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| Sujet: Acte 1 / Mission D 01 : Chantilly se noie dans sa propre Nicotine Sam 12 Fév - 4:23 | | ACTE 1 Chantilly se noie dans sa propre Nicotine
- Point of View : World - Il n'y avait jamais eu de mot pour décrire ce que l'on ressentait, lorsque l'on revenait chez soi. Une certaine euphorie qui vous prenait l'âme en deux et vous ordonnait de courir vers votre appartement, pluie ou pas. Erya se demandait encore comment ils avaient pu l'accepter, elle. Comment ils avaient pu acceptés qu'une nukenin du Pays des Neiges vienne grossir leurs rangs. Elle ne trouvait pas ça bon, mais alors, pas bon du tout. Cela cachait quelque chose, et selon le timbre de ses pressentiments, quelque chose de monstrueux grossissait dans l'ombre. Une flamme qui ne s'était jamais éteinte. Une foutue guerre qui ne demandait qu'à éclater.
Alors, sur son petit balcon de fer, Erya No Niji déprimait, son paquet de nicotine pure se vidant au fur et à mesure de ses élucubrations. Ayant oublier intentionnellement de s'accaparer d'un quelconque haut, elle stagnait sur son petit balcon, vêtue de simples sous - vêtements, et de sa tenue " a priori " normale, composée de nippes entièrement cuir, fermetures zip. Aucunement pudique, elle exhibait fièrement son soutient gorge noir charbon, qu'elle pouvait enlever seulement par le devant, à l'aide d'un système peu comparable à celui de la lingerie classique : composé d'attaches en fer blanc, qui résistait grandement aux dangers shinobiens que pouvait rencontré une kunoichi d'Ame.
D'une, elles ne rouillaient pas, chose extrêmement pratique en ces temps si humides, de deux, si un shinobi ( sûrement suicidaire ) décidait de la déshabillée de la plus crue des façons, il se heurterait à un système d'encrochements des plus compliqués. Mais bon, passons, Erya No Niji n'offriras jamais son corps juste parce qu'un homme lui demande, nan, jamais.
<< - PAS avant dix putain d'années, foutue conscience ! Et ne me parle pas des gosses. >>
Et la conscience de répondre, toujours mentalement :
<< Aha - Aha - Aha. >>
Changeant de sujet, elle se demandait depuis quand elle stationnait au sein de cette ville. Après un rapide calcul très approximatif, elle opta pour une durée de trois jours. Trois. Jours. << Trois putain de jours. >> en conclut - elle.
Depuis peu, elle avait reçu un drôle de parchemin, avec sa toute première mission, rien que ça. Elle avait ruminé sa peine pendant plus d'une demie - journée, en se demandant si elle allait, finalement, y aller ou pas. Après tout, cet ordre était d'une telle niaiserie, quelle se demandait si on ne la prenait pas pour la première genin qui passe. Elle avait déserté, nom d'une fiente ! Mais au fond, en la considérant comme une simple kunoichi disponible, elle ressentait comme une énorme fierté : on la considérait donc, comme intégrer à ce village, à cette société furibonde.
Voila pourquoi, qu'elle s'était levée à six heures ce matin, heure à laquelle les premiers cuisiniers ( fut - ils célèbres ou pas ), sortaient de leur doux, mais bien court sommeil. Voila pourquoi, elle regardait énièmement son ordre de mission, tout en virvoletant parmis les gouttières, en ne faisait aucunement attention aux quelques passants fichtrement curieux :
D'après le plan ( plier plus de fois qu'il n'est humainement possible en compagnie de ce fichu rouleau ) l'établissement devais se situer dans les quartiers inférieurs, soit, à deux pas de son appartement. << Oh, se dit - t - elle , je n'aurais donc pas le temps de voir du pays. >> Même si Ame no Kuni, n'était pas une ville touristique, elle devait bien s'étoffer de quelques lieux de distraction.
