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Nous nous retrouvons ... [Pv Higure] |
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Suzumi Yume Hachidaïme Mizukage | Administratrice
Nombre de Messages : 681 Date d'inscription : 06/04/2011
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| Sujet: Nous nous retrouvons ... [Pv Higure] Jeu 10 Jan - 10:46 | | Presque six années que la guerre était finie, elle avait fait son lot de victimes, de tous les pays, tout le monde portait le deuil chacun de son côté. Kirigakure avait fait le choix de porter ce deuil seul camouflé dans son perpétuel manteau de brume, il était temps maintenant de ne plus faire parler de nous et nous reconstruire chacun de nos côtés respectifs ...
Le monde avait bien changé, les relations aussi, l'Alliance s'est détruite de l'intérieur suite au départ du Kazekage qui assuma un temps les décisions de son jeune prédécesseur mais apprit que ce n'était pas bon de se lancer dans un conflit sans que les intérêt de sa faction soient menacés et je l'ai bien évidemment remercié de sa participation même si il n'en était pas obligé. Cette guerre avait engrangé plus de dégâts que je ne le pensais, je n'aurais pas impliqué autant de monde, je portais ce poids depuis cinq ans et il faut que j'en assume les conséquences. La reconstruction du village me demandait beaucoup de temps surtout concernant les aspects financiers qui n'étaient pas négligeables, en fait je courais à droite, à gauche, multipliant les déplacement en interne au pays.
La nuit s'était levé, je n'avais pas vu la journée passer, le ciel était clair la lune était pleine, idéale pour des retrouvailles avec des amis d'antan. Oui en effet, j'avais reçu une lettre de rendez-vous d'une personne qui rythma ma vie d'adolescente mais cette-vie a décidé que nos chemins devaient se séparer, lui suivit la noble voie de l'Eïseïnin et moi la voie sanglante du sabreur. Cette lettre m'avait arraché un sourire, tous mes souvenirs d'enfance resurgirent, ceux passés aux côtés des Hayatsu qui m'apprirent à manier le sabre, sans eux je ne serais rien de ce que je suis aujourd'hui. Higure m'avait donné rendez-vous aux montagnes avoisinantes, ce lieu était chargé de souvenirs, nous avons passé beaucoup de temps dans ces montagnes.
Les tâche quotidiennes étaient finies, manquait plus que le formalités administratives, chose que je décidais de remettre au lendemain ces tâches futiles et me préparer pour ce rendez-vous, je prévoyais tout de même le minimum pour combattre, on ne sait jamais peut-être que mon ami sera d'humeur belliqueuse. Je m'habillais donc en conséquence : un simple haut au décolleté plongeant de couleur violet et une jupe violette des plus banales. Un filet ninja recouvrait toutes les parties de peau qui n'étaient pas caché par le tissu ... pour cette occasion je ne mis pas mon bandeau ninja, il était tout à fait inutile ... j'attachais un de mes katana à ma taille et le deuxième je le cachais dans ma manche droite, à vrai dire j'aimais surprendre mon adversaire. Après m'être préparée, je fermais délicatement la porte de ma chambre avant de prendre les escaliers pour sortir du Palais du Mizukage.
J'avançais lentement dans les rues éclairées par les rayons lunaires, les âmes nocturne me regardaient avec des yeux étranges, comme si une femme de mon rang était condamnée à rester enfermer dans ses quatre murs. Afin de ne pas attirer l'attention des civils et des ninjas de la garde, je ne pris pas les toits, je prenais une démarche lente, jusqu'à ce que j'arrive au niveau des portes. A ce moment, là j'escaladais la montagne d'arbre en arbres, comme si ceux-ci étaient des escaliers, je dois dire qu'avoir du chakra est quelque chose d'utile. Je fus arrivée à destination en plusieurs dizaines de minutes. L'endroit offrait une ravissante vue sur le village qui commençait à s'endormir, une vue que j'aimais, cela me faisait chaud au coeur de savoir qu'il restait paisible avec toutes les épreuves qu'il a vécu. La vue n'était pas aussi réjouissante quand je vis pour la dernière fois Higure ... c'était avec un visage impassible, dénué d'émotions, mais au fond mon coeur pleurait la perte d'un ami cher ...
