« Ceux qui ne respectent pas les règles sont considérés comme des moins que rien mais ceux qui abandonnent leurs amis sont encore pires. »
 
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 - Le Vent du Changement - [Mission de rang A]

Kiri no Shinobi | Maître du Kenjutsu de Mizu no kuni
Tsuki Kuroshiro
Kiri no Shinobi | Maître du Kenjutsu de Mizu no kuni



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Localisation : Dans un monde austère, où la mort règne, et où le chaos est maître...
Nindô : J'utiliserai ma lame pour préserver mon village et ma liberté.
Date d'inscription : 05/01/2011



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Tsuki Kuroshiro
MessageSujet: - Le Vent du Changement - [Mission de rang A]   - Le Vent du Changement - [Mission de rang A] EmptyMar 27 Aoû - 15:36

- Le Vent du Changement -


- Le Vent du Changement - [Mission de rang A] Leva_d10

  • Le ciel, parsemé de petits nuages, était clair en cette douce mâtiné de printemps. Le vent frais et parfumé par l'odeur de la mer offrait à tous une profonde sérénité, calmant ainsi les esprits. Pour ma part, très tôt, j'avais décidé de me rendre sur le littoral Est de l'île afin d'y apercevoir le levé du soleil, profitant ainsi de cette sensation plus longtemps que le reste du monde. C'était une belle journée qui s'annonçait. Cependant, en profiter allait m'être difficile, car encore torturé par mon passé, je n'avais pas pu fermer l'œil de la nuit. J'avais donc entrepris de me saouler avec du très bon saké, qui au final eu plus le goût de l'amertume que de l'alcool de riz. Ceci dura jusqu'au petit matin où, lors des premiers rayons du soleil, je sirotais mon dernier verre. C'est alors que sous l'effet de la fatigue et de l'alcool je me mis à avoir de puissante hallucinations, sans doute attisées par mon sentiment de culpabilité. Je revoyais ainsi, brièvement, plusieurs personnes dont le sang avait entaché ma lame et mon âme. J'aperçus alors à tour de rôle mes parents, en commençant par ma mère, qui était une femme magnifique à la chevelure de feu, comme la mienne, suivi de mon père et de ma sœur. Vint ensuite mon meilleur ami, décédé lors de notre premier examen de Chunin, ainsi que mon grand frère, qui avait de nouveau disparut. Par la suite, je revis certaines de mes victimes, assassins comme déserteurs, shinobis comme politiciens... J'avais perdu tellement au cours de ces années, mais aussi bousculé tant le monde et son équilibre, laissant mon empreinte pour un bon moment dans cette roche qu'est l'histoire des shinobis. J'avais retiré à beaucoup de personnes ce qu'ils aimaient, comme un foyer, un parent, un enfant, l'âme sœur, ou même tout ce qu'ils avaient, et pourtant, je n'avais jamais pris réellement conscience de tout cela jusqu'à ces derniers temps. Alors, méritais-je toute cette gratitude de mes supérieurs et de mes dirigeants pour mes actes ? J'en doute fortement, puisque j'en arrivais à me dégoûter moi même, comme nombre de mes compatriotes, alors que ce que j'ai pu faire n'était que pour les protéger, eux et ce village qui me méprise tant, et ça au nom de la paix. J'avais tellement fais pour préserver cette air de prospérité qu'aujourd'hui je n'allais bientôt plus servir à grand chose. Que suis-je au fond, une âme vagabonde cherchant son but, un patriote prêt à se sacrifier pour ses principes, un tueur implacable toujours à la recherche du sang, un homme perdu dans un monde trop grand, un conquérant, ou bien juste une personne n'ayant jamais connu les simples plaisirs de la vie comme être entouré de ceux qu'on aime ? Et si j'étais tout cela à la fois, et si la seule manière de m'en sortir était la mort, quelle qu'elle soit ? Qui me pleurerait ? Je n'ai jamais été que ce que l'on voulait que je sois et non ce que j'aurais aimé être... Il m'aurait été plaisant, à mon âge, d'avoir ma petite famille, au chaud dans une maison surplombant mes rizières, un verre de saké à la main en racontant mes histoires et mes combats à mes enfants tout en me demandant ce que serait devenue ma vie si j'avais continué dans la voix du shinobi... Mais tout ce si n'est qu'un rêve, doux et impossible. Je suis encré dans cette réalité comme un rocher au fond de l'océan, et comme lui, je ne pourrai remonter à la surface tout seul, sans l'aide de personne. Telle était ma vie et mes nuits, à essayer de trouver des solutions en me saoulant au point de ne plus être capable de penser, car c'est cela que je cherchai vraiment au fond, arrêter de me détruire. Mais hélas, comme tout est éphémère, les effets désirables de l'alcool finirent par s'estomper, me rendant ainsi ma lucidité ainsi que ma pensé, avec en prime un lourd mal de tête qui, à chaque réflexion, m'assommait comme un coup de gourdin en plein sommet du crâne. Le soleil allait bientôt atteindre son zénith, signe que j'avais dû flotter au milieu de mes idées un bon moment, me rendant ainsi en retard pour mon rendez-vous avec la Mizukage d'au moins une bonne heure. Alors, d'un mouvement rapide, j'attrapai mon sabre, posé juste à côté de moi, avant de me relever et de me déplacer rapidement au village.

