Le village avait reçu un message de détresse provenant de la forêt qui se trouvait tout prêt du village. Un chûnin du village était coincé dans la forêt. Il avait été blessé durant un bataille et il ne pouvait pas revenir au village sans aide. J’avais donc été affecté à sa rescousse. Je devais aller lui porter secours et le ramener au village sain et sauf. Nous ne connaissions pas encore l’identité du chûnin, mais puisse qu’il s’agissait d’un chûnin du village, il n’y avait pas de temps à perdre. Je fus donc vite envoyé en mission pour éviter de perdre un ninja du village. Puisqu’il ne s’agissait qu’une banale mission de sauvetage qui devait se faire dans un lieu tout près du village, je ne pris pas le temps de prendre toutes les armes ninjas que j’avais l’habitude d’apporter. Je pris des kunais et des shurikens, mais rien de plus. Ma sacoche de ninja contenait encore quelques babioles, mais sans plus. Je me rendis donc sur les lieux sans savoir qui j’allais secourir. Il fut facile de retrouver la trace du ninja. Il n’était pas très discret. Un feu crépitait et on pouvait très facilement suivre l’odeur de ce dernier. Le ninja aurait peut-être dû rester discret pour éviter de se faire attaquer de nouveau, mais il semblait accorder peu d’importance à ce détail. De toute façon, il ne risquait plus rien, car j’allais bientôt arriver à sa cachette et j’allais le ramener au village. D’ici une demi heure et tout serai terminé. Le temps que je stabilise son état selon sa condition physique. Il me faudrait peut-être un brancard ou faire quelques pansements. Bref, de la tranquillité en vue. Se serait une mission vite fait, bien fait sans danger. Un animal féroce pourrait nous attaquer, mais ce n’était rien comparé à un ninja. Je n’avais pas le goût aujourd’hui de combattre un ennemi. Je me sentais fatigué et je voulais relaxé un peu. C’était tellement rare des missions aussi tranquille et j’allais en profiter au maximum. J’étais presque arrivé à l’endroit ou des vigiles avaient repéré le ninja, mais ils n’avaient pu lui porter secours. Ils avaient préféré aller au village pour avertir les autorités compétentes. Ils n’avaient pas eu l’autorisation d’aider le ninja et les deux chûnins avaient déjà une autre mission à terminé. Ils avaient donc seulement rapporter la présence d’un ninja en détresse. De bouches à oreilles, l’histoire avait changée un peu et elle était devenue ce qu’elle était. Un ninja d’Ame était blessé et coincé dans la forêt. Je ne connaissais pas encore la vrai histoire, mais j’allais bientôt la découvrir à mes dépends. Lorsque je fus assez près de la cachette de fortune du ninja, je vis un ninja assis prêt du feu qui pansait des blessures qu’il avait aux jambes et aux bras. Il avait dû subir un dur affrontement avec je ne sais quoi. Il n’avait pas encore repéré ma présence. Pour éviter de le faire sursauter, j’annonçai ma venu avant même d’entrer dans la zone.
-Je suis Uruwashi Keisho, chûnin du village d’Ame. On m’a envoyé pour t’aider et pour que tu puisses revenir au village sans danger.