Je me mis assise sur rocher, le visage tourné par ce pourquoi je vivais désormais. Le fait que mon existence serve à quelque chose me réchauffe le coeur, moi qui ai toujours souffert de ne servir à rien, je trouve que c'est une belle revanche sur la vie. En effet, sous le gouvernement du Yondaïme j'étais considérée comme étant inutile, mise à l'écart de toutes missions importante et ce même quand je faisais partie du cercle des sabreurs. Rien que le fait de comparer le jugement des autres d'il y a une vingtaine d'année et celui de maintenant me fait rire, moi la faiblarde assise sur le plus haut siège du village.
*Hey sa Majesté la Reine de Kiri ! Y'a ton mec qui est là !*
*Tu peux pas dire : "Je sens quelque chose" ?*
* Non ! C'est pas marrant !*
Elle n'avait pas tort, moi même je ressentis quelque chose, quelqu'un s'approchait mais son chakra m'était très familier, il n'avait pas changé d'un pouce. Je restais le visage tourné vers Kirigakure, admirant ses lumières , je souriais ... chose qui ne m'était pas arrivée depuis longtemps. Mes lèvres se descellèrent et je dis alors avec une voix douce :
- Ça faisait longtemps Higure ? dis-je.
Je repris calmement et d'une voix toujours autant douce :
- Je dois avouer que ton absence m'a beaucoup manqué ... perdre un ami n'est pas une chose facile à encaisser. Qu'est-ce qui t'amènes dans ta terre natale ? |
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Higure Hayatsu Nukenin - Rang S
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| Sujet: Re: Nous nous retrouvons ... [Pv Higure] Jeu 10 Jan - 18:16 | | - Le temps était passé à vive allure depuis qu’Higure s’était décidé à endosser ses responsabilités au près du village de la Brume. Lors de son retour, il y a déjà cinq ans de ça, le vif médecin s’était retrouvé face à son jeune frère qui, après un bref affrontement et une discussion toute aussi courte, l’avait amené à la prison de Kiri gakure no Sato. Cependant, le village à cette époque encore en guerre avec le village de la Foudre, avait subit d’important dégâts, et Higure, placé en détention en attendant la fins des conflits pour être jugé, fut dérangé dans les geôles et amené de force par les Kumo-jins. Ainsi, c’est dans le fond d’une cellule du pays de la Foudre qu’il passa plusieurs mois entant que prisonnier de guerre, et suivit de loin, par le biais de ses ravisseurs, l’avancée des affrontements. Puis finalement, lorsque les combats cessèrent, que l’Akatsuki disparut, et que le Raikage changea suite à la disparition d’Onizuka, Higure se retrouva libre. La nouvelle Ombre de la Foudre, qui n’était autre que Tsubaki, la sœur ainée d’une amie d’enfance du Hayatsu, le laissa partir, sans doute en le reconnaissant. Cependant, il ne s’attarda pas et n’avoua pas non plus qu’il était un déserteur, sous peine d’y laisser des plumes. Ainsi, il reprit la route du village de la Brume, alors qu’il avait tant peiné à y arriver la première fois.
- Malgré son souhait de retrouver les siens et d’être traduit en justice pour ce qu’il fit, il prit son temps pour retourner sur ses terres natales. En effet, Higure avait fait le serment de sauver le plus de vie possible, et la guerre étant passée par là, beaucoup de travaille l’attendait. Le chemin entre le pays de la Foudre et celui de l’Eau n’était pas très long, mais à vouloir sauver chaque vie, ce périple dura plus de quatre années. Comment cela pouvait être réel ? Tout simplement parce qu’il prenait son temps, restait au même endroit quelques temps, y travaillait entant que médecin, et repartait par la suite. Le travail qu’il fournit durant l’après-guerre fut titanesque, puisqu’en plus d’aider les habitants du pays de la Foudre, il parcourut les autres pays touchés par les affrontements afin de les aider à s’en remettre. Mais pourquoi n’est-il pas retourné au village de la Brume si tel était son but, me demanderez-vous ! Et bien simplement parce qu’il savait que sa patrie était très bien protégée et que les Eisei-nins qui s’y trouvé était très compétents. C’est donc ainsi qu’il passa près de quatre années à parcourir le monde, tout en comptant ses multiples pauses, aidant les plus mal en point.
