Akito Satô
Nombre de Messages : 164 Nindô : La fierté de mes ancêtres est la mienne. Date d'inscription : 05/01/2011
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| Sujet: Mission de rang D : Mais si je te dis que je suis sobre ! Dim 9 Jan - 12:45 | | - Spoiler:
Mission de rang D : Mais si je te dis que je suis sobre ! Un homme souvent ivre refuse de se faire accompagner pour rentrer chez lui et chaque soir il frôle la mort, le raccompagner à la maison alors qu'il se trouve à 5 kilomètres de son domicile, l'homme est très bavard et a toujours besoin d'aller au petit coin lorsqu'il entend le bruit de l'eau s'écouler.
Ma mission du jour consistait à ramener un homme ivre chez lui. Il trainait toujours dans le même bar dans les quartiers inférieurs. Mais du bar à chez lui, il y avait bien cinq kilomètres de marche. On m'a aussi prévenu qu'il était très bavard. Le temps passera plus vite pendant le trajet. Une mission plutôt facile. Je m'équipa juste de mon kimono, et mon bandeau d'Ame. Je devais maintenant me diriger vers le bar concerné. Mon client m'attendait la-bas.
Une fois arrivé la-bas, j'entrai dans le bar pour trouver mon client. Ne sachant pas qui il était entre tous ces hommes souls. J'allai voir le gérant de l'échoppe. Je lui demandai où se trouver mon client. D'un signe de tête il me montra un homme barbu qui avait à peine la trentaine. Je lui fis un signe de tête pour le remercier. Je me dirigeai maintenant vers l'homme concerné. Une fois à côté de lui, une odeur d'alcool fort se dégagea. Je m'en souviens encore. Cet homme puait l'alcool, on aurait dit qu'il buvait tout le temps s'en s'arrêter. Je l'interpela pour lui annoncer que j'allai le ramener chez lui.
« Monsieur ? Je vais vous raccompagner chez vous se soir. Allez on y va.
-Quoi déjà ? Allez! Un dernier verre!
-Non! On y va maintenant!
-Allez! Je te paie un verre... Bon d'accord on y va »
Nous étions maintenant dehors. La route pour aller chez lui était simple, une fois en dehors du bar, il fallait juste continuer tout droit pendant cinq kilomètres. C'est peut-être pour ça qu'il était toujours ici. Quand nous commencions à marcher, le gérant de l'échoppe nous rattrapâmes, pour récupérer l'argent des boissons consommés. Je fouillai les poches de l'homme pour sortir quelques Ryôs que je donna au gérant. Il me remercia tout en me disant : « A la prochaine fois ! » Encore un homme qui veut de l'argent.
Cela faisait maintenant deux kilomètres qu'on marchaient. L'homme n'avait pas dit une parole. Ce qui me surpris, on m'avais pourtant annoncé un homme bavard. Cinq-cent mètre plus loin, la pluie commença à tomber. Le visage de l'homme se crispa : « Oh le jeune, j'ai besoin de me vider ! » Il courut derrière un mur, pour vider les boissons but auparavant. Une fois finit, il s'approcha de moi pour me dire : « On peut continuer. » La pluie était fine, on avait l'habitude à Ame d'avoir ce genre de pluie. L'homme n'avait plus d'urine dans sa vessie, enfin pour l'instant. Nous continuâmes notre chemin sous la pluie.
Nous avions maintenant parcouru quatre kilomètres et quelques mètres. Il devait rester au moins sept-cent mètres pour arriver à bon port. Pendant les deux dernières kilomètres, l'homme n'avait pas arrêté de parler. Surtout d'alcool. Il me parlé du dernier alcool qu'il l'avait bu. Bref, son sujet favoris était les boissons. J'aperçus la maison où l'homme vivait. C'était une jolie demeure. A un moment donné, je me suis demandé pourquoi il buvait autant d'alcool. Une fois arrivés chez lui, j'ouvris la porte. Une femme était à l'intérieur. Je demandai d'abord qui elle était. Elle était sa femme. Pourquoi boire alors qu'il à une famille et une belle maison. C'était pas mon problème c'est vrai, mais c'était triste de voir cette femme désespérée de voir son mari soul.
« Encore merci de me l'avoir ramené.
-Ce n'est rien madame, tout le plaisir est pour moi.
-Merci petit ! Reviens me voir, on ira boire des coups ensembles au bar !
-On verra sa plus tard monsieur, bon aurevoir. »
Je quitta la maison pour retourner faire mon rapport. Une fois finis, je parti chez moi tout en me disant : « Espérons que je ne finisse pas comme cet homme. » Une homme soul, une femme triste, cela laisse songeur. |
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