en jeux. Elle sorti du brasier sans blessure. Sa petite montagne m’avait causé bien des dommages, mais je n’allais pas en rester là.

- Bon fini les enfantillages, on passe aux choses sérieuses.

- Je n’en attendais pas moins de toi Fuusaki Itsu de Kiri, s’exclama l’homme créateur de mont.

Ma stupéfaction fut telle qu’elle me figea sur place. Comment cet homme pouvait connaitre mon nom?

- Je vois que tu ne me reconnais pas. Je t’ai connu lors d’une guerre entre Iwa et Kiri. Tu étais très jeune à cette époque. Tu n’étais qu’un enfant, mais tu menais la vie dure à tes adversaires. Je suis content de voir que tu as bien grandit, mais je connais ton objectif et je ne te laisserai pas me reconduire dans cette endroit. Tu devras user de ruse pour traverser ma chair mutée. Bonne chance.

À ces mots, mes deux adversaires foncèrent droit sur moi. J’évitai une première, une deuxième, une troisième attaque et je ripostai à mon tour avec un grand sourire. Pourvoir montrer à un shinobi de haut niveau comment l’entrainement pouvait rendre un shinobi puissant me rendait heureux. Ma contre-attaque fut violente. J’enchainai les coups un après l’autre en esquivant habilement les attaques de mes assaillants. Pour l’instant, ma cible principale était l’homme sans histoire. Je n’avais pas encore trouvé la faille dans la défense de l’ancien ninja d’Iwa. Je m’en occuperai plus tard. Le combat était trop rapproché pour que j’aie le temps de faire des mudras pour une quelconque technique. Par contre, j’eu ce que je voulais : du temps et de l’espace. Je me pris une seconde fois une mini montagne de pierre. Je m’accrochai fermement aux rochers pour m’éloigner de mes agresseurs. Un fois en haut de mon perchoir, je passai au niveau supérieur. Je concentrai une énorme quantité de chakra pour ma prochaine technique.

Fuuton, KamiKaze

Trois gigantesques tornades prirent forment et elles forcèrent vers mon adversaire le moins puissant. Il fut rapidement pris entre les tornades qui ne tardèrent pas à le mettre au tapis. Il était peut-être fort avec ses poings, mais il ne pouvait rien face à une technique de cette envergure. Il me restait donc un éclopé et un ancien héros de guerre devenu rat de laboratoire et frustré de la vie. Dans une situation semblable à la sienne, je réagirai probablement de la même façon, mais j’avais un travail à faire. Cependant, le problème était que j’ignorais comment j’allais en venir à bout. Une idée absurde me traversa l’esprit. C’était le seul plan que j’avais pour l’instant j’allais tenter le tout pour le tout. Ça passe ou ça casse! Je dévalai alors l’amoncellement de pierre et de terre à une vitesse folle en me dirigeait droit vers l’antagoniste. Je concentrais déjà tout ce qui me restait de chakra dans mon poing droit. Arrivé sa hauteur, j’esquivai un coup qui se dirigeait vers moi et je lançai mon attaque. Mon poing chargé de toute ma puissance déchargea toute cette force directement dans les parties intimes du pauvre homme.

- HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA…

Lorsqu’il se réveilla, il était solidement attaché aux côtés de ses compatriotes de cellule dans une charrette que je tirais pour les ramener au point de livraison. Une fois le colis livré aux personnes responsables, je disparu dans l’ombre sans laisser de trace. En retournant au repère, j’avais encore le sourire aux lèvres en revoyant l’ancien ninja se tordre de douleur dans une semi inconscience avant de rejoindre le pays des rêves pour de bon. Il avait dû tellement souffrir. Aucun entrainement ni aucune drogue ne permettait à l’homme de mieux protéger cette partie du corps. Le seul moyen était la castration! Ma mission était terminée et j’avais encore réussis. Je pouvais partir en paix avec moi-même avec des images que je n’étais pas prêt d’oublier…
 

Le démon en liberté (mission de rang S)

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