- Puis un beau jour, il remit le pied sur les rives du pays de l’Eau. Il parcourra tous les îlots de l’archipel, de nouveau en aidant chaque personne qui en avait besoin, que ça aille du simple soin d’un rhume, à la reconstruction partielle ou totale d’une maison. Higure passa beaucoup de temps avec les gens, qu’ils soient de son pays ou non, ce qui fit augmenter sa popularité dans le monde ninja, lui donnant ainsi le surnom de « Médecin du peuple ». Mais comme toutes choses, cette période prit fin. Un beau matin, alors qu’il logeait chez les habitants qu’il avait précédemment aidé, Higure prit ses affaires, et par un beau temps brumeux, s’en alla en direction de son village, duquel une vingtaine de kilomètres le séparé.
- La journée passa vite, très vite même, et en milieu d’après midi, le médecin arriva enfin. Cependant, étant toujours recherché, il décida de passer incognito. En même temps, cinq ans s’étaient écoulés, et très peu de personnes se rappelaient de tête de son faciès. Ainsi, ce fut derrière sa paire de lunette qu’il se dissimula à moitié, ce qui eu l’effet voulu. Il passa la porte, ainsi que les gardes en faction, et après un hochement de la tête, alors qu’il avait arboré son bandeau, il passa sans un mot. Mais il savait que le coup de bluff n’allait pas duré, lorsque les deux gardes se rendraient compte qu’ils ne reconnaissaient pas Higure. Ainsi, il décida de vite disparaître pour mettre en œuvre son plan. Il souhaitait toujours se rendre à la justice, mais il devait d’abord s’expliquer avec quelqu’un. Tsuki, son jeune frère, était au courant de ce qui l’avait poussé à déserter, mais il n’était pas le seul à qui Higure voulait rendre des comptes. Ainsi, en se dirigeant vers la tour de la Mizukage, il griffonna un petit mot codé que seule la personne à qui cette lettre était destinée, comprendrait, puisqu’ils s’étaient tous deux proches, au point d’utiliser un début d’alphabet codé lors de leur adolescence, qui ressemblaient surtout à des poèmes. Ainsi, sur le papier, il écrivit ces quelques mots :
- Citation :
- Là où nos sentiments perdurent, où nos souvenirs survivent, sous la Lune, nous pouvons les retrouver, et nos cœurs, les rassembler.
H . En somme, il demandait à son interlocuteur de le rejoindre dans les montagnes qui entourées le village, là où ils avaient tout deux échangé sentiments et souvenirs, lorsque la Lune apparaitrait. Par la suite, il colla le message sur la vitre du bureau de la Mizukage, car oui, la personne que Higure voulait revoir n’était autre que Suzumi Yume, puis il disparut en un clin d’œil en attendant le moment venu.