  • Là-bas, le vent continuait de soufflait, bien sûr plus paisiblement qu'en bord de mer, se qui ne l'empêchait pas de balayer les derniers petits nuages restants. Sur le toit d'une échoppe, à l'abri des regards, j'observai la vie grouiller dans les rues de ce village devenu paisible grâce à la Huitième du nom, sans pouvoir m'empêcher de me dire que ma présence allait bientôt être de trop dans ce monde de paix. J'avais contribué à le créer, et pourtant, je n'étais pas indispensable pour autant. J'étais l'ombre de ses piliers, le fantôme d'un passé indésirable, la personne que l'on appelle en cas de besoin et que l'on oublie juste après qu'il ait fini... Un outil facilement remplaçable en somme. Mon temps était à présent compté, mais malgré tout, je me devais de servir encore les intérêts du village avant d'enfin pouvoir assouvir les miens. C'est donc sur cette pensé que je repris la route pour rejoindre la Mizukage. En un déplacement instantané, caché par une légère brume, je disparue et réapparue devant le bureau de ma chef, sous les yeux remplis d'horreur des gardes qui protégeaient l'entrée. Ils me méprisaient eux aussi, sachant tout ce que j'avais fait, et c'était réciproque. Je haïssais ce regard que tous me lançaient, mais je ne pouvais rien y faire. J'élançais ensuite ma main sur la poignée afin de l'ouvrir avant d'être rapidement interpellé par une voix féminine. C'était Sachiko Sazamura, l'assistante de la Hachidaïme Mizukage. D'une voix dans laquelle on pouvait entendre le stress, elle me dit doucement :

    « Bonjour Tsuki-Dono. Excusez-moi de vous déranger, mais la Mizukage ne souhaite plus vous recevoir pour le moment du fait de votre retard... Cependant, elle m'a chargé de vous remettre ceci... »

    D'une main tremblante, elle me fit parvenir un parchemin scellé aux bords noirs, signe discret d'une mission prioritaire que seuls les habitués peuvent connaître. Ainsi donc, ma belle journée se terminait, me laissant un goût amer quant à ce qu'elle aurait pu être, car je savais comment elle allait se finir. Pensif à l'idée de ce que cela pouvait être, Sachiko m'observait faire. Je n'avais encore rien dis, mais sur mon visage on pouvait voir que mes pensés fusaient au point que j'en perde le fil. Soudainement, tout s'estompa, sans raison. Peut être était-ce la respiration de la jeune femme qui m'arrêta, ou bien le bruit du vent qui s'engouffrait dans les couloirs par les fenêtres ouvertes. Quoi qu'il en fut, je sortie de cette spirale sans fin de questions et d'idées qui me pourrissaient la vie depuis déjà trop longtemps, avant de regarder l'assistante de la Mizukage. Son regard hésitant montrait une certaine crainte, sans doute à mon égard, mais peut-être aussi quelque chose d'autre. Je dis ça, car lorsque je l'eu remercié, un petit sourire en coin vint apparaître sur son visage, alors que ses pommettes devinrent rouges. J'aurais apprécié l'inviter à boire un verre, puisqu'elle était tout de même séduisante, et aussi parce que je ne connaissais pas son ressenti sur ma personne, mais je ne le pouvais pas, du moins pour l'instant. Alors, d'une voix calme, je lui demandai :

    « À mon retour, ça vous intéresserait d'aller boire un verre avec moi ? Je vous invite. »

    D'un seul coup, elle tourna la tête, fuyant mon regard. J'avais dû l'embarrasser avec cette proposition. Ce genre de requête était assez inhabituel de ma part, mais je tendais au changement. Puis, quelques secondes passèrent, et enfin la jeune femme daigna m'adresser de nouveau un regard. D'un hochement de la tête, un petit sourire timide aux bords des lèvres, elle me fit comprendre qu'elle acceptait. En fin de compte, cette fin de journée semblait prendre une tournure beaucoup plus sympa. Cependant, je n'oubliai pas ce qu'il m'avait été confié, et j'évitais de ce fait de trop m'emballer. Alors, souriant discrètement, je saluai l'assistante de ma chef, tournai les talons en m'allumant une cigarette fraîchement sortie de son paquet, et disparue comme j'étais venu, c'est à dire instantanément, dans une brume qui entoura ma silhouette avant de ne laisser plus rien derrière elle, si ce n'est l'odeur de tabac.

