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Kimary - Mission de rang D : Arrosage
La canicule au village se fait ressentir jusqu'au moindre petit espace d'ombre. Ce qui implique de ce fait la serre botanique, si précieuse au village pour ses herbes médicinales rares, qui risque de voir ses plantes perturbée par cette chaleur. Allez vous occuper d'arroser les plantes de la serre, en faisant bien attention de donner ni peu ni trop d'eau aux végétaux.

*Quelle chaleur étouffante ! Il ne fais pas bon vivre dans un désert.*

Suna, une pleine journée ensoleillé et pleine de chaleur comme à son habitude, je ne pourrais pas dire à combien monte le mercure mais il est très certainement plus qu’élevé. Rien que le fait d’imaginer l’endroit dans lequel je serais aujourd’hui si l’on avait pas été attaqué me rassure un peu. Si j’ai le choix entre un village ou il fait chaud, Suna et un ou il fait froid, Yuki, je choisi Suna sans la moindre hésitation. Peut-être que je dis cela uniquement car je me suis habitué à l’endroit. Vous savez ce qu’il y a de plus marrant dans ce village ? Le manque de végétation. Vous regarder le village, il est entouré d’une grande couche de sable, normal pour un désert mais vous ne voyez pas le moindre petit buisson, même un brin d’herbe n’existe pas, et pourtant on a l’une des meilleures serres d’herbes médicinale. Fini de rêvasser, un homme portant le bandeau de Suna vint rapidement m’interrompre.

« Kimary Ayache ? »

« En personne, mais si vous pouviez évitez de nommé mon nom cela m’arrangerais, merci. Que me vaut l’honneur de cette visite ? »

« Une mission pour vous de la part de maitre Kazekage ! Il attend de vous une parfaite réussite ! Bonne chance ! »

Depuis ma sortie de l’académie, c’est surement la première fois que l’on m’accorde suffisamment de confiance pour me confier une mission, mais de quel genre ? Sortir un chien, balayer une cours, garder un enfant, chercher un bouchon dans une piscine ? Pour une genin on peut donner n’importe quoi, de toute façon on est bien obligé d’accepter ! J’ouvris rapidement le parchemin puis tombais net sur le sol, d’ailleurs pas très agréable pour un postérieur aussi fragile que le mien.

*Quoi ?! Arrosé les plantes médicinales du village ? Ils sont au courant que je suis loin d’avoir la main verte ? Pourquoi faut-il toujours que les mauvaises choses me tombent dessus ? Je suis sur que mon ancien sensei à parler !*

Quelle poisse, arrosé des plantes dans un village ou il n’y a pas de plante. Et si j’arrêtais de me plaindre une seconde ? Vraiment qu’une alors ! Pas de temps à perdre, plus vite je commence, plus vite je fini, c’est après cette dernière pensée que je me dirigeais d’un pas sur vers les serres de Suna. L’avantage quand on sais ou elle se trouve c’est que l’on a pas vraiment besoin de demander sa route. Une fois devant les portes, une vieille femme se tenait là, bras écarté comme pour m’interdire d’entrée, bizarre tout de même.

« Bonjour, je m’appelle Kimary, j’ai été envoyé par maitre Kazekage pour apporter mon aide dans l’arrosage des plantes médicinales »

« C’est donc toi qui va m’aidé aujourd’hui ? Très bien, pour commencer tu enfiles ces bottes et tu me suis. Quand on entrera tu verras sur ta droite des arrosoirs tu en prendras un et tu le rempliras d’eau qui se situe juste derrière ces derniers. Ensuite tu commenceras l’arrosage. Les plantes sont classés, plus elles sont au fond et moins elles ont besoin d’eau donc celles qui sont à l’entrée auront besoin de beaucoup d’eau. Devant chaque plan de plantes tu verras la quantité d’eau nécessaire, si tu es capable de lire et de respecter les consignes tu ne devrais pas avoir trop de problème. Moi je ne peux pas t’aider à cause d’une blessure et c’est pour cela que j’ai demandé de l’aide, mais je te surveillerais ! »

« Bien madame ! »

*Géniale, j’ai pas la main verte et en plus je vais avoir cette folle sur le dos tout le long de mon arrosage, pourquoi ai-je tant de poisse en une journée ?*

Stop ! Passons aux choses sérieuses. Pour commencer il me fallait enfiler ses choses qui ne ressemblait à rien et qu’elle ose appeler bottes, ma foi. Une fois cette première étape accomplie, il me fallait entré dans la serre et me diriger vers la droite pour prendre un arrosoir, jusque là rien de bien compliqué ! Maintenant le remplir d’eau, toujours chose aisé. Une fois fait, sourire aux lèvres, je le pris et me tournais en direction des plantes, mais là, je restais bouche grande ouverte. J’aurais pu avaler au moins cinquante mouches à rester comme ça. J’avais l’impression de voir au moins cinquante kilomètres de plantes, il y en avait de partout, à droite, à gauche, au centre, devant, au fond, à la fin je crains de ne plus vouloir voir de plante verte moi ! Plus vite je m’y mets et plus vite je fini, celui qui a dis cela je l’étranglerai quand je passerai dans l’autre monde, il pourra dire qu’il est mort deux fois comme ça.