- Pendant plusieurs heures, le médecin resta silencieux, anonyme, et surtout invisible. Il savait qu’utiliser son chakra ferait sortir Tsuki de sa tanière et que ce dernier se lancerait à sa recherche. Higure décidait donc de ne rien faire durant le peu de temps qui lui resté à attendre. Puis le Soleil commença enfin par se coucher, faisant bouger notre Nunke-nin de sa position. Très rapidement, alors que les Kiri-jins le recherchaient encore, il parvint à s’échapper rapidement du village de la Brume, et parti vers les Monts. Les minutes passèrent vite, et c’est en marchant qu’il grimpa la pente qui le séparée de son passé qu’il chérissait tant. La tête pleine d’image de sa jeunesse, Higure se perdait peu à peu dans une mélancolie qui ne l’avait pas trop quitté depuis quelques années maintenant, même si ce qu’il éprouvait là était positif, contrairement à d’habitude. Un morceau de musique, mêlant le jazz et l’électro, se mit alors à tournoyer dans son cerveau détraqué, au milieu de ces vieilles image, comme dans ces séries comiques où les scénaristes meublent avec du déjà vu. Mais il fut vite ramené à la réalité lorsqu’en marchant, sans vraiment regarder où il allait, il se prit la branche volumineuse d’un arbre qui devait être centenaire. L’effet fut immédiat, aussi bien physiquement que mentalement. Higure s’arrêta sur le champ de réfléchir, tout en se mettant à saigner du nez tellement le coup fut rude. Il vacilla ensuite quelques secondes, reprit ses esprits qui s’évadaient, et se remit en route en essuyant son sang avec un mouchoir. C’est alors qu’il ressentit une présence, et pas n’importe laquelle, celle de Suzumi. Son aura n’avait pas changé d’un poil, et il la reconnut du premier coup, même sans l’avoir vu. Après ça, une minute, tout au plus, passa, et c’est alors que son regard se posa de nouveau sur elle après tant de temps. Au moins quinze ans s’étaient écoulés depuis leur dernière rencontre, et pourtant, pour notre médecin, c’était comme si ça ne remontait qu’à quelques mois. Elle lui avait manqué, mais il était trop fière pour l’avouer, et c’est ainsi que Suzumi prit la parole en première et dit :
- Suzumi : « Ça faisait longtemps Higure ? » Ces quelques paroles firent sourire Higure, qui par la suite detourna son regard vers le village de la Brume. Puis Suzumi reprit la parole, et ne voulant en aucun cas la couper dans son élan, il la laissa faire :
- Suzumi : « Je dois avouer que ton absence m'a beaucoup manqué ... perdre un ami n'est pas une chose facile à encaisser. Qu'est-ce qui t'amènes dans ta terre natale ? » Higure resta perplexe au départ, car il se demandait surtout comment il allait s’expliquer à sa plus ancienne amie, qui de plus était devenue la Mizukage. Ainsi, tout en continuant de sourire, il partit presque immédiatement sur les raisons de son retour, tout en complimentant Suzumi pour réponse à sa première question :
- Higure : « Je dois bien avouer que tu es devenue une superbe femme Suzu’ ! » Puis tout en se rapprochant d’elle, il alluma une cigarette et dit calmement, en continuant sur sa lancée :
- Higure : « Je suis tout d’abord venu m’excuser auprès de toi pour être parti sans t’avertir… Ce que j’ai fait été inqualifiable et j’en suis désolé… » Higure fit une courte pause durant laquelle il fuma sur sa cigarette, avant de recracher un épais nuage de fumée qui s’éleva dans les airs et traversa la lumière de la Lune, donnant ainsi que l’impression que la brume se levait. Puis ensuite, le Hayatsu reprit la parole pour dire, en rigolant légèrement, tout en gardant ce petit air sérieux et mystérieux, avec un sourcil légèrement relevé :
- Higure : « Je sais que ça ne me ressemble pas ce genre de discourt, mais pendant longtemps je me suis dis que si les rôles avaient été inversés, et bien, j’aurais aimé que tu viennes me dire au revoir. » Quelques secondes passèrent alors dans le silence, où le médecin avalait encore un peu de cancer en barre avant de s’avancer de nouveau vers son ancienne amie pour s’assoir à ses côtés. Il la regarda en souriant, fit un clin d’œil, et tourna par la suite son regard vers le ciel tout en attrapant ses genoux dans ses bras. Ses mains se crispèrent par la suite, son rythme cardiaque s’accéléra et sa jugulaire gonfla soudainement, signe de stress. Il saisie doucement sa gourde, dévissa le bouchon, et bu une gorger de son breuvage. Par la suite, en refermant la bouteille, il reprit la parole d’une voix un peu plus solennelle :