  • C'est à une centaine de mètres de la tour de mon Kage, sur un toit surplombant tous les autres, que je réapparus, toujours précédé d'une petite brume. Le rouleau à la main, je me mis à observer le village, sourire aux lèvres malgré tout ce qu'il m'avait fait endurer. Si l'on oubliait ses points négatifs, c'était un magnifique endroit qui méritait qu'on le défende, non pas forcement pour ceux qui l'habitent, mais plutôt pour sa beauté et les idéaux qu'il créait, ainsi que le credo qui inspira tous les Kiri-jins, celui de ne jamais abandonner, quel qu'en soit le prix. J'avais toujours suivi cette pensé, qui se trouva au final être la cause de ma déchéance, mais je ne pouvais pas vivre autrement, du moins pas pour l'instant. Je devais d'abord accomplir ce que mes ancêtres m'avaient légué, c'est à dire la protection de la cité de la Brume. Ainsi, en reprenant mes esprits, je saisi des deux mains le rouleau et l'ouvrai brusquement. Ce dernier contenait la photo de ma cible, un homme au visage marqué et aux cheveux grisonnants, et un parchemin où était écrit des coordonnées ainsi que ces quelques phrases qui me replongèrent dans un profond mal être :

    Citation :
    Mission de Rang A
    Description : Un des Conseillers du Daïmyô souhaite éliminer un homme gênant pour leur politique, selon ses dires, cet homme a divulgué des informations classées secret-défense. Ce crime est de classe supérieur, et selon les "lois" du Pays, cet homme sera tué ... par vos mains. En effet, vous devez assassiner cet homme dans la plus grande discrétion et maquiller sa mort en suicide mais cela ne sera pas chose aisée car il est entouré d'anciens shinobis (rang A) de tous les villages qu'il a engagé en tant que mercenaire : éliminez les en premier.
    Lieu : Umi no Kuni
    Client : Genzô Sarumo

    Je devais donc encore éliminer quelqu'un dont l'existence m'était avant ce jour inconnu. Mon travail n'était pas des plus faciles, car je devais sans cesse penser à un plan d'infiltration, à un plan d'attaque et enfin à un plan d'extraction. De plus, mes manœuvres étaient toujours très rapides et ne laissaient de place ni à l'improvisation, ni à l'erreur. De plus, en cas d'imprévus, je n'avais le droit qu'à quelques centièmes de secondes pour repenser à mon itinéraire. J'avais une place cruciale dans le village, et beaucoup de poids à supporter pour chaque opération, ce qui rendait mon boulot très éprouvant étant donné que je n'avais pas le droit à l'erreur. Si je devais comparer mon travail à quelque chose, je dirai que ce serait une danse de marionnettes où le marionnettiste prendrait aussi part à la chorégraphie dont les pas seraient réfléchis des semaines auparavant et où la précision d'exécution se jouerait au millimètre près. Depuis tout jeune je n'ai jamais eu le droit aux fautes, et cela devait continuer ainsi.
    Après ces quelques minutes de réflexions sur ce que j'avais toujours fait, j'en vins à me dire, avant de partir, que j'étais peut être comme mon grand-père, Fubuki Hayatsu, grâce à qui notre clan pu rejoindre les hauts rangs du village, c'est à dire un bon stratège. Par la suite, écrasant ma cigarette sur le toit où je me trouvai, je tournai les talons en direction de l'Ouest, brulai le parchemin et disparu pour me rendre à l'embarcadère où je pourrai prendre un navire qui me mènera au pays de l'Ocean.


  • Durant le trajet, les éléments se retournèrent contre nous. J'avais trouvé, au port de pêche, à l'Ouest de Mizu nô Kuni, un petit chalutier qui s'apprêtait à partir en direction du pays du Thé avec un équipage de quatre hommes. Au départ, tout semblait bien s'annoncer, mais une fois arrivé au deux tiers du voyage, un orage et une pluie diluvienne s'abattirent sur notre embarcation. Le vent nous fit chahuter dans tous les sens et lorsque le calme sembla revenir, la foudre toucha le mat du navire qui se brisa, nous laissant dans l'incapacité momentané de continuer notre voyage. Par chance, la petite tempête s'arrêta à ce moment, nous laissant ainsi nous reposer de cette folle nuit avant de commencer à réparer les dégâts. Il nous fallut près de deux jours afin rafistoler le bâtiment pour qu'il nous amène à bon port, où bien sûr il subirait de nouvelles et meilleurs réparations. Ainsi, ma route reprit de plus belle en direction du pays du Thé.
    Une fois là bas, et après avoir aidé les pêcheurs à payer ce qu'il restait de réparations, je me mis en quête d'une nouvelle embarcation pour rejoindre Umi nô Kuni. La tâche fut assez simple, puisque à peine j'avais ouvert la bouche pour demander si des trajets vers le pays de l'Ocean étaient prévus qu'une ribambelle de petits pêcheurs se rua sur moi. Leurs embarcations n'étaient guère plus grande qu'une barque, mais cela ne me posait pas de problèmes, au contraire même, il me serait d'une aide précieuse en vue de mon infiltration. Ainsi, en échangeant quelques billets pour le trajet, je me retrouvai embarquer de nouveau sur un petit bateau qui tanguait suffisamment pour nous renverser à la première grosse vague. Par chance, cela n'arrive pas, me laissant un peu de répit en attendant d'arriver.


