Saika Myoko Kiri no Shinobi
Nombre de Messages : 44 Date d'inscription : 04/01/2011
Passeport Ninja Grade: Jônin Points d'Expérience: (152/1000) Techniques:
| Sujet: Un dernier sourire.. Un dernier souvenir.. Une larme pour l'instant présent. Dim 6 Fév - 23:33 | | - Citation :
- Mission de rang A : La menace du pays du fer
Une armée de Samouraïs révoltés menacent Kiri d'explosion, il faut les arrêter avant que ce ne soit trop tard. Les éliminer ou les faire captifs. Lune obscure au firmament, ou simplement une simple petite étoile qui mourait et allait vers son repos éternel. C'était un moment à la fois magique et magnifique, un instant de douceur et commémoration que nul n'aurait pu songer faire. La déesse était là, assise sur son rocher balayé par le vent glacial. Elle observait le ciel avec un faible sourire. Sur son visage, une expression de tristesse paraissait. Une larme coula sur sa joue alors qu'elle serra son poing. Son coeur lui faisait mal. Sa tête lui criait de trouver le repos enfin. Mais elle n'arrivait pas à se décider à faire cela. Son sourire était si triste. Elle ne voulait plus rien.. Mais elle devait encore marcher. Depuis qu'elle avait passé proche de la mort. Elle comprenait. Ou plutôt, elle commençait à comprendre. Son regard se porta sur la neige, puis remonta lentement vers l'horizon, alors que le vent s'intensifia balayant toute la plaine avec violence. Une tempête arrivait. Mais elle s'en fichait. Elle devait aller de l'avant. Elle se devait de protéger ce village qu'elle allait quitter éventuellement. Elle... Elle voulait retourner chez elle. Kumo... Elle voulait voir si... Son père était encore vivant. Peut-être même son amoureux était-il encore là? Quoique. Il n'aurait surement pas attendu. Un soupir sorti de la bouche de la kumojine. Ce n'était pas plus grave dans le fond. Un faible sourire, elle se leva lentement de son siège et rabattant sa capuche, elle avança au travers de la tempête. Ceux qu'elle traquait étaient là. Tout proche...
cliclic cliclic clic...
De sous la neige, un immense filet se déclencha, remontant brutalement, je n'eue le temps que de sortir un kunai pour couper une partie de la corde. Puis un cri avait retentit. Un homme chargea, je l'observai avant de tourner sur moi-même, la hallebarde frappa le sol à coté de moi. La neige soulevée par l'impact vola dans l'air un moment, juste assez pour me faire perdre de vu le samourai qui était repartit se cacher dans l'obscurité. La tempête était leur allié. Je ne pouvais rien tenter. Leur nombre.. Je ne le connaissais pas vraiment. Mais j'étais certaine qu'ils étaient une vingtaine. M'avançant de quelques pas, un bruit sur ma gauche m'alerta. Mais trop tard, la lance vola vers moi. L'esquivant avec facilité, je sentis tout de même une douleur violente dans le dos. Mais me retournant, je ne vis rien. Portant ma main sur mon dos, je sentis un liquide chaud s'écouler d'une plaie. Ramenant ma main vers mon visage, je remarquai le sang sur mes doigts. J'avais été stupide. Je laissais trop d'ouverture. Mais je n'avais pas trop le choix. Toussotant faiblement, je m’agenouillai sur le sol. Mon coeur se débattait de plus en plus dans ma poitrine. Poison? Pensais-je un instant, puis je secouai la tête fermement. Non. Un samourai avait de l'honneur.. Enfin de ce que je savais, il était des chevaliers. Des guerriers dotés d'un sens irréprochable de l'honneur. Fermant les yeux, je calmai ma respiration juste assez pour capter un mouvement à ma droite. Mais je ne bougeai pas tout de suite. Je savais qu'il était là. Je voulais qu'il se croit parfait. Un faible chuintement se fit entendre au travers de la tempête qui hurlait sa fureur. Puis l'épée vola vers moi. Trajectoire basique, le katana descendit vers la base de mon cou.. mais...