- Higure : « Mais je ne suis pas revenue uniquement pour te dire ça… Je souhaite également être jugé pour ce que j’ai fait, même si je sais ce que cela signifie… Je sais, je sais, ça fait beaucoup d'un seul coup, mais ne t'en fais pas, nous avons tout le temps de parler du reste, je souhaitais seulement t'informer de mon but chère Suzu'… » Il attendit dès lors une réaction de Suzumi, qui, après ces quelques mots, n’allait peut être pas si heureuse de finalement reparler à Higure. Mais il savait ce qu’il faisait, elle lui avait demandé pourquoi il était revenu, et il lui avait répondu, cela n’était que le début de longues retrouvailles. |
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Suzumi Yume Hachidaïme Mizukage | Administratrice
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| Sujet: Re: Nous nous retrouvons ... [Pv Higure] Mer 16 Jan - 10:13 | | C'était avec une lune pleine et hissée haut dans les cieux que je retrouvais un ami, après de longues années d'abandon. Mon coeur était tiré entre la joie de le revoir et la souffrance de son absence, mon cerveau me disait de lui pardonner cette faute mais mon coeur me disait de lui faire payer cet abandon. En effet, Higure fut l'une de mes nombreuses attaches qui m'ont laissé dans cette jungle qu'était le village que je dirige actuellement. Ces amis, ces équipiers, mon senseï, tous avaient désertés, me laissant, vulnérable à la violence des autres. Je pris ces abandons comme une trahison puis pour de l'égoïsme.
Mais finalement, tous ces abandons ont contribué à me rendre moins fragile et me durcir. Plus aucunes trahison ne m'affectait désormais, j'appliquais tout simplement une procédure qui était écrite dans les textes qui était tout simplement d'éliminer toutes personnes souhaitant déserter ou quitte le village ouvertement. Avec le temps j'étais devenue insensible, mon visage ne laissait transparaître uniquement les émotions que je sélectionnais et quand je le souhaitais, celui-ci leur barrait la route. Un chef d'armée tel qu'un Kage se doit de montrer l'exemple, laisser ces émotions paraître est une porte ouverte à la défaite, mais les fausser est une stratégie très habiles que les plus rusés utilisent pour protéger ou convoiter les intérêts. Mon visage restait neutre tourné vers une vue du village des plus splendide. Quand soudain, une voix se fit entendre, sa voix avait tellement changée, ce n'était plus l'adolescent que j'avais côtoyé durant mes tendres années :
- Je dois bien avouer que tu es devenue une superbe femme Suzu’ !
Quelques années auparavant, je serais devenue aussi rouge que le sang qui ornait les murs du village, mais ce ne fut pas la cas. Je préférais garder mes émotions pour moi, je reste avant tout professionnelle, je suis une dirigeante d'une des plus grandes nations de ce monde ; lui est un déserteur, un dirigeant est hostile à tous ceux qui ont trahi leurs patrie. Aucun mots ne sortirent de ma bouche, je souhaitais entendre le reste de ce qu'il avait à me dire ... c'est connu quand on compliment une femme, c'est qu'on a quelque chose d'important à lui dire :
- Je suis tout d’abord venu m’excuser auprès de toi pour être parti sans t’avertir… Ce que j’ai fait été inqualifiable et j’en suis désolé…
Et le sujet tant attendu arriva, je ne pus m'empêcher de dire quelque chose sur cette fameuse phrase annonçant ces excuses. Des mots qui sont sensés guérir des années de souffrances et de manque, des mots qui sont sensé rendre acceptable cet affront qui a été le manque de loyauté envers le village qui l'a vu naître :
- Des mots restent des mots ... tu as été parmi ceux qui m'ont abandonné quand j'en avais le plus besoin, ce ne sont pas ces mots qui vont guérir mes blessures.
Et il continua, écoutant ce que je dis. Sa phrase ne m'étonna guère, comme si inconsciemment je m'attendais à cette réponse là. Mon esprit s'était sans nuls doutes préparé :
- Je sais que ça ne me ressemble pas ce genre de discours, mais pendant longtemps je me suis dis que si les rôles avaient été inversés, et bien, j’aurais aimé que tu viennes me dire au revoir.