  • La traversé dura une demie journée avant que je ne repose le pied à terre, ce qui me réjouissait, même si je vivais entouré d'eau. Cependant, je devais immédiatement me mettre en route, car ma mission ne pouvait pas attendre plus longtemps, surtout que j'avais été retardé en mer. Je me mis alors en direction des coordonnées que j'avais reçues. Ce pays n'était pas bien grand, et le traverser ne me prendrait pas beaucoup de temps, à tel point que je m'étais retrouvé à l'endroit indiqué en une vingtaine de minutes. Là bas je pus rapidement voir la zone dans laquelle allait se passer ma mission. Une grande plaine s’étendait devant moi, où quelques hautes herbes pouvaient servir de cachettes pour avancer furtivement. Un peu plus loin, au centre de cette prairie, dissimulée par quelques arbres, une petite maison sortait du sol comme un champignon. Il était sans doute dedans, ce traître dont tous voulaient la mort. Je me mis alors rapidement à réfléchir à une technique d'approche, mais dans cette histoire, quelque chose me chiffonnait, où étaient les shinobis de rang A que mon ordre de mission stipulait ? Savaient-ils que j’avais été dépêché pour les affronter ? Me tendaient-ils un piège ? J’allais bientôt le savoir. La Lune allait bientôt apparaitre, et bien que l'été soit encore présent, la fraîcheur des nuits commençait à se faire sentir, une brume serait donc normal en cette saison. J'allais donc faire mon entrée dans le brouillard. Faucher ces gars dès que je les verrai serait la meilleure manière de m'en débarrasser, et surtout la plus rapide. Le sabre était vraiment mon arme de prédilection. Cependant, des mercenaires se trouvaient certainement à l'intérieur, je devais donc être très discret pour ne pas éveiller leurs soupçons. L'endroit est très humide, je pourrai donc m'infiltrer par les flaques d'eau jonchant le sol, ce ne sera pas suspect. J'avais mon plan d'entrée et d'attaque, il ne me manquait plus que l'extraction. Il me fallait faire passer toute cette histoire pour un suicide, ce qui n’allait pas être simple, et également faire disparaître les corps. Un écroulement du terrain grâce au Doton serait donc une des solutions possibles, il n'y aurait ainsi plus aucunes preuves de mon passage et cela passerait pour un incident. Bien sûr, cela n’était qu’une possibilité, et j’étais près à revoir ma sortie une fois à l’intérieur, si tout ne se passait pas comme prévu. J'avais donc ma stratégie, il ne me restait plus qu'à attendre patiemment que le Soleil se couche.

  • Deux heures passèrent avant que la nuit n’englobe le pays d’un noir profond, où un timide croissant de Lune éclairait le chemin jusqu’à la cabane, et pourtant, aucun mouvement n’avait été fait, aucun de ces dits mercenaires n’apparurent, me laissant ainsi songeur. Où étaient dissimulés leurs pièges ? Rapidement, j’exécutai quelques mudras et fit apparaitre une nappe de brouillard assez épaisse pour que quiconque ne puisse y voir. Ainsi, je pouvais sortir de ma planque et me mettre doucement en mouvement, tout en cachant ma présence. La main droite sur le pommeau de mon katana et la gauche sur celui d’Homatsu, mon épée légendaire, j’avançai, prêt à dégainer et à trancher toute personne se dressant devant moi. Mon attention était focalisée sur les bruits qui m’entouraient, bien que je puisse ressentir n’importe quelle présence entrant dans ma brume. Mes pas s’accéléraient et la distance qui me séparait de mon objectif se réduisait, et pourtant, toujours rien à signaler. Je fis alors un déplacement instantané, afin d’arriver plus vite, et surtout pour voir si les shinobis renégats m’attendaient. J’arrivai donc devant la porte en une fraction de seconde, et là, rien. Pas un bruit, pas un mouvement. Que faisaient-ils ? J’entrepris alors d’ouvrir la porte en la forçant. Ainsi, je posai la main sur la poignée, et alors que je m’apprêtai à pousser d’un coup sec pour enfoncer le tout, la porte s’entrouvrit. Ce n’était pas vraiment habituel que quelqu’un laisse sa porte ouverte, surtout quand ce dernier avait sa tête mise à prix. J’entrai alors, doucement et silencieusement, avant d’ouvrir ma gourde et de faire s’écouler l’eau qu’elle contenait, ce qui créa alors une flaque. Par la suite, j’exécutai de nouveau des mudras et me dissimulai dans la petite quantité d’eau jonchant au sol grâce à l’assimilation aqueuse. Je me mis ensuite à me déplacer, toujours doucement pour ne pas attirer l’attention en cas de rencontres. Mais même à l’intérieur, personne, comme si je n’étais pas au bon endroit. C’est alors que soudainement, sous une porte fermée, je vis une lumière vacillante, comme celle que faisait une bougie au courant d’air. Quelqu’un se trouvait dans cette pièce, je ressentais sa présence, qui d’ailleurs était neutre. Je décidai donc de m’infiltrer dans cette salle en passant par le petit jeu d’où s’échapper la lumière avant de reprendre ma forme d’origine, sortant ainsi de cette flaque qui ne m’avait finalement pas tant servie, mais il valait toujours mieux être trop prudent. Prêt à dégainer, je vis devant moi l’homme de la photographie qui me faisait face. Grand et pâle, à la chevelure poivre et sel, une quarantaine d’années tout au plus, le visage ridé, il n’y avait aucun doute. De lui ne s’échapper aucune émotion, ni aucune crainte. Avait-il accepté son destin ? Rapidement, alors que j’allais fondre sur lui pour l’éliminer, sa voix s’éleva. Je me retins alors pendant un court instant pour l’écouter parler. Prenez ça pour du sentimentalisme, mais je n’aimais pas tuer quelqu’un qui avait encore quelque chose à dire avant de mourir. Ses paroles me laissèrent alors perplexe, et me coupèrent complètement dans mon élan :