Un cri retentit. Celui d'un homme. Un bruit d'armure qui s'écroulait suivit peu après. Tournant sur moi-même, j'avais violemment fauché les jambes de l'homme qui s'effondra sur le ventre. Une seconde passa, puis un nouveau cri retentit. Plus direct plus fort. C'était un cri désespéré. La lame de mon kunai s'enfonça lentement dans la chair de sa gorge. Le samourai criait. Je m’en fichais. Je détestais tuer.. Mais là, ce n’était plus une question de tuer pour m’amuser. Mais plutôt une question de survie. Un sifflement dans l’air m’alerta tout de même juste assez pour que je lève brutalement le corps inerte du samourai devant moi. Une multitude de carreaux se plantèrent dans son corps. Un fin sourire apparut sur mes lèvres, alors que je ramassai doucement le katana. Le pesant et l’examinant du mieux que je pus, je gardai le silence. Cela faisait si longtemps que je n’avais pas utilisé cela. Un katana… Je l’avais appris il y a longtemps comme à Kumo tous sont censés l’apprendre. Enfin.. Les yeux se fermant, j’écoutai autour de moi, alors que des bruits de pas se firent entendre. Ils revenaient.. Mais, la tempête disparaissaient peu à peu, j’allais devoir me dépêcher. Rouvrant brutalement mes yeux, je me levai d’un bond, ma lame pointée vers l’avant, un choc se fit alors que mon katana frappa celui d’un ennemi. L’homme me repoussa violemment, mais je ne me décourageai pas et d’un bond fluide, j’atterris un peu plus loin. À peine, eue-je le temps de poser le pied sur le sol, qu’une lame apparut dans l’angle de ma vision. Visant ma nuque, je compris que je n’avais pas le temps de bloquer.. Tombant vers l’arrière, mon bras droit se fit frapper par la lame, alors que le samourai qui s’était placé derrière moi, tomba à la renverse, surpris. Couchée sur le dos de l’homme, je roulai sur moi-même, juste à temps pour voir une lance se planter dans le ventre du guerrier en armure. La tempête disparaissait peu à peu. Enfin.. J’allais pouvoir les voir. Mon bras et mon dos me faisaient de plus en plus mal. Je perdais beaucoup trop de sang. Mais je ne voulais et je ne pouvais pas perdre. Regardant les hommes en souriant, je fus très vite encerclée. Une tactique basique mais effroyablement. Dans un ensemble parfait, les hommes chargèrent vers moi lance pointée. Mais je ne m’avouais pas vaincue aussi simplement. Levant mes deux mains de chaque côté de moi, les paumes vers eux, je traçai dans un mouvement similaire mais aussi rapide, les mudras de deux techniques en même temps.
- RAIJIAN!!!!!!!!
Deux immenses éclairs partir dans deux directions opposées. Volant à une vitesse impitoyable, les éclairs frappèrent avec violence les premiers samourais dans leur direction. Des cris surgirent dans les deux directions. Un faible sourire éclairait mon visage, alors que je tournai un peu sur moi-même, pour que la foudre frappe tous les hommes. Puis la tempête de foudre se calma, alors que les hommes se reculaient à nouveau laissant sur le sol six cadavres calcinés. Ils avaient été surpris. Et ils ne se feraient plus avoir aussi facilement. Un temps passa alors.. Quelques paroles s’échangèrent entre les samourais, puis l’un d’eux chargea par derrière, sa lame se leva pour s’abattre sur moi. Je la bloquai avec simplicité. Et comme j’avais pensé, un autre homme chargea. Sa lance visant mon ventre, je tournai légèrement de côté, donnant un coup de pied violent sur le genou du samourai. Malgré son armure, un craquement se fit entendre et un cri survint. Ainsi libérée de lui, je me penchai assez vers l’arrière pour attraper au passage la lance de l’homme, tirant le plus fort que je pu, je le fis s’approcher assez de moi pour que mon katana s’enfonce dans son ventre. Vivant, mais à peine, je le lâchai et l’observai se reculer en riant. Puis mon attention revint sur le premier, qui était tombé à genou au sol, il reçut un nouveau coup de pied de ma part sur le côté de la tête. Un nouveau craquement se fit entendre et l’homme s’effondra sur le sol. Mort lui aussi. Un peu plus loin, l’homme que j’avais empalé succomba à la blessure. Un soupir et je pris un moment pour recompter les hommes. Dix.. Encore dix samourais. Et déjà, la neige sur la plaine devenait de plus en plus rouge. C’était effroyable. Me penchant vers l’avant, je sentis une douleur violente vibrer dans tout mon corps. Je me sentis vaciller un moment, mais je me rattrapai de justesse. J’avais de plus en plus de misère à rester concentrer. Mon sang… Toussotant, j’attrapai la lance