Je préférais ne rien dire. Il aurait tout simplement pu m'envoyer un signe de vie, une message glissé discrètement dans mon domicile, lui qui savait si bien manier le langage qui n’appartenais qu'à nous. Je posais une main sur mon katana, ces mots me faisait chauffer les nerfs, comme si en quinze années, le seul lien d'amitié m'empêchait de dégainer ma lame et de l'envoyer au fond du ravin qui se situait devant moi. Afin de mieux écouter ces dires, je me retournais, voyant ses yeux masqués derrière ses lunettes. Il ne ressemblait plus au jeune adulte que j'avais connu, tout comme moi le temps avait fait son oeuvre creusant son visage de maintes rides. Il poursuivit ses explications :
- Mais je ne suis pas revenu uniquement pour te dire ça… Je souhaite également être jugé pour ce que j’ai fait, même si je sais ce que cela signifie… Je sais, je sais, ça fait beaucoup d'un seul coup, mais ne t'en fais pas, nous avons tout le temps de parler du reste, je souhaitais seulement t'informer de mon but chère Suzu'…
Suite à cela, il but une gorgé de liquide qui était dans sa gourde. Je doutais que c'était de l'eau ... à vrai dire je n'attachais pas plus d'attention que ça à son comportement, je me concentrais sur ses paroles, car celle-ci furent très intéressantes. En effet, il souhaitait payer pour son manque de loyauté et son égoïsme, c'était le moment pour moi de me servir ce cette faiblesse d'esprit pour servir les intérêts du village. J'enlevais ma main qui était posée sur la garde de ma lame et je dis alors, avec sourire qui orna mon visage :
- Je savais que tu reviendrais un jour pour cela ... tu as une conscience, chose que les autres nuke-nin n'ont pas. Tes intentions sont tout à louables Higure, mais tu sais que les déserteurs n'ont pas le droit d'être jugés ? Ils sont tous simplement tués.
Je fis une courte pause, donnant à mon visage un air plus que sérieux. Ce que je disais était la vérité, aucun déserteur n'est jugé en Cours Martiale, car ils pourraient s'échapper de prison, la seule sanction qui est retenue est la mort afin de détruire toutes les informations qu'ils détiennent et qui pourraient nuire à l'intégrité du pays. Je poursuivis:
- Mais tu es mon ami, je serais incapable de te tuer et je pense que sur ce point là tu me connais parfaitement ... ce que je te propose, c'est de voir comment tu as évolué, et selon tes compétences, je peux voir ce que je peux faire pour t'éviter que les lois ne te rattrapent.
A vrai dire j'étais intriguée de voir sa puissance, de comment les années l'avait fait évoluer. Je remis ma sur ma garde et avec un sourire de coin, je me jetais sur mon ancien ami avec une seule lame à la main. Je lui décochais plusieurs coups rapides et fluides attendant qu'une ouverture se fasse. Je mis mes doigts de la main gauche en position du tigre et ma lame s'électrifia pour augmenter le tranchant, avec cette arme électrifiée je lançais un coup sur le côté gauche en gardant un oeil sur ma garde afin qu'aucune ouverture se fasse. Je disais alors :
- Alors Higure, on a un coup de mou ?