    « Je suis content que ce soit toi qui soit venu pour me tuer, j’avais peur qu’ils souhaitent t’écarter de toute cette histoire. Ils devaient surement croire que tu me tuerais en me voyant. Quelle bande d’idiots… Cependant, tu as beaucoup de retard, comment se fait-il que tu ne sois là que ce soir ? Cela fait deux jours que tu aurais dû arriver, ils ont surement dû envoyer quelqu’un en pensant que tu as échoué. Nous n’avons plus beaucoup de temps… »

    Que voulait-il dire au juste ? Cherchait-il à gagner du temps avant le retour de ses gardes ? Je ne comprenais rien à tout ce qu’il me disait. Comment pouvait-il être au courant de ma mission alors qu’elle était confidentielle ? Et surtout, comment savait-il que mon voyage avait prit un retard de deux jours à cause de la tempête ? Tout ceci était très étrange et surprenant, ce qui m’agissait car je n’ai jamais aimé les surprises. Je retoquai alors, toujours prêt à fendre en deux mon interlocuteur et cible en cas d’attaque, même s’il ne semblait pas être shinobi :

    « Qui êtes-vous au juste et que me voulez-vous ? Il n’y a que deux personnes en dehors de moi à être au courant de cette mission et vous n’en faites pas partie ! Et plus beaucoup de temps pour quoi ? Vous tuer ? Ne vous en faites pas, cela ne prendra pas longtemps… »

    A peine avais-je fini de parler que sa voix se fit de nouveau entendre, me mettant alors encore plus dans le brouillard et l’incompréhension :

    « Ils souhaitent te tuer Tsuki. »

    Qui ? Je n’avais pas de doutes sur le fait que beaucoup de personnes puissent en vouloir à ma vie, mais de qui parlait-il ? Voyant que je ne disais rien, mon interlocuteur repris une fois de plus la parole :

    « Je suis Takashi Hitadaï, mon nom te dit certainement quelque chose vu la place que tu as dans le village. J’étais, jusqu’à il y a quelques jours, l’un des membres du Conseil de l’Eau. Mon exclusion de ce dernier doit encore être gardé secret je pense, et c’est surement pour ça que tu n’es pas au courant. Si une telle mésaventure m’est arrivé, c’est parce que je me suis opposé aux autres et à leur décision de te faire éliminer. Pour la plus part d’entre eux, tu es une menace trop grande pour le village, et maintenant que la guerre est finie, ils pensent que tu ne pourras plus canaliser ta puissance. Aucun d’eux ne te connais, et l’incident avec ton père et ta sœur te suit toujours de très près. Aujourd’hui ils te considèrent comme un Jinchuuriki incapable de se contrôler. Mais moi je sais que tu n’es pas un monstre assoiffé de sang, je sais que tu n’arrache pas la vie des gens par plaisir. Durant la guerre, tu as sauvé d’innombrables vies, et tu as protégé le village au prix de ta santé. Tu as fait plus que la Mizukage. Je t’avais d’ailleurs recommandé pour le poste de Neuvième du nom quand le moment serait venu, mais cela n’a pas été retenu. Je suis désolé de t’apprendre ça comme ça, mais je devais le faire… »

    J’étais abasourdie d’entendre tout cela. Que cherchait-il à faire avec tous ces mensonges ? Peut-être qu’il voulait vraiment gagner du temps en m’endormant avec toutes ces histoires. Je n’en croyais pas un mot. Alors, tout en crispant ma main droite sur le pommeau de mon sabre, je dégainai ce dernier et me ruai sur le dit Takashi. Le saisissant par le col avec ma main gauche, je le fis reculer jusqu’au mur derrière lui, le plaquant ainsi violement, avant de lui coller ma lame sous la gorge en disant froidement, après avoir perdu mon calme :

    « Pourquoi me mens-tu ? Qu’est-ce-que tu cherches à faire au juste ? Tu veux que j’en finisse tout de suite ?! La Mizukage ne permettrait jamais tout ça !! »

    Pour une raison que j’ignorai, même si la colère ne faisait que monter en entendant toutes ces paroles, je ne pouvais pas m’empêcher de l’écouter. C’est vrai que depuis la fin de la guerre, et même pendant cette dernière, les missions qui m’étaient confiées devenaient de plus en plus dangereuses, même pour quelqu’un de mon niveau. Il s’agissait, la plus part du temps, de tache à accomplir en équipe, ce qui me posait parfois des problèmes. A ça s’ajouter aussi le fait que je n’avais plus vraiment de répits. A peine avais-je fini qu’un nouvel ordre de mission m’était confié. Et s’il avait raison ? Cependant, quelque chose m’avais interloqué : où étaient donc tous ces shinobis dont on m’avait parlé. D’une voix hésitante, en me secouant la tête pour reprendre mes esprits et sortir de tous ces questionnements, je dis ces quelques mots :