Je croyais que le chûnin m’accueillerait avec un grand sourire et à bras ouverts, mais ce fut tout à fait le contraire. Lorsque je me mis à marcher en sa direction, le chûnin se cambra immédiatement sur lui-même et il me lança des kunais. Je pu les éviter, mais lorsqu’ils arrivèrent à ma hauteur, j’entendis un son particulier, comme un crépitement. Je me retourner pour regarder les kunais qui étaient à présent plantés dans les arbres derrières moi. Merde me dis-je lorsque je vis les parchemins explosifs qui étaient enroulés sur les manches des kunais. Je ne pu éviter la déflagration. J’était trop proche pour tout éviter. Je pu toutefois éviter le gros de l’explosion. Lorsque la fumé se dissipa, je pu me remettre sur pied. Mes vêtements étaient en lambeaux, mais je tenais bon. Je me demandais vraiment ce qui mettais arrivé. Je me demandais pourquoi le chûnin que je venais sauver venait tout juste de m’attaquer. Il fallait que je mette cette histoire au claire. Je pris donc un kunai et je m’approchai du campement à la recherche du chûnin. Je me maudissais de ne pas avoir apporté plus d’armes. J’en aurais bien eu de besoin en ce moment. J’allais devoir faire avec. Lorsque je fus assez près de l’abri de fortune du blessé, je remarquai une masse sombre au fond de l’abri. Je m’approchai un peu plus pour avoir la chance de mieux voir et de découvrir ce que cette abri de fortune cachait et que le chûnin ne voulait pas que je découvre. Je n’eu pas le temps de pousser mon enquête que je sentis une présence derrière moi. J’évitai de justesse un autre kunai, mais il était normal cette fois ci. Je me retournai rapidement pour voir le chûnin qui fonçait vers moi. Il fit quelques signes de mains et des colonnes de pierres sortirent du sol pour se diriger vers moi, je reculai en évitant les attaque incessantes du chûnin. S’il voulait un confrontation de jutsus, alors il aura ce qu’il voulait. Je ne voulais toute fois pas le tuer, car j’avais quelques question à lui poser. Je fis à mon tour quelque mudras pour exécuter un suiton mizurappa. Le jet d’eau réussi à atteindre le chûnin et il perdit sa concentration. De mon coté, je m’élançai dans les aires et je lui lançai une panoplie de shurikens. Le chûnin composa encore quelques mudras et un grand mur de terre se forma devant lui et tous mes shurikens furent arrêtés. Une fois de retour sur le plancher des vaches, je préparai ma prochaine attaque. L’eau de la pluie qui nous entourait commençait à se condenser pour former des cristaux de glaces. En moins de deux, 15 hirondelles de glaces tourbillonnaient tout autour de moi. Je les envoyai immédiatement à l’attaque du chûnin qui commençais vraiment à m’énerver. Cela faisait longtemps que je n’avais pas combattu un tel adversaire. Même dans son état, il réussissait à me tenir tête. Je n’aurais pas voulu le combattre lorsqu’il était en pleine possession de ses moyens. Mes hirondelles de glaces commencèrent alors à taillader la peau de mon assaillant, mais je croyais voir du sang couler des plaies de mon adversaire, mais ce fut plutôt de la boue. C’est alors que le corps tout entier du chûnin se transforma en boue et le corps tomba lourdement au sol. Ce n’était donc qu’un clone. Je créai moi aussi un clone aqueux le plus rapidement possible et j’allai me cacher dans les bois. J’attendais que le chûin revienne à la charge. Après quelques seconde, le chûnin surgit du sol et agrippa le corps de mon clone et le traîna dans le sol. Il sortit du sol, prit un kunai et le planta dans la nuque du clone. Ce dernier retourna à l’état liquide laissant le chûnin au beau milieu de son campement se demandant ce qu’il se passait. Pendant ce temps, je préparais un genjutsu. Pendant que le chûnin cherchait à me retrouver moi je lui tendais un piège ultime. Après un moment, son corps se figea. Il était prisonnier. Il était pris dans mon genjutsu et il ne pouvait plus s’échapper. Je sortis donc de ma cachette, mais avant d’aller à sa rencontre j’allai voir ce qu’il y avait dans son abri. J’y trouvai un chûnin d’Ame que j’avais déjà croisé au village, mais il était à présent mort et je savais qui l’avis tué. Je m’approchai alors du meurtrier pour lui poser quelques questions.
-Qui es-tu au juste.
-Je ne te ferai pas le plaisir de te le dire.
-Et bien, je ne te laisserai pas le choix alors. J’invoquai alors Sharo. Dis moi ce qui t’amène ici et ce que tu fait sinon tu souffriras longtemps avec mon tigre.
Le chunin sembla un peu désemparé et sa langue sembla se dénouer comme par magie.
-D’accord, je te dirai tout, mais épargne moi une mort atroce. Je suis en fait un ninja du village de la cascade et j’était venu pour espionner Ame. Le ninja que tu as trouvé m’avait repéré et je n’ai pas eu le choix. Je l’ai tué.
-On as toujours le choix et tu as choisi de tuer un améjin. Il n’y a qu’un châtiment pour ça. D’un coup vif et précis, je poignarder le chûnin au ventre avec un kunai.
-Tu m’avais promis…
-Je t’avais promis une mort sans douleur.
Je relâchai mon genjutsu et le corps du chûnin tomba mollement au sol. Le chûnin se noya dans son propre sang en poussant quelques borborygmes. De mon coté, j’allai chercher le corps inerte de l’améjin que j’allais rapporté au village. C’était un mort de plus pour ce triste village. Mon envi de quitter ce village pour un lieu plus pacifique me rongeait.