de l’homme sur le sol d’une main et de l’autre, je ramassai le katana du mort à côté de moi. Réfléchissant du mieux que je pus, je captai un mouvement à ma droite. Me retournant, je lançai le plus fort que je pus ma lance dans la direction opposée du mouvement. Cela à peine fait, je pivotai sur moi-même. Mon katana frappa la lame d’un samourai. Puis un deuxième vint se joindre à la danse. Sortant mon ridicule kunai de ma poche, je déviai l’attaque du second. Cherchant à me défaire de leur assaut, je tournai légèrement sur la gauche, donnant un coup de pied dans le ventre de celui qui venait de se retrouver derrière moi. Un carreau d’arbalète passa proche de ma tête à l’instant que je frappai lui de derrière. Ouvrant de grands yeux, je pris une courte seconde pour observer le tireur et recommençant à tourner un peu, je fis en sorte que l’un des samourais au corps à corps soit dans sa ligne de tir. Un léger rire stupide sortit entre mes lèvres alors que 2 nouveaux samourais chargèrent. Leurs lances se placèrent devant et derrière moi, juste assez serrées. Je compris bien vite que le but de la manœuvre n’était pas de me blesser, mais de m’immobiliser. Si le combat durait, j’allais mourir.. J’étais certaine de ce point-là. Fermant les yeux brièvement, je concentrai d’un coup tout mon chakra, jusqu’à ce que des éclairs courent sur ma peau. Tandis que le ciel s’obscurcissait dangereusement, un éclair tomba un peu plus loin. Mes yeux se rouvrirent alors… - Den'kou tamashii ten'shi … L’archange de la foudre... Vous n’auriez jamais dû me réveiller.
Mon regard était devenu blanc. Un sourire sur les lèvres, je croisai le regard du samourai devant moi et un rire sadique sortit entre mes lèvres. L’homme trembla légèrement. Puis un cri aigu et effroyablement strident sortit du plus profond de ma gorge pour venir emplir la plaine. Mon corps se mit aussitôt à crépiter. Et du plus profond de mon être, une chaleur intense et effroyable se transmit lentement au travers de chacune de mes veines. Une chaleur effroyable, mais si incroyable. Un rire sadique et brutalement mes ailes immenses apparurent dans mon dos. Celles-ci poussèrent de plus en plus, jusqu’à toute la scène se fige un moment… Puis le tonnerre gronda brusquement dans le ciel, alors qu’une onde de choc se fit sentir. Les chevaliers en armure se reculèrent aussitôt d’autour de moi, leur armure parcourut d’éclair. Je regardai l’un d’eux et ma main se leva.
- Raijian.
L’éclair partit aussitôt vers lui. Un cri emplit l’air un court instant alors qu’il s’effondrait. C’était magique. La douleur de mon dos et de mon bras avait disparu... Pour le moment en tout cas… Marchant quelques pas vers un groupe de quatre samourais, je me mis à rire brutalement, alors que mes deux mains se levaient dans un ensemble parfait.
- Adieu.. Rairyuu No Tatsumaki
L’immense dragon de foudre apparut. Encore plus gros et plus gigantesque que les dragons que j’avais faits dans le temps. Celui-ci fonça vers les hommes. Des cris survinrent aussitôt. Des bruits d’armures s’effondrant.. J’avais fait un carnage… Mais.. Je n’avais pas finis. Reprenant mon katana, je m’élançai vers les trois derniers survivants. Mon épée frappa de bas en haut, l’éclair courant sur ma peau se rependit sur les trois hommes qui hurlèrent de douleurs. Ceux-ci s’effondrèrent sur le sol parcourut de spasmes. Puis alors qu’heureuse de ma victoire, je me retournai pour partir, laissant lentement le pouvoir de la foudre quitter mon corps, mes ailes disparaissant, j’aperçus alors les deux véritables survivants.. Mais trop tard, les deux carreaux d’arbalète se plantèrent dans mon estomac, et chancelant, je les observai en levant une main. Ce n’était qu’une question de temps… Je devais frapper avant qu’ils ne rechargent. Mais la douleur.. Fermant les yeux, je traçai les derniers mudras que je pus.. Un éclair parcourut la distance me séparant d’eux. Un éclair si pitoyable qu’il tua tout de même les deux hommes qui avaient commencés à viser… Un sourire sur les lèvres, je portai ma main sur mon ventre et regardai les deux carreaux… Un petit rire... Puis je tombai à genou sur le sol… Puis alors que je tombai vers l’avant un visage me vint à l’esprit. Un faible sourire... Une larme coula sur ma joue et à l’instant que mon visage toucha le sol, je murmurai faiblement...
- Pardonne-moi... Jun…
Et alors que la noirceur m’envahissait, je fermai les yeux dans un ultime soupir. |
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