    « Au fait, où sont donc tous ces gardes qui étaient censés protéger cet endroit ? Et comment se fait-il que tu savais que j’aurai dû arriver il y a deux jours ? »

    J’avais tellement de question en tête, par chance, ma cible y répondit rapidement :

    « Il n’y a jamais eu que moi ici, toute cette histoire n’était qu’un leurre dans l’espoir qu’ils t’envoient toi en pensant que tu te ferais tuer. Tu sais, même si j’ai été exclu, j’ai toujours des amis dans le Conseil et au village, il n’a pas été dur de transmettre de fausses informations. De plus, j’ai suivi ton parcourt, et comme je sais quand l’ordre de mission a été déposé et que c’était prioritaire, il ne m’a pas été difficile d’évaluer combien de temps tu mettrais à venir jusqu’ici. »

    Toute cette histoire était tellement étrange que je fus perdu pendant un bon moment dans mes pensés au point de baisser ma garde. Cependant, Takashi ne fit rien. Il aurait pu en profiter pour n’attaquer et sauver sa vie, mais non. Peut être disait-il juste la vérité. Mais pourquoi ? Je n’avais jamais rien demandé à personne en échange de mes services, si ce n’est que l’on m’accepte, alors pourquoi ? Je ne pouvais pas y croire. Moi qui avais voué ma vie à protéger Kiri, voilà qu’aujourd’hui il voulait me détruire. C’en était assez. Je m’éloignai de l’homme que je devais abattre, et dis, décontenancé, sans croire en ce qu'il disait :

    « Et maintenant, que va-t-il se passer ? »
     
    Immédiatement, il me répondit :

    « Si je ne meurs pas, ils te pourchasseront, et se sera quelqu’un d’autre qui viendra pour mon cas. En revanche, si tu m’élimines, le doute que tu saches quoi que ce soit s’estompera et tu auras un peu de repos. Mais ne te leurre pas, ils t’enverront sur d’autres missions de plus en plus périlleuses jusqu’à ce que tu périsses. A leurs yeux, tu n’es qu’un objet, une arme, tout comme la Mizukage, n’espère donc pas qu’elle t’aide. Je ne sais pas si elle est au courant de ça, mais n’en parle à personne, car autrement… »

    C’est alors que la porte d’entrée claqua soudainement. Mon regard fusa vers le couloir qui menait à la pièce où nous nous trouvions avant de me retourner vers mon interlocuteur qui repris ses dires :

    « Car autrement, ils enverront encore quelqu’un d’autre pour toi, comme je te l’avais dis, et comme tu vas t'en rendre compte maintenant... »

    Un bruit métallique résonna alors entre les murs de la maison alors que Takashi fermait les yeux en baissant la tête, comme s'il attendait sa sentence. Par la suite, en me tournant de nouveau vers la sortie, je vis un silhouette se dessiner peu à peu dans l'obscurité des lieux. Cette aura, je l'avais déjà ressenti auparavant, c'était celle d'un des membres des forces spéciales qui m'avait prêté son aide lors de la Quatrième Grande Guerre, mais que faisait-il là ? Takashi avait-il raison sur toute la ligne ? Était-il là parce qu'ils me croyaient mort ou parce qu'ils voulaient vraiment ma mort ? J'apercevais maintenant les cheveux argentés et le masque de cette femme, elle qui m'avait aidé à combattre les Kumo-jins. J'allais avoir ma réponse. Ses pas se stoppèrent au seuil de la porte lorsqu'elle me vit là, face à elle, mon sabre tenu par une main tremblante. Que m'arrivait-il, à moi, le Monstre de Kiri ? Avais-je peur ? Oui, j'étais dévoré par une peur sans précédent qui me rongeait peu à peu de l'intérieur au point que pour la première fois depuis la mort d'Atori, il y à bientôt dix ans de ça, j'en vins à trembler. Mourir n'en était pas la cause, c'était plutôt la manière. S'il elle était là pour moi, alors tout mon univers s'effondrerait, cependant, j'avais confiance en le village et ses dirigeants. Je repris alors mes esprits et mon calme avant de dire ces mots :

    « Que viens-tu faire ici ? »