Ce qui la choqua le plus, dans ce supposé restaurant fut le manque total d'accueil : pas une seule pancarte pour indiquer le menu du jour, pas une seule banderole pour indiquer la légalité de ces plats. Et malgré l'odeur de rance qui se dégageait de cet établissement peu recommandable, elle sentait, oh nom de dieu, elle sentait que ça n'allait pas être une partie de gâteau ( sans mauvais jeux de mots ). Mais qu'avait elle donc à craindre? Quelques chiens galeux avides des bons plaisirs de la chair? Non, ce qui l'effrayait le plus était la nature de sa tâche : il est bien facile de faire la cuisine pour trois personnes, mais pour vingt, mais pour trente, elle n'était absolument pas une professionnelle ! D'ailleurs, il était clairement mentionner sur mon ordre de mission en brefs sous - entendus qu'elle ne devait point faire de << casse >>. Autrement dit, qu'importe mes capacités culinaires, tant qu'elle ne faisait point disparaître l'argentrie.
Cette perspective, aussi ironique soit - elle, lui jeta un froid des plus vertueux, finissant par moultes pensées déprimantes. La connexion envers le monde réel et intérieur se coupa, laissant un nombre incalculable de temps se dérouler, comme ça, sans un seul mot.
<< - Mademoiselle? >>
Connexion. Que foutait - elle déja? Ah oui ! Terminer cette foutue mission de ses deux' imaginaires, ou tout du moins, la débuter. Dans un regard des plus pataud, elle fixa son interlocuteur, qui n'était autre q'un - si osait - elle dire - qu'un jeune cuisinier apprenti en fin de cycle. En plus il l'avait appeler mademoiselle. Malgré toutes ses pensées pessimistes telles que : << la flatterie ne marche pas avec moi, p'tit loup. >>, elle ne pu s'empêcher de voir son égo gonfler. "Mademoiselle", vraiment? Après quelques secondes ou elle lui expliqua le pourquoi du comment de ma venue, accompagné de la présentation de l'ordre de mission pour preuve de bonne conduite, il l'emmena à l'intérieur, au Tartare de son établissement, vu qu'il était, si elle croyait bien ses dires, l'héritier du chef Teuk.
La ou il l'emmena était un vrai four, l'on distinguait l'étouffante chaleur en suspension et cette graisse qui suintait . . . Mission tout terrains d'ses fesses . . . D'abord légèrement intimidée, elle se crispa complètement lorsque celui - ci lui batifola qu'il était un peu comme une famille, ici, et qu'il ne bouffaient pas les jolies jeunes filles. Sans blague? Des humains dotés d'une bienveillance sans failles? Mais ce surplus "paternel", la mit, bien qu'elle ne l'avouerais - jamais, aussitôt en confiance.
- Point of View : Me -
C'est la que l'expression "suer" prenait tout son sens. Dix heures, dix putains d'heures à suer au - dessus des épices, à faire spongier le beurre au milieu des casseroles, à remplacer l'unique serveuse pendant ses très longues poses, à ignorer les regards de ces hommes en mal d'amour. Courir partout, rattraper les clients qui partaient sans payer, à se brûler, couper, à s'écorcher sans arrêt moultes et moultes membres, soit par un coin de table trop pointu, soit par le découpage de nombreux légumes - viandes ou autres poissons de qualité.
Un cadavre, voila ce que j'était en sortant de cette antre nauséabonde. Plus jamais de cuisine. Apparemment, le jeune cuisinier était extrêmement content, et me félicita pour cette journée érintante, compliment que je ne remercia aucunement, au vu de mon écrasante fatigue . . . Affamée, à moitié deshidratée, je n'eu d'autre choix que de ramper jusqu'à mon lotissement à la fin de cette journée crépusculaire, un mini - rictus aux lèvres.
Au fond, tout cela avait été un parfait entrainement. |
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