Toujours ce même sourire d'amusement, je ne comptais pas me battre à mort, c'était juste un combat entre amis histoire de voir où chacun en était, il ne faut pas oublier que quinze années nous on séparer, moi je suis devenue plus fort que quand on passait notre temps ensemble ... |
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Higure Hayatsu Nukenin - Rang S
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| Sujet: Re: Nous nous retrouvons ... [Pv Higure] Ven 18 Jan - 14:21 | | - Les actes passés ne pouvaient plus être changés, et ça, Higure le savait très bien. Grâce à cette pensé il avait pu pardonner à son jeune frère ainsi qu'au clan Uteko, mais Suzumi ne devait pas être consciente de cela. Higure savait qu'il lui avait fait du mal, mais donner des nouvelles à son ancienne amie l'aurait sans doute mise en danger. Lui qui était recherché par le monde shinobi n'avait d'autre choix que de se cacher, quitte à faire de la peine à ses proches, car si la jeune Yume avait été trouvé, une lettre de notre Nunke-nin en sa possession, elle aurait sans doute été traduit devant le Conseil pour avoir aidé un criminel de rang S, et ça, il ne le souhaitait pas. Parfois, pour protéger les siens, il est bon de disparaître totalement, quelle que soit la douleur qu'engendre cet acte. Le médecin avait lui même énormément souffert de sa séparation avec Suzumi, lui qui l'aimait comme une sœur, et voir plus à cette époque lointaine, il pouvait donc imaginé ce qu'elle avait ressenti. Mais la Mizukage ne semblait pas comprendre vraiment Higure, ni ce qu'il avait dû faire pour protéger les siens de lui même. Cela dit, elle n'avait pas eu à passer par les mêmes épreuves, et elle n'avait surtout pas déserté sa patrie. Mais cela relevé maintenant d'une autre ère, une ère faite de peine et de sang. Le médecin savait que lorsqu'il la révérait, Suzume allait vouloir croiser le fer, et il s'était préparé à ça. Il n'avait ni arme, ni équipement pour se défendre, il était simplement venu pour mourir. Cependant, lorsqu'elle prit une nouvelle fois la parole, il comprit que son souhait allait devoir attendre :
Suzume : « Mais tu es mon ami, je serais incapable de te tuer et je pense que sur ce point là tu me connais parfaitement ... ce que je te propose, c'est de voir comment tu as évolué, et selon tes compétences, je peux voir ce que je peux faire pour t'éviter que les lois ne te rattrapent. » En effet, il lui avait fait déjà tant de mal qu'il ne pouvait se laissé mourir entre ses mains. Il avait pensé qu'avec le temps, la Huitième Ombre de l'Eau aurait fait abstraction de ses sentiments, comme le jeune Tsuki Hayatsu, qu'elle employait souvent, mais il se trompait. Cela n'était pas si grave, même si au départ il comptait sur elle pour le libérer de ses fardeaux. Puis vint alors le moment où sa vieille amie décida de commencer ce combat tant attendu. Dégainant ses sabres et les maniant avec la dextérité des Hayatsu, auprès de qui elle avait fait ses preuves, elle fendit l'air à de multiples reprises. En face d'elle, l'aîné du clan maître en Kendo n'eut pas de problèmes à éviter ces coups, car bien que n'ayant pas achevé sa formation au sabre, il connaissait parfaitement ces mouvements. Puis au bout de quelques échanges, Suzumi fit passer du Raiton dans sa lame, et d'un coup net et précis, abattît son coup sur la gauche. Le déserteur évita tout de même l'assaut et fit un bon en arrière avant que son amie ne lui dise, le sourire aux lèvres :
Suzume : « Alors Higure, on a un coup de mou ? » Par la suite, Higure sourit à son tour, et en relevant sa manche, il fit un clin d'œil à la belle demoiselle qu'était devenue son amie d'enfance. Il tapa alors de son poing dévastateur dans le sol, et créa en un instant un cratère qui déstabilisa Suzumi. L'onde de choc souffla jusqu'à la cime des arbres alentours, faisant tomber quelques feuilles, alors que le Hayatsu sautait dans les airs en exécutant des mudras avant de dire, d'un ton relativement enjoué :
Higure : « Passer son temps à soigner, ça rouille un homme, mais ne t'en fais pas, ça arrive ! Suiton, Suishū Gorugon ! » Un serpent d'eau apparut alors sous le médecin, avant que ce dernier ne se retrouve sur son dos. Il fusa ensuite, aux rênes de son animal aqueux, en direction de la demoiselle, avec l'intention de la percuter de plein fouets à une vitesse extrêmement élevée. De toutes manières, si elle venait à se blesser, Higure la soignerait, même s'il regrettait de ne pouvoir refermer ses plaies les plus profondes. |
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