Je pris mon courage à deux mains, *celui la aussi va m’entendre*, et débuta la chose pour laquelle j’étais venu, arroser les plantes. Le tout premier plan de plante une petite pancarte m’annonçais de remplir le cercle entourant les pieds au quart de la hauteur, comment je mesure le quart moi ? Je n’ai pas un compas dans l’œil non plus. Je poussais un petit soupir avant de commencer à remplir le fameux cercle puis m’arrêter quand je pensais le niveau bon.

« C’est tout ? Il te manque un centimètre d’eau encore ! Aller je sais que tu peux mieux faire ! »

*Elle ne va pas commencer à me taper sur le système celle la quand même ?*

Je ne me contentais que d’approuvé par un petit signe de tête et ajoutais son petit centimètre manquant, par chance, un centimètre je savais ce que cela représentais. La vieille n’ajoutais rien, je regardais donc attentivement le niveau mis pour cette plante et fit de même pour toute celle de cette espèce, il y en avait vraiment de partout. Par chance, les plantes s’étalent sur une largeur donc il n’y a pas tant d’espèces que cela mais quand même. La seconde espèce était beaucoup plus simple, il était écrit remplir le cercle au deux quart, il ne pouvait pas mettre remplir à la moitié ? Trop dur pour eux ou quoi ? Mais la surprise, plus d’eau dans l’arrosoir. Direction l’entrée, je le rempli de nouveau et direction la plantation. Je rempli de moitié chaque pied de plantes, qui étais beaucoup moins nombreux puis hop je reparti remplir mon arrosoir. Voyage, voyage, vive moi ! Troisième maintenant, et la il fallait remplir aux deux tiers, voila qui est de moins en moins évident. En réfléchissant, deux tiers c’est à peine plus que la moitié, je pris mon arrosoir et commençait à remplir une fois à la moitié, je ralenti un peu et m’arrêtais net. Derrière moi un petit rire de satisfaction retenti, ouf, pas d’erreur. Je pu faire de nouveau la même chose sur le reste des pieds. La quatrième espèce maintenant.

*Quoi ?! Trois quart ? Mais ils se moquent de moi ou quoi ? Je croyais que je devais arroser des plantes, pas avoir des cours de mathématiques ! Si j’avais su… ben rien.*

Trois quart c’est un peu plus que les deux tiers et un peu moins que rempli si je ne me trompe pas, je rempli un petit peu, du moins du mieux que je le pensais puis m’arrêtais, la vieille femme ne dis rien, je continuais avec le reste. Puis le prochain remplir entièrement mais pas de débordement, facile ! J’aurais surement du commencer par ici d’ailleurs ! Si seulement… m’enfin, je touche bientôt au but ! Je rempli les derniers cercle d’eau, bien entendu pour cette dernière partie j’ai du remplir mon arrosoir au moins sept fois, par chance, le robinet est voisin, je comprends mieux la structuration de la serre maintenant. Franchement, arroser des plantes ce n’est pas de tout repos surtout quand on est à Suna, endroit ou il fait très chaud et que l’on se retrouve sous une serre, endroit ou il fait bien plus chaud encore ! Je parti déposer l’arrosoir là ou je l’avais pris avant de commencer et me tournais vers la dame.

« Apparemment, j’ai réussi à faire toutes les plantations, j’espère ne pas mettre trompé, vous n’avez pas dis grand-chose ! Et pourquoi n’y a-t-il aucun nom sur les étiquettes ? »

« En cas d’erreur je t’aurais arrêter aussitôt car je ne peux pas prendre de risque pour ces plantes qui sont très importantes. En ce qui concerne les noms, je les connais par cœur et je ne donnerais aucune précision à une jeune fille qui n’a rien prouvé pour le village ! Tu peux rentrer chez toi ! »

Ni une ni deux je sortis de la serre, ôtais les sois disant bottes et rentrait chez moi. Mon dieu, une journée entière avais passé, la nuit était déjà tombé sur Suna, je ne pensais pas que ce sera si long que cela !