    La jeune femme soupira, ce qui devait constituer une réponse pour elle, puisqu'elle ne dit pas un mot. Par la suite, en dégainant un wakizashi, elle se mit en garde face à moi. La messe était donc dite, je devais mourir. Comme prévu, mon monde s'écroula, me laissant alors au milieu des ruines de ma vie, avec pour son de fond le rire de mon monstre, il semblait heureux. La tête baissée alors que je mordais ma lèvre inférieure pour tenter de contenir ma peine, la jeune femme fit le premier pas de cette danse macabre qui venait de commencer. Pour moi, ce moment là aurait-pu être une magnifique pièce de théâtre dramatique. Si seulement je n’avais pas été l’acteur principal… Elle élança alors le bras dans un mouvement circulaire avec pour but de me trancher l’abdomen. Si seulement j’avais accepté de mourir à cet instant, ma tristesse se serait envolée comme tout le reste. Au lieu de ça, machinalement, ma lame vint percuter la sienne, parant ainsi le coup. Mon visage se transformait peu à peu en quelque chose d’autre, une expression se dessinait, mêlant haine et amertume, tristesse et angoisse, souffrance et joie… Korosu s’était éveillé. Mes yeux devinrent alors jaunes à tour de rôle. C’était terminé, je ne contrôlai plus mon corps. Peut-être les membres du Conseil de l’Eau avaient-ils raison, peut-être étais-je vraiment dangereux pour tous. De toutes manières, quoi que je pu penser à ce moment ne changea rien, je n’étais plus maître de ce qui allait se passer. Je sentais sa puissance parcourir mon corps, ainsi que ce masque qu’il aimait tant créer grâce à son énergie. La moitié de mon visage était maintenant caché par cette horreur blanche qui semblait effrayer tous ceux qui le voyaient. Quant à elle, également masqué, je ne vit pas l’expression qu’elle adopta à la vue de mon apparence, mais elle continua d’attaquer. Korosu, avec ses mouvements brusques, continuait de repousser les assauts. Sans doutes était-il engourdit de tout ce temps passé sans se réveiller. C’est alors qu’elle concentra son énergie dans sa lame, la faisant ainsi briller d’une lueur bleue claire qui illumina son masque. Une fois cela fait, elle se rua de nouveau sur moi avec un mouvement venu d’en dessous, ce qui était assez rare de voir. Mais lorsque sa lame entra en contact avec la mienne, elle relâcha son chakra, ce qui créa une puissante vague d’énergie qui fit décoller mon corps du sol avant de me faire passer au travers du toit. Je m’écrasai alors à une dizaine de mètres de la maison, blessé par le coup et ses conséquences. Je la vis alors réapparaitre devant moi quelques secondes plus tard, sans doute avait-elle tué Takashi. Mais pour être franc, je m’en moquai un peu pour le moment. Un nouvel enchainement de coups commença par la suite, faisant ainsi résonner le bruit d’acier dans la zone. La nuit était encore bien présente, mais Korosu ne se laissait pas distraire par l’obscurité, et réussi à blesser mon adversaire à la cuise. Cette dernière s’arrêta alors quelques secondes de me combattre et essaya de me parler, mais sans succès, car Korosu continuait ses assauts, obligeant alors la Kiri-jin à esquiver tant bien que mal. Les minutes passaient, et mon corps commençait à fatiguer, tout comme celui de mon assaillante. Tout allait se jouer dans les secondes qui venaient. Elle exécuta alors quelques mudras, mais alors qu’elle allait terminer sa combinaison de signes, Korosu se jeta sur elle, et d’un mouvement imprécis, lui coupa la main droite, la condamnant. Il lui donna ensuite un coup de pied au niveau du thorax, la faisant alors tomber au sol, sur le dos, et tout en souriant à pleine dent, lui planta ma lame dans l’abdomen. En moi, une nouvelle chose se brisa… Je venais de tuer une Kiri-jin, une collègue de travail, une femme de mon camp, une partie de moi. Korosu commença alors à rire avant de finalement me laissai reprendre possession de mon corps. Je ne pus m’empêcher de laissé couler quelques larmes de mes yeux redevenus marrons, eux qui depuis si longtemps étaient restés secs, eux qui avaient vu tant d’horreur et qui n’avaient jamais montré ma peine. Je tombai à genoux aux côtés de cette jeune femme dont j’ignorai tout jusqu’au visage et qui pourtant avait mon respect pour m’avoir aidé. Alors, délicatement, je retirai son masque et mis sa tête sur mes jambes. C’était une très belle femme aux traits fins et aux yeux bleus.  Du sang coulait de sa bouche, elle ne s’en sortirait pas. Je la regardai mourir avec tristesse alors que mes larmes tombaient sur son visage, se mêlant au fluide rouge. C’est alors qu’elle me regarda pendant que son âme quittait son corps. Je ne pus m’empêcher de lui dire ces quelques mots qui me semblaient irréelles :

    « Je suis vraiment désolé… Je ne voulais pas que cela arrive… »

    A ces paroles, elle sourit, me laissant perplexe au milieu de ma peine. Puis, en rassemblant ses dernières forces, elle fouilla dans sa poche. J’étais prêt à mourir, j’espérai qu’elle sorte une arme et qu’elle en finisse. Au lieu de ça, je vis un parchemin qu’elle me tendit, un parchemin identique à celui que j’avais eu entre les mains, à la seule différence qu’il n’y avait pas de sang sur le mien. Je pris alors le rouleau pour le poser derrière moi avant de continuer de la soutenir pendant que la vie la quittait. Et puis, sentant certainement le moment arriver, elle leva la main vers moi, et en frôlant ma joue du bout des doigts, elle dit, difficilement :

    « Je n’ai pas eu l’occasion de te remercier d’avoir sauver mon petit frère lors de la guerre… Merci Tsuki… Et désolée pour ça… »

    Par la suite, son regard se vida, perdant ainsi cette belle lueur qu’il possédait, et son sourire s’estompa. Elle venait de mourir. Pour la première fois depuis bien longtemps la mort de quelqu’un me fit beaucoup de peine. Cependant, je ne pouvais pas rester longtemps ici. Je décidai donc de retourner voir Takashi. En un déplacement, je me retrouvais dans la pièce, où là, assit contre le mur où je l’avais plaqué, il se vidait de son sang. Il semblait réjouit de ma réussite et me dit, calmement sans trop de difficulté malgré la situation :

    « Ton père serait fière de toi… C’est pour lui que j’ai fait ça… Je lui avait promis de t’aider lorsque tu en aurais besoin… j’ai accompli ma promesse… Tu sais, il ne voulait pas que tu suives son exemple… Il voulait que tu deviennes le Mizukage… Bien sûr, il ne te l’a jamais dis… Mais maintenant, tu le sais… »

    Je restai silencieux, je n’avais rien à dire pour être sincère. Par la suite, alors qu’il souriait, Takashi toussa du sang. En effet, une blessure profonde l’avait touché au niveau des poumons, il était en train de se noyer avec son propre sang. Ainsi, dans sa dernière respiration, il leva difficilement la main pour me saluer et dit ces quelques mots :

    « Au revoir Tsuki… Prends soin de toi et à bientôt… »

    Il tenta de rire, mais ne réussit. Il mourut quelques secondes après, le sourire aux lèvres, après m’avoir légué un lourd secret. Mais je n’avais pas le temps de me morfondre. Je devais tout faire disparaître. Je récupérai le corps de la Kiri-jin et le posai dans la maison, dans une autre pièce que celle où Takashi se trouvait. Puis, après leur avoir rendu hommage, je m’étais éloigné, et en regardant cet endroit d’un œil triste, alors qu’une nouvelle tempête semblait se profiler à l’horizon, j’exécutai quelques mudras pour utiliser le Retsudo Tenshuyou, cette technique Doton qui me permettrait de faire disparaitre cette maison et ainsi garder tout cela secret, même si la disparition de la Kiri-jin resterait un mystère. Ainsi, en plaquant les mains jointes au sol, un tremblement de terre se fit sentir, et doucement, la cabane commença à s’effondrer avant de disparaitre, elle et ce qu’elle contenait, sous des tonnes de roches. Il ne me restait plus qu’à repartir.  

  • Sur le chemin du retour en direction du port de Umi no Kuni, je décidai de lire ce parchemin qui m’avait été confié par mon assaillante. Sur ce dernier était écrit ces quelques phrases, qui ne me choquèrent plus pour le coup :

    Citation :
    Mission de Rang S
    Description : Rendez-vous aux coordonnées jointes et éliminez Takashi Hitadaï. Si vous rencontrez sur place ou en chemin Tsuki Hayatsu, le bras droit de la Mizukage, éliminez le.
    Lieu : Umi no Kuni
    Client : Genzô Sarumo

    Une fois la lecture finie, je brulai le parchemin, et en regardant d’où je venais, je soupirai. Après ça, je décidai, à l’abri dans un bar, d’écrire discrètement mon rapport, tout en omettant certains faits et en inventant certaines choses. Par la suite, en arrivant au port, j’appris qu’un bateau avait fait naufrage durant la nuit, m’offrant ainsi une solution concernant la disparition de la Kiri-jin. Moi-même, en venant, j’avais failli couler, alors pourquoi pas elle. Cependant, je ne l’écrirai pas, cela allait se savoir qu’un navire avait coulé, et tous allaient penser qu’elle était dedans. Par chance, un ninja de Kiri était venu en mission dans le Pays de l’Océan pour transporter des marchandises, j’allais donc profiter de sa présence pour faire parvenir mon rapport. Scellé, personne ne pouvait l’ouvrir, j’avais donc la conscience tranquille. Le village voulais me voir mort, je n’allais donc pas retourner immédiatement là bas, je devais d’abord me dominer, me contrôler, moi et Korosu, et surtout, je devais me pardonner. Il y a plusieurs mois de tout ça, durant une chasse aux déserteurs, j’avais entendu parler d’une cascade appartenant à Kumo qui permettrait, si l’on méditait dessous, de voir qui l’on est vraiment. Il est dit que Killer Bee, le Jinchuuriki de Hachibi, aurait commencé par là dans sa quête pour dominer son Bijuu. Il me fallait donc trouver cet endroit pour pouvoir me voir, m’affronter, et redevenir quelqu’un de complet. Je devais donc aussi reporter mon rendez-vous avec l’assistante de la Mizukage, puisque je ne désertai pas, car là, face à l'océan et ses possibilités, libéré de mes chaines et rafraichie par une forte bourrasque que j'avais nommé « le vent du changement », je pars pour le Pays de la Foudre.
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Morichi Maku
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Morichi Maku
MessageSujet: Re: - Le Vent du Changement - [Mission de rang A]   - Le Vent du Changement - [Mission de rang A] EmptySam 31 Aoû - 10:58
Bon, cette mission n'est pas terminé dans le sens réussite, cependant, au vu de l'originalité du RP, je t'accorde la moitié de l'XP normalement reçu, soit 15 XP +1 pour la qualité, soit 16XP que tu peux t'accorder.
 

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